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    Madame de...
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    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mars 2016
    Un joyau de l'art cinématographique, un des 100 plus beaux films du monde, une perfection de mise en scène, un hymne à l'amour puisqu'il n'est question que de lui à travers toutes les conventions de l'époque. ''Je ne t'aime pas, je ne t'aime pas '',''Je ne suis plus avec vous Louise '',''On n'est pas bête à ce point là'' Comment oublier ce dialogue issu de 3 bouches différentes qui résume une passion parfaite qui ne pourra jamais aboutir et s'éteindre doucement comme la nature le prévoit? Comment oublier ce film et puis pourquoi l'oublier si ce n'est pour mieux le revoir encore et encore? Darrieux, de Sicca et Boyer y sont à leur meilleur niveau comme tout le reste. Il m'est absolument impossible d'y trouver un défaut comme de mémoire un seul plan fixe. L'émotion ne quitte plus l'écran à partir du moment ou l'amour s'éveille et quand Madame de... meurt nous mourrons tous avec elle...Nous attendrons toujours le deuxième coup de feu. Louise de Vilmorin, une des dernières dames à tenir salon au vingtième siècle dans les années 60, à vu ainsi son nom associé de la plus belle façon qui soit au septième art, car c'est pour nous tous un film six étoiles à jamais.
    Stephenballade
    Stephenballade

    353 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2016
    "Madame de…" est l’adaptation du roman éponyme de Louise de Vilmorin, avec pour personnage principal la comtesse Louise qui, pour compenser un profond ennui, dépense plus que de raison. Et c’est ainsi que nous est présentée la chose : "Madame de… était une femme très élégante, très brillante, très fêtée. Elle semblait promise à une jolie vie sans histoire. Rien ne serait probablement arrivé sans ce bijou…" Ce fameux bijou va devenir le pivot dramatique d’une narration circulaire, donnant ainsi au scénario des airs de carrousel. Un scénario finalement minimaliste, qui fait tourner en rond une dame et en bourrique tous ceux qui gravitent autour d'elle. Car cette dame a certes beaucoup de charme, mais elle paraît en même temps bien vide. Non pas parce que la très belle Danielle Darrieux est mauvaise dans son interprétation, au contraire : elle est convaincante en femme séduisante et qui se laisse séduire, avec une expression scénique corporelle de haut acabit : entre les yeux mi-clos, les moments de faiblesse, de légers mouvements d’épaule emplis de tendresse... il n’y a rien à redire sur sa performance. Mais en réalité, elle interprète le genre de personne qui m’horripile au plus haut point : des personnes vides qui misent tout sur leur beauté et leur élégance et qui aspirent à une vie plus que confortable afin d'assouvir tous leurs caprices. Une personne bling-bling, quoi. Cela dit, j’y vois un message comme quoi on a beau avoir tout ce qu’on veut du fait de faire partie intégrante de la haute société, ce ne sont pas la fortune et les diamants qui font le bonheur. Quant à Charles Boyer, le comédien parait bien raide. Ceci n’est pas une critique, puisque son personnage occupe un rang qui lui dicte une telle prestance, en plus de la formation militaire qu’il a reçue, et non des moindres puisqu’il est général. Quant à Vittorio De Sica, il n’est guère exceptionnel, ni mauvais pour autant. Il a fait ce qu’il avait à faire, avec beaucoup de simplicité et d’humilité. Après visionnage et avec un peu de recul, l’histoire de ce fameux bijou peut faire sourire, bien que rien ne soit vraiment marrant, bien au contraire. Ce drame au doux parfum de romance parait bien vieux aujourd’hui. La mise en scène fait parfois penser à des scènes de théâtre dramatique, avec de longs plans sur les personnages comme s’ils débitaient de longues tirades. Mais si on regarde "Madame de…" avec des yeux de 1953, on ne peut que s’émerveiller devant l’énorme qualité du cadrage. Le cinéaste maîtrise à merveille la caméra, et sa mise en scène contribue à nous faire tourner en rond au même titre que les protagonistes. L’écriture semble bonne, avec des dialogues d’une grande justesse dans leur teneur, tant et si bien que les personnages passent d’un sentiment à un autre sans difficulté, et avec une logique implacable au gré des événements. La reconstitution est également une réussite, malgré des décors que j’attendais plus luxueux. En revanche, les accessoires (comme les calèches, pour ne citer qu'elles) et les costumes sont fabuleux, et pour ceux qui aiment les habits d’époque, ils vont en avoir pour le plaisir de leurs yeux. C’est qu’ils savaient s’habiller à cette époque-là ! Alors pourquoi je donne tout juste la moyenne à ce film, me demanderez-vous ? Tout simplement parce que je n’adhère pas vraiment à ce genre de cinéma et que j’attendais des dialogues au vocabulaire plus soutenu. De ce fait, je n’ai jamais réussi à rentrer vraiment dans ce long métrage. Autant dire que "Madame de…" ne m’a guère intéressé. Car au fond, pour reprendre le tableau de présentation donné en début de film, rien ne serait arrivé sans la coquetterie infernale, sans la propension à dépenser et sans les dettes de jeu de Madame la comtesse.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Un beau scénario. La première partie offre des dialogues très bien écrits, avec un humour plein de finesse et d’ironie, très français, dans la veine d’un Maupassant ou d’un Zola. La deuxième partie, plus tragique, fait aussi penser au travail de ces auteurs, mais en moins réussi. Le pathos a ici moins bien vieilli que l’humour a mon avis. Ça reste un film réussi, avec une réalisation très soignée dans tous ses aspects, très classique mais qui réserve quelques belles trouvailles. Pourtant j’avoue m’être un peu ennuyé dans l’ensemble.
    B-Lyndon
    B-Lyndon

    68 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2011
    Le cœur, dans ce film, est partout à la fois. Sur des boucles d'oreilles, tout d'abord. Et chez Madame de..., qui, d'une certaine façon, le découvrira, petit à petit, au fil de ses mensonges et de ses valses costumées. La mise en scène d'Ophüls, toute de grâce, de lumière, de douceur est de légèreté, à toute l'inestimable valeur de ces boucles d'oreilles. Se baladant, de villes en villes, de pays en pays, de mains en mains, de cœurs en cœurs. Elles attisent le trouble, captent la vie, celle de Madame de...Comment s'appelle-elle déjà ? On ne le sera jamais. Le visage de Darrieux, au vide se reflétant dans les nombreux miroirs ornant la salle où elle aura tant dansé, ne nous le dévoilera pas non plus. Mais, l'insolite quiproquo tournant (encore !) sur ces deux bijoux, nous éclaircira. Plus d'une fois. Et ce plan final, au cœur d'une église où Madame de... aura tant prié, clôturera cette histoire d'une douleur absolue. Celle d'une femme enveloppé dans la couverture dure et douce à la fois d'une vie luxueuse, certes, morose et insignifiante surtout ; emportée soudain dans un tourbillon de sentiments qu'elle n'avait guère ressenti auparavant. L'amour, d'abord. Le chagrin, aussi. Le désespoir, malheureusement. La vie, également. Et la mort, pour finir. Tragique et splendide, le film vacille autour de cette dissuasion que Louise se forcera à prononcer envers l'homme qui la passionnera : "Je ne vous aime pas, je ne vous aime pas, je ne vous aime pas..." Comme pour se cacher, au milieu de ses nombreux mensonges, de cette vérité trop dure à porter qui la révélera et qui la tuera. 16/20
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2014
    Paris - Constantinople - Paris… Voilà le parcours d’une paire de boucle d’oreilles que Madame de…. a revendu, suite à une dette de jeu, mais qui revient entre les mains de son mari, un général, qui les offre à sa maitresse qui part à Constantinople où elle les vend à un baron qui revient sur Paris et s’éprend de Madame de…

    C’est avec une rare finesse, élégance, sensibilité et grâce que Max Ophuls nous fait suivre le parcours de cette femme qui passera par plusieurs émotions et étapes. De sa coquetterie, ses bals, son insouciance et ses nombreuses dépenses jusqu’à son malheur, sa spirale de mensonge révélée, sa découverte de l’amour et ce qui s’en suit… Plusieurs scènes illustrent à merveille ses sentiments allant des très belle scènes de bals, jusqu’à celle de dépressions. A l’image de son héroïne, Ophuls nous fait passer d’un sentiment à l’autre et ce avec brio. L’écriture est d’une grande justesse, que ce soit dans les dialogues, les personnages ou le scénario.

    A travers ces boucles d’oreilles qui vont voyager entre différentes villes, mains et lieux mais qui seront toujours au cœur de l’action, Ophuls va évoquer le chagrin, le désespoir, l’amour, la vie ou encore le mensonge, notamment à travers cette scène où l’héroïne répète « Je ne vous aime pas, je ne vous aime pas… » pour se cacher la vérité alors qu’elle nage en plein mensonge. Il jette aussi un regard sur la société aristocratique où la moralité n’est qu’une façade.

    Sa réalisation est fabuleuse, fluide et totalement maîtrise, chaque plan est un régal, tout comme ses travellings lorsqu'ils suivent les personnages. Il utilise les liens entre l’instabilité matérielle représentée par les boucles d’oreilles et celle sentimentale. La reconstitution d’époque est aussi une réussite, le réalisateur allemand nous emmène dans cette bourgeoisie de belle manière, avec des décors et des costumes adéquats et dont il se sert à merveille.

    Danielle Darieux est aussi belle que talentueuse, c’est dire. Elle est d’une justesse et d’une grâce incroyable et Ophul met toutes ses qualités en valeur. Charles Boyer et Vittorio de Sica sont aussi très bien dirigés.

    Equilibre parfait entre émotion, justesse, élégance, ironie et sensibilité, le tout servi par une maîtrise derrière la caméra et d’excellentes interprétations devant.
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2017
    Cette sorte de "ronde" bijoutière a très mal vieilli. Sujet hautement romantique pourtant.... mais dramaturgie poussive. DD, dans sa trentaine rayonnante, déçoit - comme De Sica, en bellâtre quinqua. Seul Charles Boyer tire son épingle d'un jeu bien daté.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 803 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2009
    J'ai l'impression qu'Ophuls livre un film drôle et cynique sur la futilité d'une femme, jusqu'au final magnifique évitant magnifiquement les habituels clichés. Et puis la photographie du film est juste parfaite, des plans beaux (justex beaux, on ne peut rien dire de plus). Vraiment un très grand film.
    Philippe C
    Philippe C

    78 abonnés 1 004 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2019
    Ce film, vieux de près de 70 ans se regarde avec plaisir mais au final sans engouement. Ces boucles d'oreilles qui passent de mains en mains via un bijoutier qui les ahète et les revend sert de prétexte à un tableau bourgeoise et aristrocratique de la socité du début du siècle en suivant les relations amoureuses au sein d'un trio : le général, l'ambassadeur et Madame de, épouse du premier amoureuse du second. sous des airs mondains et policées, les moeurs sont ce qu'eles ont toujours été : infidélité, argent, dissimulation. C'est bien tourné, bien mis en scène, mais j'ai trouvé que la façon de jouer datait un peu, ce qui confère un aspect vieillot à ce film
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 janvier 2012
    Image cristal d'une grande beauté, avec beaucoup d'ingéniosité.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    664 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2010
    Cette co-production franco-italienne possède un excellent trio formé de Danielle Darrieux, Charles Boyer et de Vittorio de Sica. L'histoire - qui tourne autour d'une paire de boucles d'oreillle - est somme toute assez émouvante, la mise en scène du réalisateur de " La Ronde " est d'une réelle beauté, grandement aidé aussi par des décors absolument magnifique. Bref, il s'agit d'un bien joli film des années 50 que tout le monde se doit de découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 mars 2011
    Ce film, qui est presque le dernier film français de Max Ophüls, est l'archétype du chef d’œuvre, parce que c’est le chef d’œuvre absolu. Je l’ai vu et revu vingt fois, parfois du jour au lendemain. Sa perfection est telle qu’il n’y a pas une seule scène qu’on ne puisse revoir sans plaisir. Il n’y a pas une seule seconde du film qu’on ne se délecte de revoir. Quand on relit la nouvelle, insignifiante, de Louise de Vilmorin, dont on a fait un téléfilm encore plus insignifiant avec Marielle dans le rôle du général, on se demande comment Ophüls a pu la transformer en ce chef d’œuvre. Les décors, les costumes, les dialogues de Marcel Achard, les scènes, les acteurs, Danielle Darrieux sublime, Charles Boyer, le général, Vittorio de Sica, l’ambassadeur, et jusqu’aux seconds rôles, la gouvernante, Jean Debucourt, le bijoutier, sont tous si parfaitement exacts, chacun dans son rôle, qu’ils l’épousent comme un gant. A quoi tient-elle donc la magie de ce film qui envoûte à ce point ?
    Elle tient à « Libelei », le premier film allemand de Max Ophüls, qui est parfaitement bouleversant et qui était comme le premier jet de « Madame de… ». L’histoire est à peu près la même, sauf que, dans « Madame de », elle a atteint la maturité absolue. Les trois protagonistes principaux y sont d’ailleurs, comme Ophüls lui-même, plus mûrs, alors que dans « Libelei », le jeune lieutenant et la jeune fille sont de très jeunes gens. Mais, grâce à Vilmorin, s’y est ajoutée — comme une sorte de signe pansémiotique — l’épisode des bijoux, les cœurs de diamant, qui poursuivent, non sans humour et comique, comme un maléfice le couple du général et de Madame de… et le baron Donati. Ces diamants, c’est le Diable lui-même qui s’introduit comme l’arbre de la connaissance dans le jardin d’Eden pour transformer en drame ce qui n’aurait pu être qu’un vaudeville — mais, Dieu merci, ne l’a pas été. Max Ophüls, nom qu’il avait choisi pour ne pas gêner le commerce de son père Oppenheimer, avait fui en France, après l’incendie du Reichstag, en 1933, y adoptant la nationalité française en 1938, puis, via la Suisse et l’Italie, aux Etats-Unis en 1940. Il était rentré en Europe après la guerre pour tourner plusieurs films comme « La Ronde », « Le Plaisir » et son avant-dernier film « Madame de… » en 1953 — le dernier fut, en 1955, « Lola Montès ». Ophüls est mort prématurément, à 54 ans, n’ayant tourné que vingt films.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 février 2009
    Une comédie ringarde qui ne décolle pas. Le tout alourdi par le manque de talent du trop encombrant Marcel Achard, auteur ici de dialogues ineptes et plats. Mondanités et parisianisme revisité sans aucune distance pour narrer les périples mondialisés d’un bijou. Dans ce film les hommes tombent dans le piège du maniérisme, la femme ne vibre qu’à l’éclat du bijou. Bref, un petit monde enrichi par le cinéma se distrait dans une comédie reçue par le même monde affable. On a plutôt envie que ça tourne au drame...
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2015
    "Madame de..." a une grande ambition, celle de créer un souffle romanesque ample à partir d'une intrigue minimaliste. Sur ce point, je suis moyennement convaincu. La mise en scène d'Ophüls parvient seulement par à-coups à réaliser ce mouvement, notamment lors de la soirée où Louise (superbe Danielle Darrieux) dansera successivement avec son amant, puis son mari. Mais là où le film est pleinement réussi, c'est dans le passage d'une société aristocrate moquée à la focalisation sur trois personnages qui vont gagner en consistance et en humanité. Un film globalement intéressant et parfois même brillant.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2009
    C'est autour d'une histoire de bijoux que s'articule ce mèlodrame baroque inspirè du roman de Louise de Vilmorin! Max Ophüls recrèe avec raffinement l'ambiance du Paris de la Belle Epoque et offre à Danielle Darrieux le rôle d'une coquette qui pour l'amour d'une diplomate se perd dans le mensonge! Entourèe de Charles Boyer et de Vittorio de Sica, la comèdienne prête au personnage de Louise sa grâce primesautière et son charme naturel! C'est peut-être Max Ophüls qui a su le mieux rèvèler la complexitè de son jeu derrière son èlègante beautè! il faut noter le soin apportè aux mouvements de camèra d'une èlègance et d'une prècision remarquables qui semblent constamment entourer les personnages! Un classique des annèes 50 à la fois aigre, brutal, sensible et èmouvant...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 mai 2010
    Beaucoup de belles choses dans la mise en scène et dans les dialogues, notamment à la fin. Les acteurs sont irréprochables. Mais globalement tout cela ne m'a pas passionné. De Ophüls, j'ai largement préféré Le Plaisir.
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