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    Macbeth
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    cylon86
    cylon86

    2 247 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Orson Welles s'inspire de sa propre mise en scène de "Macbeth" au sein du Mercury Theater pour nous livrer sa vision personnelle de cette pièce, pleine de bruit et de fureur. Avec peu de budget et des décors en carton-pâte, il nous offre un film grandiose et tourmenté, à l'image du personnage principal qu'il incarne à la perfection, tiraillé entre la soif de pouvoir et les regrets. Les décors, minimalistes, renforcent la puissance de la mise en scène qui utilise tout ce que Welles apprécie (profondeur de champ, contre-plongée, éclairage soigné) pour nous plonger au cœur de cette adaptation totalement réussie, qui rend hommage à Shakespeare et qui correspond parfaitement au style de Welles. Le manque de moyens semble inspirer le cinéaste qui nous offre un film absolument saisissant dans lequel les décors expressionnistes se fondent à merveille avec les tourments du personnage.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2018
    Avant Kurosawa, Orson Welles adaptait déjà le "Macbeth" de Shakespeare" dans un noir et blanc horrifique et un décor gothique. Réduire le château de Macbeth à une sorte de grotte théâtrale à ciel ouvert est la première grande idée de mise en scène qui frappe, elle souligne le délire d'une tragédie où le pouvoir se voit lié à la mort. En alliant à l'ambiance primitive un jeu d'acteurs outrancier (Welles en tête, totalement habité, au contraire de Jeanette Nolan peu convaincante) et un enchaînement de gros plans, plongées et contre-plongées, le cinéaste expose une virtuosité impressionnante mais qui, tout en se renouvelant, étouffe par son aspect démonstratif qui nuit à l'émotion. Ainsi, on est séduit par l'esthétique moderne du film tout en reconnaissant les limites d'un cinéma entièrement voué à sa dimension plastique et ne portant que peu d'intérêt à ses personnages.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 908 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    Laurence Olivier ne croyait pas au diable et Orson Welles nous donne l'impression d'y croire dans "Macbeth". Le premier met en scène Shakespeare; le second met en scène Orson Welles à travers une pièce de Shakespeare, n'hèsitant d'ailleurs pas à transformer complètement la trame dramatique et les dialogues originaux! L'acteur-rèalisateur qu'ètait Welles semble avoir mieux fait passer le souffle, le « bruit et la fureur » de l'oeuvre shakespearienne à l'ècran et nous prèsente visuellement le Moyen Age qu'avait imaginè le dramaturge: "Macbeth" en 1947, "Othello" (surtout) en 1952 et "Falstaff" en 1965! En inscrivant l'affrontement psychologique de "Macbeth" dans un château troglodyte et en habillant les protagonistes de peaux de bêtes, Welles donne aux conflits dècrits par le dramaturge les tonalitès sauvages d'une èpoque archaïque et d'une nature hostile constamment plongèe dans une obscuritè profonde seulement dèchirèe par la violence des èclairs! « Etoiles, cachez vos feux. Que la lumière ne voie pas mes noirs dèsirs secrets. » Dans une atmosphère sauvage avec des grottes en veux-tu en voilà et tournè seulement en vingt-trois jours à Hollywood, Welles signe une oeuvre d’une beautè grave et originale! Même s'il ne tenait pas toutes les promesses contenues dans des chefs d'oeuvre comme "Citizen Kane" ou "The Lady from Shanghai", ceux ci suffiraient à sa gloire car tout y aura ètè remis en question: le personnage, le rècit et la mise en scène qui nous plonge dans des brumes très ècossaises pour cacher la misère des dècors...
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    94 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2011
    Un seul mot me vient à l'esprit pour résumer une telle œuvre, un seul : celui de génie. Génie de la caméra Orson Welles qui donne une vie cinématographique au génie du texte de Shakespeare. Tout dans ce film évoque la démesure et le talent de Welles : les décors gothiques, la musique effrayante et les acteurs impeccables. Le génie d'Orson Welles est donc d'avoir su dépasser la technique facile du théâtre filmé pour donner à l'immense tragédie de Shakespeare un souffle cinématographique incroyable, une tonalité épique servie par une esthétique baroque sans aucune lourdeur. Macbeth, véritable mise en scène du mal fut la semence de l'un des plus beaux arbres du jardin babylonesque de l'œuvre Orson Welles.
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2010
    Le grand Orson Welles nous prouve une fois de plus son génie grâce à cette géniale transposition de cette œuvre de Shakespeare sur le grand écran, sa première 4 ans avant Othello. Pourquoi cette adaptation de Macbeth est-elle meilleure que toutes les autres ? Tout simplement parce qu’ici tous les plans sont impressionnants malgré les décors de studio et que le jeu des acteurs est digne de la pièce de théâtre, en particulier Welles qui incarne à la perfection son personnage tiraillé entre la folie du pouvoir et une culpabilité mortelle.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2007
    Parmi les nombreuses adaptations de "MacBeth" de William Shakespeare (Claude Anna, Kurosawa, Polanski...), semble se dégager le chef d'oeuvre d'Orson Welles. "MacBeth" (USA, 1948) d'Orson Welles vient à l'écran peu de temps après que le réalisateur ai mis en scène la pièce au théâtre. Ceci explique alors l'apparence théâtrale du film. Cependant on est loin d'un "Dogville" (Danemark, 2003) de Von Trier ou bien des films Pathé de 1900 qui se contente de filmer une pièce suivant des angles nécessaires. Dans cette adaptation, les décors aux allures artisanales confèrent à l'oeuvre l'identité du théâtre élizabethain duquel est tiré l'oeuvre. L'ambiance théâtrale se retrouve aussi dans les nombreux plans séquences qui nous immergent directement dans l'action même (cf. Plan séquence de 10 minutes lors de la mort du roi, hallucinant ! ). La force également des plans séquences vient de leur sobriété en parallèle à leur maîtrise. La combinaison des deux, conjugué avec le jeu magistral de Welles donne des scènes inoubliables. Or l'apport image qu'offre le cinéma est loin d'être omis. L'image du film ressemble à un tableau d'Auguste Renoir, en noir et blanc cependant, où les figures sont comme des traits au grès du vent, comme si l'image était imprimé par des coups de craie, dessinant les formes comme les sorcières dessinent le destin de MacBeth. Seul le montage est peut-être susceptible de défaut, mais il n'altère jamais la maestria de ce film qui est d'autant plus un coup de maître qu'il n'a été fait qu'en seulement 28 jours. Orson Welles, en amoureux du théâtre, nous offre donc là une adaptation de Shakespeare digne de son nom, où le drame des situations, où la grâce divine des dialogues et où l'horreur des caractères est montré avec la virulence propre à Welles. Appropriation inimaginable d'un classique théâtrale, nonchalance sophistiquée et fougue soutenue par sa prophétie, "MacBeth" (USA, 1948) est encore une fois un chef d'oeuvre du grand et charismatique citizen Welles.
    Julien D
    Julien D

    45 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2015
    Un petit peu de mal à me mettre dedans, en particulier à cause des dialogues très théâtraux, du Shakespeare qui plus est, pas toujours évidant à suivre (l'accent écossais pris par les acteurs, même réussi et nécessaire, n'aidant pas...). En revanche, la mise en scène n'a rien de théâtral. Pas de doute, c'est du grand cinéma, avec une superbe réalisation de Orson Welles qui joue magnifiquement avec les lumières et les décors, et ce malgré un budget très serré (à l'époque, pour ce film, plus personne ne voulais financer les bides commerciaux de Welles, sauf un producteur de série B, donc fallait faire avec...). Une fois bien entré dans le film, c'est Byzance car l'histoire est géniale, la musique excellente et les acteurs aussi. Comme quoi il faut perseverer...
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    69 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2013
    Un film qui, malgré son manque de moyens, se révèle une incroyable réussite. Il y a bien sûr au départ la pièce de Shakespeare, mais Orson Welles a su s'éloigner d'une mise en scène classique pour échafauder un décor surréaliste, oppressant malgré ses ouvertures omniprésentes. On est bien dans le mouvement expressionniste : le château ressemble ainsi à une caverne troglodyte baignée de noirceur et d'une brume envahissante et les costumes sont plutôt terrifiants, de même que l'ambiance sonore. Les plans-séquences sont aussi nombreux, rappelant ainsi l'origine théâtrale, mais cela ajoute au sentiment d'oppression et au sentiment d'instantanéité et de soumission de Macbeth à sa femme, les décisions étant prises rapidement par cette dernière, ne laissant à son mari que le temps de les assimiler. Le jeu des acteurs est lui aussi expressionniste, notamment chez Welles qui prend visiblement plaisir à rendre ses yeux exorbités. Une scène est d'ailleurs particulièrement marquante, celle du banquet, dans laquelle la folie du Thane de Cawdor est exposée à tous. Néanmoins, en raison de l'ambiance sinistre et de ses nombreux monologues susurrés avec l'accent écossais, le film est aussi impressionniste, puisque, plutôt que par une histoire véritablement solide, c'est en modifiant l'humeur du spectateur que le film se loge dans le cœur du public, parvenant à l'entraîner dans la même folie que celle de ses deux protagonistes principaux, un peu comme le fera des années plus tard "Apocalyse Now" de Coppola, avec encore plus de brio et de perversité. "Macbeth" n'est malgré tout pas exempt de longueurs et d'une certaine dose d'ennui, mais ce film d'Orson Welles, dont la présence est ici impressionnante, reste un grand événement dans l'histoire du cinéma, ou la preuve qu'on peut faire de grande choses avec peu de moyens et un tournage précipité.
    Redzing
    Redzing

    908 abonnés 4 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2021
    Grand classique de William Shakespeare, « Macbeth » a connu bon nombre d’adaptations sur grand écran. Il faut avant tout souligner le caractère audacieux de celle-ci, signée Orson Welles. Non contente d’être la première adaptation de « Macbeth » au cinéma parlant, l’acteur/réalisateur s’est permis des libertés qui paraissent aujourd’hui anecdotiques pour une transposition du théâtre vers le cinéma, mais qui étaient culottées en 1948. Modifications de dialogues, ajouts/suppressions de personnages, représentation graphique de certains meurtres ou affrontements (même si la majorité reste hors-champ) : des audaces qui déplairont fortement à la critique très conservatrice de l’époque ! Cette réception négative est d’autant plus injuste que Welles a travaillé ici avec des moyens très limités. Un tournage effectué en une vingtaine de jours, des dialogues préenregistrés, des costumes pour la plupart loués… Si ce manque de budget est parfois criant (de son propre aveu, Welles est affublé pour ses dernières scènes d’un accoutrement qui le fait ressembler à la Statue de la Liberté !), l’acteur/réalisateur est parvenu à en tirer le meilleur. A l’image des tirades shakespeariennes clamées par l’accent écossais rocailleux des acteurs, les décors sont arides et minéraux, donnant l’impression d’un cauchemar primitif se déroulant dans des cavernes. Mais cela s’accorde très bien à l’ambiance presque expressionniste du long-métrage, qui joue avec les ombres et les expressions hallucinées de ses acteurs, dont Orson Welles lui-même, pleinement impliqué dans le rôle-titre. Et évidemment, l’intrigue de « Macbeth », fable sur l’ivresse du pouvoir et la corruption de l’âme, est toujours passionnante, et pleinement appropriée pour un passage au grand écran. Soyons honnête, cette version n’est pas la plus graphique, et demeure relativement abrupte (l’histoire débute directement avec la prophétie des sorcières, des éléments clés ne sont évoqués que par dialogue). Elle n’est donc pas forcément la meilleure à découvrir au cinéma pour ceux qui ne connaissent pas la pièce, à qui on recommandera plutôt de commencer par celle Polanski, de Kurzel… ou même la transposition au Japon féodal par Kurosawa ! Néanmoins, il s’agit d’une œuvre importante, qui a allègrement pavé le chemin à ses successeurs.
    this is my movies
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    616 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2019
    D'un côté il y a la flamboyance de l'adaptation, avec un noir et blanc majestueux, charbonneux, une atmosphère à la lisière du fantastique vraiment prenante. Et puis il y a la lourdeur du texte, des dialogues parfois incompréhensibles (les enjeux m'ont paru flous alors que c'est la 3ème adaptation de "Macbeth" que je vois), le tout déclamé par des acteurs jouant comme au théâtre. O. Welles en fait des caisses, même si sa prestation est habitée, il se repose trop sur sa mise en scène qui fait la part belle aux longs plans, il y a un souffle épique qui traverse le film en dépit de son budget ridicule, production Republic oblige, c'est soigné mais aussi un peu barbant, sans doute trop scolaire ou respectueux du texte original. Bref, pas le meilleur O. Welles mais un film intéressant, de par son atmosphère et sa photo.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    908 abonnés 4 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2018
    Élevé par le meurtre, déchu par le sang.
    La prophétie est cruelle. C'est un monstre sanguinaire que les sorcières créent.
    Vision sublimée de la tragédie shakespearienne. Mise en scène mettant en avant les peurs et la présence constante de la mort par les dédales de pierres, la nuit et le château fantomatique.
    OW a la peur dans la yeux car « le sang appelle le sang ».
    Je ne manquerai pas de citer cette phrase magnifique entre autres vers sublimes: « Mieux vaut être ce qu’on détruit, que par la destruction, vivre un plaisir douteux (doubtful joy) ».
    Superbe.
    Shawn777
    Shawn777

    456 abonnés 3 314 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2021
    Ce film, réalisé par Orson Welles et sorti en 1948, n'est pas mal du tout mais reste tout de même très long ! Là, on tombe tout à fait dans le genre de film que je déteste noter car il faut que je fasse réellement la part des choses entre objectivité et subjectivité. Lorsque les deux concordent, c'est parfait, mais lorsque je dois trouver le juste milieu entre ces deux situations, comme ici, c'est beaucoup plus compliqué ! C'est la première fois que je vois une version filmée, même animée d'ailleurs, de la pièce homonyme de William Shakespeare, et je ne peux m'empêcher d'avouer que j'ai pris plus de plaisir à la lire qu'à la voir. L'histoire, tout le même la connait : trois sorcières prédisent à Macbeth qu'il va être roi mais en échange d'un destin fatal, ce dont il n'est, dans un premier temps, pas trop au courant. On est donc en plein dans la tragédie et, forcément, le jeu des acteurs, en plus d'avoir un accent écossais à couper au couteau, est donc très exagéré. J'avoue avoir un peu de mal avec ce genre de film car je ne peux m'empêcher d'y voir la mise-en-scène appuyée et la jeu exagéré des acteurs, ce qui m'empêche alors réellement de rentrer dans l'histoire. Surtout qu'ici, Welles a garder les textes de Shakespeare, c'est donc tout sauf naturel. Après, ce n'est pas vraiment un reproche que je peux faire au film, c'est une adaptation fidèle de la pièce homonyme, c'est juste que, personnellement, j'ai beaucoup de mal avec ce genre. Cependant, en dehors de ça, je reconnais que les acteurs sont excellents, notamment Orson Welles dans le rôle titre mais également Jeanette Nolan qui prend son personnage très au sérieux. Mais voilà, j'avoue que, malgré la mise-en-scène magnifique et le très beau noir et blanc et jeu d'ombres, je me suis ennuyé la plupart du temps ! J'ai en effet eu beaucoup de mal à rentrer dans cette tragédie et j'ai décroché à de nombreuses reprises. Je reconnais donc que "Macbeth" est un film qui est bon qualitativement mais qui n'est, pour autant, pas forcément un plaisir à regarder.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 mars 2012
    Une version un poil trop bavarde pour être suivi en sous titrage cependant Welles Démontre haut la main ses talents d'acteurs et de réalisateur inventif. Le coté théatral prend hélas trop de place.
    Scorcm83
    Scorcm83

    88 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2015
    La mise en scène Wellessienne est comme toujours magistrale, proposant un film très stylisé à la photographie sublime, en jouant sur les contrastes de noir et blanc, on ressent ici toute la dualité et la folie du personnage de Macbeth. Malheureusement, je ne suis jamais vraiment rentré dans le film. La principale raison est la part théâtrale beaucoup trop poussée, en ce qui concerne le jeu des acteurs et la longueur parfois éprouvante des dialogues. J'ai de base beaucoup de mal avec le jeu théâtral qui convient selon moi seulement au dit théâtre, mais lorsqu'il est retranscrit dans un film, je n'arrive plus à y croire. Ceci, couplé aux décors volontairement surréalistes et à l'emploi du langage anglais classique, il m'a été très compliqué d'apprécier le film à sa juste valeur, si bien que je me demande à présent si j'ai un problème avec le film ou bel et bien avec la pièce originelle. Néanmoins, si je dois juger cette oeuvre selon des critères seulement cinématographiques, Macbeth est bel et bien un bon film, clairement pas le meilleur de Welles selon moi qui atteint l'apogée de son talent avec la Soif du Mal, mais tout de même une oeuvre intéressante.

    A réserver à un public réceptif à ce genre de représentation.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Sublime et troublante interprétation d'Orson Welles. Immense maîtrise formelle. Cette adaptation du chef d'oeuvre shakespearien est un classique.
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