Avis sur La Malédiction finale

Troisième opus et c'est le final pour l'antéchrist Damien. Il est adulte et Damien contrôle toute les entreprises Thorn, il est donc puissant, pas assez de cela il passe en ayant des statuts très important auprès de la Maison-Blanche. Son règne est proche, sauf que et heureusement, les forces du bien ne baisseront pas les bras, ni les armes d'ailleurs. Un groupe de personnes sont envoyer pour le détruire définitivement grâce aux poignards sacrés (je vous cache pas qu'ils s'y prennent tous comme des manches). Sinon, ne pas oublier que le rôle de Damien adulte est jouer par Sam Neil. Pour finir ce verdict final est au fond le moins bon de la trilogie.

Graham Baker c’est le maitre étalon du nanar avec Beowulf. Pourtant c’est oublier que le réalisateur c’est aussi attaqué au troisième volet de la saga La Malédiction, avec cette épisode de 1981 et Sam Neill dans le rôle-titre.
Pour être franc, on reste encore sur un volet de belle qualité, un peu inférieur aux deux précédents, mais toujours prenant et fidèle à l’âme de ses prédécesseurs.
Au casting Sam Neill donc, acteur fort bien choisi pour ce rôle dont il s’empare avec un plaisir évident et un entrain réjouissant. Charmeur et glacial à la fois, il colle très bien au rôle de Damien, et pour le coup il prouve encore qu’il est un acteur de talent pas forcément assez connu et assez utilisé. Autour de lui peu de noms connus, mais des interprètes qui font le boulot, en particulier dans l’entourage de Damien. Lisa Harrow tient la route elle aussi, bien qu’elle ne parvienne pas non plus très bien à s’affirmer face à l’anti-héros ici.
Le scénario est bon, mais on perd un peu en efficacité. En fait la machine est huilée, c’est dynamique, la recette qui se veut sérieuse et sans concession fonctionne toujours, Damien est diabolique, il y a quelques scènes violentes spectaculaires, bref, La Malédiction finale tient la route. Néanmoins l’histoire des prêtres m’a paru franchement moins convaincante, et le dénouement trop rapide, parait un peu improbable ou en tous les cas trop soudain pour pleinement réjouir le spectateur. Là-dessus il y avait possibilité de mieux affiner les choses.
Sur l’esthétique le film évolue un peu tout en gardant des bases de la saga. La musique déjà, qui revient pour notre plus grand bonheur, les quelques effets sanglants très graphiques, et la mise en scène de Baker reste aussi plaisante que celles des deux précédents épisodes. En tous les cas je n’ai rien trouvé à redire de ce point de vue. Par contre on évolue nettement sur le plan de l’ambiance, des décors, avec un style plus moderniste. On s’éloigne des maisons « Hhammer », des manoirs, du victorien, pour arriver vers une tonalité plus eighties dans l’esthétique, et correspondant évidemment aussi mieux à ce qu’incarne Damien ici.
Pour ma part ce troisième volet reste un film attrayant, très sympathique, bien que moins percutant que ses deux ainés. Néanmoins la saga La Malédiction continue de nous faire plaisir, et c’est tant mieux, traitant à mon sens avec le plus d’intelligence, le sujet de l’Antéchrist. 3.5

Une suite qui ne fera peut-être plaisir qu'aux fans des premiers volets mais pas certains.
PLV : une suite ne devrait être faite que si le scénario tient la route ce film est le parfait contre-exemple.

Damien est maintenant adulte et pleinement conscient de sa destinée. Ce dernier volet est dans la lignée des précédents et est assez prenant. Une bonne conclusion pour la saga.

Une bonne conclusion à l'histoire de Damien Thorn.

En général, un troisième opus est toujours mal vu, pourtant dans la saga La malédiction, ce troisième opus se montre convainquant et apporte son lot de réponses et d'intrigues à la saga. Réalisé par Graham Baker (réalisateur du catastrophique Beowulf, avec Christophe Lambert), ce troisième opus est bien différent des deux opus précédents.
L'intrigue principale est toujours centrée autour de Damien Thorn devenu seul hérité de la Thorn Company après avoir éliminé ses parents dans le premier film, puis ses oncle et tante dans le second opus. Maintenant, il a 32 ans, il connait ses pouvoirs et leurs puissance, il sait pourquoi il fut envoyé sur Terre, il sait ce qui peut lui nuire et il sait comment vaincre le Christ réincarné lui aussi dans ce film. L'intrigue est beaucoup moins prenante que pour le second volet, la faute à un enchainement de scènes parfois pas très bien cherchées et illogiques (je pense surtout à la fin du film qui est très spéciale). Néanmoins, ce film offre une belle conclusion à l'histoire de Damien Thorn, traduisant la fin du combat entre le mal et le bien. On sait d'avance ce qu'il va se passer, on sait presque tout d'avance car le film ne réserve aucunes surprises ou rebondissements, comme le faisait les opus précédents.
Pour ce qui est du casting, la présence de Sam Neil (Alant Grant dans Jurassic Park) y est sans doute pour quelque chose. Acteur que je trouve très talentueux, il nous livre une bonne interprétation pour un Damien Thorn âgé de 32 ans, mur et conscient de ses pouvoirs. Les autres acteurs sont, hélas, transparents à côté de lui. Néanmoins, j'ai trouvé Rossano Brazzi convaincante dans son rôle, même si j'aurai aimé qu'elle joue un rôle plus important.
Encore une fois, la plastique du film est irréprochable. Les dialogues tiennent la route, les effets spéciaux sont convenables. Là où le film s'en sort le mieux, c'est dans les musiques qui, pour une fois, sont superbes et ne se contentent pas de chants grégoriens. Les mélodies sont recherchées, nouvelles et bien intégrées au film. d'ailleurs, c'est dans cet opus qu'on ressent vraiment la lutte entre Damien et le bien, un changement de cadre qui est pas plus mal.

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Note : 14 / 20

Un troisième opus qui conclu très bien l'histoire de l'antéchrist Damien Thorn. Même si la fin n'est pas très claire, on saluera les efforts de Sam Neil qui endosse le costume du diablotin qu'est devenu Damien. Un opus de qualité.

Troisième et dernier volet de la trilogie de "La Malédiction" (depuis, un quatrième volet, en TVfilm - avec une petite fille dans le rôle de l'Antéchrist - très raté et un remake du premier film ont été faits). Le moins bon, bien sûr. Mais ne serait-ce que pour Sam Neill en Damien (mon prénom, ah ah) adulte, pleinement conscient de ses sinistres pouvoirs, le film mérite le coup d'oeil. Et certaines scénes, comme celle de la chasse à courre, sont excellentes. Pas mal du tout !

Un final digne de la saga qui clos parfaitement la trilogie, dommage qu'il ne soit pas aussi efficace que les deux films qui le précède.

Quel dommage. Les deux premiers films était géniaux mais celui-ci est assez décevant. Pourtant il y a un bon suspense de début à la fin.

De la part de Graham Baker (réalisateur du désastreux Beowulf) on pouvait craindre le pire car si le précédent film était une suite tout à fait honorable, un 3ème film n'était pas totalement nécessaire. Graham Baker tente d'imiter le style du film de Donner sans y parvenir mais La Malédiction finale a quelques atouts dans sa poche comme des scènes d'horreur bien faites (le suicide de l'ambassadeur), une histoire pas mauvaise et un Sam Neil très convaincant en Damien adulte pourtant la sauce ne prend pas réellement ici à cause d'absence d'effet de surprise et d'un rythme pas toujours soutenu.

Troisième opus de la saga, après celui de Richard Donner (1976) et Don Taylor (1978), on retrouve donc pour la troisième fois Damien possédé par l'Antéchrist, qui a bien grandit depuis le précédent opus (où il avait une dizaine d'années). Cette fois-ci, il a pris une vingtaine d'années et c'est Sam Neill qui l'interprète. Manque de chance pour lui, il peine à convaincre alors que tout le film repose sur ses épaules. Ce troisième volet sent réellement le roussit, le scénario n'a vraiment aucune saveur, rien d'original, mais en toute honnêteté, on s'en doutait puisque les deux précédents volets étaient déjà dénué d'intérêt. Graham Baker accumule les longues scènes de dialogues, l'ennui est alors omniprésent et ce, durant plus de 100 minutes, c'est long !

Le dernier opus de cette trilogie est très décevant, il n'y a pas de véritable comparaison avec la réalisation de Richard Donner et celle de Don Taylor, pour son premier film Graham Baker à plutôt raté son coup ( par la suite il n'a d'ailleurs jamais fait beaucoup mieux ). la tension présente dans les deux premiers volets est ici inexistante, le scénario et la mise en scène sont plats, seul la présence de Sam Neil en Damien devenu adulte apporte un petit quelque chose d'intéressant au film (déjà à l'époque il avait ce visage mi ange mi démon).

J ai été bien déçu par ce troisième épisode de la malédiction. J attendais bien plus en imaginant ce que pouvait donner Damien devenu adulte et richissime (la critique sur le capitalisme est en fait vite expédiée). En fait on a le droit qu à une vague resucée des deux derniers épisodes avec le malaise en moins puisqu'il était bien plus intriguant de voir un enfant rependre le mal tout autour de lui. On devra donc se contenter de deux trois scènes sympas mais rien de bien original et d un film tellement loin du niveau du premier.

J’ai eu très peur quand j’ai appris que le réalisateur du troisième volet de cette saga était responsable du tristement célèbre Beowulf (bien connu de tous les fans de nanar). Je suis donc parti avec des aprioris très négatifs sur La Malédiction Finale et j’ai été plutôt agréablement surpris. Bien qu’il soit sans conteste le plus faible de la trilogie, ce film réserve quand même de bons moments de frayeur. Graham Baker n’a pas le talent des deux réalisateurs précédents mais il assume pleinement le coté glauque de la franchise et va même assez loin dans le lugubre, notamment lors de la traque du nazaréen.

Un film qui achève la trilogie de "La Malédiction". Sam Neill joue vraiment bien le méchant et c'est vraiment le premier des 3 films qui m'a fait un peu peur.

Fan de Sam Neill je m'attendais à du génie dans ce 3ème opus de Damien, pourtant le film est vide, malgré une ambiance sympa par moments, le seigneur du mal est peu et mal exploité. Ça n'aboutit nulle part et tout comme le second opus, la fin abrupte sans saveur n'arrange pas les choses. On est loin, mais alors très loin d'un film d'horreur.