Avis sur Basil, détective privé

Cela faisait vraiment longtemps que j’avais envie de voir "Basil Détective privé", mais pourtant à chaque fois que je le commençais je n’étais pas plus que ça enthousiasmé par le film, je ne sais pas vraiment pourquoi à vair dire. Mais finalement, un de ces quatre je me suis lancé et je me suis dit « Bon allez, cette fois on y va pour de bon », et au final : cette version souris de Sherlock Holmes de Baker Street a été une très agréable surprise. Et en y repensant, ça ne m’étonne pas tellement puisque le réalisateur du film, Ron Clements, a coréalisé et coscénarisé six films Disney tous très apprécié et même très drôle avec un bel enseignement à en tirer à la fin (comme "La princesse et la grenouille") dont celui-ci qui était son premier en tant que réalisateur et scénariste du film. Le seul que je n’ais pas encore vu c’est "La planète au trésor" et il me tarde de le voir celui-là, mais parlons maintenant de "Basil Détective privé".

Si je dois commencer quelque part, c’est avec l’animation du film qui marque une grande évolution dans l’animation des classique Disney à cette époque et durant leurs années 1980. En effet, c’est le premier film que les studios d’animation aux oreilles de souris ont réalisé avec de l’animation généré par ordinateur avec les dessins réalisé à la main par les dessinateurs, par exemple avec spoiler: la scène finale de la tour londonienne et l’affrontement finale entre Basil et Ratigan
, les engrenages, les poutres, l’architecture ainsi que les déplacements rapide de Ratigan spoiler: lors de son excès de folie dans la tour de Londres
sont réalisés de tel qu’on croirait voir une scène tourné à la caméra normal comme si on le suivait de près, preuve d’une excellente fusion entre l’animation de synthèse et l’animation traditionnelle des studios à l’époque, ce qui était très prometteur pour l’avenir et leurs futurs succès.

Et pour les personnages, le moins qu’on puisse dire c’est que les souris sont vraiment à l’honneur chez Disney : après Mickey, on a eu le droit à Basil alias le Sherlock Holmes chez les souris et franchement le héros de ce film est excellent, égocentrique, arrogant mais sympathique, déterminé, intelligent et attachant, et avec la voix du comédien de doublage Roger Carel en plus qui a prêté sa voix pour plusieurs personnages iconique de Disney, ça en fait un protagoniste vraiment mémorable. Et son antagoniste, à savoir le professeur Ratigan est également génial et fait un méchant à l’ancienne comme on l’adore, à la seule différence qu’ici : sa seule motivation c’est d’être une sale ordure du début à la fin juste pour son plaisir, parce qu’il adore ça et voir un méchant assumer ce qu’il est plutôt que de vouloir se donner un but en soi, ça m’a beaucoup plu, on connait son objectif mais il n’a pas spécialement de fin à atteindre pour son propre intérêt, il veut juste être détestable, spoiler: comme en appliquant une taxe sur les enfants, les vieillards et les handicapés lorsqu’il tente de prendre le pouvoir
. En plus de ça, il a une évolution intéressante dans ce classique, la première fois qu’on le voit il n’a pas l’air su mauvais que ça et il est même plutôt raffiné, mais petit à petit et à la fin du film, ce personnage se change brutalement en bête assoiffé de sang ayant perdu tout raffinement, et l’animation de ses déplacement dans la grande horloge londonienne représente très bien ce changement d’état et ça en fait un méchant assez marquant au final et la voix française de Gérard Rinaldi était parfaite pour le personnage.

Dawson, qui est la représentation Disney de Watson, le partenaire de Sherlock Holmes, était malheureusement en dessous des deux protagonistes les plus intéressants du film, il joue juste le rôle de faire valoir de Basil et même si il a la voix de Phillipe Dumat à qui on doit le doublage français d’autres personnages Disney comme pour Le prince Jean dans "Robin des Bois", il est ce qu’il est censée être en tant que protagoniste, un faire valoir plutôt sympathique qui aide du mieux qu’il peut le héros. Quant à Olivia Flaversham, doublée par Barbara Tissier dans la VF, elle était plutôt mignonne en tant que fillette souris en détresse, mais comme je l’ais dis ce qui fait vraiment la force du film parmi les personnages, c’est son héros et son méchant, mais je ne vais pas évincer cette dernière pour autant.

Je ne m’attarderais pas sur le doublage français, elle est très bonne quand elle n’est pas excellente comme dans tout film d’animation qui se respecte chez Disney. Je parlerais plutôt de la musique qui a été composé par Henry Mancini qui s’essayait pour la première fois à une bande-son d’animation, est honnêtement le résultat final va très bien avec le ton du film, le thème principal colle bien au héros et même si les chansons sont très faible en nombre, ils sont tous excellent : "Le Grand génie du mal" figure même parmi mes chansons de méchant préféré puisqu’il montre clairement le but du personnage de Ratigan, "Laissez moi vous-gâtez" est une superbe chanson de cabaret et "Bye Bye Déjà", que ce soit la version chantée par le méchant du film ou la reprise dans le générique est très sympa et correspond très bien au style Londonien.

Le seul point que je peux reprocher à ce film, c’est une incohérence qui m’a paru grossière voire même un peu trop pour que je l’oublie même après le visionnage : spoiler: à un moment, Basil pourchasse Fidget, la chauve-souris de Ratigan dans un magasin de jouet et récupère sa liste d’objet à trouver pour le plan de Ratigan. Et étant donné qu’il sait que Fidget travaille pour Ratigan et étant un génie du crime, pourquoi ne s’est-il pas dit que Ratigan savait très probablement qu’il était sur l’affaire ? Bon après vous me direz qu’il s’est déguisé mais ce n’était pas pour arriver dans son repaire donc, ça ne compte pas vraiment.
Mais ça ne m’a pas gâché le plaisir et je pense que c’est plus du chipotage qu’autre chose.

C’est dommage qu’on ne parle pas plus de ce Disney là de nos jours, parce qu’il est vraiment fun et en plus de ça, il a une série de clin d’œil sympathique au roman sur Sherlock Holmes comme le fait que Basil vit dans sa maison, et une histoire très agréable et simple dans l’ensemble. Si vous ne l’avez pas vu, et que vous avez visionné les autres films Disney de Ron Clements, regardez le et pensez à retenir le nom de cet animateur, on parle beaucoup des Tarantino, Spielberg, Michael Bay ou encore Tim Burton, mais certains réalisateurs de chez Disney mérite un peu de respect et plus de popularité que ça, vous ne pensez pas ?

Basil Détective Privé ou le Sherlock Homes des souris ! 26ieme long-métrage ainsi que les prémices d'un renouveau pour le studio aux grandes oreilles !

Laissons tomber tous les personnages secondaires pour s'attarder sur un duo iconique. Non pas qu'ils sont nuls, au contraire, ils sont tous très sympathique et attachant mais face à ce duo, il ne sont que peu important.

Basil de Baker Street : Le Sherlock des souris rès intelligent dont on ne peut être fasciné par ça, C'est à ça qu'on reconnait un détective : par sa force d'observation de son environnement ! On est un peu comme Dawson, un simple spectateur qui est épaté par les prouesses du détective. Bien sur, qui dit grande compétence dit aussi petit malus. Exact, Basil est omnibulé par la capture de son pire ennemi : Le Docteur Ratigan ! Il en devient presque fou à chaque indice manqué et devient un mauvais perdant en accusant tout le monde. Heureusement, il a bon coeur et sait reconnaitre un effort. Quand je disais qu'on était un peu Dawson, c'est surtout accentué lorsque Basil abandonne tout espoir et nous notre boulot de spectateur est d'encouragé le héros pour qu'il accomplisse son but. C'est ce que fait Dawson à notre nom. Au passaage, c'est le dernier personnage inédit Disney que Roger Carel doublera et nous offre une interprétation dont lui seul connait le secret.

Ratigan : Un des plus célèbre méchant de Disney, c'est un rat d'égout criminel qui se comporte comme un aristocrate et n'en reste pas en moins un monstre. Très susceptible, il est déconseillé de l'énerver de le traiter de ce qu'il est vraiment. C'est comme s'il c'était construit une autre identité pour oublié sa véritable nature. C'est lors du climax où on voit le vrai monstre qui sommeille en lui. Tout au long de son ascension à travers les rouages de l'horloge (qui possèdent des plans magnifique) on voit sa transformation, il est comme guidé par son instinct sauvage ! Et . Maléfique, sarcastique et chanteur, voilà un excellent méchant. Gérard Rinaldi, cette voix d'or était si intense en ce personnage que ça en donnait des frissons

Et un bravo pour Philippe Dumat pour Dawson.et à Barbara Tissier pour Olivia (en plus, elle a été directrice artistique pour un bon nombre de Disney suivant ce film

Animation : Splendide, c'est un sans faute ! Le plus hallucinant est la combinaison de personnage 2D se mouvoir dans un espace en 3D lors du climax. La fusion est superbe, une véritable prouesse des animateurs !

Décors : Sombre, brumeux et pourtant très détaillé, voilà le Londres qu'on connait bien. Une ville remplit de mystères et d'énigmes en tout genre.

Musique : Magnifique malgré un gros manque de chansons malgré celle de Ratigan (au passage, c'est la première fois que le méchant ait une chanson et sans que le héros en ai une) qui reflète l'ame noire de ce rat !

Emotion : Joie et excitation, c'est un véritable duel emblématique entre deux ennemi juré !

Avis personnel : Franchement, je prends un plaisir fou à voir ce film tellement c'est intemporel !

Conclusion : Un Disney quasiment parfait, c'est un bonheur absolu !

Quand Disney adopte le détective le plus connu de la planète, ça donne ça. Un animé à la fois enchanteur et mature. Bien qu'il n'est pas eu un énorme succès à l'époque (les années 80 étaient une décennie horrible pour Disney), ce dessin animé reprend avec brio le coté un tantinet misanthrope (du moins au début) , attachant et génial de Sherlock Holmes sous le trait de Basil et le coté bonhomme classe du Doctor Watson sous le trait du Docteur Dawson. Quand au professeur Ratigan (adaptation du Professeur Moriarty), il est à la fois génial que psychopathe et franchement flippant à la fin ( spoiler: qui nous rejoue la mort dans chutes du Reichenbach en moins dramatique
). Bref un dessin animé génial des années 80, pas très connus et malheureusement un peu moins enchanteur que la série de Myazaki sur Sherlock Holmes avec des canidés anthropomorphes.

S'inspirant bien évidemment du héros de Conan Doyle,l'intemporel Sherlock Holmes,"Basil détective privé"(1986)n'eut pas le succès escompté,à cause d'un positionnement équivoque.Ni tout à fait une légèreté Disney habituelle,ni non plus un animé sombre.Basil et son fidèle assistant,le Dr.Dawson mènent l'enquête dans le Londres brumeux des bas-quartiers en 1897.Ratigan,un rat d'égout malfaisant projette de tuer la Reine et de s'emparer du trône.Le dessin animé est court,dynamique et graphiquement abouti(malgré un temps de production très court).De surcroît,il contient quelques bonnes idées comme un passage dans un magasin de jouets ou un final dans les rouages de l'horloge de Big Ben.Cependant,les personnages,majoritairement des souris,restent grossièrement esquissées,et le ton demeure trop enfantin,en contradiction avec l'ambiance plus malsaine des décors.Il n'y a que 2 chansons et elles ne sont pas inoubliables.On note tout de même un méchant effrayant,Ratigan et son sidekick souffre-douleur,la chauve-souris Fitget.Le don de Basil pour la déduction fait bien avançer l'enquête,qui capte l'obession mécanique de l'époque.Agréable.

Un des mes Disney préférés!! L'humour, très présent est de très bon gout, et cette variante de Sherlock Holmes est vraiment très bien faite, que ce soit par sa savoureuse histoire, ses personnages touchants, ou encore son animation ainsi que son doublage (On a même droit a Vincent Price dans le role de Ratigan!) On peut seulement regretter que ca soit si court. Que du bonheur!

Basil, détective privé : Un classique Disney qui reprend les aventures de Sherlock Holmes version Disney : avec des animaux et plus particulièrement une souris qui joue le détective. Et avec se Disney pas toujours destiner au enfant car on a le droit une ambiance noir et assez sale car on nous présente les rue pluvieuse et sombre de Londres et ce n’est pas toujours joyeux. Surtout qu’on a le droit a un méchant vraiment méchant et sadique : le rat Ratigan qui a un plan diabolique contre la couronne. Mais, c’est sans compter par le talent de Basil le détective et son associer ainsi que une fille qui vont se lancer a sa poursuite. Car Ratigan a kidnappé le père de la petite fille pour son fameux plan diabolique. Donc voila, on retrouve les ingrédients d’une bonne enquête a la Sherlock Holmes mais aussi toute la magie et la maitrise qui fait la force des Disney. Car, sans pour autant être drôle malgré qu’il y ait de bonne note d’humour. C’est surtout que on passe un bonne aventure avec se dessin animé. Remplit d’enquête et d’action avec un final des plus mémorable (sur le Big Ben). De plus, les personnages sont vraiment attachants et amusant à suivre. Ils savaient être touchant aussi (la petit fille sourire) mais aussi très méchant (Ratigan). Ensuite, coté réalisation, comme dans tous les Disney : c’est irréprochable. Surtout dans les anciens dessins animé Disney comme celui la. Ce n’était pas des animations tout faites à l’ordi. La, tout est fait à la main. Le style visuel est vraiment magie et a un certains caché (ça fait très dessin, crayonné…). Et les animations sont vraiment bonnes pour l’époque. Et l’ambiance noir/Sherlock Holmes est très maitrisé. Et pour finir, les musiques sont juste géniales et malgré tout est années, on réécoute avec nostalgie. Car, ça fessait longtemps que je n’avais pas vu ce dessin animé (au moins 15 ans) et quand je le revois aujourd’hui, c’est comme si je l’avais revu hier : c’est ça la magie Disney. Donc voila, , ils ont réussit à retranscrire l’ambiance des Sherlock Holmes avec la touche Disney et moi, j’apprécie beaucoup. Un classique Disney indémodable et intemporelle.

Un de mes Disney préféré, pas forcément le mieux réussi car le Roi Lion et Aladdin sont d'une meilleure qualité à mon sens, mais à l'époque (1986) c'était vraiment bien, et ça le demeure. Pour faire connaitre Sherlock Holmes aux enfants le côté ludique du dessin animé est bien, puis ça se fait en douceur.
Le méchant est pas idiot, mais joue bien son rôle, pas de miracles incroyables pour s'en sortir, de l'action, un peu d'émotion, des frissons avec la chauve souris... ia de tout mais sans trop en faire, voilà comment on réussit un DA, surtout si on rajoute la voix de Roger Carel en France, et là on est au top.

Bon – je le reconnais – si encore aujourd’hui je peux regarder ce film c’est uniquement pour la dimension nostalgique qu’il éveille encore. Sinon voilà, il faut bien reconnaître qu’il n’y a rien de bien original dans ce film. Mais bon, d’un autre côté il n’y a rien de choquant non plus, ce qui chez Disney est loin d’être un acquis. Donc prenons ce « Basil » pour ce qu’il est et ce qu’il nous offre, ce sera déjà ça de pris.

Ce trio de réalisateurs marque immédiatement le trait de caractère et les ambitions de chacun. L'aventure et la folie des embûches pour deux d'entre eux et l'exubérance de Ron Clements qui laisse de nos jours Basil parmi les plus grandes adaptation libre et exubérante de l'univers Disney. L'enquête nous ramène sur la piste familiale tel que Bernard & Bianca, puis on virevolte autour de des embûches et des énigmes miniaturisées et enfantines, telle que seul Disney peut nous l'offrir.

Avec Basil Détective Privé, les studios Disney nous offrent un bon dessin animé mais qui manque d'envergure pour faire partie des petites perles comme ils savent si bien faire. L'histoire est assez simpliste et convenue même si elle est agréable à suivre. L'ambiance est sombre et le dessin qui est réussi soutiens ça avec des couleurs dans des tons ternes. Le plus gros défaut vient des personnages notamment des gentils avec Basil en tête qui n'est pas attachant et même banal. Par contre les méchants sont inspirés avec Ratigan qui est très charismatique que ce soit par son design, sa prestance ou encore son phrasé. Fidget lui aussi est sympathique et apporte une petite touche d'humour. Pour le reste, les chansons sont plaisantes surtout "le grand génie du mal" et la fin tire un peu en longueur mais est satisfaisante. Au final, Basil Détective Privé est un Disney mineur, qui plaira surtout aux plus petits même si son atmosphère peut faire peur. A regarder une fois pourquoi pas mais il ne marquera pas les mémoires.

2,5/5 Moyen. C'est court mais on arrive à s'ennuyer et à décrocher... ça traine en longueur en faisant simplement quelques références incessantes à Sherlock mais ce n'est pas un résultat franchement bon. Peut-être que les enfants seront plus indulgents.

Un dessin animé franchement sympa!!!Les personnages sont très réussi. Basil nous rappelle bien Sherlock Holmes. Les scènes de crimes ne sont pas désagréables pour un jeune public, donc c'est très bien. Le film possède également beaucoup de clins d'œil aux autres Disney ( ex: il y a un moment où on voit Dumbo en jouet). J'ai particulièrement apprécié la fin avec Big Ben, que j'ai trouvé bien faîte. Les chansons sont pas mal du tout. J'ai même beaucoup aimé celle dans le bar. Un Disney qui n'a pas mérité d'être oublié.

cette version de sherlock holmes signé disney et un pure moment de détente que je me lasse pas de voir et revoir

Etant jeune j'adorais regarder ce film en boucle
Un film de petits mais avec un scénario pour un film de grands, (et de petits quand même). Un graphisme ancien mais prometteur qui conserve une part d’authenticité. Je le déconseille aux moins de 3 ans. 4/5

Après l'échec de Taram et le chaudron magique, les studios Disney nous livrent l'un de ses meilleurs films de la période années 80 avec l'adaptation de la série de romans "Basile détective", pastiche de Sherlock Holmes où tous les personnages sont remplacés par des souris. Inconnue chez nous, la série littéraire a pourtant eu un vif succès pendant plus de vingt ans auprès de la jeunesse américaine. Principalement réalisée par Ron Clements et John Musker, réalisateurs-phares de Disney, cette adaptation est le premier film de la firme à combiner images de synthèse et animation traditionnelle. L'histoire nous entraîne dans le Londres de la fin du XIXe siècle où notre héros à moustaches va rencontrer son futur docteur d'acolyte et retrouver le père d'une enfant, kidnappé par un terrible rat qui souhaite renverser le pouvoir en échafaudant un terrible plan aussi ingénieux que machiavélique. Bien inspiré voire calqué sur les aventures de Sherlock Holmes, Basil détective privé demeure donc plus un hommage Disney au personnage créé par Arthur Conan Doyle qu'une véritable parodie, le scénario aussi original que bien inspiré nous amenant à travers une aventure virevoltante, sombre et sans temps mort. Je dis 'sombre' car il faut admettre que le long-métrage regorge de passages plutôt effrayants pour les moins de 6 ans, avec notamment la présence de Fidget la chauve-souris au physique repoussant, la fameuse séquence nocturne dans la boutique de jouets ou encore tout simplement le personnage de Ratigan, véritable génie du crime n'hésitant pas à éliminer lui-même ses propres sbires lorsque ceux-ci le déçoivent amèrement. Bien ancré dans le Disney mâture des années 80, Basil détective privé joue donc la carte de la péripétie un brin sérieuse, sans trop de chansons ni trop d'humour. Ainsi, autour d'un scénario intelligent gorgé d'action et de suspense, d'une mise en scène envolée et de scènes d'anthologie dont un mémorable duel final sur l'horloge Big Ben, ce 26e Classique des Studios Disney demeure l'un des meilleurs de sa décennie, alors pauvre en sorties (seulement cinq films en dix ans).