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    Anna M.
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    218 critiques spectateurs

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    lara cr28
    lara cr28

    64 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2007
    Un film délicat qui s'inscrit bien dans la lignée d'Adèle H. et qui montre à la perfection les ravages d'un esprit en quête d'absolu quand celui-ci a pour objet un simple humain, outrancièrement idéalisé. Mais ce que le film montre très bien c'est aussi que dans l'érotomanie ce n'est pas tant l'autre qui est important que le narcissisme de celui qui est censé aimer. On peut reprocher au réalisateur de faire tomber trop rapidement Anna dans la haine.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 145 abonnés 7 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2011
    A la lecture du scénario, rare sont les actrices françaises capables d’endosser un pareil rôle !
    A la fois complexe, troublant, déstabilisant ou dérangeant. Après seulement quatre réalisations (deux courts-métrages & deux longs-métrages), Michel Spinosa prend le taureau par les cornes en décidant de réaliser un film dramatique ayant pour unique sujet « l’érotomanie » (c’est à dire, l’illusion délirante d’être aimé).
    Avec Anna M., on découvre une jeune femme douce et fragile mais qui, lors d’une tentative de suicide (ratée) se retrouve nez à nez avec un médecin, le docteur Zanevsky et tombe sous son charme et se croit être aimée de celui-ci. Mais ce n’est pas le cas, son amour se transforme alors en jalousie, en haine, en déception au point d’aller jusqu’à le traquer, l’espionner, voire même le harceler lui et sa femme.
    Mise en scène comme un roman, on suit chapitre après chapitre la descente aux enfers de cette jeune femme éperdument amoureuse et hypnotisée par ce médecin. Une réalisation riche en rebondissement puisque l’on assiste aux sautes d’humeurs de celle-ci, passant de la gentillesse à l’adoration, de la tristesse ou encore de la furie, on ne sait jamais à quoi s’attendre, savoir si elle est sincère ou mythomane.
    Pour ce duo riche en émotions, on retrouve l’excellente et impressionnante Isabelle Carré aux côtés du souffre douleur, la victime malgré lui, Gilbert Melki.
    Si le film accuse un scénario et une mise en scène sans faille (où seul la durée est un peu gênante, car trop longue), on se rend compte rapidement que le point fort du film réside dans l’interprétation horrifiante de Isabelle Carré. Vraiment remarquable !
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2011
    Film dérangeant sur l’amour pathologique, l'érotomanie : le suspense est là, habilement mené et supporté par une excellente musique et des décors choisis. Parfois la recette est bonne (scène avec les enfants), parfois loupée (scène du quai de métro). Mais tout au long du film, Isabelle Carré construit une composition magnifique, tant psychologiquement que physiquement : une grande actrice ! En revanche Gilbert Melki est excessivement effacé (peut-être est-ce voulu). L’histoire monte en intensité… dommage que la fin n’en finisse pas et chute lamentablement dans le mysticisme !
    Caine78
    Caine78

    5 991 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2007
    Un fort bon film, ou l'on va au bout de la souffrance de sdeux personnages principaux. Après A la folie pas du tout il y a quelques années, c'est la deuxième fois que l'on traite réellement du sujet de l'érotomanie, maladie mentale assez terrifiante. Ici, c'est Isabelle Carré qui s'y colle. Elle est extraordinaire de bout en bout, et arrive (presque) à rendre son personnage attachant. La victime, c'est Gilbert Melki, étonnant de sobriété, et tout à fait convaincant. L'opposition est très bien rendue par une mise en scène sobre et classieuse malgré quelques très légères lourdeurs. En bref, un film assez éprouvant, mais qui ne manquera pas d'imposer une réelle estime. A voir.
    Paul Hussion
    Paul Hussion

    15 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2007
    Un film marquant, qui tient en particulier sur la performance énorme d'Isabelle carré, qui est logiquement ultra favorite du césar de la meilleure actrice.
    Akamaru
    Akamaru

    2 791 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 juillet 2008
    Un coup de poing!!Asséné par un Michel Spinoza soucieux d'instaurer une atmosphère angoissante et imprévisible."Anna M."est à l'image de son héroine:libre et unique.Ca parait invraisemblable,mais cette maladie d'aimer à la folie,sans l'ètre en retour existe vraiment:ça s'appelle l'érotomanie.Et c'est assez effrayant pour la personne concernée et pour les autres.Isabelle Carré donne une touche de folie douce,à un role incroyablement éprouvant(scènes difficiles pour elle,de nus et de violence).Le spectateur est constamment mal à l'aise,d'autant que la folie va croissante.A la fin,le propos tourne à la démonstration exagérée.Mais on en ressort avec une certitude.La solitude conduit parfois à des excès irréparables...
    alouet29
    alouet29

    65 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Le scénario est abracadabrant et la pseudo analyse psychologique semble bancale. Néanmoins, l'excellente prestation d'Isabelle Carré parvient à rendre le film intéressant.
    stillpop
    stillpop

    74 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2011
    L'histoire d'un gars qui aurait mieux fait de se casser une jambe le jour où il a fait correctement son métier.
    Vu sous cet angle, le résumé ne permet pas d'y voir très clair, mais je trouve que le vrai script, l'histoire d'une folle (érotomane) à enfermer, est trop facile et réducteur.
    Pour les amatrices de Melki, autant le dire tout de suite, on ne le voit pas tellement, et il n'a pas la pêche des grands jours, puisqu'il a le beau rôle, presque lisse, bien rasé, qu'on ne lui voit guère dans le cinéma et qu'on imagine mal dans la vraie vie.
    Consigny est carrément absente, mais excellente.
    C'est clair, le sujet, c'est Isabelle.
    Pour les amateurs de Carré, bonne nouvelle, tout le film est basé sur sa tête, son nez, sa poitrine et ... ça suffira amplement. Comme dans « l'avion », une bonne partie des trentenaires réalisateurs semblent sous le charme de ce visage si esthétique, à la fois enfantin, banal et décidé. Ca tombe bien, le film décrit une femme entre deux âges, à la fois jeune fille et adolescente caricaturale dans un corps de femme mûre.
    Je la trouve parfaite dans son genre, elle n'en fait pas trop, et on peut même dire que son physique et son minois se confondent parfaitement avec le sujet, sans parler de ses fringues de vieille fille de campagne, l'horreur absolue à fleurs qui accompagne à merveille la caricature de nana à problèmes.
    Le film s'attaque à toutes les institutions, la psychiatrie, la police d'une certaine manière, mais aussi la religion d'une façon assez originale. On peut résumer une des scènes finales en disant que seuls les simples d'esprit peuvent se satisfaire des dogmes, et que pire encore, les dogmes de droit divin les enferment dans une spirale qui les empêchent de grandir pour affronter les réalités et s'adapter au monde tel qu'il est.
    En fait, l'originalité marquante du film, c'est qu'il est bien filmé.
    La photographie est remarquable parce que maîtrisée et esthétique, mais pas seulement, elle s'adapte en plus aux sujets.
    Quand Isabelle pête les plombs, elle devient toute petite dans un monde trop grand ou trop adulte.
    Quand on voit une scène d'action, la caméra prend de la hauteur pour montrer la simplicité de la violence, puis retourne à la hauteur humaine pour voir l'explosion de la folie des êtres.
    Enfin, les moments d'introspection sont carrément sublimes. On est en plein format sur le visage de Carré qui cherche une chose que l'on ne peut décidément pas trouver à sa place. C'est cette proximité voyeuriste qui donne du sel au jeu de l'actrice.
    Ce qui fait que l'on ne s'ennuit pas, c'est la gêne d'imaginer le pire qui va arriver à la suite d'une scène déjà éprouvante. Et le film est hélas trop basé sur ce système. On aurait pu imaginer plus d'action ou de psychologie décrivant les autres personnages par exemple. On a que des faits.
    On reste à la surface du problème, ce sont juste des pistes pour faire peur au grand bourgeois, seule la grammaire nous change de tous ces films puritains, ici, on touche à la folie qui attaque, pas à l'adultère qui moralise.
    Mais c'est de toute façon le film d'un réalisateur qui maîtrise son sujet et ça change.
    Maqroll
    Maqroll

    131 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 janvier 2012
    Un film de plus sur l’érotomanie. Pourquoi pas s’il est original et qu’il apporte quelque chose d’intéressant sur la nature humaine ? Hélas, le film de Spinosa n’est rien de tout cela… C’est déjà un devoir scolaire honteusement pompé puisque piochant dans les manuels de psychiatrie, il en a tiré la fameuse évolution en trois phases (espoir, dépit, rancune) qu’il a fagotée à sa sauce pour nous servir une histoire improbable, mal racontée, mal agencée et bourrée d’invraisemblances (le policier incompétent, le voisin naïf, l’épouse sans réaction, la victime toute prête à devenir coupable…) Dans ce registre, la fin est à hurler de rire tellement elle est pompeuse, en forme de rédemption mystico-écolo-humaniste ! Les acteurs font ce qu’ils peuvent pour sauver ce qui peut l’être mais Isabelle Carré tire trop vers la caricature et Gilbert Melki doit avoir recours à tout son répertoire de grimaces pour exprimer le vide existentiel de son personnage. Un raté sur toute la ligne !
    Estonius
    Estonius

    2 448 abonnés 5 218 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2015
    Le film commence assez mal, mais se rattrape assez vite et devient passionnant (et angoissant). Isabelle Carré interprète brillamment une jeune femme complètement dérangée. Certaines scènes sont assez hallucinantes, spoiler: notamment la séance de baby-sitting (dont on ne verra hélas pas la conclusion).
    On peut déplorer quelques petites facilités de scénario spoiler: (un type qui fait l'amour avec une parfaite inconnue dans un hôtel de luxe sans capote, c'est quand même assez peu crédible).
    Et puis spoiler: il y a cette fin incompréhensible qui n'en est pas une et qui nous fait rester sur notre faim
    . spoiler: Les références culturelles (Zurbaran, la cantique des cantiques) censés donner de la hauteur intellectuelle au film font flop.
    Dommage, ces petits défauts car on n'est pas passé loin du chef d'œuvre !
    Degrace
    Degrace

    27 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 avril 2007
    Honorable. Isabelle Carré porte tout sur ses épaules, et c'est déjà une sacrée prestation. C'est stressant, et l'intrigue fonctionne. Le reproche qu'on peut faire est celui de la longueur. C'est pas un film d'action, zêtes prévenus...
    vinper
    vinper

    12 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 mai 2019
    Oulala ! J’ai vu des navets qui étaient bien meilleurs parce qu’il ne se prenaient pas au sérieux. Le rythme est lent, trop.
    Alors les prestations des comédiens sont excellentes, mais elles ne sauvent pas les invraisemblances du scénario.
    Quel est ce chirurgien de 45 ans qui va volontairement s’adresser à un de ses très nombreux patients, rencontré par hasard dans une librairie, sans une arrière-pensée tout à fait consciente de briser la relation patient/médecin ?
    Un même chirurgien qui ne réagit pas quand sa patiente commence à le harceler, suivre, offrir des cadeaux... et sa femme est complètement passive face à ça...
    Un professionnel complètement faible quand il s’agit de lui dire d’arrêter. Et il lui accorde encore une faveur qui va lui permettre de cristalliser encore plus sa passion sur lui.
    Je ne conçois pas qu’un tel professionnel se fasse avoir avec autant de naïveté, de manque de personnalité, d’esprit critique...
    Ce film n’a même pas l’interêt d’un documentaire sur l’érotomanie qui présenterait d’avantage les subtilités et mécanismes de cette maladie psychiatrique.
    StiPaN
    StiPaN

    2 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2007
    Qu'elle surprise!! Superbement joué, original, prenant.Le tout est soupoudré d'un scénario qui vous glacera certainement le sang par moment! A voir
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2012
    Début du film, plans serrés, Isabelle Carré déplie une trousse de cuir qui contient des instruments : scalpels, bistouris. Elle en empoigne un, gros plan sur son visage résolu... et elle taillade les coutures d'un livre ancien, avec une précision chirurgicale. Rien de menaçant, rien d'inquiétant en apparence. Et pourtant, la tension est déjà installée, par le rythme d'un montage alternant des plans rapprochés détaillant les actions du personnage, et des plans d'ensemble le noyant dans l'immensité majestueuse de la B.N. (et plus tard de la façade de la Madeleine, ou des arcades de l'Hôtel-Dieu), par l'absence de musique redondante, et surtout par le jeu intériorisé d'Isabelle Carré, actrice à l'image douce et sans aspérité et qui là, d'emblée, laisse entrevoir la tectonique de ses émotions.


    "Anna M."-"Adèle H." : même titre, même sujet (une femme se persuade être aimée d'un homme qui n'éprouve rien pour elle), et un traitement très différent. Truffaut s'était intéressé à raconter une histoire d'amour à un protagoniste, et le Lieutenant Pinson n'était qu'un ombre dans le récit, alors qu'il portait quand même une part de responsabilité. Chez Spinosa, on s'intéresse aussi au Docteur Zanevsky, un médecin exemplaire de compassion et d'attention, joué par un excellent Gilbert Melki. On le suit dans sa plongée en plein cauchemar, on souffre pour lui de voir sa vie saccagée méthodiquement par Anna, et les policiers refuser de croire que tout ça est tombé sur lui sans motif.


    Mais la différence essentielle entre l'approche de Truffaut et celle de Spinosa réside dans la façon de dépeindre la souffrance des deux héroïnes. De par l'époque et l'identité même d'Adèle, et de par son style narratif, Truffaut adopte un certain romantisme, et nous raconte que la folie a découlé de l'amour. Dans "Anna M.", la folie est présente, tapie en elle dès le début, et l'illumination du regard d'Anna quand le médecin lui dit "Bien sûr qu'on va se revoir" annonce déjà la violence de la suite. Spinosa nous décrit froidement le processus, au risque de se répéter, car les tentatives de la jeune femme ont toujours plus ou moins la même nature et pour cadre les mêmes lieux.


    Il nous montre la souffrance d'Anna, mais comme celle-ci passe son temps à s'en servir pour faire chanter André, on ne peut à aucun moment s'identifier à elle. Isabelle Carré joue en permanence de l'ambivalence de son personnage, de ce mélange de logique implacable, de violence éruptive et de séduction. Cette ambiguïté culmine dans la scène la plus dure du film, quand Anna, baby-sitter polanskienne, s'en prend aux deux gamines du voisin d'André.


    Il est dommage que Spinosa n'ait pas terminé le film avec l'internement d'Anna. La postface n'apporte rien, si ce n'est de s'apesantir sur la piste d'un lien pré-existant entre Anna et André, sous la forme de cette reproduction d'un tableau de Zurbaran. On aurait aimé une fin plus ouverte, la liberté laissée au spectateur de croire ou de ne pas croire à une possible guérison. Reste quand même un thriller psychologique terriblement efficace, une réalisation élégante et une formidable composition d'actrice : c'est déjà pas mal.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 décembre 2007
    ...rait que ses phantasmes prennent corps...
    Anna M. (Isabelle Carré) est érotomane; autrement dit, elle prend ses désirs pour des réalités. Ce trouble de la personnalité se traduit par trois stades bien distincts lors desquels la personne psychologiquement atteinte passe d'un extrême passionnel à un autre. L'espoir délirant d'être aimé cède rapidement sa place à un retour sur terre de dépit pour finalement éprouver de la haine vis-à-vis de sa victime non consentante. Suite à un suicide manqué, elle la déniche lors de sa rééducation ambulatoire auprès du docteur Zanevsky (un Gilbert Melki très effacé, mais à bon escient), marié et père d'un enfant, qui en fera les frais... Très documenté sur le sujet, Michel Spinosa ("La parenthèse enchantée") installe un climat clinique des plus suffocants qui ne nous lâchera plus jusqu'à la fin. Il est épaulé par une Isabelle Carré sidérante (complètement habitée par son rôle) qui, malgré sa chétivité, envahit l'écran avec effroi. Même si la justesse de ton est sans fausse note, cette description pathologique finit par devenir dérangeante... telle cette obsédée sexuelle ! Sorte de "A la folie pas du tout", en moins accessible et beaucoup plus intellectuelle. Comme le dit l'expression, un spectateur averti en vaut deux !
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