Avis sur Calendrier meurtrier

Un bon petit film rétro des années 80, ça ne saurait se refuser ! Calendrier meurtrier affiche en plus un casting de choix, de Kevin Kline à Susan Sarandon, d'Harvey Keitel à Alan Rickman en passant par la sublime Mademoiselle Mastrantonio ! Comme on peut le voir, le casting est sacrément de choix, mais le film n'est pourtant pas entré dans l'histoire du ciné et on peut le comprendre. C'est pas vraiment un mauvais film. D'une part car le casting assure, en particulier Rickman, vraiment très drôle dans un second rôle de peintre plus ou moins paumé, et Mastrantonio qui apporte une touche pimpante et sexy au film. Sarandon en revanche est assez sous employé, comme Keitel, et Kline tient son rôle sans non plus être exceptionnel. Il n'en reste pas moins que le casting tient la barre et permet de passer un assez bon moment dans un métrage assez quelconque pour le reste. Clairement il souffre d'être resté au milieu du gué. Ni franchement comique, ni assez dramatique, on ne sait pas trop sur quel pied dansé avec ce film à l'intrigue rachitique qui avance essentiellement sur les face à face entre ses différents protagonistes soutenus par des dialogues souvent affutés mais des situations parfois convenues. Le film donne une étrange sensation de creux, et même sur la forme, on sent un étonnant manque de moyens pour un film avec un tel casting. Beaucoup de scènes en intérieur, peu de moments spectaculaires et la mise en scène est franchement planplan. C'est dommage mais on sent plus souvent une atmosphère téléfilm (heureusement il reste l'ambiance eighties) que vrai film de cinéma.
Calendrier meurtrier est un de ces petits films passés inaperçus jadis qui sans doute ne ressortira jamais des tiroirs, mais c'est forcément un incontournable pour le fan du cinéma des années 80 que je suis. Rien de fabuleux, et en même temps c'est pas non plus lénifiant. Je n'ai pas passé un mauvais moment, seulement un moment un peu palichon à la vue du casting 5 étoiles. 2.5

« I love, I love, I love my little calender girl » J'aime...j'aime la fille du calendrier [...] Nick le super flic enquête sur une sèrie de meurtres à New York! Un ètrangleur aussi astucieux que fêlè! En plus de savoir y faire avec les serrures, il est d'une remarquable intelligence même si ça ne lui sert à rien! On ne rèussit par onze meurtres sans un cerveau d'une prècision mècanique! C'est l'excellent Kevin Kline, qui s'y colle pour mener l'enquête aux côtès de Mary Elizabeth Mastrantonio et du loufoque Alan Rickman! Un ex-pompier exclu de la police dont l'ex-femme est marièe avec son frère! Tout un programme! Produit par Norman Jewison, ce « Calendrier meurtrier » ne manque pas de suspense et d'humour même si le film comporte de grosses erreurs de casting tels que Susan Sarandon, Harvey Keitel ou Rod Steiger! Reste que les ènigmes sont passionnantes à rèsoudre (les nombres premier, la constellation de la Vierge, les filles du calendrier...) et que les rebondissements cocasses ne manquent pas! Allez un petit expresso pour ce flic malin et sympa qui se donne à fond dans son boulot...

L'intrigue policière est plus que tirée par les cheveux (le gars qui voit une partition de musique à travers trois points alignés,...) et la fin est vraiment pathétique, pourtant "Calendrier meurtrier"
a un petit quelque chose qui nous fait rester devant le film jusqu'au bout.

Un film de tueur en série sans inovation. On visionne et on zappe. Rien d'autre à dire.

Affligeant.......... et en plus, aucun humour............. et puis lent... mais lent...................

Entre comédie et thriller, "Calendrier meurtrier" a le cul entre deux chaises. Si la partie comédie ne brille déjà pas par sa réussite (des gags attendus reposants entièrement sur les pitreries de Kevin Kline), le côté thriller est quand à lui franchement raté. L'enquête n'est pas prise au sérieux, le serial killer jamais menaçant, et le suspense complètement désamorçé par les gimicks de comédie poussive. Mêlé les deux genre est un exercice que peu de réalisateurs savent réussir (Woody Allen dans le brillant "Meurtre mystérieux à Manhattan" par exemple). Ici, on a affaire à un petit film bien anodin.

Disons que le scenario sur quoi repose le film est plutot simplet. Apres j'ai vu ce thriller assez jeune et il m'en reste un assez bon souvenir.

Un petit film policier sans prétention qui fonctionne plutôt bien.
Un ex-policier atypique accompagné de ses deux acolytes vont mener l'enquête, des personnages qui sortent des clichés habituels des années 80, accompagnés par de petites touches d'humour bien placées, et une love-story très peu banale. Un mélange intéressant et agréable à regarder. Ce n'est pas un grand film mais on y passe un bon moment devant.
Petit hommage à Alan Rickman !

Un thriller réussi qui allie bien suspense et une dose d'humour. Kevin Kline est toujours excellent.

Acheté chez un marchand de journaux pour la modique somme de 3€, je décidai d'acquérir ce "January Man" pour passer un bon moment dans un hôtel de Chamonix où la télévision manquait cruellement. A ce prix là, on ne s'attend pas à un miracle bien que le cinéma réserve parfois de sacrés surprises et que surtout, la distribution est des plus prometteuses : Harvey Keitel fidèle à lui même, Mary Elizabeth Mastrantonio sublimissime et Alan Rickman tout jeune et totalement méconnaissable par rapport à son rôle actuel de sorcier aux longs cheveux crassoux. Comme quoi, les premières intuitions sont souvent les bonnes : même si le casting est bel et bien de qualité, on s'ennuie ferme devant ce thriller lent et prévisible, soit disant drôle (je cherche encore) mais dénué de toute émotion. Le résultat, ressemble davantage à un épisode d'une vieille série ringarde, en cela même la musique participe à cette ambiance. Je vous épargnerai la réalisation. La qualifier de "académique" serait bien évidemment un euphémisme. J'espère donc le revendre au plus vite, à défaut de pouvoir être remboursée.

Soyons honnêtes : "Calendrier meurtrier" n'est pas de ces films qui marquent les mémoires ou qui brillent par leurs mise en scène d'une grande inventivité. Cela dit, et si l'on accepte cela d'emblée, l'oeuvre sait se faire plutôt agréable, sachant aussi bien se reposer sur une interprétation solide que sur une intrigue plutôt bien mené et efficace. De plus, on peut apprécier la manière dont Pat O'Connor réussit à nous offrir des personnages un peu plus originaux que d'habitude, certains se faisant même carrément truculents (mention spéciale à un Rod Steiger particulièrement en forme). Bref, rien de bien nouveau sous le soleil du polar, mais une assez bonne soirée en perspective, non dénué d'humour qui plus est : on s'en contentera.

Un bon thriller qui démarre fort et qui ne s'arrête pas. Ce film mélange polar, suspense, humour et tryptique amoureux. De plus, le scénario est bien ficelé et ne manque pas de surprises. Une réussite!!

Une comédie policière nettement surannée, dont l'ancrage totalement eighties pourra éventuellement charmer une partie du public.
Le problème vient du fait que la dimension comique repose presque uniquement sur le caractère burlesque de certains personnages, au premier rang desquels Kevin Kline, flic décalé à tendance beatnik. De fait, "The january man"(1989) n'est objectivement pas drôle, distrayant à la rigueur.
Quant à la dimension policière, c'est peu dire que l'enquête n'est guère vraisemblable, avec un tueur aux motivations absconses et un flic aux intuitions télépathiques...
Reste une distribution impressionnante, surtout pour un film aussi mineur et méconnu : on retrouve Harvey Keitel, Susan Sarandon, Mary Elizabeth Mastrantonio, Danny Aiello, Rod Steiger, Alan Rickman...
Dommage vraiment, car avec un tel casting, surtout à l'époque, on aurait pu espérer un scénario plus ambitieux.

De bons acteurs dans un mauvais film. Comment se tromper avec Kevin Kline, Susan Sarandon, Mary Elizabeth Mastrantonio, Harvey Keitel, Rod Steiger et Danny Aiello. Mettez-les dans un film avec un scénario terrible et rien à faire. Kline joue un ancien flic et frère du commissaire de police de New York qui est rappelé dans la police pour arrêter un tueur en série. Sarandon est la femme de Keitel et était l'amante de Kline et Mastrantonio craque pour notre Kevin. Le pire travail de d'interprétation revient à Steiger qui vomit comme un chien enragé pendant tout l'histoire. Quoi qu'il en soit pour arrêter ce tueur en série Kline utilise des méthodes tellement incroyables que nous en restons bouche bée...

Il est bien de dommage d' avoir à sa disposition ce superbe casting et de proposer en même temps un scénario aussi pauvre. D'autant plus qu'il y avait des pistes intéressantes à exploiter à tout les niveaux. Il y a quand même un manque d'amour propre de la part des personnes qui travaillent sur ce genre de film alors que forcément avec ce casting ça roule tout seul.