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    La Nuit fantastique
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    3,6
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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 mars 2012
    Certe sympathique en particulier Fernand Gravey mais pas fantastique on finit par s'ennuyer.
    Wagnar
    Wagnar

    63 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2016
    Réalisé pendant l'Occupation, ce film est une petite merveille, une oeuvre magique, poétique et pleine de charme qui offre un bon moment d'évasion. J'espère qu'il sortira un jour en dvd car déjà qu'il est très peu connu en France, il mérite largement le coup d'oeil.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2021
    Marcel L’herbier, aujourd’hui un peu oublié, fut au temps du muet l’un des réalisateurs les plus en vue du cinéma français. Des films comme « El Dorado » (1921), « L’inhumaine » (1924) ou « L’argent » (1928) furent en leur temps considérés comme d’avant-garde. Il continue de tourner aprés l’apparition du cinéma parlant mais sans que sa production n’éveille autant l’attention. Au sein des quelques 35 films qu’il tournera de 1930 à 1953, figure avec « la nuit fantastique », une petite merveille du cinéma fantastique français tournée pendant l’Occupation allemande par celui qui réussit à fonder en 1943 l’IDHEC. Sur un scénario de l’écrivain Louis Chavance, L’Herbier propose une divagation féerique très réussie sur le thème du rêve dont on se souvient qu’à l’époque , il occupait une place centrale dans la théorie psychanalytique née des études sur le sujet de Sigmund Freud (1855-1939) et dans les arts, notamment au sein du mouvement surréaliste. Un étudiant en philosophie (Fernand Gravey) travaille la nuit aux Halles pour subvenir à ses besoins. Epuisé, il s’endort très souvent sur son lieu de travail où il croise dans un rêve pénétrant, toujours le même, une jeune femme vêtue en blanc (Micheline Presle) qui l’obsède le jour revenu, l’incitant à la retrouver dès que possible en s’abandonnant avec délectation dans les bras de Morphée. Sa liaison avec sa fiancée (Christiane Nère) en pâtit forcément. Il confie cette situation inexplicable et inextricable à Lucien (Bernard Blier), étudiant en médecine. Peu convaincu par les arguments de son ami, Denis s’allonge encore une fois parmi les cageots de légumes pour retrouver Irène, la femme en blanc. Le film prend alors son envol à travers une folle aventure où s’entremêlent dans un désordre délicieux, mystère, dialogues surréalistes ainsi que situations cocasses et abracadabrantes. Le tout illuminé par le sourire de la toute jeune Micheline Presle qui irradie le film de sa beauté juvénile mais aussi de son caractère frondeur forgé par l’assurance de son irrésistible pouvoir de séduction. Son père magicien, interprété par le toujours étrange et ailleurs Saturnin Fabre qui veut la marier à un pleutre (Jean Parédès), aura beau jouer de toute son autorité et de toute sa malice, il n’empêchera par la jeune femme de n’en faire qu’à sa guise. Les dialogues qui accompagnent sans aucune fausse note cette joyeuse et tendre sarabande sont signés Henri Jeanson alors que la musique tout autant en accord avec le propos est signée Maurice Thiriet. Certes Fernand Gravey a du mal à faire croire, alors âgé de 36 ans qu’il est encore étudiant, mais sa faconde toujours soigneusement équilibrée lui permet de surmonter cet écueil. Mais c’est bien la jeune Micheline Presle pas encore âgée de vingt ans qui crève littéralement l’écran. spoiler: Un rêve dont on comprend la vitalité quand il s’agit d’aller retrouver la belle Irène et qui à force d’auto-persuasion finirait presque par devenir réalité. C’est du moins ce que parvient à nous faire croire Marcel L’Herbier
    qui signe sans doute là, le chef d’œuvre de sa période parlante.
    traversay1
    traversay1

    3 088 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2016
    Considéré comme l'un des meilleurs films français tournés sous l'occupation. Réputation un peu exagérée malgré une qualité d'écriture indéniable, un climat onirique plutôt convaincants et des effets spéciaux artisanaux, comme autant de clins d'oeil à Méliès. Les dialogues sont souvent savoureux et spirituels, sortant de la bouche de comédiens de première classe : Fernand Gravey, Micheline Presle, Bernard Blier et l'inénarrable Saturnin Fabre.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 083 abonnés 4 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2017
    Un film très réussi que La Nuit fantastique, un de ces films très charmants qui ne vieillissent pas, porté par leur fantaisie, leurs acteurs et leur générosité sans borne.
    La Nuit fantastique est d’abord de magnifiques numéros d’acteurs. Je ne connais pas très bien Fernand Gravey, mais ici il livre une prestation mémorable, celle d’un personnage fantaisiste, rêveur, et d’un romantisme sans borne ! Il fait face à une Micheline Presle absolument étincelante, et d’un jeu irrésistible. Pour tout dire la scène du repas avec une autre aurait facilement pu me gaver, mais là le cabotinage de Presle est d’une exceptionnelle finesse. C’est du surjeu qui passe bien, et ça c’est réellement rare. Il faut aussi souligner la qualité des dialogues et des situations, ce qui aide aussi les acteurs à livrer leur meilleur. La preuve en est, la communion entre Gravey et Presle est d’une rare justesse, et leur duo romantique fonctionne de bout en bout. Autour de ces deux interprètes, il y a du lourd là aussi. Saturnin Fabre, Jean Parédès, Bernard Blier, pour ne citer que ceux-ci, des pointures soient déjà affirmées dans le cinéma français de la première moitié du XXe siècle, soit des vedettes en devenir.
    Très bon casting pour une superbe histoire. J’ai pris ce métrage comme une sorte de variation romantique des aventures du baron de Munchausen, et le résultat fonctionne de bout en bout. Rapide, imaginatif, proposant des situations loufoques mais d’une écriture imparable, La Nuit fantastique est drôle, romantique, fantaisiste, c’est un petit bijou d’onirisme qui fait beaucoup avec peu. Je note aussi la narration, d’une maitrise absolue. On se croirait réellement dans un rêve, c’est-à-dire avec des situations qui semblent ne rien avoir à voir ensemble, mais qui s’enchaine avec un naturel déconcertant. C’est vraiment rare de voir une telle perfection dans le récit, alors qu’on aurait réellement pu avoir ce sentiment de séquences déguingandées mises les unes après les autres. Bien sûr la fin ne surprendra pas beaucoup, mais bon, parfois ce n’est pas le suspens que l’on attend !
    La Nuit fantastique c’est encore une œuvre plastiquement superbe. Il y a de vrais tableaux (la scène sur les toits par exemple, la séquence en ombre chinoise), et la mise en scène est d’une redoutable efficacité. Imaginative à souhait, elle parvient à installer une atmosphère étrange, et brille dans des passages virtuoses (en plus de ceux cités juste au-dessus, j’ajouterai le repas, un bijou d’exécution). De très beaux décors, variés et évocateurs (originaux aussi), une bande son peu critiquables, et une photographie qui fait la part belle à l’ambiance, avec des contrastes lumineux soignés. Le film est doté d’une esthétique très personnel, et j’aime beaucoup cela, surtout à une époque où l’application formelle n’était pas si courante que cela. L’influence du théâtre étant souvent bien présente, et l’artificialité aussi. Alors il y a aussi des effets spéciaux dans La Nuit fantastique. Discret, ils ne font pas illusions, mais en vérité ils sont tellement mieux ainsi. Contours imprécis, mouvements saccadés, ce fantôme n’est-il pas autrement plus crédible ?
    Vous l’aurez compris, La Nuit fantastique est un coup de cœur certain. Un film qui, réalisé dans une période difficile pour le cinéma français, est étincelant de bout en bout. Très beau visuellement, emporté par des acteurs parfaits, doté d’une histoire un peu naïve mais tellement fantaisiste et romantique, c’est une petite pépite très savoureuse. 5
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 420 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 avril 2024
    A l'inverse de nombreuses histoires et contes ou la réalité s'ouvre sur le rêve ou le cauchemar, Denis croit rêver cette nuit pourtant bien réelle qu'il passe aux côtés de la ravissante Irène. Il faut dire que la jeune femme qui vient de le bousculer pendant son sommeil ressemble étrangement à la silhouette qui hante depuis longtemps les rêves de Denis.
    Et comment l'étudiant que joue Fernand Gravey ne se laisserait-il pas abuser quand la réalité est à ce point extravagante: spoiler: un spectacle de magie, les couloirs d'un hôpital psychiatrique ou bien encore lée département égyptien du Louvre
    . Autant d'endroits et de personnages qui maintiennent Denis dans son erreur, ou plutôt dans la certitude qu'il n'est pas éveillé.
    Quoique le sujet ne prétende pas à la vraisemblance, les auteurs s'en remettent à des artifices un peu tirés par les cheveux pour pérpétuer l'illusion. De même qu'ils parviennent rarement à introduire dans ce récit au demeurant indéniablement insolite une poésie de qualité. Il est des textes qui sont même vulgaires, tout au moins faciles, comme on en trouve dans le nanar commun.
    Farfelue, la comédie n'en manque pas moins d'unité et de subtilité. Enfin, Gravey, tant dans le registre de la comédie que dans celui des amours oniriques, fait une composition pas loin d'être fade.
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