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    Quinze jours ailleurs
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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2022
    Passionnante rèflexion sur le cinèma, ses rouages, sa fascination, rejoignant en cela le superbe "The Bad and the Beautiful" (1952), rèalisè dix ans auparavant par le même Vincente Minnelli. "Two Weeks in Another Town" est en couleur là où "The Bad and the Beautiful" ètait en noir et blanc, contraste intèressant sur l'usine à rêve d'Hollywood avec aujourd'hui un cinèma qui se dèplace du côtè des studios romains de Cinecitta! Une rèvolution èconomique est en train de se faire, admirablement connotèe dans ce mèlodrame puissant où les dècors et les couleurs sont rarement choisis au hasard! Fragilitè mentale, alcoolisme, Kirk Douglas ne respire pas vraiment la santè! C'est aussi et surtout l'inquiètude permanente de la fièvre inquiète de cinèaste (souvent au bord de la folie) et donc de sa quête avec une espèce de trouble profond que Douglas ressent face à la rèalitè du monde! Une rèalitè violente où assurèment rien n'est autorisè dans ce qu'est la libertè des sentiments! La course folle et sauvage entre Douglas et Cyd Charisse nous ramène dix ans en arrière, dans la driving scène de lègende entre Douglas et Lana Turner...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juillet 2017
    Alors qu'il sort à peine du tournage des "Quatre cavaliers de l'apocalypse", Vincente Minnelli est contacté par John Houseman qui vient d'acheter les droits du dernier roman d'Irwin Shaw (Two weeks in another town) pensant que les analogies qu'il y a décelées avec l'histoire des "Ensorcelés" qu'il a produit dix ans plus tôt, permettront à Minnelli de réaliser une sorte de suite à la trajectoire de Jonathan Shields le producteur ambitieux tombé de son piédestal, héros malheureux de ce film désenchanté sur les mœurs hollywoodiennes. Minnelli se laisse séduire d'autant plus facilement que Kirk Douglas accepte d'être de la partie. A l'arrivée, le réalisateur sera assez peu satisfait du résultat final alors que "Quinze jours ailleurs", un de ses films les plus noirs, constitue sans doute une de ses plus belles réussites. En seulement dix ans, l'évolution du système des studios est patente, l'arrivée massive de la télévision dans les foyers américains ayant bouleversé la donne. Désormais, même un studio aussi prestigieux et exigeant que la MGM doit réaliser ses films en pensant qu'un jour ils passeront sur le petit écran. Les grosses productions qui étaient la plus belle vitrine d'Hollywood coûtent maintenant trop cher à produire sur le sol américain. C'est à Cinecitta que les réalisateurs de l'âge d'or essaient de ressentir encore l'illusion du faste d'autrefois. La catastrophe financière de "Cléopâtre" (Joseph Mankiewicz en 1963) qui aura failli emporter la 20th Century Fox par le fond, mettra fin au mirage de ce nouvel eldorado. C'est dans ce contexte que l'histoire d'Irwin Shaw retravaillée par Charles Schnee se déroule. Jack Andrus (Kirk Douglas) est une de ces stars déchues qui essayent de soigner leurs excès et leur perte de confiance dans les cliniques hupéées de Los Angeles. Tenter de lui redonner un semblant d'activité en l'envoyant à Rome où son metteur en scène fétiche, Maurice Kruger (Edward G Robinson), est en plein tournage, fait partie de la thérapie. Malheureusement, Andrus va constater que même déplacée à plus de 10.000 kilomètres Hollywood reste un poison pour celui qui n'est plus en odeur de sainteté. Kirk Douglas dans une de ses prestations les plus nuancées joue à front renversé son rôle de jeune producteur ambitieux des "Ensorcelés" ici transformé en acteur. Son personnage subira de la part de son mentor ce que Jonathan Shields avait infligé à ceux qu'il avait aidé à gravir les marches du succès. Avec Minnelli et Edward G. Robinson qui connaissent comme lui tous les rouages de l'usine à rêves, ils dépeignent un milieu où l'amitié au sein de la corporation si souvent affichée sous les sunlights n'est que de façade, craquelant dès qu'une parcelle de succès et de gloire est en jeu. Le constat est très amer comme le montre la scène finale d'un cynisme rarement atteint qu'il convient ici de ne pas dévoiler. Le film se montre aussi très didactique comme souvent avec Minnelli, nous expliquant par le menu comment la magie de l'illusion est confectionnée par de grands professionnels qui n'en restent pas moins des hommes avec tous leurs problèmes que souvent ils transportent avec eux comme Maurice Kruger à couteaux tirés avec son épouse (Claire Trevor) qu'il humilie en couchant avec toutes ses actrices mais avec laquelle il sait immédiatement recréer le lien sacré dès qu'il faut protéger sa position de leader au sein du studio. Un film noir donc malgré l'utilisation toujours somptueuse de la couleur par Minnelli qui la sublime quand il filme la course folle d'Andrus au volant de son bolide pris dans un tournoiement métaphorique symbole de sa tentative désespérée de se libérer de ses chaines affectives. Comme le peintre ne voulant rien dissimuler dans son tableau, Minnelli ébauche même une scène d'orgie explicite sur les mœurs de la gentry hollywoodienne qui lui vaudra quelques difficultés avec la censure. Plutôt concis, le film ne dure qu'une heure et trente minutes, chose rare chez un Minnelli qui à l'automne de sa carrière se veut économe de ses effets pour porter un regard précis et acéré, tout à la fois passionné mais aussi sans illusions sur l'entourage de son métier. Si "Quinze jours ailleurs" souvent jugé difficile d'accès et à tort peu clair quant aux motivations de ses personnages était tout simplement le chef d'œuvre de Minnelli ? A vous de juger.
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2010
    Encore un chef-d'œuvre de Minnelli. Cette fois-ci, le grand réalisateur affronte de face les arcanes d'Hollywood tout en déroulant le fil tragique de son histoire qui s'embobine auprès du personnage incarné par Kirk Douglas, prisonnier de sa passion pour Cyd Charisse et amoureux transi d'une belle romaine. Le résultat est saisissant. La tragédie finit par s'imposer aux spectateurs, emportés par un vent de puissance et de maîtrise technique. Le scénario est d'une justesse inouïe. Quant aux acteurs, que dire ? Le casting est parfait, dominé toutefois par un Kirk Douglas, qui réalise là une performance d'acteur tout à fait exceptionnelle.
    Caine78
    Caine78

    6 005 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2007
    Encore une belle réussite de Minnelli que ces 15 jours ailleurs, magnifiquement orchestré par l'un des maitres d'Hollywood. On est étonné par la manière d'évoquer Rome, poétique et parfois presque aérienne. Servi par des couleurs et des personnages parfois déchirants, ce film est un très beau jeu de miroirs sur la vérité d'Hollywood, et le métier d'acteur, mais qui garde aussi une forte dimension humaine. Kirk Douglas est à nouveau immense, magique dans son role, et Edward G. Robinson garde sa présence habituelle. Et même si l'on regrettera une fin pour le moins navrante, quinze jours ailleurs reste tout de même un très beau film, avec quelques moments littéralement superbes. A découvrir.
    Alasky
    Alasky

    284 abonnés 3 080 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 avril 2011
    Déçue, le film est trop confus et je n'ai pas accroché du tout..
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2012
    Voilà un film flamboyant, une histoire de deux semaines en tout, qui dévoile les coulisses du cinéma dans toute leur ambiguïté. Un vibrant milieu, axé sur les intérêts du moment. Une fabrique de girouettes influentes qui fait se sentir fauve dans des cercles de feu. Les défis manquent à Jack Andrus (Kirk Douglas) dans son repaire d'ex-alcoolique qu'un coup de fil intrigue. Assez pour désirer inconsciemment repasser ses épreuves à l'envers ?... D'abord il part en éclaireur, pour ensuite replonger tête la première. On assiste à différents vertiges, particulièrement celui du couple de "gens de cinéma". Les amours, les amitiés de haute lutte sont sur la sellette. Pareil marigot exigerait qu'on y vende son âme à force de repousser ses limites. Si les péripéties sont dures sur le fond, ce n'est jamais insupportable car adouci en permanence par une jeune beauté brune enchanteresse (Daliah Lavi). Elle est comme Jack à un carrefour, l'effet du poison en moins. La scène majeure, une balade nocturne en décapotable particulièrement décoiffante, met les nerfs à vif, divisant ensuite les spectateurs quant au choix fait par le protagoniste. Excès de cynisme pour certains et hommage à la liberté individuelle pour d'autres.
    Plume231
    Plume231

    3 471 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2010
    Après une première vision lointaine de quelques années qui m'avait laissé un avis peu estimable envers ce film, une deuxième l'a un petit peu amélioré même si c'est encore loin d'être ça. Il faut pas s'en cacher cette sorte de suite des "Ensorcelés" souffre de très nombreux défauts. Passons sur une histoire qui parfois s'égare un peu pour se concentrer sur une Cyd Charisse qui n'a jamais paru aussi laide. Il est vraiment impossible de comprendre comment le personnage de Kirk Douglas a pu s'enticher d'elle dans le passé. On est loin de la superbe créature qui faisait fondre Robert Taylor, et le spectateur par la même occasion, dans "Traquenard". C'est surement le grand point faible de ce film. Quand au personnage de George Hamilton, il est fade au possible, et celui de Rosanna Schiaffino, franchement inexistant. Reste tout de même de très grandes qualités qu'on ne peut enlever au film, à savoir l'interprètation grandiose d'Edward G. Robinson très en forme, la stature charismatique de Kirk Douglas qui parvient sans mal à s'imposer tout au long du film et quelques belles séquences, en particulier celles trop rares de Douglas avec la charmante actrice Daliah Lavi qui apportent quelques bouffées de fraîcheur à un ensemble parfois un peu terne. De cet ensemble qui ne fait pas partie des meilleurs films de Vincente Minnelli, reste un portrait plutôt noir et lucide du monde du cinéma qui en dépit de défauts très gênants parvient tout de même à être parfois un beau film.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    664 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2019
    Doté d'un casting particulièrement luxueux, ce mélodrame de Vincente Minnelli nous plonge dans le milieu du cinéma dans les studios de Cinecitta. Et l'ensemble se suit très agréablement grâce à l'excellente prestation de son casting, pour sa très belle photographie et aussi pour la mise en scène très élégante et raffinée de la part du réalisateur de "Brigadoon".
    Hotinhere
    Hotinhere

    416 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 août 2022
    Dix ans après Les ensorcelés, Minnelli livre à nouveau une vision désabusée sur ce qu’est devenu le monde du cinéma (ici transposé à Cinecittà), à travers ce film testamentaire sombre et touchant, mais doté d’un scénario assez laborieux, ne soulevant que peu d’intérêt et de passion, en dépit d’un casting prestigieux.
    bobmorane63
    bobmorane63

    153 abonnés 1 897 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2018
    Un film sur le monde du cinéma de l'époque des années 60 réalisé en Italie par le cinéaste talentueux Vincente Minnelli !! "Quinze jours ailleurs" nous raconte l'histoire d'un acteur déchu, qui a passé 6 ans dans un hôpital psychiatrique , reçoit un télégramme d'un metteur en scène avec qui il a tourné auparavant pour un doublage en Italie. Il accepte sachant que ce métier lui a fait du mal du point de vue sentimentale avec une certaine Carlotta et son travail l'a obsédé Jusqu'à la folie. Le comédien a une idylle avec une jeune Italienne et le tournage ne se passera pas exactement comme prévu. J'ai bien aimé ce long métrage dans son ensemble avec une mise en scène élégante comme souvent chez Vincente Minnelli. Il y a des scènes marquantes comme la fin sans la dévoiler. Kirk Douglas est une fois de plus sensationnel , c'est un grand acteur, le dernier des géants d'Hollywood, qui donne la réplique à l'excellent Edward G. Robinson, coté féminin, la présence de Cyd Charisse et Claire Trevor. Une oeuvre qui se suit avec passion pour un cinéma d'autrefois.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2021
    Selon Benoit Père, le cinéaste Benoit Jacquot pensait que « Two Weeks in Another Town » (quinze jours ailleurs) était le plus beau film jamais réalisé sur le monde du cinéma. Ce quasi documentaire pessimiste quant au devenir du cinéma américain avec Hollywood en partie éxilé à Cinecita, pose avec une acquité inusitée de nombreuses questions. Qu’est ce qu’un artiste ? Un cinéaste ? un acteur ? Avec la projection privé de « The Bad and The Beautiful » le personnage de fiction, Jack Andrus, endosse le costume du vrai Kirk Douglas. Cette plongée devenue soudainement vertiginieuse est également un des paradoxes du film. Des femmes, toutes destructrices, attirent le tandem infernal Kruger le producteur (Edward G. Robinson) et son seul ami ( ?) Jack Andrus, star déchue, tombée dans la folie. Autre paradoxe, c’est en se libérant de l’une d’elle que viendra la rédemption, mais aussi pour son béguin du moment (Dahlia Lavi) comme pour son amoureux malheureux (George Hamilton). Mais Kruger ne domine plus son art, à cause d’une foi perdue, d’une absence d’étincelle et d’une perte de lucidité coupable. Minnelli résume en deux séquences de la scène du bateau. La première où Kruger se concentre davantage sur les effets techniques que sur le jeu des deux acteurs. Elle (Rossana Schiaffino) nulle et capricieuse n’est tolérée que parce que le maître la pelote assidument. Lui, star en doute, rebel et perdu, est coupablement ignoré et méprisé par le metteur en scène. Sans direction d’acteur et sans véritable mise en scène, le rendu est du niveau d’un médiocre téléfilm. Le retake réalisé par Angus, au contraire, fait la part belle à la direction d’acteur, au mouvent de la caméra qui accompagne celui de l’action. Cette petite leçon de mise en scène est la cerise sur le gâteau du côté documentaire sur la réalisation, avec l’importante de l’éclairage, des décors, de la direction d’acteur (Rossana Schiaffino/ Barzelli – Kirk Douglas/Jack Andrus, servent de support à un Minnelli très inspiré). Mais le génial cinéaste, comme à son habitude joue admirablement avec la couleur, où bien sur, le rouge domine, de la robe flamboyante de la Barzelli au rouge intense de la chambre où l’empereur Kruger vient d’avoir un malaise. A cette virtuosité picturale et décorative, s’ajoute, comme toujours une direction des second rôles très travaillée, avec une mention pour la délicieuse Dahlia Lavi (une des actrice les plus sous estimée du cinéma) et Claire Trevor qui justifierait à elle seule l’utilité d’un Sani broyeur. La création et le talent s’imposeront face à la réalité briseuse de rêve et Minnelli dont le nom sonne comme un vermouth et brille comme une rivière de diamant, l’illustre, comme nul autre, avec un brio qui force l’admiration. De retour d’exil après “Two weeks in Another Town”, Jack Andrus rechargé, repart vers Hollywood, prendre une revanche que le cinéma américain de fera pas, abandonné aux producteurs marchands de soupe de toute nationalité, tel Tucino (Mino Doro). Du, Dubon, … Minnelli.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2020
    Vincente Minnelli signe un beau film désenchanté avec "Quinze jours ailleurs" en mettant en scène une star déchue qui espère un instant retrouver sa gloire d'antan. Quand Jack Andrus arrive à Rome pour tourner avec le cinéaste et ancien ami Maurice Kruger, il retrouve très vite la passion des plateaux, l'excitation du jeu. Mais son enthousiasme s'estompe rapidement, Maurice lui proposant non pas un rôle mais la supervision du doublage. Le film est très beau quand il décrit précisément les coulisses d'un tournage – quel bonheur procuré par ces scènes où le personnage de Kirk Douglas prend en charge la direction du film ! – et la relation complexe entre Jack et Maurice, faite de respect mais aussi de désamour. Tous deux espèrent raviver la flamme qui fit leur renommée mais chacun sait, au fond, que la page est tournée et qu'il faut regarder l'avenir autrement. En revanche, l'axe sentimental est plus décevant en ce que l'écriture des personnages féminins paraît sous-investie, voire caricaturale : Carlotta, incarnée par Cyd Charisse qu'on a déjà vue plus inspirée, en est la parfaite illustration. L'aspect de la femme fatale est grossièrement présenté et on ne voit pas bien quel est l'intérêt de ce personnage, censé tourmenter Jack mais dont les apparitions ne présentent aucun enjeu concret. Inabouti, parfois bancal et répétitif, "Quinze jours ailleurs" n'est pas une pièce majeure dans l'oeuvre de Minnelli mais trouve sa singularité en proposant moins un chemin vers la rédemption qu'une quête de lucidité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 novembre 2013
    Un film à charge sur les coulisses du cinéma qui doit beaucoup à Edward G Robinson et Kirk Douglas qui donnent le ton, voir qui le phagocyte pour le dernier, du coup les restes paraissent un peu fade.
    brianpatrick
    brianpatrick

    68 abonnés 1 536 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2017
    C'est une histoire assez simpliste des éléments faciles à combiner. Il y a certes de bons acteurs et une belle chorégraphie mais il reste que le scénario reste faible et un peu facile.
    Jipis
    Jipis

    32 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2012
    Charité, stress, caprices, colères, névroses, banqueroutes, somnifères, drogues, alcool, orgueil, manipulations sont au menu contemplatif d’un acteur en décomposition tentant de se ressourcer dans une ville festive remplie d’enfants.

    « Quinze jours ailleurs » établi un constat réaliste autant qu’alarmant sur un milieu dont la finalité se nomme déstabilisation, oubli et dépression. Des métiers d’ensorcelés ou le copinage n’est bien souvent qu’une bouée jetée sur une épave ayant visitée toutes les pièces d’un environnement manquant totalement de structures morales sécurisantes.

    Du vieux metteur en scène au jeune comédien parano tout un système de façade est scanné de manière déprimante sur fond de ville éternelle imprégnée de nuits reposantes et joyeuses.

    Toutes les facettes thématiques de ce milieu bien particulier perdent pied ou surnagent dans un contexte ou quelques révélations porteuses d’espoirs montrent un léger puzzle d’humanité.

    Il y a par moments un peu de Doc Holliday dans l’interprétation de Kirk Douglas pour qui ce rôle semble être une aire de repos ou le comédien ne fait que restaurer un jeu d'acteur collant le mieux possible aux contraintes du scénario.

    Le cheminement un peu trop classique de la globalité de ce film moyen attise l’appétit d’une vision des ensorcelés dont quelques images judicieusement choisies apparaissent dans cet opus manquant un peu d’électricité. Par contre la toile de fond Romaine vivifiante et indisciplinée est la bienvenue.
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