Avis sur In the Bedroom

Après avoir vu (et adoré) Little Children, je m'attendais peut être à quelque chose de plus corrosif et de plus subversif. Si In The Bedroom se classe en dessous de Little Children, on retrouve tout de même certains traits du réalisateur. Difficile de rester indifférent, Todd Field a vraiment un style bien a lui. Il raconte des histoires dérangeantes et troublantes, et sa mise en scène renforcent ce côté un peu perturbant.
In the Bedroom est un film qui, à mon avis, n'a pas vraiment été exploité jusqu'au bout. Lors de la seconde partie du film, des personnages sont laissés à l'abandon, tandis qu'on se concentre sur le couple. C'est dommage, car on a pas vraiment l'impression que le sujet soit vraiment traité à fond. Avec Todd Field, on ne sait jamais vraiment quoi penser à la base, mais son film laisse une trace, il dérange et perturbe.
A noter l'excellente interprétation de Sissy Spacek.

Le film "In the bedroom" traite d'un sujet douloureux : le deuil. Il parle avec beaucoup de justesse et de profondeur d'un couple qui doit faire face à la mort de leur fils, et à l'homme qui l'a provoqué. Ce film m'a beaucoup touché, le casting est excellent. Il fait parti des drames qui ont été malheureusement trop peu vus à leur sortie en salles.

La famille Fowler connaît une vie paisible, mais du jour où leurs fils fréquente une femme plus âgée que lui, leurs tranquillité va partir pour laissé place au deuil puis à leurs idée de vengeance.
Todd field réalise un film conventionnel, que se soit sur la mise en scène ou sur l'histoire en elle-même. In the bedroom c'est surtout une un long métrage qui laisse place au jeu d'acteur avec en première ligne Tom Wilkinson qui est excellent. Dans l'un de ces meilleurs rôle, il offre une performance sobre mais efficace. Sissy Spacek quand à elle, est part moment méconnaissable, visage décomposé, froide, donnant une belle authenticité au film. Le trio ce termine part marisa Tomei, campant le personnage de la femme brutalisé, ayant de envie de tourné une page qui ne peut que difficile être tournée. Sa non présence compréhensible dans la deuxième partie du film envois l'oeuvre dans une ambiance plus tendu avec une dernière demi-heure intense.
Avec In the bedroom, Todd Field signe un drame familial touchant, mais à aucun moment larmoyant, il montre juste une façon de réagir suite à la déchirure de la perte d'un fils et aussi de ces conséquence dans la vie de couple. Un beau film.

Intense, In the Bedroom nous plonge dans le quotidien d’un couple émouvant en quête de justice. Tom Wilkinson et Sissy Spacek nous livrent deux très belles prestations, toutes en retenues. Sans jamais verser dans le pathos, Todd Field signe un drame abouti, faisant la part belle aux acteurs. Il s’agit toutefois d’un sujet maintes fois traité, c’est là le seul point négatif, tant la finesse avec laquelle il a été abordé est intéressante.

Tom Wilkinson est parfait en père bienveillant, Sissy Spacek est une mère exclusive et plus autoritaire. Les deux acteurs sont remarquables d'amour pour leur fils unique, ils interprètent en toute vraisemblance leur chagrin suivi de leur colère. Deux grands comédiens.
Le fils est est touchant de tendresse pour sa bien-aimée et Marisa Tomei est une belle femme amoureuse.

C'est un premier long-métrage émouvant sur un drame familiale avec un regard sans préjugés sur les circonstances.

Un vrai film "d'acteurs". Pour savourer pleinement ce film , il faut en effet savoir apprécier les subtilités du jeu d'acteur, lesquels sont absolument remarquables dans in the bedroom. Oublié en france , encensé aux usa , il s'avère être un superbe mélodrame méritant mieux que le triste sort qui lui a été réservé dans nos contrées.

Un bon film, qui montre la souffrance de perdre son enfant, mais aussi l'impuissance fasse à l'injustice. A la place du père, j'aurais surement fait pareil.

Plusieurs nominations aux Golden Globes et aux Oscars pour ce drame familial de Todd Field avec des personnages forts et marquants! Le titre du film ne se rèfère pas au sexe, mais aux secrets, parlès, non parlès et rêvès, des confidences partagèes la nuit entre deux personnes (en l'occurrence Nick Stahl et Marisa Tomei) dans une chambre! Bien que classique dans sa forme, "In the Bedroom" reste tout de même assez touchant, laissant la part belle aux acteurs! Le film comporte certains passages difficiles, portè par l'excellence prestation de Tom Wilkinson, bien èpaulèe il faut le dire par Sissy Spacek! Les deux savent exactement ce qu'ils font et nous le rendent bien à l'ècran en incarnant des parents touchès en plein coeur par la mort de leur fils! Ça peut paraitre parfois un peu long, mais globalement la mise en scène fait preuve de pudeur et de retenue en traitant de la violence et de ses sèquelles! Plutôt un beau film, donc, où l'èmotion apparait règulièrement! L'èmotion, mais aussi la violence, dans ce qu'elle a de plus cruelle...

Une relation entre un jeune homme et une femme plus âgée, un ex-mari jaloux et c'est le drame. Drame vécu différemment par des parents qui ne savent plus comment se parler et qui ne vivent plus, qui se contentent simplement d'exister et d'être là. Avec peu d'éléments, Todd Field dresse avec "In the Bedroom" un drame sacrément bien troussé où la violence du deuil et des sentiments qu'il engendre sont parfois étouffants, tellement qu'il est possible que la simple vengeance ne permette pas d'aller mieux. C'est sur une partition connue que joue le film, se montrant parfois un brin longuet mais néanmoins sobre et efficace lorsqu'il s'agit d'installer une ambiance lourde, rongée par le chagrin et par toutes ces choses inexprimables. Dans la peau des parents chagrinés, Tom Wilkinson et Sissy Spacek font des merveilles, apportant leur lot de nuances au sein d'une œuvre forte, parfois un peu pompeuse mais qui vise néanmoins droit au but.

Le premier long métrage réalisé par Todd Field, est tiré d'une nouvelle de l'auteur cajun André Dubus (Killings) décédé peu de temps avant la mise en chantier du projet. Dans un petit port de la Nouvelle Angleterre, Frank (Nick Stahl) le fils unique de Matt (Tom Wilkinson) et Ruth (Sissy Spacek) Fowler vit une histoire d'amour avec la jolie Natalie (Marisa Tomei), jeune mère de deux enfants, plus âgée que lui encore étudiant. L'acceptation de cette idylle n'est pas si facile pour les parents qui craignent pour l'avenir professionnel de leur garçon. Natalie doit aussi faire face à l'attitude agressive de son époux (WIllima Mapother) qui n'accepte par leur séparation. Le climat est devenu assez lourd au sein de la famille malgré les efforts de chacun. Sans pathos, Todd Field filme les évènements qui s'enchaînent durant cet été incertain où Frank doit décider de son avenir et prend soin de dessiner la psychologie de chacun des personnages à travers sa manière d'aborder les dilemmes qui se posent forcément en telle circonstance. S'étirant doucement, le film laisse planer l'ombre d'un malheur qui parait inéluctable et qui va mettre chacun à l'épreuve. La deuxième partie très éprouvante ausculte la réaction des corps et des âmes face à l'irréparable. Sissy Spacek, Tom Wilkinson et Marisa Tomei tous les trois nommés à l'Oscar sont complètement investis dans leurs rôles et amènent le spectateur à constater la fragmentation des relations sous le choc d'évènements insoutenables. On a beau savoir, on a beau imaginer, rien n'est contrôlable en pareil cas. Le film ne dit rien d'autre et c'est déjà beaucoup.

Je ne comprends pas le succès de ce film? Simple histoire d'adultère qui va virer au drame et à la vengeance. A part peut-être qu'ici c'est un jeune qui séduit la femme mariée. Mais c'est extremement plat...Il ne se passe rien d'intéressant jusqu'à ce que la situation explose enfin. Et on a droit à un Tom Wilkinson à peine émoustillé par cette perte tragique qui va se débarrasser du problème de la plus simple des façons sans la moindre émotion...Très ennuyeux...

Une distribution parfaite, un technique filmique irréprochable ne font pas un bon film. Le manque d'innovation du scénario, la langueur des scènes, et l’ambiguïté douteuse de la portée philosophique suggérée par la fin, font que l’on sort de ce film de Todd Field, extrêmement frustré. Il est intéressant cependant de noter le manque total d’objectivité des critiques européens et surtout français à l’égard de « In The Bedroom ». Ils ont en effet, en majorité, eu la dent très dure pour ce produit américain, alors qu’ils ont béatement encensé le produit italien qu’était « La Chambre Du Fils » qui avait pourtant les mêmes défauts. Encore un effet de cette obsession anti-américaine dont parlait Revel?

La sortie recente de " Tar" troisieme et dernier film a ce jour de l'acteur Todd Field comme realisateur, conduit a revenir sur ses deux premiers opus.

" in the bedroom" constitue le premier film de Field realise il y a plus de deux decennies ( 2001). Sa nomination aux oscars temoigne de l'accueil qu'il obtint outre atlantique.

Relevant du cinema independant americain, " in the bedroom" est une reflexion sur la perte d'un etre cher et sur la vengeance.

Le defaut principal du film repose, selon moi, sur le montage beaucoup relache ( un bon quart d'heure aurait pu etre supprime, en ce qu'il alourdit inutilement le propos.

Certaines scenes sont par contre tres reussies et cet ouvrage merite d'etre connu. On relevera que le cineaste dans " tar" renouvellera ce type de montage dont le parti pris esthetique me semble pour le moins discutable.

L'interpretation des deux acteurs principaux est par contre a la hauteur.

Ce film m'a ému profondément. Il comprend 2 niveaux de lecture. La mort du fils et ces conséquences sur un couple dont le voile de couple parfait se déchire. La vengeance du talion n'y fera rien, et c'est en un ultime plan magnifique que l'on comprend tout le sens du titre après que le metteur en scène est pendant tout le film retardait ce moment. C'est là, dans cette chambre, dans cette alcôve ou se noue l'intimité d'un couple que s'y cache leur vérité et ou les mensonges cessent. Les acteurs sont à l'unisson parfait dans ce drame bouleversant.

Le film est bien fait , bien joué
...mais je l'ai vu en accéléré
Trop de longueurs malgré une qualité évidente