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    La Charge héroïque
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    81 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juillet 2012
    Sans vouloir contrarier les commentaires affligeants de certains allocinéens (voir les critiques 1 et 2 étoiles), j'invite ces gogos à se tourner vers un autre genre de cinéma que le western. John Ford figure parmi les meilleurs réalisateurs de westerns et celui-ci est à inscrire dans le top 100. J'ai vu ce film quand j'étais gamin, et j'en ai toujours gardé un excellent souvenir, John Wayne étant par ailleurs l'un de mes acteurs préférés. Incarnant un capitaine de la cavalerie américaine sur le point du départ à la retraite, il marque ce film de son empreinte, par son charisme naturel et son aspect bourru, mais avec un certain côté altruiste. Les décors grandioses de Monument Valley ajoutent à la beauté de la prise de vue. Le réalisateur signe une œuvre intéressante parmi sa trilogie sur la cavalerie US avec "Le massacre de Fort Apache" et "Rio Grande" avec les mêmes John Wayne et Victor McLaglen. Ce dernier, père du célèbre réalisateur Andrew V. McLaglen, livre une excellence prestation dans le rôle du vieux et fidèle sergent Quincannon apportant une touche d'humour NON négligeable. Par contre, le titre français est très mal choisi par rapport au déroulement du film où les deux lieutenants se disputent la cour de la jeune fille au ruban jaune (She wore a yellow ribbon"). Hormis cette traditionnelle manie française du titre ronflant mal traduit, ce spectacle familial est très agréable à regarder, notamment la fin très hollywoodienne.
    ElAurens
    ElAurens

    61 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2011
    Magnifique, voilà ce qui définit le mieux ce chef-d’œuvre de John Ford. Magnifique en premier lieu par la photographie de Winton C. Hoch, récompensé d'un Oscar amplement mérité. La beauté inouïe de la photographie sur Monument Valley procure un plaisir immense pour les yeux, pour preuve les plans sur le troupeau de bison, la marche de la cavalerie une nuit d'orage et tant d'autres. Magnifique pour les musiques de Richard Hageman, qu'on peut entendre également dans les deux autres films sur la cavalerie américaine de John Ford. Magnifique pour l'émotion qu'on a à regarder ce film, le film est très émouvant à plusieurs moments, la scène ou John Wayne reçoit une montre de ses hommes est très belle, celle au début dans le cimetière et bien d'autres encore. Magnifique pour le casting, les seconds rôles, allant du sergent alcoolique sympathique (Victor McLaglen), de l'éclaireur (Ben Johnson), de la fille (Joanne Dru) et de ses deux courtisans (Harry Carey Jr et John Agar), sont très bons et bien sûr John Wayne à l'image de Marlon Brando pour Le parrain, interprète un personnage bien plus âgé que lui remarquablement bien, l'une des plus grandes prestations de l'acteur. Bref c'est un film magnifique, un véritable hommage pour la cavalerie américaine et un véritable monument du cinéma.
    Roub E.
    Roub E.

    731 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juin 2018
    Il faut distinguer ce que raconte le film de sa mise en scène. Au niveau de son histoire il représente tout ce qui peut être détestable dans le western à savoir des gentils tuniques bleus obligés de se défendre face à des hordes de méchants indiens cruels perfide (ils tirent leurs flèches dans le dos) et assoiffés de sang qui ne veulent même pas rester dans leurs réserves. Le bon blanc interprété par un John Wayne alors au summum de son statut de héros américain est un sage et gare à ceux qui n’écouteront pas ses conseils. Si on passe outre cette vision plus que limite de la conquête de l’Ouest il y a bien sûr la mise en scène flamboyante de John Ford, des plans vraiment très beaux comme ces crépuscules très orangés vraiment agréables à regarder et qui font par moment oublier le côté vieillot de la chose notamment des personnages féminins. C’est joli mais si on réfléchi à ce que l’on regarde c’est détestable.
    Akamaru
    Akamaru

    2 799 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juin 2011
    Appartenant à la trilogie sur la cavalerie de John Ford,"La Charge héroïque"(1949)est inconstestablement un western fordien(importance de la communauté,du voyage,de la recherche de la paix intérieure),mais il s'en démarque par un aspect crépusculaire assez poussé.A l'image de ces ciels zébrés de couleurs déclinantes,le capitaine Nathan Brittles sent poindre le souffle de la retraite et de la relève par des jeunes valeureux et idéalistes.John Wayne est plus émouvant que d'habitude,vieilli pour l'occasion,vulnérabilisé,moins majestueux qu'à l'accoutumée.Ford,en second plan,installe un trio amoureux convenu,entre deux lieutenants et la nièce du commandant.Mais ce qui dérange le plus,outre un patriotisme publicitaire qui ferait bondir aujourd'hui,c'est la narration décousue et la banalité du déroulement de l'histoire.L'humour,hormis une séquence avec Quiccanon,est absent.Il y a trop de statisme,et les relations ambivalentes avec les Indiens ne sont pas assez mises en avant.Malgré tout,cela reste un classique du western des années 40,superbement photographié dans les vastes étendues de Monument Valley.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2012
    Sans doute le plus nostalgique de tous les Ford puisque le thème principal évoque l'inutilité de la vieillesse mais il faut être déjà y être partie prenante pour le ressentir pleinement. En outre, les monologues de Nathan agenouillé devant la tombe de son épouse ...Qui d'autre que Ford pourrait y mettre autant de lyrisme? C'est aussi le western dans lequel la cavalerie américaine est à son meilleur ...Quels cavaliers, indiens compris ! Qui monte mieux à cheval au cinéma que le sergent Tyrée...Je ne connais pas. La construction de ce film est également particulière sans flahbacks mais avec des scènes presque anecdotiques dont l'humour n'est pas exclu, l'arrestation du sergent Quincannon étant un régal. Plus surprenante ici, l'extrême violence est présente; Ford, ce grand humaniste, se transformant en voyeur satisfait devant le cruel châtiment des traîtres inconséquents. Le romantisme n'est pas absent non plus tant par les flamboyants couchers de soleil que par l'idylle de la jeune fille au ruban jaune. Il devient difficile de critiquer devant un tel plaisir visuel, seul le sujet et l'absence de linéarité de l'ensemble font que ce film ne fasse pas partie du peloton de tête des chefs d'oeuvre du maitre mais les 5 étoiles ne se discutent pas.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2019
    Le geste de John Ford se pense comme un hommage artistique rendu à ceux qui contribuèrent à bâtir les États-Unis : il s’agit de donner une voix et un corps aux hommes dont il ne reste que quelques lignes dans les manuels d’Histoire, comme le précise l’épilogue. C’est dire à quel point on ne saurait dissocier l’œuvre de son contexte de réalisation ainsi que de l’idéologie qu’elle conforte, sans que ce parti pris nuise en quoi que ce soit à la qualité intrinsèque de ladite œuvre. Car La Charge Héroïque puise dans le patriotisme américain ce qu’il lui faut de vitalité pour donner à voir et à vivre les derniers exploits d’un capitaine à quelques jours de la retraite ; sa démarche perpétue ainsi la valeur symbolique du fameux ruban jaune présent dès le titre original et rappelé tout au long du film, soit l’accessoire vestimentaire dont le simple port suffit à ressusciter l’armée du XIXe siècle dans ce qu’elle a de plus mythique et communautaire – chacun de ses membres porte un foulard de cette couleur ou d’une autre –, et que la chanson de marche populaire « She Wore A Yellow Ribbon » consacre au rang de signe quasi religieux. Il est intéressant d’observer, au fil du récit, que le ruban se charge d’une pluralité de valeurs cumulatives : symbole d’appartenance au groupe et de vaillance au combat, il tend également à incarner le sentiment amoureux, notamment lorsqu’il est revêtu par une femme. Le ruban indique alors l’attente du retour d’un être aimé et absent, ce qui correspond parfaitement à la situation de l’héroïne Olivia Dandridge dont l’amant part courageusement en reconnaissance. De même, il se raccorde étroitement avec l’état affectif du capitaine interprété par John Wayne, veuf qui continue d’entretenir une relation avec sa bien-aimée. Car les deux femmes – la défunte et la vivante – semblent d’emblée reliées l’une à l’autre par le biais du surgissement de l’ombre d’Olivia sur la tombe de l’épouse de Nathan, offrant au long-métrage l’un de ses plus beaux plans. L’erreur que commet la traduction française du titre est de déplacer le réseau symbolique de l’œuvre : nous délaissons le ruban pour s’attarder sur la charge qui n’intervient qu’en guise de clausule, et résumée en quelques minutes. D’où cette impression de frustration devant une œuvre qui ne vise pas de prime abord l’épique, mais l’époque : c’est un art de vivre et de combattre qu’il s’agit de restaurer, et le film insiste alors sur l’esprit de franche camaraderie qui règne au sein de l’unité. John Ford accorde un soin immense aux costumes et aux décors, offre une reconstitution à la fois minutieuse et dépouillée du cadre militaire tout en osant le poétique, tout en osant l’esthétique dans ce qu’elle peut avoir de plus abstraite. Les paysages ensanglantés par un soleil couchant gravent à jamais la rétine, sont contrebalancés par de longs et tout aussi superbes plans figurant les convois qui dessinent dans l’espace aride et rocailleux une ligne bleue, telle une percée dans le temps qui relierait passé mythique et présent artistique. La Charge Héroïque réussit à épouser l’humanité de ses soldats sans jamais les caricaturer : rarement le spectateur aura été aussi investi émotionnellement auprès d’hommes et de femmes dont les interactions atteignent un tel degré de naturel qu’il est bien difficile de les quitter, une fois le panneau « fin » apparu à l’écran. Constamment à fleur de peau, lui qui passe pourtant son temps à affirmer que s’excuser est impropre à tout homme qui se respecte, John Wayne trouve ici un rôle magnifique, à mi-chemin entre l’incarnation de la virilité triomphante et celle d’un vieil homme confronté au départ. Un chef-d’œuvre.
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    19 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2006
    "Elle portait un ruban jaune", annonce le titre américain du film, en référence à l'historiette d'une jeune fille d'officier qui rends maladivement jaloux deux soldats. Non, c'est la charge héroique !, la dernière d'un colonel au seuil de la retraite, nous rappelle le titre français. Qui a raison ? Et bien pour une fois, c'est plutôt le titre français, car le film est avant tout un hommage à la cavalerie et à ces officiers qui y ont consacré toute leur vie, et qui mérite bien un moment de gloire ultime. Comme d'habitude chez Ford, aucune scène n'est de trop, il sait varier entre l'action pure, la romance, le comique franc(Victor Mc Laglen) et surtout la mélancolie, qu'il affectionne particulièrement, même si ici c'est un prélude à la joie. Deuxième des trois films consacré à la cavalerie par Ford, c'est sans doute le meilleur mais les trois sont très recommendables.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2010
    Picturalement splendide, en particulier l'éblouissante séquence du cimetière, ce film bêtement appelé en français "La Charge Héroïque" est sans conteste un beau classique du western. On peut juste y déplorer quelques défauts comme un scénario parfois un peu trop lâche et un triangle amoureux pas assez exploité. Mais les nombreuses qualités de ce film arrivent presque à faire oublier les quelques défauts du film. Loin d'être aussi manichéen qu'on aurait pu le penser dans un premier abord, le traitement des indiens se revèle intéressant et au final assez innatendu. La scène de la rencontre entre le vieux chef indien et le vieux chef de cavalerie est très émouvante. C'est certainement dans ce rôle que John Wayne, qui n'était pourtant qu'âgé de près de 40 ans à ce moment-là, montre le plus son immense talent de composition. C'est sans conteste le plus beau rôle du "Duke". On signalera aussi une Joanne Dru, à qui l'uniforme de cavalerie sied à ravir, totalement à l'aise dans le rôle d'une femme au caractère trempé ainsi que Victor McLaglen très drôle dans celui d'un sergent très porté sur la bouteille. John Ford nous a gratifié d'un de ses plus beaux films.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 décembre 2013
    John Ford orchestre un western flamboyant de bout en bout, qui reste encore aujourd'hui un grand moment de cinéma inépuisable.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    664 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2009
    Le capitaine Brittles doit accomplir une dernière mission avant de partir à la retraite, le coeur brisé ... Deuxième volet de la trilogie de la cavalerie, " She wore a Yellow Ribbon " se trouve être un des westerns les plus réussi de l'histoire du cinéma. L'histoire qui est un véritable hommage à l'armée américaine est, à chaque vision, toujours aussi passionnante à suivre, tandis que l'interprétation de son casting est tout à fait remarquable. En tête d'affiche, on retrouve un John Wayne, vieilli pour l'occasion, qui interpréte avec toute sa classe légendaire le personnage du capitaine Brittles qui se retrouve confronté à une dernière mission bien périlleuse. A ses côtés, on retrouve deux jeunes lieutenants ( interpréter par John Agar et Harry Carey jr ) qui se trouveront être amoureux de la même femme, à savoir la splendide Olivia ( incarné par la magnifique Joanne Dru ). A noter aussi les présences toujours aussi sympathiques de Ben Johnson ( le sergent Tyree ) ou encore de Victor McLaglen ( le sergent Quincannon ), et tout ce beau monde contribue au fait que ce western n'ait jamais perdu de sa force après toutes ces années. Il est difficile de ne pas parler également de la somptueuse photographie en technicolor de Winton C. Hoch ( auréolé d'un oscar amplement mérité ) qui apporte tellement de beauté a Monument Valley et à la mise en scène de John Ford qui alterne avec un grand brio, les séquences comiques ( la scène de bagarre dans le bar ), les scènes émouvantes ( comme par exemple la remise de la montre en argent que donne la cavalerie au sergent Brittles lors de son dernier jour avant son départ à la retraite ) et les séquences d'actions ( notamment celle qui concerne l'attaque de nuit de la cavalerie pour faire fuir les chevaux des Indiens ). Il s'agit donc clairement d'un des sommets de la carrière du cinéaste, qui possède en plus une superbe partition de Richard Hageman.
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 novembre 2012
    Malgré une belle mise en scène qui en a fait un classique du western des années 40, l'histoire est somme toute assez convenue et très clichée.
    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2010
    Encore un film de toute beauté de John Ford qui rend avec La Charge héroïque un bel hommage à cette belle cavalerie américaine ; un film mélangeant avec réussite le panache, la passion mais aussi l'humour tout cela avec un excellent casting.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 décembre 2011
    Un bon John Ford avec de belles images et un scénario émouvant.
    Jo D
    Jo D

    26 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 novembre 2012
    Dire que ce film est souvent considéré comme LE meilleur de John Ford ! Personnellement je suis loin d'être de cet avis. Le scénario est décousue, pas spécialement captivant et en plus il ne nous laisse aucune surprise. On regarde tout simplement un film d'un patriotisme non dissimulé sur une brève partie de l'histoire des Etats-Unis. J'ai trouvé la confrontation avec les indiens assez ridicule, chose assez étonnante dans une production de ce standing. On a l'impression que ces scènes ont été tournées et rajoutées par un réalisateur de série Z, très très loin d'être digne d'un John Ford en tout cas.
    Seul John Wayne surnage ici, en homme vieilli et charismatique comme jamais, dans son rôle d'un futur retraité allant sur sa dernière mission.
    Pas fan du tout de ce genre de western, qui ont pour la plupart, il faut l'avouer, très mal vieilli. Je leur préfère largement les westerns "spaghetti" du Maître Sergio Leone...
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 263 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2011
    Chef-d’œuvre du western, chef-d’œuvre de John Ford (le meilleur de la trilogie), chef-d’œuvre de John Wayne, certes. Mais ce scénario sans originalité, ce panégyrique de la cavalerie américaine — mais assez respectueux des Indiens — et cet étalage des valeurs fondatrices, contribuent au vieillissement du film et en font une fresque un peu désuete. Mais restons admitatifs devant la mise en scène parfaite dans le classicisme, la beauté picturale des décors naturels (Monument Valley comme il n’a jamais été filmé), la musique et la composition magnifique de John Wayne, vieilli pour l’occasion et émouvant par son humanité.
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