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    Akamaru
    Akamaru

    2 799 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mars 2013
    Si les films traitant de la Guerre du Vietnam furent nombreux et se concentraient souvent sur les combats et les notions d'héroïsme et de lâcheté,"Le Retour"(1978)fut l'un des rares à conter en profondeur le parcours de personnages restés ou de retour en Amérique. Le film de Hal Ashby est donc un mélange de drame de guerre et de mélo sentimental. L'alchimie entre ces deux genres a priori opposés,n'est aisé à trouver,mais Ashby y parvient grâce à son humanisme débordant et son esprit de contre-culture teinté d'humour noir. Sur ce plan,il était donc parfaitement en phase avec Jane Fonda,à l'origine du projet et pacifiste convaincue. Son interprétation déchirante d'une femme délaissée qui tombe amoureuse d'un paraplégique ombrageux dans l'hôpital où elle travaille bénévolement,lui valut avec justesse l'Oscar de la meilleure actrice. Oscar également remporté par Jon Voight,puissant dans la peau d'un ex-soldat qui se relève pas à pas de son traumatisme physique et de sa noirceur mentale. le triangle amoureux est complété par Bruce Dern,marqué au fer rouge par les horreurs vécues. Ashby dénonce avec véhémence le mépris pour les soldats qui ont servi leur pays dans une guerre inutile. Sa propension au mélo manque de lui nuire,mais l'émotion l'emporte durablement. Une oeuvre à faire connaître.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 novembre 2011
    un beau film moins m'as tu vu que des voyages au bout de l'enfer ou né un 4 juillet mais d'une grande sensibilité et avec des acteurs excellents.
    ffred
    ffred

    1 498 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2021
    Je ne l’avais encore jamais vu. Un beau film sur les ravages de la guerre du Vietnam sur les soldats, mais aussi les familles restées au pays. Belle interprétation d’ensemble et un deuxième Oscar pour Jane Fonda. Un film plus sobre et plus discret que ceux du genre qui ont eu de grands succès, mais tout aussi fort et touchant.
    Eselce
    Eselce

    1 200 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 septembre 2016
    Il y a une très bonne BO et les acteurs jouent bien, le sujet du Vietnam est bien traité mais il y a beaucoup de longueurs qui brise le rythme du film. Pour résumé, j'ai surtout aimé la BO... Les blessés de guerre et les traumatismes liés au Vietnam sont bien mieux traités dans "Voyage au bout de l'Enfer" et ce film, en dehors d'une spoiler: infidélité
    n'apporte rien de plus aux films du genre. C'est trop fade malgré une très bonne BO mais pas toujours bien utilisée... Beaucoup moins bien que dans "Forrest Gump" pour ne citer que lui. Trop moyen comme film, malgré un bon plaidoyer final qui intervient juste trop tard.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2015
    Ancien monteur pour des cinéastes comme William Wyler, George Stevens ou Norman Jewison qui produira son premier film, Hal Ashby deviendra un des réalisateurs les plus emblématiques de l'esprit des seventies. Sa carrière sera relativement courte en raison de sa disparition prématurée à l'âge de 59 ans en 1988. Ayant déjà bousculé le conformisme ambiant avec "Arnold et Maud" qui narrait une relation amoureuse consommée entre une vieille dame et un adolescent pré-pubère, il s'allie à Jane Fonda alors en pleine période militante pour monter ce film abordant les difficultés de réinsertion des militaires engagés au Vietnam. "Le retour" ouvre la voie à d'autres films restés plus célèbres comme "Retour vers l'enfer" (Michael Cimino en 1978), "Apocalypse now" (Francis Ford Coppola en 1979), "Rambo" (Ted Kotcheff en 1982) "Platoon" (Oliver Stone en 1986) ou encore "Full Metal Jacket" (Stanley Kubrick en 1987). Le film ayant récolté trois oscars majeurs dont ceux des meilleurs acteurs pour Jon Voight et Jane Fonda, on comprend mal à priori sa relative disparition des écrans radars lorsque la décennie seventies est évoquée. La présence de Jane Fonda au générique a sans doute fortement joué dans l'inclinaison romantique un peu niaise du film. "Love Story" d'Arthur Hiller (1970) n'est pas si loin et Jane Fonda a encore aux Etats-Unis l'image de la jeune femme de bonne famille même si "Klute" a quelque peu modifié les choses. Jon Voight de son côté reste connu pour son rôle de jeune étalon perdu dans le New York underground de "Macadam Cowboy" (John Schlesinger" en 1969). Le piège du mélo sirupeux tendait donc les bras au duo de scénaristes constitué de Robert C. Jones et Waldo Salt, ils ont sauté à pieds joints dedans. Le statut d'handicapé de Luke Martin (Jon Voight) offre dès lors l'écrin idéal pour une acmé lacrymale dans laquelle la trop sage épouse du trop rigide Capitaine Hyde (Bruce Dern) va s'éprendre du beau rebelle cloué sur son fauteuil qui ne demande qu'à prouver qu'il est encore un homme. Empêtré dans toute cette guimauve, difficile pour Asbhy et ses trois acteurs principaux de ne pas sombrer dans tous les clichés du genre. Aucun ne nous est épargné. Tous les groupes rock mythiques de l'époque ont beau se charger d'électriser la bande originale (Beatles , Janis Joplin, Jimi Hendricks , Bob Dylan, Jefferson Airplane , Rolling Stones) on a bien du mal à se dire qu'Ashby veut réellement nous donner une image crédible du retour douloureux de cette jeunesse sacrifiée à des intérêts peu perceptibles du commun des mortels. Reste Jane Fonda toujours aussi craquante qui a du se dire après coup qu'elle avait un peu manqué sa cible. Juste derrière, Ashby réalisera "Bienvenue Mrs Chance " où il saura se montrer beaucoup plus incisif.
    Eldacar
    Eldacar

    41 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 octobre 2012
    A la fois mélodrame dans la plus pure tradition et « drame de guerre », "Le Retour" ne parvient jamais à trouver un équilibre et ne convainc donc jamais vraiment. Il est vrai que le mélange de ses deux genres n'est pas des plus évident car invoquant des caractéristiques apparemment incompatibles. Le film est trop larmoyant pour un drame sur les vétérans du Vietnam mais pas assez pour un mélo, trop sec pour un mélo mais pas assez pour un drame de guerre... Traitant du sujet (très en vogue à l'époque) de la guerre du Vietnam, "Le Retour" a pour mérite d'aborder les séquelles aussi bien morales que physiques des vétérans, la plupart des films sur se sujet s'étant jusqu'alors contentés de traiter la première catégorie. A part cette originalité, le reste est assez banal. Comme dans "Voyage au bout de l'enfer", le réalisateur insiste sur le contraste entre l'enthousiasme des soldats à l'idée d'aller « casser du Vietcong » et leur état à leur retour, devenu des hommes brisés. Toujours comme dans le film de Cimino, "Le Retour" fait preuve par moment d'ironie. Le discours patriotique sur devenir un « combattant pour la liberté » superposé à des images d'infirmes est un peu l'équivalent du final ou les amis de Nick, mort au Vietnam, entonnent l'hymne américain (scène parfois prise pour du patriotisme alors qu'il s'agit plutôt du contraire). Mais contrairement au film de Cimino, "Le Retour" fait preuve d'un certain optimisme. Car à la déchéance morale du mari de Sally répond l'amélioration morale et physique de Luke, qui parviendra finalement à vivre son histoire d'amour avec Sally. Intéressant donc mais très inégal.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2013
    Un film qui accuse son âge mais qui paradoxalement trouve une grande partie de son intérêt d'aujourd'hui grâce à cela. Tout simplement peut-être parce que c'est une des premières oeuvres, avec "Voyage au bout de l'enfer" (qui lui a très bien su traverser le temps !!!), à traiter des blessures physiques et surtout des blessures de l'âme des soldats ayant combattu au Vietnam. Le sujet est fort, le scénario est un peu décousu mais l'occasion d'admirer le talent de Jane Fonda et de Jon Voight au sommet ainsi que le plaisir d'entendre des tubes de l'époque (dont le génial "Hey Jude" !!!) est trop belle pour que l'on passe à côté.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2011
    C'est en 1978 que le metteur en scène Hal Ashby rèalise ce film douloureux qui retrouve la force et le courage d'un certain cinèma engagè, cinq ans seulement après la fin de la guerre du Vietnam! Engagèe dans la lutte contre cette guerre, Jane Fonda est à l'origine du projet! A travers son personnage de femme d'officier, elle personnifie la prise de conscience d'une Amèrique en ètat de choc et recevra l'Oscar de la meilleure actrice! Face à elle, Jon Voight campe un infirme pathètique et obtiendra ègalement pour sa composition l'Oscar du meilleur acteur et aussi le Prix d'interprètation masculine au festival de Cannes! Suscitant des remous aux Etats-Unis, un film tèmoignage qui atteint des niveaux de sensibilitè spectaculaires où Jon Voight et Jane Fonda sont tous deux remarquables! La B.O est ènorme (Bob Dylan, Mick Jagger, les Beatles, Jimi Hendrix...).
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2007
    Un beau film grave, qui enterre encore plus la crédibilité de la guerre du vietnam à l'époque. Mais loin d'être un film lourd de morale et de clichés, Le Retour reste en réalité toujours sobre, préférant s'attacher à ses personnages, et cela avec une grande sensibilité. En effet, comment ne pas être touché par la sincérité de nos deux héros (Jon Voight et Jane Fonda, très convaincants.) Hal Ashby semble lui aussi avoir pris son sujet à bras le corps en nous offrant ce film assez profond, posant de bonnes questions, et sans compromis aucun avec cette guerre. Un vrai bon film.
    SebD31
    SebD31

    78 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2015
    Le cinéma américain a pris une nouvelle envergure lors du tournant que fut le "Nouvel Hollywood" (1967-1980). Les cinéastes ont pris l'ascendant sur les producteurs dans les studios, et ont pu réaliser des films plus personnels, souvent plus engagés et contestataires. Mais il aura fallu attendre tout de même plus de 10 ans pour que le conflit viêtnamien fut l'objet d'un tout nouvel intérêt. "Coming Home", sorti en 1978, a été le premier film parlant ouvertement de la guerre du Viêtnam, ou plutôt de l'après-guerre. Suivront les célèbres "The Deer Hunter", "Apocalypse Now", et bien plus tard "Full Metal Jacket", "Platoon", ou encore "Né un 4 juillet". On peut d'ailleurs faire le parallèle entre ce dernier et "Coming Home" puisque qu'ils mettent tous les deux en scène des héros paralysés.

    Le projet du film est du en grande partie à Jane Fonda qui, dès 1973, voulut faire un film traitant du célèbre conflit. Actrice engagée, elle ne lâcha jamais l'affaire et, après que les noms de Jewison ou Schlesinger furent un temps évoqués pour réaliser le film, Hal Ashby en pris finalement les commandes. 3 oscars récompenseront le long-métrage.

    Jon Voight, vétéran paralysé, rencontre une femme restée seule à la base (Jane Fonda), qui fut un amour de jeunesse, alors que son mari interprété par Bruce Dern est parti pour le Viêtnam. Une profonde amitié naîtra entre ces deux êtres, puis une bouleversante histoire d'amour. Le retour au pays du mari, devenu alcoolique et l'ombre de lui-même, compliquera les choses.

    A partir de ce sujet dramatique très fort, Ashby filme ses personnages comme des êtres en proie à des questionnements existentiels. Il nous montre aussi, la détresse de tous les vétérans de cette sale guerre. La plupart, brisés moralement et physiquement, se consolent grâce à l'alcool et aux filles de joie. Ils errent sans but, sans réel soutien psychologique suffisant, bien que le personnage de Jane Fonda soit bénévole dans l'hôpital où séjourne Voight. Comment réapprendre à vivre, à accepter son nouveau corps, à aimer à nouveau et surtout à faire cicatriser ses plaies les plus intimes ? Toutes ces questions sont bien sûrs évoquées dans le film mais Ashby n'en a pas forcément les réponses. Il cherche juste à montrer les souffrances, il ne peut se permettre de juger.

    Les images très dures des cercueils déchargés par dizaines d'avions cargos en provenance du Viêtnam, viennent nous rappeler à quel point le conflit a été meurtrier. Les hôpitaux des blessés de guerre, surchargés, nous montrent eux, à quel point, ceux qui sont vivants, ne le sont en fait que partiellement. Une partie d'eux-mêmes n'existe plus, depuis le moment où ils sont rentrés au pays. Ashby n'a pas eu peur de montrer les souffrances des "héros de l'Amérique", ces vétérans condamnés à la solitude.

    Déchirant, et nécessaire pour mieux comprendre les traumatismes liés à la guerre, "Coming Home" est le voyage au bout de l'enfer d'Ashby, celui de Cimino viendra juste après. Bruce Springsteen a chanté "Born in the U.S.A." en hommage aux vétérans du Viêtnam, Ashby les a filmés pour ne pas les oublier lui non plus.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2023
    A peine trois ans après la fin de la guerre du Viêt Nam, Hal Ashby (notamment connu pour avoir réalisé « Harold et Maude ») livre une des toutes premières œuvres sur le traumatisme des soldats américains rentrés au pays. La dénonciation des blessures physiques mais surtout psychologiques endurées par ces militaires constitue une référence pour l’époque. Néanmoins, le scénario développe parallèlement une romance, certes bien conduite, mais convenue entre les deux personnages principaux (Jane Fonda et Jon Voight, tous les deux consacrés par l’Oscar du meilleur acteur en 1979). Ce mélange de style cantonne ainsi ce long-métrage au rang de simple mélodrame. On appréciera la présence d’une bande musicale très électrique et rock’n’roll. Bref, un regard inaugurateur mais trop feutré sur les maux de l’armée des Etats-Unis.
    JoeyTai
    JoeyTai

    17 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2023
    Le film traite de la difficulté de la réinsertion des vétérans de la guerre du Vietnam dans la société américaine. Une sorte de Rambo, mais avec moins de muscles et plus de sensibilité ! S'il n'évite pas un discours antimilitariste appuyé et pas toujours subtil, avec parfois trop de pathos, le film bat en brèche le discours officiel des autorités, qui présentent la guerre comme juste et donc l'engagement dans l'armée comme quelque chose de naturel, sain, allant de soi. Cet embrigadement, favorisé par la volonté des recrues de prouver leur courage et de devenir des héros de la Nation, se heurte à la dure réalité : atrocités commises comme subies, manque total de moyens alloués par l’État pour prendre en charge les soldats revenus du front qui souffrent souvent de mutilations physiques et de troubles mentaux. Je dois confesser n'avoir pas compris de prime abord la signification de certaines scènes. spoiler: C'est en cherchant des infos sur ce film que j'ai compris que lorsque Bob se déshabille et court vers l'océan, il ne cherche pas à se débarrasser symboliquement des stigmates de la guerre et donc se purifier comme je le croyais, mais tout simplement à se suicider.
    Autre point, Bob refusait obstinément de détailler son "accident" qui lui a valu une blessure à la jambe. Il semble que ce soit en fait lui qui s'est infligé ça afin de provoquer son rapatriement... Les acteurs sont tous crédibles et la bande-son au top.
    Freaks101
    Freaks101

    126 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    Un des premiers film à évoquer les traumatismes physiques, psychiques et moraux des vétérans du Vietnam. Le sujet est traité avec la simplicité et l’humanisme qui caractérise le cinéma de Hal Ashby, bien loin du « Né un 4 juillet » pamphlet pachydermique qu’Oliver Stone tourna sur le même thème une décennie plus tard.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    249 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2009
    En dépit d'un prédicat de base un peu daté sur la désinformation sous Lyndon Johnson & l'horreur de la vie de couple (Pas toujours crédible), on sommbre avec plaisir dans une bonne histoire et surtout avec cette journaliste à la plume agréablement frivole: Belle fantaisie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 décembre 2008
    Je pourrais reprendre quasiment mot pour mot la critique de Caine78. Un très beau drame sur les ravages de la guerre. Jane Fonda et Jon Voigt sont bouleversants de justesse dans ce film remarquable mais hélas méconnu.
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