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    Le Fils de Frankenstein
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    11 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2012
    Les "Frankenstein" rèalisès après ceux de James Whale n'atteindront jamais à la qualitè et à l'intèrêt des deux premières crèations! il faudra attendre la Hammer anglaise et son rèalisateur, Terence Fisher, pour retrouver une vision adulte et lucide de ce sujet extraordinaire! En attendant Boris Karloff, dècidèment vouè à Frankenstein, joua encore une fois le monstre dans "Son of Frankenstein", sous la direction de Rowland V. Lee, où un fils du docteur (Basil Rathbone, as du jeu de tir aux flèchettes), assistè par un aide sinistre jouè par un très barbu Bela Lugosi donnait vie de nouveau à la crèature de son père! Le mythe se renouvelle donc dans une franchise jamais ennuyeuse! A noter que Karloff ne reviendra plus au rôle de la "crèature", mais sera mêlè à ses aventures en tant que mèdecin dans "The House of Frankenstein" de Erle C. Kenton! D'ailleurs beaucoup plus tard, il tournera même dans "Frankenstein 70", rèalisè par Howard W. Koch, film relativement sans intèrêt où il incarne un vague descendant du docteur maudit! Ceci-dit "Son of Frankenstein" n'en demeure pas moins un classique de la Universal avec d'excellents dècors et un final qui dèmènage (arrachage de bras, saut à la Tarzan, mort dans une lave en fusion). Et puis quelle distribution avec trois grands de l'èpouvante dans un seul et même film...
    Freaks101
    Freaks101

    126 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2010
    Le fils ne vaut peut être pas le père, mais cette suite est tout à fait estimable, Lugosi dans le rôle de Igor livre une de ses plus belles compositions, Karloff apporte à nouveau ce qu’il faut d’humanité à la créature, le décor somptueusement gothique de la demeure Frankenstein est un spectacle en soit. Une belle réussite.
    Audrey L
    Audrey L

    548 abonnés 2 399 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2016
    Le Fils de Frankenstein n'est pas aussi abouti que ses prédécesseurs, mais reste tout à fait regardable et divertissant. A noter que le fils de Frankenstein n'est pas l'adorable bambin que l'on voit sur l'affiche mais bien son père, lui-même fils du docteur Frankenstein (à ne pas confondre avec la créature qui n'a pas de nom, on entend trop souvent le raccourcis qui perd tout son sens... Donc le titre de ce film n'a rien à voir avec une éventuelle descendance du monstre). L'esthétique du film reprend ouvertement l'impressionnisme allemand que l'on découvrait dans Nosferatu par exemple, et révèle des plan splendides (les escaliers se fondant dans leur propre ombre, c'est tout bonnement délicieux visuellement). Les acteurs, dont l'inégalable Boris Karloff en tête, sont excellents et jouent de façon très théâtrale, ce qui renforce le drame du film. L'histoire est somme toute assez classique : le fils revient pour finir ce que le docteur Frankenstein avait commencé, et ressuscite la créature avec l'aide d'Igor (l'ancien assistant Fritz qui a changé de nom entre La Fiancée de Frankenstein et cet opus, joué par un Béla Lugosi un peu en-deçà de ses prestations vampiriques) pour la plus grande crainte des villageois, qui veulent chasser autant le monstre que son propriétaire. Le message de tolérance véhiculé est plus qu'appréciable (car dès son arrivée, Frankenstein est catalogué comme étranger et ne peut pas participer à la vie du village, il est banni, et ne parlons pas du monstre qui n'est, comme toujours, pas accepté seulement d'après son apparence). Le petit garçon de l'histoire est touchant, tout comme le monstre dont on a rapidement pitié et regrette presque la fin tragique (et un peu expédiée). Sans retrouver la grandeur et la beauté émouvante du Monstre de Frankenstein des premiers films, on est devant un film divertissant et plein de suspens. Un peu moins bien mais agréable à voir.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2011
    Troisième et dernier film dans lequel Boris Karloff a joué le rôle de la Créature, "Le Fils de Frankenstein" se distingue de manière assez marquée des deux précédents films. Déjà ce n'est pas James Whale qui est derrière la caméra et ça se voit. Ensuite par sa durée qui au lieu d'avoisiner les 70-75 minutes titille les 100. Ceci pour servir l'intention louable de donner de la consistance aux personnages. Reste que c'est aussi ce qui fait la faiblesse du film car il faut attendre le dernier quart pour qu'il ait vraiment de réels enjeux et la toute fin pour avoir de l'action. Mais en même temps, les acteurs ont la part belle et donnent d'excellentes interprétations. Boris Karloff reprend magistralement son rôle, même s'il est moins émouvant que dans "La Fiancée de Frankenstein", Lionel Atwill est toujours dans le ton juste en policier lucide et protecteur, Bela Lugosi dans celui d'un "mort-vivant" avide de vengeance est très surprenant et donne une des meilleures compositions de sa carrière, et Basil Rathbone est totalement à l'aise dans un de ses rares rôles de gentil (bien que pas dénué d'ambiguïté!!!) en dehors de "Sherlock Holmes". Ayant vu "Frankenstein Junior" avant, je pensais que le jeu de fléchettes et le policier au bras droit mécanique étaient des idées de Mel Brooks, et bien pas du tout. A noter un retour au source (la Créature ne parlant pas notamment!!!) qui fait fi du délire joyeusement parodique du génial "La Fiancée de Frankenstein", ce qui est bien dommage. Reste une oeuvre bien supérieure à la moyenne des films d'horreur Universal de l'époque.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2014
    Dernier film où Boris Karloff incarna la créature de Frankenstein, Le Fils de Frankenstein est une œuvre que l'acteur regretta d'avoir tourné. Cela peut effectivement se comprendre car il marque une nette régression par rapport aux deux épisodes précédents. En effet, la créature n'est plus un personnage doté d'émotions et pouvant toucher le spectateur mais n'est presque qu'une machine à tuer (à une ou deux exceptions près). Le fait que le personnage, qui avait commencé à apprendre à parler dans l'épisode précédent, soit redevenu muet en est une preuve. Boris Karloff, si marquant dans les deux premiers films, se fait d'ailleurs voler la vedette par Bela Lugosi dans le rôle d'Igor. La mise en scène de Rowland V. Lee quant à elle est très honnête mais est très loin du niveau de celle de James Whale. Enfin, le scénario est le point le plus faible car les évolutions d'opinions de Wolf von Frankenstein par rapport à l'idée de réanimer la créature sont peu crédibles et de nombreuses séquences de dialogues ne sont guère intéressantes. Toutefois, la sévérité de ce jugement découle de la comparaison avec les deux chefs-d’œuvre qui précédaient. En effet, le film possède une belle photographie et la réunion des quatre acteurs principaux (Basil Rathbone, Boris Karloff, Bela Lugosi et Lionel Atwill dans un rôle assez intéressant de policier à l'allure évoquant un peu le nazisme contemporain du film) font que ce film est loin d'être déplaisant. En résumé, Le Fils de Frankenstein est loin d'être un chef-d’œuvre mais est juste un bon film.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    249 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2009
    Des séquelles monstrueuses résurgentes accompagnés d'un propos pas inintéressant sur le népotisme font de ce gothic-classic 1 inédit à découvrir - la scène de l'éducation du jeune mythe prométhéen étant, bien entendu, à se tordre de rire parmi d'autres. -
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2010
    Un film moyen. Ce film n'apporte pas beaucoup aux deux précédentes versions de Frankenstein, mais se laisse tout de même voir, notamment frace à l'interprétation d'excellents acteurs de l'époque, et par un humour noir plutot bienvenu.
    dougray
    dougray

    207 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2016
    Troisième volet de la saga "Frankenstein" des studios Universal, "Le fils de Frankenstein" est, surtout, la dernière apparition de Boris Karloff sous le maquillage du monstre. Il s’agit, également, du moins bon épisode de cette trilogie Karloff et ce, pour une raison essentielle : le changement de ton. Le réalisateur James Whale a déserté le siège du réalisateur au profit de Rowland V. Lee (à qui on doit "La Tour de Londres" toujours avec Boris Karloff et Basil Rathbone) et force est de constater que la poésie des deux premiers opus n’est plus de mise ici. Pour autant, je ne partage pas l’avis de ceux qui considèrent que le film est raté. Au contraire même, je trouve que le réalisateur, sans avoir le talent de son prédécesseur, a fait un boulot assez remarquable et a su s’approprier le sujet en renouvelant la problématique et l’approche. Le risque était grand, en effet, que ce troisième épisode ne soit qu’un prétexte à une nouvelle renaissance du monstre qui se limiterait à une succession de morts. Lee a l’intelligence de minorer l’importance de la créature (et, accessoirement, de modifier considérablement son look, bien plus rustique et massif ici), ce qui, non seulement, offre une grande valeur à chacune de ses apparitions mais, qui permet, surtout, d’accorder une place importante à un personnage passionnant, Igor campé par un Bela Lugosi en transe. Outre son incroyable maquillage (dont une excroissance osseuse saisissante), ce méchant d’anthologie brille par son machiavélisme et son jusqu’au-boutisme, magnifiés, bien évidemment par l’interprétation forcément outrancière de Lugosi. Il ne s’agit pas du seul personnage mémorable puisqu’on retrouve, également, un Basil Rathbone tout en élégance naturelle qui parvient à faire ressentir l’obsession du fils du Baron Frankenstein qui veut réhabiliter l’honneur de son père, haï de tous (l’acteur ne parvient cependant pas à faire oublier la prestation fiévreuse de Colin Clive). Il ne faut pas non plus oublier le formidable Lionel Atwill, surprenant de subtilité dans ce rôle de policier amputé dans sa jeunesse par le monstre (le jeu avec son bras mécanique est une merveille) mais désireux de maintenir l'ordre en protégeant le fils de son créateur de la haine de la population. Quant à Boris Karloff, il se montre, une fois, encore incroyable et parvient à retranscrire toute la détresse de ce monstre, victime de la folie des hommes spoiler: (la scène avec le miroir est très émouvante)
    . Peut-être pourra-t-on néanmoins lui reprocher d'avoir rendu le monstre trop "malin" spoiler: (voir les scènes où il brouille les pistes après avoir tué les derniers jurés ayant condamné Igor, pour faire croire à des morts "naturelles").
    Le scénario est, également, une bonne surprise puisque, non seulement, cet épisode parvient à justifier (presque de façon crédible) la nouvelle résurrection du Monstre spoiler: (en jouant sur ses capacités surhumaines, constatées médicalement)
    mais, surtout, il traite d’une problématique différente des deux premier opus. Ainsi, alors que "Frankenstein" traitait des limites de l’éthique médicale (et de la responsabilité du créateur sur sa création) et "La fiancée de Frankenstein" de la solitude du monstre, "Le fils de Frankenstein" évoque le poids du passé et de l’avilissement des enfants du fait des actes des "parents" (métaphore qui s’applique, également, à la relation entre Igor et le monstre). Quant à la réalisation, elle est, certes, moins poétique mais elle réserve quelques scènes formidables au pouvoir d’évocation terrifiant spoiler: (le policier qui raconte son amputation lorsqu’il était enfant, la découverte de l’évasion du monstre à travers le récit innocent du gamin…).
    C’est peut-être la principale différence entre Whale et Lee : le premier aimait montrer, y compris des scènes difficiles (voir la terrible noyade de la petite fille dans le premier opus) alors que le second parvient à démontrer qu’un récit peut être plus effrayant que les images. "Le fils de Frankenstein" mérite, donc, d’être réhabilité tant il propose quelque chose de différent de James Whale. Et puis, le baroud d’honneur de Boris Karloff ne peut pas se louper…
    Thibault F.
    Thibault F.

    44 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2017
    Le fils de Frankenstein est la suite spirituel du classique de James Whale, Frankenstein (1931). Faisant fi de son spin-off et de sa fiancée - largement dispensable - ce nouvel opus conçu par Rowland V. Lee se révèle plus novateur, plus étoffé et avec une ambition débordante de proposer une lecture nouvelle du mythe de Mary Shelley. Boris Karloff se révèle toujours aussi saisissant dans la façon de construire une personnalité au monstre. Très peu présent à l'écran, son ombre et son aura règne tout au long de ce film pluvieux, dont l'ambiance glaçante du manoir et de son laboratoire permet au spectateur de saisir l'intensité de l'atmosphère inquiétante. Mais finalement, le monstre ne serait-il pas le fait humain ? Plusieurs éléments m'ont particulièrement satisfaits : les références qui marquent une intensité et une épaisseur dans le récit (l'insurrection villageoise, l'interaction de Frankenstein avec la petite fille au bord de l'étang...), sa réalisation avec des moyens techniques présents à l'écran et sa palette de personnages secondaires dont Bela Lugosi ou encore Donnie Dunagan (enfant du film qui est âgé de 84 ans maintenant !!) qui offrent une prestation gourmande. En conclusion, Le fils de Frankenstein permet de prolonger le mythe en donnant une épaisseur plus social (beaucoup de dialogue) et une conclusion au cycle Frankenstein satisfaisant. On pourrait pester sur les problèmes de rythme inégaux et à des redites (que ce soit dans la disposition des décors, dialogues ou situations). Néanmoins, cela reste une très belle oeuvre, marquante, dans le Universal Monster.
    Shawn777
    Shawn777

    458 abonnés 3 325 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2017
    Troisième film de la saga "Frankenstein" produit par la Universal Monsters, réalisé cette fois pas Rowland V. Lee et sorti en 1939 n'est vraiment pas terrible et cela m'étonne, surtout au vu des bonnes critiques. Cette fois-ci, c'est le fils du docteur Frankenstein qui retourne dans sa maison familiale et avec l'aide d'Ygor, il essaye de ramener la créature de son père à la vie tout en le guérissant de son cerveau meurtrier. Le synopsis n'est pas foncièrement mauvais même si ça sent de très loin la facilité mais cela aurait pu faire l'affaire pour un troisième film. Mais malheureusement, il m'a beaucoup déçu. D'une part, je me suis beaucoup ennuyé mais j'avais tout d'abord été assez surpris de la durée du film qui est de loin le plus long des deux premiers et le rythme est, à mon goût, très mal géré ! Effectivement, il va y avoir des scènes plutôt intéressantes et rythmées mais la majorité du film est assez longue et d'ailleurs la créature ne se manifeste réellement qu'à cinquante-cinq minutes du film, ce qui est très dommage. De plus, le scénario est assez vide et rien n'est original, les habitants en veulent au fils de Frankenstein pour les erreurs de son père et la créature frappe ensuite encore à nouveau, ce qui n'apporte donc rien à la saga mais, au contraire, qui la fait tourner en rond. Le titre est d'ailleurs assez piège car le spectateur peut s'imaginer que la créature de Frankenstein va avoir un fils (car le film précédent jouait sur cette ambiguïté avec la fiancée), ce qui aurait pu être sympa, mais non c'est juste le fait que ce soit le fils de Frankenstein au lieu de Frankenstein lui-même, ce qui est tout de suite plus banal et beaucoup moins original. La réalisation est quant à elle assez bonne, nous offrant de très bons plans empruntant parfois même à l’expressionnisme et les décors sont également magnifiques. Du côté des acteurs, nous avons toujours Boris Karloff qui joue toujours aussi bien mais également Bela Lugosi et Basil Rathbone. "Le Fils de Frankenstein' a été un succès critique mais est malheureusement pour moi, une déception.
    Gautier M.
    Gautier M.

    4 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2023
    Nombreux constats à faire lorsque l'on revisionne ces vieux classiques qui ont fait progresser l'industrie Hollywoodienne jusqu'au plus haut niveau. Les sources d'inspirations du cinéma des années 30-40 étaient beaucoup plus fournies je trouve, on sent chez le scénariste, le réalisateur et sans doute beaucoup des membres de l'équipe de tournage, une vraie richesse intellectuelle et culturelle. On sent qu'ils ont des références littéraire et théâtrale, qui les portent. C'était une tout autre façon de travailler, de monter un film, une autre approche. Aujourd'hui on sait à quoi s'en tenir, il faut captiver le spectateur sinon il s'endort, nul doute que ces films ne sont pas adaptés au public d'aujourd'hui. Mais ce n'est pas grave, ils sont adaptés pour les initiés.
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