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    Rollerball
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    102 critiques spectateurs

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    this is my movies
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    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juin 2016
    Comment faire un film sur la violence et les pulsions animales et autodestructrices de l'homme sans montrer la violence ? Ce dilemme, N. Jewison y a été confronté et a répondu par ce film. Parabole d'anticipation dans un monde sans guerre et dirigé par les multinationales qui ont crée, dans le but de divertir le peuple et assouvir sa soif de spectacle et de sang, un sport ultra-violent : le Rollerball. En plus de ça, Jewison nous montre un monde où la culture est aux mains de ces mêmes multinationales, ce qui est pire que le censure, et que le savoir, détenu au cœur d'une seule et même machine, est incapable de réfléchir sur ce monde. J. Caan trouve là un de ses meilleurs rôles et il erre dans ce chaos froid, sans âme et sans avenir. Si on s'ennuie parfois un peu, toutes les scènes sont nécessaires afin de nous offrir un final éprouvant, au découpage brillant et qui vous laissera KO sur votre siège. Sur le tournage, les cascadeurs jouaient au Rollerball même en dehors des prises et durant les prises, ils se lâchaient à fond, ce qui terrifia Jewison mais démontre aussi tout le réalisme de son propos. Un film indispensable et plus que jamais d'actualité. D'autres critiques sur
    jfby
    jfby

    12 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2013
    Un film qui a pris un petit coup de vieux mais dont les thèmes politiques restent malheureusement toujours aussi réel. C'est très bien joué, réalisé, bien foutu bref un film vraiment à voir pour moi.
    cris11
    cris11

    48 abonnés 970 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2013
    Un film qui vaut beaucoup d'une part, pour son propos avec notamment une critique de l'instrumentalisation politique du sport ainsi de l'attirance de l'humain pour la violence et le sang, et d'autre part, pour l'intensité des matchs de rollerball à la fois ultra violent et sans pitié. Cependant, le film est fortement plombé par un manque criant de rythme en dehors des matchs et un manque d'entrain permettant au spectateur de se plonger à 100% dans le film. Reste un bon James Caan, mais des acteurs secondaires assez moyens.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    210 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2007
    Aussi efficace et grandiose que le remake de McTiernan est nullisime et inutile. James Caan dans un de ses plus grands rôles, des scènes de rollerball époustouflantes, une réflexion acerbe sur le pouvoir, la corruption et la violence dans le monde du sport, ainsi que sur un futur assez proche et inquiétant dans lequel les multinationales gouverneraient le monde, remplaçant les Etats...
    OK, les scènes se trouvant entre les matches sont plutôt reposantes visuellement, certains les trouveront sans doute un peu lourdes et vaines. Mais il ne faut pas oublier que, sous ses dehors de film d'action bourrin bien visibles dans les trois longues scènes de rollerball, le film est avant tout un film de science-fiction. Bien plus proche de "1984" que du remake de McTiernan ou des quelques films qui s'en sont inspirés ("Future Sport", très mauvais). Excellente interprétation de Caan, donc, mais aussi de John Beck, Ralph Richardson, Maud Adams...Et réalisation, image, musique et scénario tout simplement impeccables. Un monument.
    selenie
    selenie

    5 429 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2012
    Mélange de football US et de Hockey le rollerball est le sport de ce monde futuriste (néanmoins proche de nous), où les gens sont des moutons qu'on abreuve de violences comme les gladiateurs étaient le cirque des romains. Norman Jewison réalise là un film d'anticipation au message puissant et en avance sur son temps ; ce film est précurseur de la téléréalité et de la toute puissance du monde du sport. James Caan en star vieillissante que le consortium organisateur veut éliminer pour redonner un coup de fouet à leur gagne-pain, également outil de propagande. Un très grand film au fond aussi subtil que la forme est violente.
    dougray
    dougray

    207 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juin 2013
    Classique avant-gardiste des 70’s revenu sur le devant de la scène grâce au remake raté de John McTiernan, "Rollerball" a terriblement vieilli… au point d’être difficilement regardable sans un sourire en coin. Plus que l’image typique des productions de cette époque et les costumes vieillots (alors que le film se passe dans un futur proche), c’est surtout le ton kitsch adopté par le réalisateur Norman Jewison lorsqu’il veut densifier son intrigue qui parait complétement dépassé aujourd’hui. Les scènes où le héros, Jonathan E. se repasse les vidéos de son ex-femme en errant comme une âme en peine dans sa maison (censées représenter sa souffrance intérieure) sont assez risibles tout comme les déambulations au petit matin des convives sortant de soirée (symbolisant une certaine forme de décadence inconsciente des élites). A croire que Jewison a essayé de marcher sur les plates-bandes d’un Kubrick, également adeptes de ce genre de séquences mais avec plus de talent. Ces maladresses, encore plus voyantes aujourd’hui, sont d’autant plus impardonnables qu’elles sont inutiles au vu de la force du récit initiale. Car, "Rollerball" est, avant tout, un film politique qui dénonce la manipulation des foules par leurs dirigeants à travers le sport. L’idée, aussi pertinente que subversive, est parfaitement illustrée par les discussions entre la star du Rollerball et son glacial dirigeant mais surtout par les séquences de jeu dans l’arène qui ont fait la renommée du film. Plutôt violents pour l’époque (et tout au plus âpres aujourd’hui), ces matchs, aux règles sans cesse modifiées pour mieux contrôler un public venus en masse pour encourager son équipe et crier sa haine de l’adversaire, sont une allégorie plutôt bien vues du rôle joué par le sport dans les sociétés modernes. Les matches permettent également d’apporter un peu de dynamisme à un film qui en manque cruellement, ce que les choix de mise en scène de Jewison ne vient pas améliorer (choix de musique pas terribles et allongés au-delà du raisonnable, zooms vieillots…). A ce titre, il est étonnant qu’un film aussi peu efficace s’achève de façon aussi abrupte sans illustrer les conséquences de la rébellion de Jonathan sur le système. Le héros est, d’ailleurs, lui-même est assez obscur dans ses motivations puisqu’on ne comprend pas forcément pourquoi il décide de ne plus suivre les règles et dans ce montrer, du jour au lendemain, aussi peu coopératif avec ses dirigeants… si ce n’est la perspective d’une retraite forcée (ce qui parait un peu léger). Il manque un traumatisme à cette star qui coïncide avec son changement de comportement (l’abandon de sa femme est trop vieux, l’accident de son meilleur ami arrive trop tard…). Il peut néanmoins se reposer sur l’interprétation tout en virilité de James Caan, parfaite représentation du sportif macho des 70’s (chemise ouverte sur un torse poilu, chaine en or et chevalière, pantalon moulant…). Le reste du casting n’est pas forcément du même acabit, si ce n’est peut-être John Beck en meilleur ami insouciant et John Houseman en vieux. En bref, "Rollerball" aura davantage marqué les esprits par son sous-propos politique que par sa qualité réelle.
    Estonius
    Estonius

    2 470 abonnés 5 224 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 décembre 2017
    Ce qui restera dans la mémoire ce sont les matches spectaculaires dont la mise en scène tient du tour de force même si elles manquent de réalisme parce que des gars qui prennent de tels gadins et qui se relèvent pour courir comme des lapins… bon). Mais sinon, tout est mauvais, déjà le choix du héros, James Caan, aussi charismatique d'un bœuf charolais, aussi brute que les autres sur le terrain et qui veut continuer à faire du sport malgré l'avis des organisateurs (tu parles d'un thème à la noix !). Vous me direz il y a le fond politique (tu parles d'une nouveauté, le poète romain Juvénal abordait déjà le problème au 1er siècle (Panen et circenses). Et puis ça va convaincre qui ? Les scènes intimistes sont soit soporifiques, soit ridicules (le tir aux sapins). Et puis ce scénario ne tient pas debout, quand on veut se débarrasser de quelqu'un dans une équipe de sport, il y a bien plus simple que de l'attendre annoncer son retrait… Le reste de la distribution est lamentable : la palme à John Beck, vraie tête à claques, les femmes sont jolies mais réduite aux potiches. Le film contient une scène d'anthologie affligeante où l'informaticien en chef, sorte de professeur Nimbus s'énerve contre son ordinateur à eau en lui foutant des coups de lattes dans les parois. Un film bourrin.
    SHWARZIE
    SHWARZIE

    31 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juillet 2011
    Les scènes de jeu (c'est à dire 3 matchs donc 1/2h à peu près) sont bien foutus avec de la castagne et de la déconnade mais pour le reste, donc 1h30mn pratiquement, c'est lourd, mou, ennuyeux, ça n'avance pas et on n'y croit pas à ce monde futuriste ou tous le monde à été lobotomisé par le système, le ponpon à la scène ou un scientifique met des coups de pompe à un ordi plein d'eau qui parle.
    bsalvert
    bsalvert

    319 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2013
    un film ultra violent mais qui nous emmène dans un monde à part.
    PLV : plongé ailleurs.
    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2015
    En vrai héros des temps modernes, James Caan, idole violente et incontestée du seul sport restant, se dresse (plus ou moins seul) face au pouvoir en place. Les scènes d'action sont réalisées avec une grande maitrise technique, et le "message" reste intéressant.
    Redzing
    Redzing

    918 abonnés 4 294 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2022
    Dans un future proche, après une série de guerres, les gouvernements et les Etats n’existent plus. La Terre est contrôlée par un groupe de méga-entreprises, les notions de salarié et de manager ont remplacé celles de citoyen et d’élu. Les guerres et les maladies ont été abolies. Tandis que la liberté et la connaissance ont été sacrifiées, au profit d’un confort matérialiste. C’est dans cet univers que règne le Rollerball, un sport violent qui sert entre autres à canaliser les foules, et dont Jonathan est l’une des stars… « Rollerball » fait partie de la vague des films d’anticipation sombres et politiques des années 70. Comme beaucoup de ses compères, il ne manque pas d’idée, et tacle les dérives de l’époque… qui sont toujours d’actualité ! Excès du consumérisme effréné, toute puissance des entreprises, et surtout sport-spectacle avilissant (célèbre doctrine « panem et circenses »). Sur le fond, le film de Norman Jewison est donc intelligent et toujours percutant. Cependant, sur la forme, c’est en réalité presque deux films différents que l’on nous offre. A l’image de la prestation de James Caan, athlète déchaîné sur les pistes, et très sobre hors du jeu. Il faut bien admettre que les séquences hors du stade, si elles proposent un contenu pertinent et des décors sympathiques, ont tendance à être un peu molles. La faute notamment à une utilisation extensive du zoom / dézoom lent. Ce procédé, très à la mode à l’époque, fonctionne bien sur des scènes un peu contemplatives, mais n’est pas vraiment approprié pour des passages censés être tendus. L’autre souci est une intrigue qui a tendance à patiner (ho ho !) dans son acte central. Sommé de quitter son sport fétiche, Jonathan ne comprend pas cette décision, et va chercher d’où elle vient. Mais cette quête est répétitive, Jonathan rabâchant ses questions sans vraiment trouver de réponses. En résulte un rythme mou, ce jusqu’à une révélation finalement assez simple : spoiler: le Rollerball sert à canaliser les foules, mais aussi à démontrer que l’individualisme ne fait pas le poids devant les règles du système. Révélation que notre héros expérimentera sans la connaître !
    Heureusement, c’est sans compter le « deuxième » film : les séquences de Rollerball ! Particulièrement réussies, qu’il s’agisse de la conception efficace du jeu, de la violence percutante déployée à l’écran, des règles qui tendent crescendo vers le combat de gladiateurs, du gros travail des cascadeurs, ou d’effets de mis en scène bien vus. Ce n’est pas un hasard si le film s’ouvre et se termine par ce jeu mortel, avec notamment ce plan d’introduction où un stade sinistre se remplit peu à peu au son de la musique de Bach. On ne s’étonne guère que ce sont ces passages qui viennent en tête quand on pense au film. A noter que celui-ci fera par ailleurs l’objet d’un affreux remake dans les années 2000…
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2019
    Oeuvre assez unique en son genre, le «Rollerball» de Norman Jewison nous dépeint une société futuriste dans laquelle tous les fléaux ont été détruits, citons parmi eux: la faim, la maladie etc. Les entreprises ont remplacé les Etats et ce sont les technocrates qui font la loi. De plus, les citoyens composant cette société disposent d'un confort matériel inégalé. Et malgré tous ces progrès, la population a besoin de laisser s'exprimer ses pulsions violentes. C'est ainsi que le Rollerball, jeu incroyablement violent a été crée. Un jeu barbare où tous les coups sont permis. Le plus effrayant est de constater que tous les spectateurs apprécient de manière unanime ce spectacle violent et inhumain. Mais bien évidemment tout cela est voulu et organisé à l'avance. S'il transmet un message plus que jamais actuel, «Rollerball» ne parvient pas à passioner tant sa mise en scène est souvent amorphe et tant il manque de rythme. Entre trois ou quatre scènes d'entrainement ou de match il ne se passe pas grand chose, dommage car les séquences de match sont vraiment haletantes. Et esthétiquement parlant, le coup de vieux se fait ressentir et beaucoup de décors sont très kitchs. Mais s'il y a une chose que l'on retiendra c'est que même dans un monde qui d'apparence semble parfait, la mort et surtout, la folie de l'Homme ne seront jamais éradiqués.
    AMCHI
    AMCHI

    5 032 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2008
    La force de Rollerball tient essentiellement dans les scènes de sport fulgurant de violence, entre les match l'intrigue est intéressante et décrit un futur tout à fait plausible mais ça manque de suspense. Sinon à part le look et l'ambiance très seventies, Rollerball a plutôt bien vieilli.
    Nico591
    Nico591

    39 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 octobre 2014
    Sous influence kubrickienne, voici un film d'anticipation qui par le biais d'un sport futuriste et violent fait le portrait sous forme de pamphlet d'une société ultra corporatiste.
    Si l'histoire à la base était plutôt intéressant, il l'est beaucoup moins à l’écran.
    Faute à un scenario et une mise en scène insipide, ainsi qu'une narration qui ne suscite guère l’intérêt.
    Dadou
    Dadou

    51 abonnés 1 360 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    Un film de science-fiction avant-gardiste et visionnaire tant pour ses critiques envers la médiatisation et l’ultra-violence du sport portée par les sportifs et spectateurs mais aussi les manigances politiques. Si les scènes de Rollerball dans les arènes sont prenantes et rythmés, le reste du film est peu consistant, voir certains passages trop superficiels.
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