Avis sur Le Retour des tomates tueuses

J'ai été bluffé par ce film qui m'as totalement surpris ! Je me suis dit mais c'est quoi ce titre ? et puis je me suis pris à l'humour décalé du film, completement déjanté, en me marrant pas mal de fois. Très détente que ce film !

Comme pour beaucoup, l’attraction de film va être la première apparition sur un grand écran de George Clooney qui, rien que pour ça, mérite le détour. Pour le reste, ce "retour des tomates tueuses" est un film loufdingue à l’humour léger mais pas lourd, qui saura faire sourire pour peu qu’on soit ouvert au deuxième degré.

Un nanar, certes, un peu rigolo, nos levres esquissent desfois quelques petits sourire, mais tout ça reste lamentable et nul. A eviter

Un bon nanar sans grand intérêt : à éviter.

Dix après le cultissime nanar L'Attaque des Tomates Tueuses, le réalisateur John De Bello revient d'entre les morts pour nous servir une suite encore plus déjantée ! Toujours aussi kitch, cette séquelle s'avère toutefois bien plus drôle que son prédécesseur, notamment grâce à un budget un poil plus élevé, des personnages plus attachants et un scénario lui aussi beaucoup plus original. Car si le film reste comme il se doit un nanar, son statut est désormais carrément assumé et le réalisateur et ses acteurs s'en donnent à cœur joie pour se moquer d'eux-même, oubliant donc le côté horrifique pour nous livrer une complète parodie... L'histoire se déroule donc dix ans après la fameuses guerre contre les tomates et l'humanité repose en paix malgré quelques affaires de contrebande. Le leader de la résistance Wilbur Finletter (J. Stephen Peace, unique acteur à rempiler) est désormais propriétaire d'une pizzeria (concoctant des mets sans tomate donc) avec de son neveu Chad (Anthony Starke) et du meilleur ami de celui-ci Matt (George Clooney à ses débuts). Mais dans son manoir, à l'abri des regards, le diabolique Professeur Gangrène (l'immense John Astin) prépare une contre-attaque en s'adonnant à diverses expériences sur lesdits fruits (et non des légumes comme tout le monde le pense), créant même des tomates à l'apparence humaine dont la magnifique Tara. Cette dernière, accompagnée de Vitty, une tomate velue, se joint à l'équipe des gentils pour déjouer le projet fou de Gangrène... Le scénario est donc complètement débile mais sied parfaitement à l'univers du film, transformant le côté nanar en une véritable comédie burlesque influencée par l'humour ZAZ (en plus cheap forcément) et se voit ainsi agrémenté de plusieurs séquences hilarantes où le quatrième mur se voit briser. Aussi verrons-nous notre fine équipe sans le sou en plein milieu du film et se voit forcée d'utiliser des produits marketing à l'écran histoire de continuer tandis que la plupart des personnages parlent très souvent au spectateur. Et c'est dans cet esprit fendard et décomplexé que cette séquelle va être mise en œuvre, oubliant toute forme de sérieux pour nous livrer une série Z comme on en fait hélas plus.

Lorsque la comédie lourde atteint son paroxysme, même les attentes les plus folles peuvent se montrer combler. Triste résultat en outre, Le retour des tomates tueuses reste d'une nullité hors-norme, preuve qu'il faut une bonne fois pour toute arrêter de prendre le public pour un réel imbécile. Clooney n'a probablement pas jugé bon de savoir si le film allait être une réussite, bien au contraire.

Le bon nanar est avant tout un nanar inassumé ; un film que son géniteur voulait bon, intelligent, brillant mais qui au final demeurera une réalisation parfaitement ridicule doublée d'idées décousues. Le retour des tomates tueuses est un nanar assumé qui ne fera pas rire. Mais on sourit 2 minutes à la vue d'un George Clooney avec une coupe à insulter les mulets... Dommage qu'il s'ensuive alors une longue lamentation à la vue de John Astin ! Le retour des tomates tueuses est aussi un titre particulièrement mensonger, puisque je n'ai pas vu une seule tomate tueuse ! (Bon j'avoue ; j'ai peut-être dormi 15 minutes... Mais pourra-t-on vraiment m'en porter préjudice ?) L'humour essaie pourtant désespérément de percer mais rien n'y fait : c'est trop gros ; trop brut ; pas travaillé... "Réfléchir est le travail le plus difficile qui soit. C'est probablement la raison pour laquelle si peu de gens le font" On a rarement l'occasion de voir un film qui illustre aussi bien les propos d'Henry Ford !

Après une première invasion poussive, les tomates tueuses sont de retour dans une suite plus réussie et parfaitement débile. Si l'humour ne vole pas toujours bien haut, il faut admettre que certains gags sont efficaces ou suffisamment tirés par les cheveux pour nous arracher quelques sourires. En fait, le gros problème réside dans la mise en scène qui ne met pas bien en valeur les idées comiques. On sent une certaine volonté chez John De Bello de marcher sur les plates bandes des ZAZ mais il ne fait pas beaucoup d'effort et préfère justifier un peu facilement l'aspect nanardesque de son film en rappelant sans cesse la petitesse du budget (occasionnant au passage de savoureux placements produits). Ceci dit, le spectateur s'amuse et il n'est pas le seul : le casting semble bien se marrer à commencer par George Clooney qui a la banane tout le long de l'aventure.

Après le succès inattendu (et inexpliqué ?) de L'Attaque des tomates tueuses ! (1978), John De Bello n’allait pas se priver d’en réaliser une suite.

Il aura tout de même fallut attendre une bonne décennie pour que Le retour des tomates tueuses (1988) voit le jour. Cette fois-ci, le réalisateur a poussé le curseur encore plus loin dans le grand n’importe quoi. Des gags à la pelle, des regards caméra, des séquences totalement WTF et des placements de produits volontairement et grossièrement mis en valeur.

Sans oublier l’intérêt principal du film, celui d’y retrouver un certain George Clooney, qui en était à son 3ème long-métrage (27ans lors du tournage). Le film s’inspire toujours autant de l’univers des « ZAZ », mais ne parvient jamais à atteindre le niveau. Le film devient rapidement pathétique et lassant.

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Comme beaucoup, j'ai initialement entendu parler de ce film comme d'un nanar, une grosse casserole au début de la carrière d'un certain George Clooney. En réalité, "Return of the Killer Tomatoes" fait partie de la franchise comique des Killer Tomatoes. Qui compte pas moins de 4 films (!) entre 1978 et 1991, ainsi qu'une série dérivée, et même des jeux vidéos.
Sauf que si les trois autres films sont tombés dans l'oubli, celui-ci a bénéficié de ré-éditions, grâce justement à la présence incongrue de George Clooney. Je n'ai donc vu que "Return of the Killer Tomatoes", qui n'a en fait rien d'un nanar.
Dans un monde où a sévit une guerre de tomates, celles-ci sont désormais interdites aux USA. Nos héros seront deux pizzaïolos, qui affronteront un savant fou souhaitant conquérir le monde à l'aide de tomates transformées en super soldats.
Il s'agit d'un gros délire parodique et méta façon ZAZ, qui se moque des séries B. C'est souvent mal joué (plus ou moins volontairement). Clairement un peu cheap. Et l'humour est très inégal. Ca va du gentiment ridicule, tendance gênant (parfois), en passant par le moyennement drôles (souvent), avec des saillies brillantes (rarement).
Je citerai ainsi de bonnes idées parodiques, et ce qui est peut-être l'un des meilleurs fusils de Tchekhov que j'ai eu l'occasion de voir dans une comédie. Par contre le coup des pizzas chelous sans tomate, je n'ai pas saisi le délire. Non seulement les pizzas base crème existe. Mais en plus, séjournant en ce moment au Royaume-Uni, je peux certifier que les pizzas peu inspirées à la garniture étrange ne sont pas de la fiction (beurk).
Côté acteurs, évidemment l'attention sera focalisée sur George Clooney, en séducteur mollasson et peu futé à la coupe choucroute douteuse. Difficile de croire qu'il deviendra une star de cinéma des années plus tard. Enfin, Mr. Clooney, il faudra encore passer par la case Batman pour ça, le chemin de croix n'est pas fini !
A ses côtés, dans le rôle principal, si comme moi vous êtes bondophiles, vous aurez peut-être reconnu Anthony Starke. Le narco-comptable de "Licence to Kill", sorti l'année suivante. Pas vraiment le même registre...
A l'arrivée, une comédie moyenne mais givrée, pas terrible mais qui n'a rien de déshonorant.

Le vrai défi de cette critique aurait été de ne pas évoquer la présence de George Clooney , mais celle-ci reste tellement l'attraction principale du film que cela était quasiment mission impossible. Cela dit, et alors que je m'attendais quasiment à une série Z de la pire espèce, j'ai eu droit à une série Z (ou disons Y) des plus divertissantes. Bien sûr, les trucages sont minables et on a du mal à ne pas pouffer devant l'aspect souvent imbécile de l'entreprise, mais là où beaucoup se seraient pris au sérieux, John De Bello préfère jouer à fond du second degré, et ça marche. Derrière le nanar se cache ainsi une comédie écrite avec pas mal d'efficacité et assumant tellement son statut que cela en est souvent drôle, pour ne pas dire parfois réjouissant spoiler: (les placements de produits pour boucler le budget : un grand moment)
. Comme quoi, même avec un budget de misère et un point de départ aberrant, on peut parvenir à quelque chose d'agréable et fun en jouant à fond la carte de l'autodérision, rappelant presque dans ses meilleurs moments l'excellent « Ça tourne à Manhattan ». Sympa.

J'adore le n'importe quoi quand il est complètement assumé, et ici je dois dire qu'on est servi, l'histoire n'a ni queue ni tête mais nous enchante de par son côté foutraque. Ce film est souvent cité comme l'un des premiers où tourne George Clooney, mais son rôle de dragueur fou coiffé d'une impossible choucroute n'a rien d'inoubliable, en revanche Karen M. Waldron dans le rôle de la femme tomate est absolument craquante, quel dommage qu'elle n'est pas fait davantage carrière. On notera aussi John Astin qui nous campe un savant fou comme on les adore. Et puis bien sûr l'inénarrable TV (pour tomate velue) la mascotte du film. On se moque spoiler: des placements de produits, on se moque du Pape (qui était un tomate), on interpelle le spectateur, on filme l'équipe de tournage
et on se marre de bon cœur.

Chose assez étonnante, Le retour des tomates tueuses est bien mieux que le 1er volet. Des passages marrants, voire délirants (parfois trop d'ailleurs, comme ceux avec l'équipe de tournage, qui sont un peu trop lourds). Pas un chef d'oeuvre, loin de là, mais il y a un progrès incontestable par rapport à L'attaque des tomates tueuses, il faut le souligner !

Loufoque, déjanté et décalé . On palpe l'ambiance des films de série B des années 80 jusque dans la coupe de cheveux du jeune Clooney .!Pour autant plutôt débiles quand même !

N'en déplaise à quiconque, mais j'ai beaucoup ri devant ce nanar assumé et surtout revendiqué fièrement ! Les gags tous plus fous et inventifs que les autres m'ont un peu fait penser à une version américaine de La Cité de la peur, que j'adore au possible. Les acteurs surjouent délicieusement, Georges Clooney est hilarant en personnage cynique dans cet univers de frappadingues, et la romance avec la "femme-tomate" est une excellente idée. Il faut avoir une sacrée dose de second degré pour apprécier ce film, et cela m'a fait passer un moment hilarant. Les séquences "hors-film" sont également des concentrés d'autodérision qui sont très agréables, et surtout soulignent des vérités du cinéma d'horreur "à petit budget". Beaucoup de gags se moquent d'ailleurs - gentiment - de ce genre qui est très pauvre en moyens techniques et bourré de sponsoring pour pouvoir exister (les placements publicitaires sont à mourir de rire !). Complètement débile, complètement loufoque, et surtout complètement parodique (et un peu vrai quand même), Le Retour des tomates tueuses est surtout complètement hilarant !