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    La boulangère de Monceau
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    3,8
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    12 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 801 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 décembre 2016
    Les contes moraux ce n'est vraiment pas ce que je préfère chez Rohmer, mais celui-là, le premier de tous j'ai adoré. Alors je ne veux pas dire que c'est plus riche que ma nuit chez Maud, que le genou de Claire, etc, mais quel plaisir de voir cette structure connue sous sa forme la plus simple, la plus pure, ici vu que ça ne dure qu'une vingtaine de minutes il n'y a aucun temps mort, tout est concentré sans pour autant qu'il y ait une impression de trop plein. C'est juste épuré comme il faut, un garçon qui aime une fille qu'il croise tous les jours dans la rue et qui lui plaît et qui car elle "disparaît" sans raison va se laisser tenter par une fille qui ne lui plaît pas... comme ça... parce qu'il en a la possibilité. Et ce que je trouve formidable, se sont les réflexions qu'il se fait... j'ai les mêmes... comme lorsqu'il dit (je cite de tête) "que je lui plaise semblait m'aller de soi, mais comment pouvait-elle imaginer qu'elle me plaisait", d'ailleurs lorsqu'il la touche pour l'inviter à sortir avec lui il la tripote, il joue avec sa chair comme l'on jouerait avec un steak... c'est une proie, rien d'autre...

    Rohmer retranscrit très bien également ces moments de doutes, ces moments où le héros fait n'importe quoi pour revoir la fille aimée et ceci même si c'est absurde... cette volonté de provoquer la rencontre "fortuite"... C'est aussi gênant que jubilatoire de le voir comme un abruti entrain de faire les cents pas...

    Bref c'était formidable.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2010
    En 22 minutes d'une grâce croissante, Rohmer, alors débutant, déploie les prémisses de son futur cinéma : amour de la rue parisienne, trajectoires physiques et stratégies amoureuses, sensualité des jeunes femmes, confusion des sentiments chez de jeunes adultes pris entre rituels sociaux et préjugés absurdes... Tout est là, sans aucun moralisme lourd (oui, je sais que ça s'appelle "Contes Moraux" !), mais avec un mélange de malice légère (le désir sexuel pour une appétissante boulangère assimilé à la gourmandise) et de fermeté éthique qui distinguera toujours Rohmer du reste de "la bande". Il y a surtout l'élégance folle d'un cinéma aussi vivant que (paradoxalement) ultra-littéraire. 22 minutes de pur bonheur, jusqu'à une conclusion terriblement cruelle.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 916 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2010
    L'espèce d'èchec qu'Eric Rohmer a toujours rencontrè dans sa volontè de traduire l'espace, ça a ètè prècisèment l'èchelle, la dimension de l'espace! C'est dans ce premier volet du cycle des Six Contes moraux, que le cinèaste a rèussi à l'exprimer de la façon la plus nette parce qu'il avait quelque de chose de privilègiè et encore! C'est l'histoire de quelqu'un qui tourne en rond dans un quartier très prècis! Mais tourner en rond c'est quelque chose de très difficile parce qu'on a pas de point de repaire! C'est la même chose lorsqu'on fait un mouvement de l'appareil au cinèma et qu'on se met à tourner! Mais à ce moment au lieu de saisir mieux l'espace, on perd l'espace! Et très souvent le champ contre champ permet de saisir la rèalitè de l'espace plus que le mouvement de l'appareil! Rèalisè en 16mm, "La boulangère de Monceau" est très intèressant pour la simplicitè de son histoire, pour sa mise en scène remarquable et surtout pour sa justesse de l'observation...
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2009
    Le premier des contes moraux d'Eric Rohmer est un court métrage pleinement efficace. Chose déjà frappante à l'aube de sa carrière, le cinéaste s'évertue à dépeindre des godelureaux en mal de romantisme, évoluant sans cesse au gré d'un rationalisme systématique. Le ton n'est pas foncièrement pédant, on ne cite pas encore Pascal à tout bout de champ mais les intentions restent les mêmes : étudier avec une maladresse particulièrement touchante les rapports de séduction entre un homme et une femme. Dans La Boulangère de Monceau, le protagoniste est donc déjà typiquement rohmerien : intellectualisant chaque action qu'il entreprend - même les plus anodines, comme acheter une viennoiserie - par le biais d'une voix off, errant dans les rues d'un Paris distingué, limite collet monté, notre jeune étudiant nous renvoie gauchement à des questions existentielles telles que la dépendance ou le destin. Au final, ce court métrage de jeunesse a quelque chose de singulièrement attachant dans sa manière d'appréhender le cinéma : verbal voire littéraire, La Boulangère de Monceau serait-il le film d'un grand naïf qui penserait le Septième Art comme l'ultime technique de drague...? Assez irrésistible.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    248 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2010
    Plaisant et recherché: L'auteur cherche et analyse un conflit et décrit un monde d'une autre époque loin des oeuvres de maquignon à dominante bourgeoise qu'il réalisera plus tard. Le meilleur Rohmer selon certains.
    Xavier Watremez
    Xavier Watremez

    3 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2013
    Oui mais non, dsl...

    Le type a tellement l'air vieux-jeu, guindé sinon carrément cuistre, que l'on regarde ce film avec un certain humour. Bien sûr il y a un coté charmant on pourrait revenir sur ce coté héroique de tous les dragueurs/euses du monde, mais Rohmer ne fait tellement pas d'effort pour soigner la personnalité de ses personnages notamment féminins que l'ensemble apparaît tout de même très daté.
    SociN
    SociN

    8 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2020
    On retrouve les thèmes chers à Rohmer : les discours verbeux entre intellectuels, l'amour, l'importance du décor,... mais au final, c'est plus la vacuité et l'ennui qui ressortent. La morale (des ces 6 contes) est probablement là.
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2013
    Il est étonnant de voir qu'à ses (presque) débuts, Rohmer possédait déjà la panoplie des thèmes qui lui sont chères (l'amour, le hasard, la rencontre...), mais un style narratif et visuel beaucoup plus dynamique et esthétique.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    909 abonnés 4 833 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2019
    Il y a toujours un thème autour du hasard chez Rohmer et ici il est plaisant de voir comment l’homme calculateur sera trahi par le destin qui l’emmènera chez sa boulangère mais ironique quand il méditera sur le choix de son amoureuse.
    Nicothrash
    Nicothrash

    289 abonnés 2 908 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2012
    Un court métrage plutôt amusant mettant en scène un chassé-croisé amoureux dans les rues de Paris, c'est bien filmé, bien joué et la durée permet de profiter pleinement de cette première histoire des "Six Contes Moraux", moraux étant bien sûr à prendre avec des pincettes ...
    Sabine
    Sabine

    6 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2022
    Je ne suis pas une inconditionnelle de Rohmer, car je trouve que ses films sont souvent excessivement descriptifs ou bavards... Mais pas là. Ce format est parfait pour ce qu'il raconte et comment il le fait. Je n'ai pas encore vu tous ses films, mais je sens qu'il est possible que celui-ci soit mon préféré, parce qu'il est plus dense du fait de sa courte durée. Cela lui donne un rythme et une puissance différente de ceux que j'ai vu (La collectioneuse, mise à part, car son esthétisme est exceptionnel). A noter : le plaisir de voir le Paris des années 60 comme dans les films de Godard ou Truffaut.
    jarvi
    jarvi

    13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2023
    Très bon film, un des meilleurs de la série, "Ma nuit chez Maud" étant hors-catégorie, un des grands films français de cette période.
    Ce court métrage, fait avec des moyens très modestes, est supérieur à la majorité des films français d'hier et d'aujourd'hui.
    For ever Mozart et Beethoven !..., sur lesquels Rohmer a écrit un livre remarquable, mais aussi : For ever Rohmer !
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