Avis sur Les Maléfices de la momie

Divertissement sympa mais assez classique pour le genre.

Si le but était de faire un film d'épouvante, même je pense pour l'époque, c'est raté. "Les malefices de la momie" nous offrent plutot un film d'aventures basé sur la fameuse légende de la malédiction des pharaons qui veut que celui qui ouvre une tombe perde la vie. La momie (un pauvre acteur inondé de papier maché) n'est pas ridicule en cela qu'elle ne dépareille pas avec le film, très old school. d'ailleurs les décors de la scéne d'ouverture, sensée se passer dans la lointaine Egypte, font plus rire qu'autre chose. Comme quasiment toutes les productions de la Hammer c'est quand même bien tourné, même si le réalisateur Michael Carreras est plus connu comme l'un des gros producteurs de la firme et ca se comprend ! Le brave homme n'ayant pas pondu de chefs d'oeuvres quand il a cédé à l'appel de la caméra. Distrayant mais absolument pas indispensable 2 / 5

Quelques années après "The Mummy", la Hammer poursuit son cycle avec "The Curse of the Mummy's Tomb", qui n'est ni une suite, ni un remake, mais une autre histoire indépendante autour d'une momie. Cette fois, une équipe d'archéologues exhume la tombe d'un prince de l’Égypte ancienne, et sont victimes d'une malédiction, tandis que plusieurs personnages semblent convoiter un curieux pendentif. Le scénario du film est assez inégal. Il se démarque pas mal de son prédécesseur, propose quelques agréables surprises, et des personnages intéressants (Fred Clark est très amusant en show-man américain cupide arrivant avec ses gros sabots). Mais il demeure classique dans l'ensemble, avec des passages parfois un peu gros : Terence Morgan dont la fourberie est visible à deux kilomètres, les policiers très flegmatiques alors qu'un momie ressuscitée vient de passer devant eux, etc. Sur les visuels, si la momie en question est un peu pataude, mais le côté gothique de la Hammer est comme souvent très sympathique. Outre les rues de Londres pleines de brouillard, on note une violence graphique assez prononcée, avec notamment quelques membre sectionnés sans détour... Un film fantastique appréciable.

De l'élégance. Des facilités scénaristiques qui prêtent à sourire. Et de belles images. Hammer classique quoi. Cependant, c'est à peine un film d'épouvante. Ou alors, faut vraiment avoir la phobie des mains coupées. Le massacre met beaucoup trop de temps à démarrer. C'est vrai que Christopher Lee manque terriblement à ce film. Et j'ai souvent trouvé le temps long. 2.5/5

Comme pour le premier, l'action est située en grande partie en Angleterre.
Au delà de l'intrigue fantastique qui utilise les canevas classiques du genre, le scénario explore quelques pistes intéressantes comme le pillage et l'exploitation des trésors antiques de l'Egypte dans un but avant tout mercantile, ou les préjugés des personnages occidentaux sur la culture et les traditions locales.

Après Terence Fisher signant la Malédiction des Pharaons, c'est au tour de Michael Carreras de prendre la suite. Il accouche d'un honnête décalque du film de Fisher sans en retrouver cependant la poésie. Le scénario n'est pas sans rappeler un peu King Kong. Comme pour le gorille géant, Alexander King projette d'exhiber la momie partout dans le monde, sans tenir en compte les risques et uniquement animé par le business. S'il est évident que les Maléfices de la Momie n'est absolument pas du niveau de la Malédiction des Pharaons, il se laisse néanmoins regarder tel un bon petit film de série B et reste malgré tout plutôt dans la bonne moyenne des films de la Hammer avec notamment une photographie d'assez bonne qualité. Quant au maquillage de la momie, s'il demeure assez simpliste, il demeure néanmoins plutôt convaincant. Mais le plus grand regret est que la momie ne possède pas cette dimension tragique et torturée que Christopher Lee avait su insuffler au personnage dans le premier film.

Un bon petit film d'épouvante britannique, dans la grande tradition des productions Hammer ("Dracula" versions Christopher Lee), ce métrage se révèle, durant sa première heure, agréable, plaisant, divertisant, amusant même, avant de sombrer dans le ridicule durant la dernière demi-heure, là où la momie maléfique commence son invasion. Dommage.