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    Le Grand rasage
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    53 critiques spectateurs

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    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2008
    The Big Shave est un court métrage qui s'inscrit dans la veine des films expérimentaux. On peut rapprocher cet essai du premier chef d'oeuvre de Michael Haneke : Le Septième Continent. Dans les deux films, on assiste à l'autodestruction de personnages voués au conformisme et à la société de consommation ( reste à savoir si Haneke fut influencé par le court de Scorsese ). The Big Shave frappe par son éloquence visuelle : intégralement muet, les images y remplacent le discours. Scorsese dit avoir été inspiré par la guerre du Viêtnam ( nous sommes en 1967 quand il réalise The Big Shave ). Mais à mon sens, cet OVNI marque un tournant de façon beaucoup plus artistique que politique : il s'agit de l'un des tout premiers films gores de l'Histoire du Cinéma américain ( le code Hays n'a pas encore disparu à cette époque ) en même temps qu'une oeuvre réflexive sur la couleur ( The Big Shave est un véritable tableau animé, marqué par sa lente progression du blanc vers le rouge ). La musique jazzy reste énigmatique, il est difficile de lui donner un sens ( on sait que Marty nourrit une passion de longue date pour le jazz, omniprésent dans sa filmographie ). Réalisé alors que Scorsese traversait une période de dépression, The Big Shave est un film riche en interprétations. C'est assurément une oeuvre du changement.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    210 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2007
    Vachement marquant, ce film. Comment mieux analyser "The Big Shave" que l'expliquer par le fait que ce film est une virulente critique de la guerre du Vietnam ? Un homme se rase, proprement, sur fond de musique jazzy, puis se coupe, continue de se raser, se taillade le visage, laissant le sang couler à flot. Imperturbable scéne d'autodestruction, de même que la politique extéieure américaine de l'époque. Une des plus grandes et fortes oeuvres de Scorcese. Marquant.
    titusdu59
    titusdu59

    59 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2010
    Prenant, et bénéficiant d'une bonne photographie ainsi que d'une musique qui va en totale harmonie avec le court du film, ce court-métrage se révèle trop court pour qu'on puisse tirer un avis net, et le manque de paroles n'arrange rien. Il est par contre intéressant de voir les débuts de Scorcese derrière la caméra.
    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2010
    J'ai lu dans certaines critiques de membres d'Allociné que ce court-métrage serait une dénonciation de la jeunesse américaine sacrifiée au Vietnam en tout cas Le grand rasage est assez fascinant et peut vous faire tourner le ventre (même si à certains instant le sang ressemble beaucoup à du chocolat fondu).
    belo28
    belo28

    62 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2010
    même si je n'ai pas encore tout compris la maitrise incroyable du cadre de scorsese ne peut que nous faire adhéré!
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 octobre 2011
    Court-métrage de six minutes, culte pour certains, du futur grand réalisateur de classiques comme "Taxi Driver" ou "Les Affranchis", ben pour moi plus anecdotique qu'autre chose. Certains y voient une métaphore qui critique la Guerre du Viêtnam, je veux bien mais je suis totalement passé à côté de cette subtilité. Quand au sang, il fait surtout penser à de la confiture de fraise. Mais on pouvait déjà entrevoir l'importance du montage et celle de la musique, très bien utilisée ici, des futures oeuvres du cinéaste.
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 218 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juin 2010
    Pas convaincu mais je met la moyenne pour la critique sur l'obsession de l'image...
    Marc H
    Marc H

    54 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2007
    simple. puissant. sombre. une merveille.
    Jahro
    Jahro

    43 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2012
    Scorcese aurait symbolisé l'enlisement américain au Vietnam. Ah c'est sûr, expliqué comme ça, ce rasage matinal tournant au délire suicidaire gagne en pertinence. J'aurais dû me renseigner avant.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    249 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 juillet 2009
    Pas crédible.
    ElAurens
    ElAurens

    61 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2011
    Si Scorsese voulait faire passer un message à travers ce court-métrage qu'il soit explicite, là le synopsis a tout dit. Un homme se rase jusqu'à s'écorcher vif et point. De plus la vison du sang est plus risible que dérangeante vu l'aspect de confiture ou de sauce bolognaise. Je trouve cela insignifiant.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2007
    Réalisé par Martin Scorsese en 1967, "The Big Shave" est un court-métrage d'un peu moins de six minutes se posant telle une réponse directe à cette guerre du Vietnam qui a tant traumatisé le peuple américain. Bâti sans dialogues et avec un scénario minime (un homme entre dans sa salle de bains et se rase en se coupant à maintes reprises jusqu'à s'égorger), il s'agit surtout d'une expérience sensorielle rare doublée d'une riche métaphore des combats dans lesquels s'embourbèrent les Etats-Unis au fin fond de l'Asie. Sa durée très courte n'empêche pas les réactions : comment ne pas voir les éléments douloureux d'une nation meurtrie ? L'homme ne ressentant rien à toutes ces blessures représente parfaitement le manque d'esprit d'un gouvernement dépassé par les événements. Les plaies risquent de ne jamais se refermer pour toute une génération sous-entend le cinéaste, traduisant cet élément par un tranchage de gorge explicite. Le sang coulant est celui de l'innocence et les litres déversés gratuitement ne peuvent qu'être rapprochés à ceux recouvrant le Vietnam, qui assassiné, ne put que constater les ravages. Les illusions perdues viennent également à l'esprit lorsque l'on observe la quasi-absence de réaction de l'homme. L'hémoglobine, nouvel élément de son torse agit en conclusion, se rapportant au bilan de la guerre : de la violence et rien d'autre. Le robinet tentant d'évacuer les marques des blessures est le reflet direct d'un monde incapable de voir la vérité en face, telle qu'elle se présente et négligeant les problèmes importants. L'admiration est également grande devant la maîtrise technique, notamment dans le montage. L'alliance cadrage-découpage signale déjà la grande capacité de Scorsese à s'exprimer par ce moyen et l'utilisation de la musique, décalée, adoucissante et à la fois en rythme est complètement caractéristique de son cinéma.
    Benjamin A
    Benjamin A

    647 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2014
    Bien avant de réaliser des films comme "Raging Bull" ou "Taxi Driver", Martin Scorsese réalisa quelques courts-métrage à l'image de "The Big Shave", qui dure cinq minute et on assiste à un huis-clos dans une salle de bain où l'on voit qu'une personne (l'acteur Peter Bernuth) qui va se raser mais sans limite, il ne s'arrête pas lorsque le sang coule et bien au contraire il continue. C'est plutôt réussi, il donne à son court-métrage un côté assez dérageant et on peut y voir plusieurs interprétations, la plus récurrente reste celle de la critique de la guerre du Vietnam. On ressent déjà une certaine maitrise venant de Scorsese, que ce soit au niveau du montage, de l'atmosphère ou de l'utilisation de la musique avec une chanson jazzy signé Bunny Berigan.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 juillet 2013
    Il ne suffit que de 5 minutes au grand réalisateur qu'est Martin Scorsese pour marquer l'esprit de ses spectateurs. 5 minutes durant lesquelles une salle de bain d'un blanc et d'une propreté cliniques agréablement bercée par un morceau de jazz devient le théâtre d'une allégorie pure et simple d'auto-destruction, où le rouge sanguinaire envahit peu à peu le cadre, au grès des gouttes d'hémoglobines déferlant sur le visage du personnage jusqu'à remplir son lavabo, puis l'écran tout entier. Scorsese, âgé de 25 ans au moment du tournage, prouve qu'il maîtrise déjà parfaitement le montage d'un film, superposant habilement la musique et l'image, le champ et le contre-champ. Le masochisme apparent de son court-métrage est à replacer dans une veine plus contemporaine de sa réalisation ; en effet à l'époque, la guerre du Vietnam faisait rage, le sang était craint par la société américaine et c'est avec une certaine provocation que Scorsese clôt son petit théâtre de l'horreur sur un fondu totalement rouge.
    NeoLain
    NeoLain

    4 231 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 octobre 2010
    Court-métrage de mister Martin Scorsese qui veut emmètre le message des jeunes soldats américain pour la guerre du Vietnam, alors l'environnement de Big shave est une salle de bain, tout est bien blanc façon intérieur d'hôpital, ambiance pesante et voilà un gars qui se rase et petit à petit son visage saigne jusqu'à qu'il s'égorge avec le rasoir, et sérieusement j'ai pas trouvez l'ensemble convaincant, le sang on dirait de la confiture de fraise et le message que Martin à voulu faire passer est bien risible, ou alors faut vraiment voir ça sur un point de vu ultra abstrait.
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