Avis sur La Nuit des traquées

On n'èchappe pas facilement à la Tour Noire et encore moins à cette histoire rocambolesque de Jean Rollin! Point de vampires et de ruines ici, il est plutôt question de rèflexion sur la mèmoire entre cerveaux dètruits et cellules mortes où l'on essaye de nous faire avaler que tout ceci est dû à une fuite dans une centrale dont la cause n'est qu'un vulgaire sabotage de surgènèrateur! En effet, pendant quelques secondes les rayons sont passès à travers les murs, frappant des gens au hasard qui passaient par là! N'importe quoi! Les cellules meurent donc les unes après les autres jusqu'à la règression totale et dèfinitive! il n'y a donc rien à faire, si ce n'est retirer ses pauvres victimes de la circulation dont Brigitte Lahaie qui se contente de jouer les lègumes de service en se dèsapant une fois de plus, son personnage (comme les autres actrices) ètant plus ou moins ramenè au sexe! Hormis cet univers urbain très froid (tournè il faut le dire près des tours du Quartier de la Dèfense) et d’un final qui n’est pas en reste, "La nuit des traquèes" est difficilement dèfendable! Dominique Journet, magnifique rousse à la beautè fragile, fait pourtant une prestation convaincante...

Je n'avais pas vraiment bien cerné le contexte du film quand j'ai commencé à le voir. Je pensais voir une intrigue psychologique relevée par un zeste de violence et d'érotisme. On va plutôt dire que c'est de l'érotisme relevé d'un soupçon de psychologique. Le contexte est bon, mais ne sert qu'à nous servir quelques clichés de coïts convenus, toutefois mis en scène avec un certain sens de l'esthétique (le premier enlacement sur la fourrure blanche est très... stimulant). S'en suit une intrigue lourde et sans réel but, clairsemé de plusieurs scènes de sexe s'achevant en meurtres, le tout sans réel soucis de dire quelque chose (la psychologie consiste à des regards dans le vague et des monologues lénifiants sur des souvenirs fictifs). Un pur film d'exploitation, pas vraiment digne de prétendre à être vu. Malgré tout quelques détails sauront appâter le spectateur (Brigitte Lahaie, hum... je vais aller tailler la haie, moi...).

Une histoire d'amour fou et d'anticipation noire qui change du registre habituel fantastique de Jean Rollin (des histoires gothiques, de vampires...). La poésie et l'érotisme de l'auteur sont toujours là, mais avec en plus une présence des angoisses de la société moderne, des accidents industriels cachés et dévastateurs, des wagons sinistrement évocateurs, des décors urbains déshumanisés... Brigitte Lahaie est formidable dans l'érotisme, l'angoisse, la détresse. Sa meilleure performance d’actrice que j'ai jamais eu l'occasion de voir.

Bon, j’aime bien Jean Rollin, mais il faut bien avouer que son cinéma est souvent assez décevant. La Nuit des traquées ne déroge pas à cette règle.
On sent que le réalisateur ne va pas à la facilité, et c’est louable, mais on sent aussi qu’il n’a clairement pas les moyens et les talents de ses ambitions, et du coup, c’est peu convaincant. Ici l’interprétation, comme dans presque tous les Rollin laisse franchement à désirer. Brigitte Lahaie est la seule à peu près connue du lot, et on ne peut pas dire qu’elle soit à la hauteur (à l’inverse d’autres Rollin d’ailleurs). Si les rôles plutôt musclés lui vont bien, exploitant son charisme, en revanche un rôle d’amnésique comme celui-ci ne lui va pas du tout, et ça se sent ! Autour d’elles des méconnus, quelques échappés du cinéma porno (Greiner), des quatrième rôles dans des films plus classiques, mais rien de fameux. Les interprètes sont anti-charismatiques, et se contentent de débiter mollement leurs dialogues.
Le scénario a de bonnes idées, mais Rollin le conduit laborieusement. C’est mou, ça traine, la moitié des scènes n’a aucune utilité directe dans l’histoire. Le début est intriguant, le final porte un peu de la poésie du réalisateur, mais le milieu c’est lourd et peu digeste. Et puis il y a quand même pas mal de moments ridicules (les explications donnaient de façon ultra-pédagogiques !). Honnêtement Rollin tenait un concept intéressant, on le sent parfois, mais le traitement ce n’est pas cela !
Visuellement du bon et du mauvais. Le bon c’est clairement les scènes de nudité que Rollin filme avec son talent habituel. Plus globalement le réalisateur a le sens de l’image, du cadrage, et il livre ici un métrage plutôt bien fait en la matière. Mais pour le reste ! Entre les décors vraiment très laids et minimalistes, l’absence criante de figurants (et là vu l’ambition du sujet c’est dramatique), la photographie grisâtre et baveuse, le film souffre ! Le talent de Rollin et une bande son pas vilaine, bien dans le style du réalisateur, ne parviennent que très épisodiquement à séduire.
Clairement La Nuit des traquées est un film faible du réalisateur. Comme souvent de bonnes intentions, de l’ambition, quelques bonnes choses, mais alors affaibli par un manque flagrant de moyens, d’acteurs de qualité, et d’un scénario fluide et attractif. 1.5

Surréaliste et empli d'amours saphiques un film qui brille par le jeu de ses acteurs et la force des situations d'un huis-clos, peut-être le meilleur d'un réalisateur tres souvent considéré avec condescendance.

Ce film n'est pas un bon film et pourrait être inintéressant, s'il n'était pas tourné à La Défense. Sympa pour qui connait le quartier de le voir en 1980.

Au 1er abord La Nuit des traquées semble encore un film de 2nde zone mais Rollin parvient à créer une atmosphère languissante, intriguante et mystérieuse ; il délaisse ici ses châteaux et autres lieux gothiques pour le grisâtre et la froideur des tours urbaines. Certes La Nuit des traquées est loin d'être parfait, il y a des instants saugrenus et l'interprétation n'est pas toujours heureuse mais Brigitte Lahaie dans le rôle principal s'en tire très bien.

C’est du Jean Rollin. La Nuit des traquées est un film d’horreur érotique, plus érotique qu’horrifique d’ailleurs car la chose la plus effrayante du film est finalement le jeu des acteurs. Côté mise en scène c’est aussi le néant; pour exemple il y a l’interminable scène d’amour ou on alterne zoom avant et zoom arrière pendant de longues minutes. C’est totalement fauché mais ça on ne pourra pas lui reprocher. C’est très mauvais mais cela n’a pas non plus le côté drôle que peu avoir un bon Nanard.

Un soupçon d'érotisme, quelques gouttes de sang et une morbidité omniprésente : on est bien dans du Jean Rollin. Bof !

Réalisé en 2 semaines avec très peu de budget ce film parvient néanmoins malgré ces multiples défauts à interpeller le spectateur.Dans un décor froid et lugubre (le quartier de la défense desert) qui semble être un no man's land cérébral Jean Rollin nous propulse dans un univers absurde et inquiétant.Mêlant érotisme épouvante et thriller il est difficile de ne pas y voir une métaphore sur le nazisme.Dommage que les interprètes sortant tous pour la plupart des productions X du même réalisateur ne soit pas à la hauteur.Un film qui pourra énerver ou intéresser selon l'humeur.

Trop marrant. Des acteurs et une faconde très décalés.Un coté très Cocteausien dans l'approche cinématographique. Un érotisme diffus. Bref du cinéma raffraichissant et original qui tranche avec tout ce qu'on voit d'habitude. Et ça n'est pas de la série Z, ni même B, c'est du dadaisme, du haut de gamme.Le jeu d'actrice de la géniale blonde perverse Brigitte Lahaye colle parfaitement au propos. Grosse grosse présence à l'écran.

Les films à jean Rollin sont tous nul, il doit être rentier car je ne sais pas comment il fait carrière dans le métier. C'est toujours la même ambiance, de jolies femmes issues des films pornographiques avec un zest d'érotismes et morbide, et le toute dans une ambiance burlesque incroyable, tout le temps la même musique et le même tempo.

L'histoire n'est pas dénuée d'intérêt mais J'ai rarement vu une réalisation aussi mauvaise. sinon on pourra profiter du physique de Brigitte Lahaie.

Nanar.On décroche vite du scénario tant le jeu des acteurs et la mise en scène sont plats.Bien que classé parmi les films d'horreur,le sang (rouge vermillon) y est plus rares que les scènes érotiques (glaciales).