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    La Piste de Santa Fé
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    14 critiques spectateurs

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    Plume231
    Plume231

    3 464 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2011
    Une oeuvre assez embarrasante parce qu'il est très difficile de ne pas y voir un film faisant l'apologie de la ségrégation. On est loin du racisme outrancier de "Naissance d'une nation" mais ce débat, malgré quelques tentatives d'y donner un côté un peu plus neutre surtout par l'intermédiaire du personnage d'Errol Flynn, est gâché par un schéma trop "les gentils sudistes face aux méchants nordistes anti-esclavagistes" (notamment à cause du personnage de Van Heflin !!!). Beaucoup moins de manichéisme aurait été largement bénéfique et la dernière scène, en trop, du mariage (le fait que le film se serait terminé juste sur l'exécution qui est une des deux-trois séquences vraiment fortes auraient fait pardonner bien des choses !!!) avec son côté "tout est bien qui finit bien" achève de noyer l'oeuvre dans un très grand manque de subtilité. Pourtant tout n'est pas à jeter, loin de là. Michael Curtiz réussit magistralement les séquences d'action, et les deux scènes intimistes que sont l'exécution de John Brown bien sûr et la prédilection de l'indienne sont vraiment mémorables. Côté interprétation, on remarquera pas la très oubliable interprétation de Ronard Reagan en jeune Custer mais c'était juste pour souligner qu'il est amusant de voir une future ordure jouer le rôle d'une future ordure. Par contre l'hyper-charismatique Errol Flynn donne ici une de ses interprétations les plus nuancées de sa carrière et la sublime Olivia de Havilland (que l'on voit beaucoup trop peu au passage !!!) est pétillante en garçon manqué. Raymond Massey quand à lui est impressionnant dans la figure inquiétante mais juste de John Brown. Remarquable par certains aspects mais noyé trop souvent dans un manque flagrant de subtilité.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mars 2022
    Bien que la comparaison reste assez floue, il est tout de même difficile de ne pas penser à Naissance d'une Nation de David Griffith lorsqu'on visionne La Piste de Santa Fé, à cause notamment de certaines idées ségrégationnistes traversant la pellicule.

    Pourtant, Michael Curtiz tente d'apporter un peu de neutralité politique à ce débat vain, via le personnage d'Errol Flynn, mais la construction demeure étrange et allant vers l'idée première, où les sudistes sont plutôt bien vus, surtout en comparaison avec les nordistes. Sans en devenir désagréable à suivre, ce manque de subtilité gâche un peu l'œuvre, que ce soit à travers les idées générales ou des séquences en particulier, à l'image d'ailleurs du mariage final.

    Pourtant, Curtiz n'est pas le dernier venu et parvient tout de même à proposer une mise en scène plus que convenable, en particulier pour ce qui est de l'action et sa façon de sublimer le calme précédant la tempête. Quelques séquences sont mêmes remarquables, avec une science du rythme, du cadrage et de l'utilisation de l'espace et des armes, tandis que les moments intimistes sont eux-aussi plutôt bien amenés, offrant ainsi un certain souffle lyrique lors de quelques passages, montrant tout le talent que pouvait avoir Curtiz.

    Ce film historique tient aussi sur les épaules d'un grand Errol Flynn, charismatique à souhait et jouant une partition plutôt nuancée, il forme un couple parfait avec la jolie Olivia de Havilland, qui aurait mérité plus de temps à l'écran. Les seconds rôles sont eux-aussi très bons, et on notera d'ailleurs la présence du jeune Ronald Reagan dans le rôle du lieutenant Custer. Enfin, l'œuvre bénéficie aussi de la bonne bande originale de Max Steiner ainsi que de décors et costumes qui sont bien utilisés et permettent de mieux s'immerger dans cette vision de l'Histoire.

    Vu les performances fournies par les comédiens, Errol Flynn en tête, devant la caméra ainsi que de Michael Curtiz derrière, La Piste de Santa Fé aurait mérité un tout autre traitement politique, même si l'œuvre demeure agréable à suivre, grâce au savoir-faire des artistes qui y sont associés.
    Estonius
    Estonius

    2 448 abonnés 5 218 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Moi je veux bien, à la limite, qu'on me présente une thèse révisionniste débile expliquant que l'abolition de l'esclavage aurait pu se faire en douceur et que les antiesclavagistes n'ont fait que de mettre de l'huile sur le feu. Seulement le film commet l'erreur -que dis-je- la faute, de nous présenter tout ça de façon honteusement manichéiste, les esclavagistes étant tous propres sur eux, courageux, tandis que les antis ont tous les défauts (ils ont même des sales gueules), traîtres, cupides, sanguinaires, fanatiques et j'en passe. Le pire c'est qu'on regarde jusqu'au bout en espérant une évolution des mentalités des protagonistes. Même pas ! Alors évidemment on peut gloser sur la réalisation (d'ailleurs pas terrible sauf dans les scènes de combat) ou contextualiser… ben non, quand ça sent pas bon, ça sent mauvais ! Une belle perte de temps !
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    514 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2013
    C’est pour moi le western le mieux réussi de Curtiz, tant pour son importance dans l’histoire de ce genre cinématographique que dans l’histoire américaine tout court. Question réalisation, il est superbe et présente peu de prise aux critiques, ses vedettes s’effaçant bien derrière les personnages historiques. Il y a aussi de grands moments de mise en scène. Son rare mérite provient de son coté historique malgré les approximations (rôle de Van Heflin) et les détails intimes ou humoristiques du scénario. Stuart sudiste proche de Lee périra au combat en 1864 contre des nordistes commandés par son ami Sheridan; Quant à Custer ce n’est que que 22 ans plus tard qu’il trouvera une mort héroïque mais bien inutile contre les sioux de Sitting Bull. Le film démarre en 1954 pour se terminer avec la pendaison de John Brown en 1859 en Virginie soit 18 mois avant le début de la guerre de sécession. C’est en fait cet homme mystérieux qui est le sujet principal de ce drame, Raymond Massey le campe magnifiquement au point de lui ressembler physiquement . Quel rôle exact jouera t il dans la suite des événements politiques? Ce qui semble certain, c’est que sa condamnation est méritée pour ses crimes commis, Lincoln proche pourtant de ses idées l’ayant désavoué. Par contre, sa pendaison semble une erreur, ayant fait de lui un martyr, ce qui fera écrire à Victor Hugo de sa retraite à Guernesay ‘’Oui, que l’Amérique le sache et y songe, il y a quelque chose de plus effrayant que Caïn tuant Abel, c’est Washington tuant Spartacus. »
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    908 abonnés 4 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2021
    « C’est la nation elle-même qui est jugée »
    Un western dense, peu divertissant et rarement aussi fort dans son thème. On est comme à un tournant de l’histoire. Les hommes meurent pour des idées et le sacrifice n’est jamais vain.
    C’est très intéressant et captivant.
    Freaks101
    Freaks101

    126 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2010
    Curtiz reprend la recette de la « charge de la brigade légère » avec le même succès, même acteur principal, même mise en scène lyrique pour les scènes d’action. Cette fois il nous narre l’histoire de John Brown, personnage controversé de l’histoire américaine, illuminé religieux et abolitionniste, auteur de tueries sanglantes pour la bonne cause, il fut considéré comme un des éléments déclencheur de la guerre civile. Pour l’anecdote amusante, on retrouve Ronald Reagan, président réac s’il en fut, dans le rôle du jeune général Custer, tristement célèbre pour ses massacres d’indiens, un rôle sur mesure.
    Caine78
    Caine78

    5 991 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un western de très bone qualité, surtout que Michael Curtiz derrière la caméra et Errol Flynn devant sont particulièrement inspirés. Il y a de forts belles scènes et le contexte historique est très bien rendue, avec de forts bons décors. De plus, les personnages sont très intéréssants et très attachants. A noter l'hallucinante prestation de Raymond Massey. Un vrai bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 novembre 2012
    Michael Curtiz a réalisé, la plupart du temps, des films de qualité basés sur un solide scénario. "La Piste de Santa Fe" n'est pas à proprement parler un chef-d'œuvre mais fait partie de ces petits films qui méritent le détour. Ce film fut destiné en premier lieu au public américain puisqu'il retrace des faits réels et presque tous les personnages du film ont vraiment existé. Curtiz a réuni des acteurs de talent à commencer par Errol Flynn alors au sommet de sa gloire. Il incarne le lieutenant Jeb Stuart avec prestance. Les seconds rôles les plus marquants sont tenus d'abord par Raymond Massey, habitué à tenir des compositions du genre. Il est absolument magistral dans son interprétation de l'abolitionniste John Brown, un illuminé idéaliste qui était partisan de l'abolition de l'esclavage avant la lettre, illuminé car ses méthodes étaient sanglantes. L'autre second rôle est tenu brillamment par Van Heflin (Carl Rader) dans la peau d'un renégat prenant fait et cause pour Brown. La patte du maître Curtiz se retrouve dans le montage où les scènes de liesse s'enchaînent avec les scènes d'actions, entremêlées de confrontations houleuses entre les différents protagonistes. Pour mémoire, on notera la présence de Ronald Reagan dans le rôle secondaire du jeune lieutenant Custer, futur général rendu célèbre par les guerres indiennes ainsi que celle de la charmante Olivia de Havilland. Ces faits historiques, peu connus du grand public, ont donné lieu à la scène de la pendaison de John Brown (le 2 décembre 1859), magnifique et tragique finale tournée dans un superbe décor naturel. A titre anecdotique, Lincoln, abolitionniste comme Brown, mais dont il condamnait la violence, abolit l'esclavage le 1er janvier 1863.
    Drunk-Cat
    Drunk-Cat

    5 abonnés 329 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2007
    Classique du genre, un western au souffle lyrique et incarné.
    videoman29
    videoman29

    203 abonnés 1 809 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2017
    « La piste de Santa Fé » est un vieux western datant du début des années 1940 et tourné en noir et blanc par Michael Curtiz (Casablanca, Capitaine Blood). Sur fond de guerre civile Américaine, le scénario nous fait suivre l'histoire de John Brown, un partisan de l'abolition de l'esclavage aux méthodes pour le moins brutales et expéditives. D'ailleurs, le fait que les « pro-esclavagistes » soient présentés comme les « gentils », prend un peu le spectateur à contre pied et provoque même un léger malaise, inhabituel dans ce genre de production. Hormis cette étrange propagande pour les États du Sud, le film se suit avec un réel plaisir car il est, techniquement, très abouti. Le réalisateur est un vieux briscard et il sait exactement comment tourner les scènes d'action qui sont un des points forts de son film. L'autre vient indubitablement de la qualité de la distribution. En effet, retrouver le légendaire couple formé par Errol Flynn et Olivia De Havilland est toujours un plaisir, tant ces acteurs sont beaux et charismatiques. De plus, ils sont entourés d'une pléiade de seconds rôles talentueux qui font beaucoup mieux que mériter leur salaire. A noter également la présence amusante de Ronald Reagan dans le rôle du futur Général Custer, encore jeune Lieutenant fraîchement émoulu de West Point. Bref, un western qui ne s'inscrit peut-être pas dans la liste des chef-d’œuvre du genre mais qui reste bien agréable à regarder, même avec son message politique discutable;
    AMCHI
    AMCHI

    5 014 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2011
    Toujours agréable de retrouver le duo De Havilland/ Flynn qui plus est devant la caméra du talentueux Michael Curtiz ; La Piste de Santa Fé est un très bon western qui nous surprend par un sens du rythme et des scènes d'action remarquables. On peut être un peu interloqué par ce scénario sur l'esclavagisme mais je l'ai trouvé intelligent avec un Flynn incarnant un Sudiste tout à fait dans l'esprit de l'élite de cette partie du pays. L'acteur Raymond Massey est marquant dans la peau de John Brown, à signaler que les acteurs jouent des personnages ayant réellement existé.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    661 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2010
    Malgré un scénario qui possède quelques inexactitudes historiques, " La Piste de Santa Fé " est tout de même un passionnant western, grâce notamment à la sublime mise en scène de Michael Curtiz dont les séquences d'actions sont filmées de main de maître.
    Ce génial réalisateur retrouve à cette occasion le mythique duo de l'époque Errol Flynn - Olivia De Havilland pour la septième et dernière fois ( ce duo aura tourné auparavant quelques grands films dont Capitaine Blood, Les Aventures de Robin des bois ou encore les Conquérants chez ce metteur en scène ), et leurs interprétations s'avère comme d'habitude excellente et contribue grandement à la bonne tenue de ce long métrage.
    Ce western du début des années 40 possède en plus une magnifique BO de Max Steiner ( " La Charge Fantastique " ) , des costumes et des décors d'une réelle beautée et quelques seconds rôles savoureux comme ceux de Van Heflin dans le rôle de Mader ou encore Ronald Reagan étonnant dans le rôle de George Armstrong Custer .
    Il s'agit donc d'une oeuvre à ne surtout dans négliger, même si ces problèmes scénaristiques l'empêche à mon sens de figurer parmi les classiques du genre.
    White Fingers
    White Fingers

    6 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2023
    « La piste de Santa Fé » est un western que je trouve assez déconcertant. Il parle de l’abolitionnisme dans des Etats-Unis en cours de construction, mais ce discours est tenu par un fanatique religieux (joué par l’illuminé Raymond Massey), adepte de la violence par les armes. De l’autre côté, un officier (qui vient du Sud, de la Virginie) qui pense que le problème de l’esclavagisme se résoudra grâce une prise de conscience de ses coreligionnaires, ce qui n’en sera rien puisque qu’on sait que la question de l’esclavagisme et du racisme sera le (faux) prétexte au déclenchement de la guerre de Sécession en 1861. D’un côté un extrémisme violent et fanatique, de l’autre un romantisme politique assez naïf… Tout du long du film, Errol Flynn se laisse pousser la moustache et je le préfère avec que sans. Olivia De Havilland est radieuse. Ronald Reagan prouve qu’en toute circonstance, il est égal à lui-même. Van Heflin en opportuniste qui bouffe à tous les râteliers par cupidité est « monstrueux ». On laisse un peu de côté l’aspect propagandiste du film (nous sommes en 1940) et reste un film enlevé et épique comme sait les réaliser Michael Curtiz, le réalisateur du merveilleux « Les Aventures de Robin des Bois » de mon enfance.

    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 octobre 2011
    une page historique passionnante de l'histoire de l'ouest. Dans le rôle de John brown , qu(il reprendra dans 7 hommes en colère) R.massey est sublime
    Les meilleurs films de tous les temps
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