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    Pique-nique à Hanging Rock
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     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mars 2019
    Quelle déception que ce "Pique-Nique à Hanging Rock", dont le mystère reste certes entier mais au prix d'une deuxième partie sans aucun intérêt. Les quarante premières minutes sont pourtant captivantes, Peter Weir filmant ces jeunes filles comme des déesses en harmonie avec une nature élevée au rang de mythe. À coups de contre-plongées, de ralentis et de surimpressions sur des corps irrésistiblement attirés par une montagne dont la roche noire suggère un pouvoir maléfique et qui s'oppose au blanc des vêtements, le film s'apparente à un acte de sorcellerie dont la finalité – la disparition des jeunes filles – se passe d'explications. Pourtant, Peter Weir va délaisser une mise en scène envoûtante pour se resserrer autour d'une enquête banale et de quelques personnages secondaires sans saveur, des choix d'écriture qui déçoivent tant ils sont dépourvus d'enjeux. L'ennui s’accroît alors progressivement devant un scénario désespérant de platitude, loin des promesses d'une mise en scène mystérieuse d'une nature qui aura rarement été aussi ambivalente, à la fois sublime et dangereuse : c'est cette abstraction que l'on retiendra de "Pique-Nique à Hanging Rock".
    Yetcha
    Yetcha

    745 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 janvier 2013
    Fan de Peter Weir qui a fait de grands et bons films qui parfois sont trop méconnus du grand public. N'ayant toujours pas regardé celui-ci, il fallait que je me lance au regard de ce que j'en avais entendu. Ouh la la, quelle descente... Hormis de beaux paysages parcourus par de jeunes femmes pratiquement en crinolines on s'ennuie fermement. On a parfois l'impression que Peter a fumé des choses illicites... Déçu.
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2012
    Attention, beaucoup de spoilers dans ma critique.

    Autant les films de Peter Weir que j'avais vu jusqu'à présent étaient corrects/bons, autant rien ne laissait espérer un film d'une telle qualité qu'Hanging Rock. Ce qui étonne en premier lieu c'est l'incroyable ambiance que parvient à instaurer le réalisateur. Le travail sur la lumière et sur le cadrage sont impressionnants, nombreux plans de Weir ressemblent plus à des compositions picturales qu'à un véritable film. Mais ce n'est pas une démonstration inutile, au contraire, il installe directement le spectateur dans une sorte d’irréalité totale, comme si tous les personnages qui peuplaient son récit n'étaient en fait que des figures picturales et non pas des êtres fait de chairs et de sangs.
    Le jeu joue aussi sur une symbolique évidente, particulièrement sexuée. Que s'est-il passé à Hanging Rock Park ? On en sait pas grand chose finalement, mais des éléments nous permettent déjà de répondre au récit. Les filles du pensionnant ne parlent-elles pas d'hommes, dès le commencement du film ? On voit bien l'insistance aussi fait sur les vêtements qui tombent (la jupe du professeur, les corsets qui serrent trop). Mais c'est bien entendu sur le nuage rouge que le réalisateur nous ouvre la plus grande piste, car c'est vêtue d'un manteau rouge qu'une des jeunes filles retourne dans le pensionnat, alors que les autres jeunes filles sont pleines de colères et de haines.
    Or, contrairement à beaucoup de films lourdingues et pénibles de certains réalisateurs qui pensent pouvoir jouer avec la symbolique et qui tombent dans le grotesque appuyé, Peter Weir nous laisse quelques indices, sans jamais vouloir résoudre la piste, mais sans non plus vouloir nous livrer un film sans aucune réflexion possible. C'est admirable de ce côté là.
    Mon seul reproche serait peut-être qu'il s'égare par moment, tissant quelques histoires éloignées de son récit principal.
    zinjero
    zinjero

    19 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mars 2011
    Une première demi-heure envoutante au charme suranné. On a ensuite l'impression d'être à bord d'un navire sans capitaine. L'ennui s'installe et au bilan tout ceci est bien terne...
    SociN
    SociN

    8 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mars 2019
    Ce film est un mix entre le dessin animé Princesse Sarah (pour son coté gnan-gnan du pensionnat de jeunes filles à l'époque victorienne) et un mauvais épisode d'X-files pour son coté paranormal. Le scénario, riquiqui et ouvert, ne prenant pas parti et n'exploitant aucun des problèmes soulevés rend le film inintéressant. On attend vainement une conclusion qui ne vient jamais.
    fandecaoch
    fandecaoch

    957 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2014
    Pique-nique à Hanging Rock : Un film assez spéciale a suive car le rythme du film est assez lent et il se passe pas grand-chose entre temps. Car, c’est un groupe de fille d’un collège de l’ancien temps qui va disparaitre lors d’un pique-nique près de rocher. Et donc, il va y avoir une enquête et tout mais on ne va pas en savoir plus que ça : le mystère reste entier et après, on va suive les événements au collège mais la aussi, il se passe rien d’exceptionnelle : tous est dans la poésie et le mystère dans ce film. Et c’est soit qu’on accroche a cette ambiance ou soit on va trouver le temps long et ennuyeux. De plus, les personnages sont un peu niés mais bon. Et c’est dommage, car c’est quand même un film du très connu Peter Weir qui a réaliser par exemple : Le Cercle des poètes disparus, The Truman Show, Master & Commander… Et c’est vrai que sa mise en scène dans le film est superbe avec une très bonne photo. Et pour finir, les musiques sont elles aussi excellentes, parfaitement dans le ton du film. Mais, un des point les plus important dans le film pour captivé et son scénario et je n’ai pas était envouté plus que ça : dommage.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 178 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 mars 2009
    Pique-nique à Hanging Rock (1975) est un surplus de fantasmagorie, d’onirisme et d’énigmes, pour ceux qui aiment voir des films auxquels on ne donnent aucune réponse, où l’on reste perplexe du début à la fin et dont le dénouement final nous reste en travers de la gorge, ce film est fait pour vous.
    Mise à part cela, les plans et cadrages sont très beaux, la B.O sublime (très belle flûte traversière), mais pour ce qui est du reste, on est trop mis à l’écart pour pouvoir aisément entrer dans le vif du sujet et parvenir à tout comprendre.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 146 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2021
    Les premiers plans suffisent pour nous faire comprendre.
    Certes, à voir de tels cadres fixes et soignés, à contempler cette photographie chaude et lumineuse, et à constater ce décor bien propret de pensionnat pour filles du début de siècle dernier, on est en droit de se dire qu’on va assister là à du cinéma des plus classiques.
    Pourtant le dispositif est trompeur. Volontairement.
    Derrière l’innocence de ces jeunes-filles en fleur radieuses et souriantes ; au-delà de cette joie naïve à découvrir le monde extérieur hors d’un cadre institutionnel des plus restrictifs, on sent déjà que quelque-chose infuse.
    … Que quelque-chose opère.

    Cette musique d’abord, tantôt savante et tantôt exotique – parfois même électronique – s’aventure déjà dans quelques sonorités étranges et envoutantes.
    Les jeux de miroirs, l’usage régulier de ralentis et la luisance de l’image ensuite, accentuent à leur tour cette impression d’excès dans l’extase.
    Les regards en plan serrés et autres mots énigmatiques prononcés questionnent quant à eux les sous-entendus qu’on pourrait voir dans ce monde faussement innocent.
    Il y a dans ce pensionnat des non-dits et des interdits.
    Au-delà de l’image de joie ressort déjà des tensions inassouvies et des bornes excessives.

    Le film n’est commencé que depuis un dix minutes qu’on navigue déjà entre deux eaux.
    Féérie d’un temps révolu ou bien frénésie d’une secte d’exaltés, récit classique ou bien conte fantastique, la mise en scène joue de l’ambiguïté en permanence jusqu’à y sombrer.
    Les aiguilles sur les montres restent dressées et rien ne saurait les faire descendre.
    La nature profonde du sol ancestral appelle au réveil des profonds démons.
    Les forces vives de la terre remontent à travers les souliers et les collants montants.
    Les matrones avaient beau avoir prévenus leurs jeunes vierges que rien n’y a fait.
    Certes elles allaient se rapprocher des pierres dressées, mais elles ne devraient en étudier leur angularité saillante que de loin.
    Mais on avait beau avoir rappelé que les serpents rodaient et les fourmis piquaient que malgré tout, face à la chaleur et la douceur du sucre, on a laissé le mal gagner.
    Et il a suffi d’un peu de négligence pour quatre d’entre elles se laissent emporter…

    Car oui, au fond, si ce « Pique-nique à Hanging Rock » parle d’une chose, c’est bien de ça.
    La pulsion de vie.
    La sève ancestrale vieille de millions d’années qui vient rappeler sur quel socle s’est construite cette civilisation immaculée.
    « Hanging Rock » rappelle l’humanité à ce qu’elle est.
    …A sa nature profonde.
    Un être épris.
    Désirant.
    Possédé par cette nature qu’il s’efforce d’ignorer et de cadrer.

    A bien tout prendre « Pique-Nique à Hanging Rock » n’est même *que* ça.
    Une vaste allégorie.
    Mais une allégorie qui fonctionne parce qu’elle peut être appréhendée agréablement par chacun de ses degrés.
    Pris au pied de la lettre, le film de Peter Weir cultive avec brio le mariage des genres.
    Mise-en-scène et mise-en-musique participent toutes deux – et assez régulièrement – à ce délicieux mouvement de va-et-vient.
    Jamais le film ne tranche d’ailleurs vraiment : entre pouvoir mystique du rocher et simple soleil qui tape sur la tête, à chaque fois tout reste envisageable.
    Tout reste envisagé…

    Ainsi le temps de l’intrigue peut s’écouler et insister sur ce qu’il y a au fond de plus intéressant à considérer dans ce fameux pique-nique.
    La peur et l’angoisse de ne pas savoir ce qu’il s’est passé bien sûr…
    Mais aussi derrière tout cela l’inévitable excitation.
    L’excitation d’apprendre ce qui a bien plus les emporter.
    L’excitation de découvrir où les a conduit le danger.
    Et surtout l’excitation de savoir ce qui les a possédé… ou dépossédé.

    Ainsi tout le monde veut voir. Tout le monde veut aider…
    …La police et le pensionnat peinant d’ailleurs à maintenir le cadre.
    C’est qu’on parle de jeunes-filles qui ont tout-de-même fini par ôter leurs gants, leurs souliers, leurs collants.
    …Et d’une institutrice qui, partie à secours, aurait même été croisée sans jupon.
    spoiler: A noter d’ailleurs que lorsqu’une rescapée ressurgit par miracle, l’institution ne manque pas de vérifier tout de suite si l’intégrité de l’entrecuisse de cette dernière est restée intacte… …Preuve que nulle n’ignore la nature de l’enjeu, mais que tous ignorent le sujet. Car en procédant ainsi, les esprits normatifs sont clairement passés à côté de l’essentiel. Pas besoin d’une roche dressée pour faire se volatiliser les corsets. Une simple sortie entre amies jusqu’à la caverne aux parois serrées suffit. Telle une Vénus de Botticelli, Miranda a su ouvrir la voie et montrer le chemin. La gouvernante française avait fini par comprendre. La belle blonde n’était pas magnétique que par son innocence. Bien au contraire. Son aura, elle le tirait déjà d’ailleurs. Avant de venir à Hanging Rock, elle savait déjà. Elle avait prédit. C’est qu’avant cela, la jeune-fille avait déjà su explorer « le rêve à l’intérieur du rêve »… On sait d’ailleurs qu’elle avait sûrement initiée sa camarade de chambre, et que cette dernière l’aimait justement pour ça. Seulement, à la différence de Miranda, Sara n’a pas eu la même habilité à se faire discrète. Sara s’était vendue au travers d’un poème trop enflammé. On l’avait d’ailleurs interdite de « pique-nique » sachant ce qu’elle y ferait. Elle n’a pas pu partir parce que, la concernant, on a su. Et elle en est d’ailleurs morte. Les autres par contre ont su partir au bon moment. Elles sont parties dans un autre monde. Un monde de pierres et d’aiguilles dressées.


    Comment s’étonner dès lors que les quatre disparues en viennent à marquer les esprits de celles et ceux qui sont restés dans ce monde de 1900.
    Car à quoi pense finalement le jeune Michael quand il voit Miranda dans le moindre cygne, dans le moindre éclat d’un lac ?
    De quoi parlent Bertie et le jardinier quand ils caressent des plantes qui bougent et qui se rétractent aux passages d’un simple doigt ?
    Que représente la robe rouge d’Irma qui suscite la passion et l’hystérie de ses camarades, lesquelles ne cessent de demander ce que la rescapée dit pourtant avoir oublié ?
    Les noms que raye madame Appleyard ne sont pas de simples noms.
    C’est son monde qu’elle efface.
    C’est sa jeunesse sacrifiée qu’elle contemple…
    …Un sacrifice finalement vain.
    Un monde qui s’écroule. Le sien.
    spoiler: Un effondrement qui la poussera d’ailleurs elle-même à un geste sacrificiel à la toute fin.


    L’histoire est donc envoutante, à n’en pas douter.
    L’allégorie est belle et maitrisée.
    Pour moi cela relève de l’évidence.
    Mais peut-être que, justement, autant d’habilité aurait mérité davantage d’audace sur son final.
    J’avoue pour ma part avoir été possédé un temps par le film – et j’attendais de perdre totalement pied comme la plupart des protagonistes – mais sur sa dernière ligne Peter Weir préfère rester sage et classique. Dommage.
    Et si j’entends d’un côté que l’auteur australien a sûrement été tenu dans ses ambitions par la trame originale du roman qu’il adaptait, je regrette néanmoins de l’autre qu’il n’ait pas su aller au-delà ; qu’il n’ait pas su conclure dans une pleine puissance mystique.

    Car à bien tout considérer, c’est bien cette audace formelle-là qui a su faire en sorte que ce film me marque au fer blanc.
    …Cette audace qui fait d’ailleurs que, bien que datant de 1975, ce film conserve en lui une surprenante fraicheur ; un pouvoir encore pleinement intact.
    Mais rien d’étonnant finalement à cela.
    Sitôt un cinéaste sait-il où puiser cette sève ancestrale qui fait d’un film du cinéma vivant qu’il ne peut que toucher dès lors à une certaine forme d’éternité.
    Ainsi en est-il de ses quatre figures virginales qui – quand bien même aucune d’elle n’a vraiment fait carrière depuis – demeureront immortalisées dans toute leur beauté sur les pellicules comme dans les esprits.
    Et d’ailleurs pour ma part, il y a fort à parier que, tel un Michael brièvement touché par la grâce, je me surprenne à l’avenir à surprendre le doux visage d’une Miranda dans le vol gracile d’un cygne…
    Akamaru
    Akamaru

    2 801 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 août 2013
    En 1900,un collège de jeunes filles britanniques qui se perdent dans l'immensité d'une sorte de rocher sacré... Cette œuvre introductrice de Peter Weir comporte déjà sa prédilection pour la nature sauvage,le mystère enveloppé de réflexion spirituelle. "Pique-Nique à Hanging Rock"(1975) sait imposer une ambiance avec une flûte traversière omniprésente dans la BO et une imagerie à la David Hamilton. En revanche,le thème des futures aristocrates corsetés dans leurs vêtements aux désirs réprimés sexuellement ne s'éloigne pas de ce qu'on a pu voir par ailleurs. D'autre part,Weir s'autorise de longues séquences naturalistes ennuyeuses,et d'autres guère plus passionnantes entre la directrice intraitable du collège et ses élèves. Le point fort,c'est cette volonté de ne jamais dévoiler pourquoi les 3 élèves disparaissent derrière le rocher. Ce qui laisse libre cours aux fantasmes. Malheureusement,la forme rebutante du film ne les encouragent pas.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    69 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 août 2013
    Un chef-d’œuvre d'une beauté ineffable et néanmoins impressionnante. Avec son ambiance douce et aérienne recelant pourtant une grande menace, "Pique-nique à Hanging Rock" s'assure de marquer le spectateur à jamais, l'entraînant dans un mystère insondable au son d'une musique transcendante. Peter Weir brasse de nombreux thèmes, dont notamment ceux de la solitude et du refoulement, et le rocher fatidique agit comme le libérateur des pulsions et le déclencheur des sentiments, affectant même la personnalité de ceux qui n'y ont jamais mis les pieds. Pour tous, il correspond à une déstabilisation et un réajustement par rapport au sens qu'il faut donner à sa vie. Sublimé par des acteurs – et surtout actrices – magnifiques, "Pique-nique à Hanging Rock" n'a pas fini de marquer les esprits.
    Plume231
    Plume231

    3 477 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2013
    Lors des premières scènes, je me suis demandé si Peter Weir n'en faisait pas trop avec la flûte de pan à la BO et une imagerie à la David Hamilton ; ben non puisque j'ai assez vite mis de côté ces questionnements à la con et que je me suis laissé totalement absorber par l'atmosphère de mystère où on se demande beaucoup de choses mais sans avoir jamais la réponse. Il y a un indice par-ci qui laisse penser ceci, il y en a un autre par-là qui laisse au contraire penser cela ; bref le message ici c'est "démerdez-vous, la solution que vous trouverez sera forcément la bonne". On peut penser que ça critique le puritanisme, que ça parle de désir sexuel, ou alors encore de l'arrogante attitude de la haute société britannique qui croit pouvoir en imposer à un pays qui ne l'a pas attendue pour exister, ou alors il y a des extraterrestres, enfin démerdez-vous... On pense à "L'Avventura" sauf que le Weir est aussi envoûtant que l'Antonioni est ennuyeux. Pour moi personnellement c'est le meilleur film de son réalisateur que j'ai vu jusqu'ici, devant lequel on a juste envie de se laisser prendre et après lequel on a juste envie de s'interroger.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 août 2013
    Une sérieuse déconvenue pour un film que je trouve bien surestimée. Je n'aime pas les films qui finissent en queue de baleine et dont je ne comprend pas vraiment le sens, si sens il y a. Il m'a fallu un petit moment pour me rendre compte que l'intrigue principale n'était pas la disparition des 4 personnes à Hanging Rock de ce collège de jeunes filles mais la décadence de cet établissement. Je ne l'ai compris qu'à la fin et, entre autre, je me suis beaucoup ennuyé entretemps. Le début est long, en plus... Un film assez contemplatif, en plus. Peter Weir est assez décevant ce coup-ci. Il offre cependant une excellente mise en scène et de beaux plans... La musique à la flûte traversière est pas mal ! Quelques incohérences faiblissent notre intérêt pour le film. On a l'impression que ce Hanging Rock possède des ondes électromagnétique étranges, qui modifient le comportement des personnages... On sombre dans le fantastique, là !

    Bref, assez décevant et ennuyant, mais on a vu pire.
    alliantis
    alliantis

    3 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2014
    Envoutant .... Pour qui aime l'esthétisme ,le mystère .
    Culturevsnews
    Culturevsnews

    56 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juillet 2023
    "Pique-nique à Hanging Rock" est un film de 1975 réalisé par Peter Weir et écrit par Cliff Green. L'histoire se déroule en Australie, où un groupe d'élèves d'une école de jeunes filles part en excursion à Hanging Rock, une montagne sacrée autrefois vénérée par les aborigènes. Lors de leur visite, plusieurs d'entre elles semblent inexplicablement attirées par les rochers et trois élèves ainsi qu'une enseignante disparaissent mystérieusement. Le film explore les conséquences de cette disparition sur les personnages restants, ainsi que sur la communauté.

    Le film est largement acclamé comme un chef-d'œuvre avec une beauté visuelle ineffable. Il parvient à créer une atmosphère à la fois douce et aérienne, mais qui cache également une menace latente. La musique du film est également transcendante et contribue à l'ambiance mystérieuse qui entoure Hanging Rock. Peter Weir aborde plusieurs thèmes dans le film, notamment ceux de la solitude et du refoulement. Le rocher lui-même agit comme un catalyseur pour les émotions et les pulsions refoulées des personnages, même ceux qui n'ont jamais mis les pieds sur la montagne.

    Les performances des acteurs, en particulier des actrices, sont magnifiques et ajoutent à l'impact du film. Les personnages féminins en particulier sont très bien développés et leurs réactions à la disparition sont fascinantes à observer. "Pique-nique à Hanging Rock" est un film qui laisse une impression durable sur le spectateur, en le plongeant dans un mystère qui ne peut jamais être pleinement résolu.

    "Pique-nique à Hanging Rock" est un chef-d'œuvre cinématographique qui mélange habilement beauté visuelle, atmosphère envoûtante et réflexions profondes sur la condition humaine. Avec des performances remarquables et une histoire captivante, ce film continuera à marquer les esprits pendant longtemps.
    Julien D
    Julien D

    1 102 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 septembre 2014
    Avec son imagerie bucolique que la photographie rend fantasmatique, l’ambiance onirique de Pique-nique à Hanging Rock a largement de quoi fasciner, tout comme la tendance fantastique sur laquelle repose son histoire en refusant de se donner une justification rationnelle. La disparition des jeunes filles pensionnaires d’une école chrétienne dans ce décor au charme envoutant symbolise parfaitement la confrontation entre la mentalité terriblement conservatrice des colons britanniques et le pouvoir mystique des terres australiennes encore inexplorées. En adaptant la nouvelle de Joan Lindsay, Peter Weir fait le choix d’éluder toute explication à ces évènements, afin de donner davantage de place à l’imagination des spectateurs face à ce fameux mystère qui entoure les terres sacrées aborigènes. Mais au-delà de ce scénario quelque pu abstrait, la véritable volonté du réalisateur était incontestablement de signer un film d’une qualité plastique de toute beauté en mettant l’accent sur l’aspect purement visuel de ses scènes au naturalisme exacerbé. Ainsi donc, le charme et la poésie qui donnent son charme aux premières minutes du film sont vite remplacé par le poids d’une œuvre contemplative, dénuée de rythme et dont l’écriture ne mène à strictement rien de concret.
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