Avis sur Creep

Beaucoup de mal à comprendre cette moyenne Allociné, je me souviens surtout d'une très belle surprise horrifique en 2004 de la part de Christopher Smith pour qui c'était le premier long métrage. Je l'ai ensuite fréquemment revisionné et encore tout récemment avec un plaisir intact. L'atmosphère typiquement britannique est un vrai régal, c'est sombre, oppressant et bien glauque et ce dès la mise en place qui tout en prenant son temps distille déjà les prémices d'un long et douloureux cauchemar pour la toujours efficace Franka Potente. Peu de jumpscares mais une ambiance tenace qui ne nous lâche jamais et l'espèce de taré du film bénéficie d'un excellent maquillage en plus d'être aussi écoeurant que dérangé. Franchement le moment est très bon, bien gore et pour ma part tout y est, que demander de plus ?

Après une première partie sans grandes surprises, le film gagne de l'intérêt avec la révélation de son grand méchant, suffisamment original et intriguant pour tenir en haleine jusqu'à la fin! C'est d'autant plus dommage de voir le film compiler les maladresses du genre (réactions invraisemblables, éléments inexpliqués,...) quand on le voit faire preuve de qualités intéressantes (ambiance malsaine, mystères et suspense bien tissés,...)! Inabouti mais pas mauvais!

Un très bon film angoissant ! La tension est souvent présente et nous fait parfois frissonner de peur. L'actrice principale n'est pas excellente mais n'est pas mauvaise non plus ! Les décors sont plaisants, le fait que tout se passe dans le métro n'est pas dérangeant et est au contraire plaisant. L'histoire est a mon goût légèrement trop fantaisiste ( les créatures mi-homme mi-cromagnon mi-bête mi-zombi mi-nimportequoi bizarres mangeuses d'hommes je crois que j'en ai eu ma dose ). Sinon le film se laisse regarder sans grande peine et on arrive au bout du film très rapidement avec quelques frayeurs a la clé ! 3.5/5 Il est dans l'ensemble bien !

Christopher Smith maître de ses décors, livre avec Creep un brillant exercice de style. Échappant à quasiment tous les écueils principaux du genre, il rappelle que l'horreur est quotidienne et juste à nos portes, et transforme, pour ce faire, Londres en un piège nocturne oppressant, devenant finalement la vraie menace, celle de l'indifférence et de l'individualisme. Sans artifice, sans effets spéciaux de toute façon inaccessible pour son budget, mais sans faire vraiment peur, le réalisateur du sous-estimé Triangle lance un pavé lourd de talent dans la marre poisseuse du cinéma d'horreur.

Il n'y a absolument rien de bon ni de juste dans ce film et il a couté 35 000 000$. mon dieu ! Passez votre chemin immédiatement ! Acteur sans charisme, situation grotesque, des solutions à la pelle, seul le méchant est intéressant mais on le retrouvera dans un rôle plus abouti pour lui : préviens nous du mal !

Creep porte particulièrement mal son nom: pas un sursaut, pas un moment de tension; seul l'ennui est venu pointer le bout de son misérable nez durant le visionnage. Le film est affreusement mollasson (un thriller horrifique est pourtant censé être dynamique, non ?), horriblement cliché (si bien que l'on peut même en deviner les dialogues), et surtout comment se fait-il que la peur ne soit pas au rendez-vous ? Avec un cadre pareil, propice à la claustrophobie, il y avait pourtant matière à créer une oeuvre à vous glacer le sang ! Mais non, là on se retrouve face un film d'horreur sans la moindre originalité et qui rate tout et notamment ce pourquoi il a été réalisé. L'énervement est également venu parfois tenir compagnie à l'ennui: voir évoluer tout au long du film une héroïne complètement conne (vous excuserez mon langage châtié) enchaînant les mauvais choix ( spoiler: elle pouvait définitivement éliminer le monstre dès les 2/3 du film, après lui avoir planté le talon de sa chaussure sur son visage, mais à préféré libérer son camarade qui aurait pourtant largement pu attendre
) et spoiler: malgré tout survivre
, c'est juste désolant de négligence scénaristique. On ressort clairement du visionnage avec le sentiment que l'équipe du film a fait (à peine) la moitié du boulot: quelques petits indices nous sont laissés pour nous expliquer qui est le "monstre" et pourquoi fait-il tout ça, mais le tout n'est pas du tout creusé et approfondi si bien qu'au final aucune de nos questions ne trouve de réponse. Venons-en au "monstre": en toute honnêteté, on aura presque jamais vu aussi peu effrayant que lui ( spoiler: un humain difforme rappelant légèrement le Gollum du Seigneur des Anneaux et les bêtes de The Descent, mais en moins hideux
), d'autant plus qu'il ne nous est pas caché et qu'on le voit donc beaucoup trop pour en être inquiété.
Bref, Creep est une pierre de plus à ajouter à l'édifice des navets de l'horreur, et on aura tôt fait de l'oublier.

Creep ou l’art de louper une belle occasion. J’aime plutôt bien Christopher Smith d’habitude, avec un Severance pas mal et un Black death surprenant notamment. Là par contre, non. Certes c’est presque son premier vrai film, mais ce n’est pas une raison. Le budget était énorme pour ce genre de métrage, (35 millions de livres j’ai presque du mal à le croire) et je pense qu’avec son casting Smith aurait pu faire à la limite encore plus qu’une simple série B de luxe. Je précise Creep n’est même pas de ce niveau.
Je commence par le casting, point plutôt positif d’ailleurs. Franka Potente fait ce qu’elle sait faire de mieux : courir. Je plaisante évidemment, car au final elle relève le niveau de l’ensemble, avec une interprétation solide, une présence énergique, un charisme évident, elle s’impose indéniablement. Sean Harris est lui aussi tout à fait excellent, inquiétant à souhait dans son rôle, il a quelques moments purement jouissifs où l’on sent qu’il investi pleinement la peau de son personnage. Pour le reste c’est tout à fait honorable, bien qu’inférieur aux deux susnommés.
Le scénario par contre, oulà, un échec. Creep démarre plutôt plaisamment, mais s’enfonce ensuite dans une succession de lieux communs, d’invraisemblances, de poncifs (la séquence dans l’espèce de plate forme abandonnée est à jeter à la poubelle tant elle est mauvaise à ce niveau). La créature n’a aucune originalité, et m’a déçu dès sa première apparition. Si l’ensemble n’est pas mal rythmé (encore heureux pour un film d’1 heure 20 !), on sent que Smith essaye de relancer constamment son métrage avec de faux rebondissements. L’ensemble est par ailleurs trop haché, avec un découpage sans transition qui donne davantage le sentiment d’une succession de sketchs (les cages, la clinique, la plate-forme par exemple) que d’une seule et vrai histoire.
Coté visuel, la photographie est de qualité, et n’est pas trop sombre dans les dédales du métro. La mise en scène de Smith propose de beaux plans avec des cadrages astucieux. Les décors sont par contre très limites pour un film avec un tel budget, et fait clairement moins bien qu’un autre film qui se déroule dans le métro : Mimic. Les deux métrages ont d’ailleurs une esthétique assez similaire, mais le second emporte indéniablement le morceau. Coté musique, dommage que celle-ci soit si absente du film, d’autant qu’à entendre le générique il y avait matière à faire quelque chose.
Pour conclure, Smith se plante sur ce coup là. Malgré un budget très conséquent, Creep est décevant, car perfectible sur la forme, et bien trop basique et superficiel sur le fond pour convaincre. D’autant plus dans le monde de l’horreur où non seulement les films se bousculent au portillon, mais où se distinguer devient de surcroit extrêmement difficile. Petit film de monstre classique au possible (pour ne pas dire académique), il y a quelques moments sympathiques (la scène de la clinique notamment), mais c’est trop faible. Je conclue juste sur les effets horrifiques que je n’ai pas abordés. Pas très violents, les plus choquants sont systématiquement hors-plans (je ne porte aucun jugement sur ce choix qui appartient au réalisateur et est tout à fait respectable), par contre pour ceux qui sont montrés on ne sent pas un net progrès qualitatif par rapport à des productions bien moins friquées.

Les films d'horreur se ressemblent tous, dit-on. Ce qui n'est pas complètement faux, dans la mesure où ils se basent tous globalement sur un même schéma, qui consiste tout bêtement et simplement en une plongée (dans l'horreur, globalement).
Ce qui différencie les films les uns des autres se distingue en trois critères primordiaux : jusqu’où le cinéaste va plonger, ce qu'il va nous y montrer et, surtout, dans quel état va-t-on en sortir. Ces trois éléments permettent des variations infinies au sein de ce schéma restreint inhérent au cinéma d'horreur : de Shining, vision angoissée d'un esprit défaillant, on passe au second chapitre d'Hostel, jubilatoire conte sociopathe, en passant par la sauvagerie métafilmique de Scream.
Souvent, les films d'horreurs les moins appréciés sont des plongées très profondes non pas dans l'esprit humain (Shining) ou dans le fantasme (Les Autres), mais dans une sorte de marginalité qui se rapproche parfois de l'antisociabilité (Hostel, La Colline a des Yeux), toujours de l'animalité.

Si la vision de Creep est aussi sidérante, c'est parce qu'il s'agit probablement de la plongée la plus profonde qui soit. Il ne s'agit pas de montrer un travers défiguré du capitalisme comme dans Hostel, ou de s'approcher d'un instinct familial très animal dans The Descent, mais, tout simplement, de s'engouffrer de manière stupéfiante dans le dehors de la société. Et complètement, s'il vous plaît.
Le fait que le film se passe dans un métro n'est pas anodin : ce symbole d'un rythme social conventionnel ne va très vite plus du tout ressembler à un métro, mais plus à une sorte de cave labyrinthique aux murs glacés (une grande partie du film n'a d'ailleurs pas été tournée dans un métro), ce qui met en exergue la désocialisation de Kate, et du film dans son ensemble.
Les seuls alliés de Kate ne sont, après la mort de Guy, que des marginaux : un taulard en liberté conditionnelle, et des SDF. Kate, pour survivre, va devoir aller au delà de ce statut de marginal. Elle va être obligée de s'extirper de la société pour se confronter à la notion d'individu (son individu, aidée d'autres individus, contre un autre individu).
Plus encore : se confronter à une notion d'individu lavée de toute influence issue de l'entité sociale actuelle. Il s'agit donc, paradoxalement, d'une sorte de purification humaine, par un retour à l'impulsivité (ses talons deviennent des armes), et donc à l'affect.
C'est pour ça que Kate, si elle se trouve en dehors de la société, n'est pas fermée au relationnel, au lien avec l'autre. Il faut se reposer sur tous les sentiments, quels qu'ils soient, pour survivre dans cet enfer.

Craig, le monstre auquel elle va devoir se confronter, semble être une difformité de la société, un peu à la manière des mutants de La Colline a des Yeux, ou des milliardaires de Hostel qui deviennent pendant quelques heures l'expression meurtrière de leurs névroses sociales. Or, il n'en est rien. Craig ne fait qu'imiter le monde d'en haut, pour être autre chose que le tas de cicatrices hideuses qu'il représente. Il n'est pas une mutation de la société, il n'est pas un humain qui a « plongé », mais une entité qui fait le trajet inverse de Kate. Il tente péniblement et vainement de monter (en imitant, donc), là ou celle-ci est entraînée dans une descente fulgurante vers un monde viscéral. Le croisement de leurs deux trajectoires est à l'origine de l'horreur que Creep génère.
Kate, pour pouvoir survivre (et vaincre la monstruosité), va devoir tomber plus bas que Craig. Elle va devoir définitivement céder à la sauvagerie, à l'intuition de la mort.,
Cet état terminal de la plongée, atteint lors de l'affrontement final du film, est un déferlement d'une violence sidérante, aussi bien par la force de la mise en scène de Christopher Smith que par ce qu'elle suggère dans l'auto-destruction sociale de Kate.
Mais l'instant le plus terrifiant du film survient un peu plus tard, lors de la relative réinsertion de Kate dans la société, (attention ça va spoiler), spoiler: lorsqu'un passant lui jette une pièce comme à un SDF et qu'elle se met alors à rire puis pleurer face caméra, avant de jeter un regard des plus intenses à son plus proche compagnon de galère, celui qui l'a suivie et soutenue jusqu'au plus profond de l'enfer : le spectateur.

La purification qui a été effectuée se révèle donc dans ce finale génial comme étant aussi bien une cure qu'une tare, puisqu'elle réduit le personnage, anciennement roi dans son « monde », à un marginal, quelqu'un d' « almost human », un être enfermé au royaume de l'affect.

Un très bon film d'horreur britannique. Prenant comme sujet de base l'assoupissement d'une jeune bourgeoise londonienne hautaine dans les couloirs du métro, et qui se retrouve donc malgré elle, enfermée dans les tunnels pour la nuit, Christopher Smith sert un bon film à l'atmosphère crasseuse et poisseuse. Sans non plus transcender le genre, le film ne fait que gagner en intensité tout au long de son heure trente, avec notamment un net changement de direction particulier à mi-film plutôt rafraichissant, alors même qu'on pensait se trouver devant un énième slasher, une "créature" plutôt bien réussi psychologiquement et physiquement, et des décors originaux et anxiogène à souhait, plein de petites qualités qui raviront les amateurs du genre. De plus, le film se pare d'une jolie morale contre notre indifférence quotidienne, parfaitement illustré dans un plan final magistral. Joli coup.

C'est au bout du troisième visionage que je l'ai trouvé vraiment bon. Excellemment bien filmé, très bien interprété, Creep même s'il ne vous fera pas trouiller à mort, réussit tout de même à s'en tirer. Plusieurs scènes valent franchement le coup, la BO est prenante, le(s) méchant(s) bien goret(s) et l'image est très soignée. De quoi passer un agréable moment!! Creep Powaaaa

Hum... Voilà qui est intéressant. Premier film du britannique Christopher Smith et c'est une réalisation tout à fait intéressante et originale. Sans aucune prétention, « Creep » utilise un certain nombre de codes horrifiques, certes déjà vus, mais habilement mis en place pour guider le spectateur jusqu'à sa chute, vraiment bien trouvée. La peur du noir, les espaces clos, le terrain labyrinthique, l'ambiance poisseuse, Smith maîtrise très bien son sujet malgré quelques aspects un peu gros dans le développement de l'intrigue et des mises à mort souvent téléphonées. La première partie est somme toute assez banale mais l'intérêt va croissant en seconde partie, plus gore, plus malsaine, plus intrigante. L'actrice Franka Potente livre une bonne prestation, la réalisation est bonne et le film fait souvent penser, en grandes lignes bien sûr, à un espèce de pendant urbain du très bon « The Descent » de Neil Marshall. Les britanniques se défendent plutôt bien en matière d'horreur ces dernières années et Christopher Smith est un réalisateur prometteur dans le domaine.

Un film vraiment mauvais, après un départ qui laisse augurer du meilleur, le film devient après tout bonnement ridicule les réactions des personnages défient la logique, le comble du ridicule est de montrer le monstre qui est vraiment sans saveur : une sorte de gollum avec un crit qui fait rire, une demarche de cow boy, un passé qui n'est pas dénué de charme mais qui n'explique vraiment rien, et un physique risible(un gamin de 12 ans pourrait lui mettre sa raclée), bref, tout le monde peut le tuer. Ce film est donc pour résumer très médiocre...dommage.

Et vlan ! voila encore un film d'horreur anglais maîtrisé et mis en scène avec une efficacité imparable.
Nos amis d'outre-manche on compris que pour faire un film d'épouvante il faut ne faut pas ménager les spectateurs. Creep se déroule dans un cadre familier (le métro) et qui se révéle diablement flippant sachant que le réal en tire parti pour nous faire bondire de notre siège. Sinon pour le reste, c'est un pur survival avec un boogeyman dégeulasse, des décors crades (super travail sur la photo) qui renforcent l'impression de promiscuité, des scènes gores bien senties (la table d'opération, âmes sensibles s'abstenir... ) et un rytme haletant qui confirme qu'une courte durée est un atout pour ce genre de film.

Une jeune femme est poursuivie dans les égoûts de Londres par le fils bâtard de Gollum et d'un ver à soie. Le niveau est donné, et ce n'est pas la médiocre réalisation de Christopher Smith qui va y changer quelquechose. Consternant, mais parfois (involontairement) drôle...

Encore un film d'horreur nullissime. Si l'ambiance recréée ici a dire les couloirs du métro sombres et poisseux peut foutre les jetons , le film ne fait jamais peur préférant le gore au suspens horrifique. Et évidemment c'est un film totalement négligeable qui en résulte. Un chirurgien hante les couloirs du métro décimant sur tout les femmes enceintes (scène absolument horrible inregardable! ) , en voilà du scénario!Si ici on n'aura pas le droit à des teenagers décérébrés que l'on retrouve d'habitude, Creep peut être interprété par une bonne surprise pour les amateurs du genre. Pour moi , ce film d'horreur ne restera pas dans les annales du genre pour un tueur trop vité filmé et répugnant ainsi qu'une absence totale d'intelligence de montage.Oublié!