Mon compte
    OSS 117 se déchaîne
    Note moyenne
    2,3
    72 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur OSS 117 se déchaîne ?

    12 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    1 critique
    3
    1 critique
    2
    5 critiques
    1
    5 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    895 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2013
    Après deux adaptations (dont une pas vraiment officielle), revoici l'agent secret OSS 117 pour une nouvelle aventure. Cette fois-ci réalisé par André Hunebelle (auteur du Bossu avec Jean Marais et futur réalisateur des Fantômas), le héros intrépide créé par Jean Bruce se retrouve en Corse pour enquêter sur la disparition d'un collègue de l'Office of Strategic Services. Succédant à Ivan Desny et Michel Piccoli, le jeune et fringant Kerwin Mathews (inoubliable Sinbad le marin dans le film de 1958) tire son épingle du jeu en interprétant cet agent charmeur, bagarreur et sarcastique. Très influencé par le récent James Bond contre Dr. No, le long-métrage n'échappe hélas pas à la comparaison avec l'agent britannique d'Ian Fleming. Ceci dit, nous nous concentrerons sur le film en lui-même et éviterons toute comparaison. OSS 117 se déchaîne est donc filmé en noir et blanc, enlevant immédiatement tout exotisme à l'aventure, aventure qui plus est assez plate au final, les plaines de la Corse et les rues de Nice n'étant pas des endroits très exotiques pour une péripétie d'envergure. André Hunebelle dirige ses acteurs de façon académique, accentuant des dialogues bien répétés et ajoutant maints fondus à l'ancienne. Les scènes d'action sont bien menées malgré quelques défauts inévitables. On regrettera surtout des répliques rébarbatives, des accélérations inutiles, une musique yéyé aussi énervante qu'inappropriée et un scénario qui peine à clairement avancer, le plus souvent entrecoupé de séquences ennuyeuses. Ceci dit, cette troisième adaptation ne manque pas de charme et d'humour, ce qui en fait un film d'espionnage soft, certes bien loin des James Bond, mais néanmoins sympathique.
    Marc H
    Marc H

    54 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    petit film d'espionage aussi drole que plein de rebondissements, un noir et blanc maitrisé par un des rares maitres francais du genre...a découvrir d'urgence!
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    18 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 décembre 2007
    Cà débute mal : au générique une chanson tarte au possible, puis un bout de documentaire sur les sous-marins atomiques : Commencez directement la projection sur les magnifiques vues de Bonifacio.
    Ce film d’espionnage est contemporain du premier James Bond (contre docteur No), et la comparaison ne tourne pas toujours à la faveur de la production américaine. Le combat de plongeurs est par exemple plus réussi que ceux qui jalonnent les Bond époque Connery, le décor corse rend des longueurs aux sempiternelles Bahamas, Nadia Sanders a un charme qui vaut bien celui d’Ursula Andres, le héros n’a pas cette causticité parfois déplaisante, et il n’y a pas de plaisanteries graveleuses (le nom d’Andres dans Docteur No est « pussy galore »). Un film honorable donc, où l’on retrouve avec plaisir les Dauphines, Simca1000, Arondes et autres 403.
    Mais Kerwin Mathews fait plus homme d’affaires qu’espion, il n’a pas le charme et l’humour de Connery, les rapports avec le Pacha et sa secrétaire sont peu traités (sans comparaison avec ceux de Bond et le duo M - Moneypenny). Et surtout, les scènes d’action, assez bien réalisées, manquent d’ampleur, de développement, particulièrement la séquence finale. Il est curieux enfin de constater qu’en 1963 on filme encore en France ce genre de spectacle en noir et blanc.
    Camusduverseau
    Camusduverseau

    43 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2007
    Première adaptation d'OSS 117 au cinéma on est encore très proche du film policier qui sent bon la provence que de l'espionnage. C'est dépaysant !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 avril 2021
    Il se déchaîne??? J'aimerais savoir à quel moment!!!!!!!
    Ce film est un pensum d'un ennui académique décourageant.
    Déjà le héros d'une fadeur impressionnante et une enquête d'une mollesse extraordinaire.
    Heureusement que nous avons J. Dujardin pour rajouter l'humour parce qu'ici tout le monde se prend au sérieux et c'est affligeant.
    NeoLain
    NeoLain

    4 231 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 novembre 2013
    3 mois à peine après Dr No sorti en France, l'agent OSS 117 donne la réplique mais ça va pas être brillant. Nous avons la femme sexy de service ainsi que les méchants, sauf que l'enquête est pas du tout passionnante, trop de creux au fur et à mesure et le joli cadre de la Corse, puis du vieux Nice, eux seuls sont valable à nos yeux.
    Redzing
    Redzing

    919 abonnés 4 295 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 septembre 2023
    Certes, OSS 117 a précédé James Bond, en littérature et au cinéma (avec le vraiment pas terrible « OSS 117 n’est pas mort », sorti en 1957). Mais clairement, l’ombre de 007 plane allègrement sur cette nouvelle aventure cinématographique d’OSS 117.
    « Dr No » est sorti en 1962 et a cartonné. André Hunebelle prend alors en main les aventures de Hubert Bonisseur de la Bath, et supervisera une série de cinq films, tentant de créer un James Bond à la française.
    Le hic, c’est que la comparaison avec « Dr. No » fait très mal. Dans les deux cas, un agent en mission disparait, et notre héros est envoyé pour le remplacer, et afin de trouver le repaire des méchants, qui cache un appareil technologique. Sauf que si 007 part en Jamaïque, OSS 117 va… en Corse et à Nice. Question exotisme on a vu mieux ! D’autant plus que « OSS 117 se déchaîne » est tourné en noir & blanc, passant complètement à côté de l’opportunité d’exploiter pleinement le joli cadre méditerranéen ensoleillé et marin.
    Idem sur la musique. James Bond a été doté d’un thème légendaire ? Faisons de même avec OSS 117 ! Et voilà notre héros, affublé d’une chanson yéyé assez ridicule, et surtout en décalage complet avec l’action.
    Néanmoins, on est loin du film sans ambition. André Hunebelle se veut généreux en bastons, employant par ailleurs quelques mouvements d’arts martiaux, chose relativement rare à l’époque. Ce n’est pas toujours bien découpé, et les chorégraphies ont tendance à être trop rigide, mais on ne va pas bouder son plaisir. Il y a également une séquence de combat sous l’eau, très originale.
    Par contre les dialogues sont ringards. Evidences qui paraphrasent le récit (ou expliquent la situation aux spectateurs quand il n’y en a pas besoin). Blagues pas drôles et échanges trop sérieux. Michel Hazanavicius n’aura besoin que d’exagérer à peine pour ses parodies avec Jean Dujardin !
    Dans le rôle-titre, Kervin Mathews fait le job sans éclat. Il faut dire que la post-synchro n’aide pas, l’acteur ayant visiblement joué en anglais pour être doublé en français. Certains tiqueront sur ses tactiques de séducteur à deux balles, qui tiendraient aujourd’hui de harcèlement sexuel (voire d’agression sexuelle). Mais bon, autre temps, autre mœurs, rappelons que James Bond n’était pas beaucoup moins machiste…
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 032 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 janvier 2019
    C'est en voyant OSS 117 se déchaîne qu'on comprend la volonté de Michel Hazanavicius d'en faire un personnage exubérant, stupide et grossier, satire parfaite d'un sous James Bond ultra-violent et misogyne. Parfaitement interprété par un Dujardin au sommet de sa forme, Le Caire nid d'espion est de toute évidence un remake de ce troisième épisode d'une très longue saga, sûrement pas le meilleur qu'on aura pu y trouver.

    La stupidité du tout, son côté divertissement primaire qui se contente de reprendre le Docteur No de Connery marquent dès le départ : il y a une volonté de faire de notre cher Hubert Bonnisseur de la Bath le symbole de l'espionnage français, puisque tourné par celui qui fera les Fantomas, André Hunebelle, qui aime pomper dans le cinéma de divertissement américain pour mettre en oeuvre ses plans et imager ses scénarios.

    Affreusement plat dans sa mise en scène, OSS 117 se déchaîne peine à intéresser son spectateur, notamment du fait qu'il a du mal à gérer ses personnages et son action, s'enfermant dans un manque de rythme bâtard et peu propice au divertissement qu'il voulait être, ennuyant plus que ce qu'il amuse. Les combats ne viendront pas me contredire qui, s'ils sont parfaitement parodiés dans le film d'Hazanavicius, sont finalement plutôt rares dans la globalité du film et ne sont pas assez bien filmés pour qu'on ressente les coups portés (même si la scène du combat dans l'appartement, avec la chaise et le bordel qu'ils foutent dans la maison, est d'une violence intéressante pour l'époque).

    Notons l'utilisation de Karaté dans certains combats, mode lancée à l'époque et qui se perdit, fort heureusement. On remarquera aussi l'utilisation abusive d'une bande-son certes classique et efficace, mais qui nous marquera plus par sa ressemblance avec la prochaine soundtrack de la trilogie Fantomas que par son originalité toute relative, ainsi qu'un passage filmé sous l'eau plutôt ambitieux pour l'époque, seul point véritablement marquant d'une mise en scène de série française qui se prend pour un thriller américain.

    La qualité du noir et blanc surprendra, l'image étant majoritairement saturée de lumière, rendant son jeu d'ombre et de lumière grossier, pour ne pas dire peu nuancé. Il est plutôt moche et fait passer cet OSS 117 pour un film au rabais sans photographie travaillée, le grain d'image se contentant de donner quelques changements de ton une fois la nuit venue, ne posant un semblant d'atmosphère que dans les scènes en intérieur.

    C'est aussi pour cela qu'il manque tant de rythme : si même son imagerie n'est que peu trépidante, qu'elle ne sait jamais quelles situations souligner, il est impossible d'intéresser plus de vingt minutes sur un sujet qu'il ne maîtrise jamais vraiment. Passons sur la prestation mécanique des acteurs qui, récitant leur texte avec la conviction théâtrale d'acteurs porno, devraient sérieusement songer à se retirer le balais qu'ils ont dans leur fondement pour nous offrir ne serait-ce qu'une émotion, et rendre leur diction tout de même plus vivante qu'une récitation de poésie au primaire.

    Non, concentrons plutôt sur la bêtise de son écriture. Outre un scénario banal et pompant allègrement James Bond dans son déroulé, il ne fera aucun doute que ses réflexions et comportements misogynes intéresseront les fameux féministes de notre 21ème siècle : la femme y est un moyen d'arriver à ses fins, de se détendre un peu, d'affuter ses jeux de séduction, et d'assener toujours plus de répliques ringardes à son spectateur ébahi.

    Il faudra le voir notre cher Hubert qui, parfait représentant de la toute puissance virile de l'homme, traitera les femmes de l'intrigue comme des bouts de viande créatrices de plaisir sexuel et qui, quand elle ne sont pas bonnes à entretenir le jeu de hanche Elvisien, n'ont d'utilité qu'en tant qu'éléments perturbateurs de l'intrigue, sombres traîtresses tellement vicieuses qu'elles finissent par devenir vraiment gentilles (avant d'y rester, bien sûr).

    Passons donc sur l'énumération de toutes les réflexions affligeantes et des techniques de drague qui se terminent constamment sur des conquêtes réussies, Hubert devant faire rêver le jeune de l'époque qui, se découvrant une absence totale de pouvoir attractif sur le genre féminin, trouvera là le modèle à suivre s'il veut réussir socialement, un genre d'Eldorado de la baise à la française, loin des cigarettes et du poker américains.

    OSS 117 se déchaîne c'est donc James Bond en fauché, Sean Connery après avoir perdu toute sa mise au poker, et qui ferait des heures sup' chez des réalisateurs de série b pas bien inspirés. C'est visuellement plutôt laid, long à en crever, mal écrit, incohérent (la méchante qui devient gentille sans raison valable), mené par des acteurs sans charisme et conclu par un méchant d'une simplicité affligeante, et suffisamment primaire pour en rire du regard d'aujourd'hui. C'était inconnu à l'époque, c'est devenu célèbre grâce à la parodie de 2006; il y a peut-être une logique dans le cinéma, finalement...
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    216 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 septembre 2021
    Ce film arrivant avec un train de retard sur un James Bond qui venait de marquer les esprits (et en couleur, pas comme ici), cette réponse à la française laisse au final un peu froid. L'action est quand même présente, mais gérée à l'économie par un André Hunebelle que l'on aura connu plus inspiré, notamment dans le genre "de cape et d'épée". Rien ne vient vraiment survolter l'ensemble, d'un scénario sans vrais méchants aux interprètes pas des plus flamboyants, en passant par l'absence de musique pour soutenir l'action. Difficile aujourd'hui de penser que ce film ait pu engendrer autant de suites...
    pilouBoulogne
    pilouBoulogne

    7 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 décembre 2009
    Très décevant, mais j'ai décidé de me faire la série des OSS 117, alors autant commencer par le premier !
    LtDunbar
    LtDunbar

    128 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2020
    N'ayant vu que les OSS 117 version Dujardin, je me suis pris de curiosité pour ceux des années 60.
    Je ne m'attendait pas à ce côté absurde assumé et qui fonctionne parfaitement.
    Newton2
    Newton2

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mai 2022
    Je comprends pourquoi je n'ai eu aucune peine à télécharger ce film sur un site P2P. Ce film n'est qu'un rebut qui ne vaut pas un clou...même rouillé par l'eau immaculée de la mer Corse.....Et puis, dans ce film, y figure Jean Servais, c'est vous dire...Comédien à la diction impeccable, certes …mais toujours présent dans un nombre incalculable de navets.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top