Avis sur Night Watch

Mon plus gros étonnement c'est le fait que le film est devancé Le Seigneur des anneaux au Box Office Russe. La principale raison est que la Russie tenait la un de ses rares films à effets spéciaux et à gros budget, un petit événement donc, mais qui je vous le rassure n'arrive pas à la cheville de la trilogie de Peter Jackson, même pas à son orteil...
La première scène du film est plutôt une bonne mise en situation, une voix off nous explique l'histoire, une bataille sanglante entre le bien et le mal (ici Nightwatch vs Daywatch), des chevaliers en armure qui s'affrontent dans un bain de sang, puis PAF, le ralenti (qui vous verrez, plus tard, s’avérera un sujet récurrent), le pacte entre le bien et le mal pour rétablir une sorte d'équilibre pour le futur. L'ambiance était sympa, l'esthétique plutôt soignée, même si on voit que c'est russe, j'aurais plus vu une sortie direct en dvd quoi.
Je vais commencer par parler de l'histoire, adapté d'une trilogie de livre des années 2000 à succès, le film ce perd dans un néant incompréhensible, c'est pas clair et ça pèse sur le rythme de l'histoire, on s'y perd et faut rester concentré pour pouvoir suivre. Le personnage principal, une sorte de sous Néo à la Matrix dans le style, fait des choix innombrables et parfois sans explications claires, donc ça perd vite en crédibilité. Mais ce qu'il faut retenir c'est que ce n'est ni plus ni moins qu'une histoire manichéenne, entre le bien et le mal, oubliez les "vampires", les "autres", le "Grand autre", les "daywatcher", les "nightwatcher", ceux qui délivrent des permis pour je ne sais pas quoi. C'est juste du fantastique biaisé pour cacher un scénario vide de sens, et qui au final nous ressert la même thématique depuis des décennies, les vilains pas beaux contre les gentils , moralisateur pour la fin aussi.
La mise en scène est pas trop mal quand on connait un peut les pays (comme la Russie) qui n'ont pas vraiment la culture du cinéma. Mais franchement... le réalisateur ne peut pas s'empêcher de montrer qu'il sait faire des ralentis, il y en a quasiment partout et surtout pour des moments inutiles, le type débarrasse une table au ralentit si je me souviens bien.. Et puis on entre dans les rouages d'un véhicule un peu à la manière de la scène d'introduction de Lord of War si vous connaissez, mais en beaucoup moins intéressant, car au final c'est juste pour faire jolie, comme les ralentis quoi. La mise en scène est pas trop mal, mais dans l'excès, un choix de musique cliché pour les différentes scènes dites à "émotions" ou à "actions", et autres procédés classiques, mais de série B.
Les acteurs sont pas mauvais par contre ! J'ai vu le film en vostfr, donc la version original étant russe c’était compliqué à comprendre sans sous titrage ! Je préfère voir les films en vo personnellement (quelques exceptions pour les films de mon enfance, ou les gros blockbusters uniquement disponible en vf à leurs sorties), ça dénature moins le travail des acteurs. Bon c'est pas du niveau d'un Christian Bale ou d'un Matthew McConaughey, mais c'est honorable.
En bref c'est un film au top.. mais en Russie ! Chez nous ça ressemblera plus à une série B. C'est un gros foutraque niveau scénario, le côté fantastique marche pas du tout à cause de la maladresse de la mise en scène, une mise en scène excessive ! Malgré tout les prestations des acteurs sont correctes et on se prend au jeu, même si on regarde deux/trois fois l'heure.

Night Watch, c'est un grand cri de guerre russe pour s'attirer l'attention d'Hollywood. Pour ce faire, l'équipe s'est plus que largement inspirée - les puristes diront plagié - les préceptes de la capitale du cinéma en la matière. Et si l'opinion était partagée sur ces méthodes, le box-office ne l'était pas, puisqu'il s'agit là du plus gros score de tous les temps en Russie.

Copier un certain style est condamnable selon le contexte, pourtant le style ne sert ici que d'outil pour véhiculer un message et une vision des choses en particulier. Dans ce cas précis, il ne faut pas plus blâmer les Russes d'insuffler un caractère préexistant à leur oeuvre qu'on ne les blâmerait d'utiliser Kodak ou Nikon. Ils n'ont aucune prétention à revisiter la chose ; pour eux, Hollywood était le moyen, pas la finalité. En plus, la vraie finalité est évidente : le film a du caractère, il est violent, mystique et urbain. Il n'est pas occidental et son histoire est claire. Moyennant quoi, on devrait plutôt admirer le film pour l'énergie de son montage (encore quelque chose qui leur est propre) et le respecter pour avoir su mêler à la violence de son image une conception du manichéisme qui, pour n'être pas moins stéréotypée qu'aux USA, est très slave et plaisante à découvrir.

Quitte à s'en faire le détracteur, il y a d'autres défauts : le scénario est trop riche, la preuve en est qu'il ne sait plus comment faire la part des choses ; les intrusions du metal, du rap, du dessin animé et du jeu vidéo se marchent dessus jusqu'au ridicule ; parfois les images donnent l'impression de se chevaucher dans un capharnaüm maîtrisé tant bien que mal, pour le plaisir de l'oeil aussi bien que pour la gloire de l'épilepsie et du royaume de la confusion. Ça n'en reste pas moins un film original, qu'on ne devrait pas se vexer de voir à côté des clones monopolistiques du cinéma américain.

c3porikrin.wordpress.com

Après de longs affrontements, les forces de la Lumière et celles de l'Ombre sont parvenues à une trêve. Chaque camp surveille l'autre (les Night Watch surveillent les forces de l'Ombre, les Day Watch celle de la Lumière) et l'équilibre est à peu près maintenu. Jusqu'au jour où une prophétie s'apprête à se réaliser, menaçant de faire basculer le monde dans les ténèbres... Adaptation d'un roman de Sergei Lukyanenko, "Night Watch" permit à Timur Bekmambetov de se révéler au grand jour avec ses goûts de mise en scène à la limite de l'hystérie. Que ce soit aussi bien dans la narration que dans la mise en scène, tout le film est sacrément foutraque, bardé d'idées mais complètement inégal, mené tambour battant pour nous faire oublier la faiblesse d'un récit qui mise plus sur l'hystérie générale que sur la vraie profondeur des personnages. Qu'à cela ne tienne, Bekmambetov n'en développe pas moins un univers à l'atmosphère crade et déprimante, nous offrant des images marquantes. En dépit de cette bonne volonté, le montage trop saccadé et l'impossibilité d'obtenir une narration limpide de l'ensemble nuisent sacrément au plaisir que l'on a devant le film dont l'univers ne manque pourtant pas de potentiel. Ca reste réussi dans son genre mais il faut prévoir un peu d'aspirine une fois le visionnage terminé.

Visuellement bluffant, Night Watch nous prouve que la communauté russe à de beaux jours devant elle en termes de fantastique.
Un véritable coup de poker qui tient la route, nous en met plein les yeux, nous intrigue... Que demander de plus ?

Je mets la note maximale pour remonter la moyenne de ce film parce qu'il m'a beaucoup plu. Il apporte un sang frais au genre, il est riche à plein de niveaux, il est rock and roll, antidote aux "produits" us, et pfiuuuu, ça fait du bien !

Malgré parfois une caméra instable, notamment lors des scènes d'action, une ambiance visuellement presque trop sombre et un budget de seulement deux millions de dollars, "Les sentinelles de la nuit" réussit à retranscrire un monde où l'équilibre entre le bien et le mal semble précaire.
Heureusement qu'il a eu une suite, sinon je lui aurais fait payer dans ma critique son goût d’inachevé ressenti à la fin.

Première impression : un film qui a des ambitions à la "Matrix" (j'exagère un peu...) mais les moyens d'un direct-to-video... d'où une certaine distance que l'on peut avoir par rapport à lui malgré un réalisateur extrêmement inventif au niveau visuel (éclatant pour les uns, recyclant de vieilles recette pour les autres, un rien envahissant pour d'autres encore). Les thèmes développés sont vraiment très proches d'Underworld (combat entre deux forces, monde des ténêbres, un élu, des vampires, des combats en apesanteur...) mais en plus manichéens. Une oeuvre à moitié originale, donc, un style faussement américain mal torché (ça reste esthétiquement moins soigné, moins uni que ces modèle US) mais des FX qui parviennent à surprendre . Enfin quoiqu'il en soit, le deuxième épisode est à éviter pour ne pas gacher ce que l'on a pu retirer de correct dans celui ci qui avait un minimum de potentiel.

Le concept de base est plutôt simpliste, mais c'est sur la forme et le style que Night Watch va gagner la partie. D'une part avec des acteurs qui sonnent très juste, ensuite avec une mise en scène audacieuse dans sa dynamique et ses effets de caméra. L’objectif à peine voilé est de frapper la rétine du spectateur et de ce point de vue, le pari est largement gagné, entre les références de dark fantasy et les looks proches d'un post-apocalyptique tendance Mad Max ou Underworld. Le film démarre en trombe avant de connaître quelques sautes de régime à mi-parcours, et le final est clairement construit dans l'optique de laisser les portes ouvertes pour la suite, mais en tout cas le cocktail est détonnant, efficace et bien servi.

Pas mal du tout pour un film grand spectacle avec un petit budget de 2 millions de dollars seulement.

On regrettera des pubs beaucoup trop présentes pour Nokia et NesCaffé ainsi qu'une narration de l'histoire très méli-mélo (alors qu'ils auraient pu faire + simple en gardant la même scénario).

Malgré cela, ça reste un bon film. Vivement Day Watch !

bon film, bonne idees, un peu complex à integrer au debut, on comprend qu'une suite s'impose, sinon c'est à voir

Véritable carton phénoménal dans son pays natal, surpassant au box-office des blockbusters américains tels que Spider-Man ou encore Le Seigneur des Anneaux, ce film russe est une jolie surprise. Avant tout, le film est entièrement russe, du casting inconnu du public occidental à la réalisation (c'est Timur Bekmambetov, futur metteur en scène de Wanted). Graphiquement, Night Watch n'a rien à envier aux productions américaines, les effets spéciaux et autres mouvements de caméra étant tout bonnement magnifiques pour ne pas dire impressionnants. Le problème, c'est que Bekmambetov use et abuse de son talent d'actioner et place des ralentis de partout : que ce soit dans une scène d'action ou pour débarrasser une table, tout est stylé pour faire pâlir les fans de Matrix. Ce détail assimilé puis digéré, on a hélas affaire à un scénario extrêmement simpliste (le bien contre le mal, tout simplement) mais agrémenté de dialogues et de situations assez déroutantes qui plombent le long-métrage d'une mythologie complexe, mélange de folklore russe et de thèmes fantastiques classiques. Trop de personnages et de sous-intrigues viennent également s'intercaler malencontreusement dans l'œuvre pourtant épique... Ainsi, Night Watch s'avère inégal mais a le mérite d'être la première superproduction russe jamais sortie en salles.

Un énorme claque! Violent, barjo, imaginatif, on croit comprendre l'histoire puis un autre élèment du scènario nous enlève nos certitude. Les plan sont nerveux et donne un rythme effrenné au film. Je n'ai pas pu m'enpècher de faire le parallèle avec Matrix car c'est les deux seule saga à m'avoir entrainer dans un univer aussi complexe. On est très loin des super héros polissé, et ici nightwatch comme daywatch utilisent des stratégies qui ne rendent pas les deux clan manichéen.

Je recommende chaudement ce petit bijou de film fantastique!

Une narration trop confuse pour intéressée durablement.

si le scénario est confus, le film reste une merveille visuelle digne de 'constantine', les acteurs sont bons et la musique surprend par sa qualité. film émouvant aux images puissantes qui aurait mérité un meilleur scénario mais loin d'être désagréable. bonne soirée!

Le film le plus compliqué de l'année, voire de la dernière décennie. Je ne saurais pas trop expliqué ce que j'ai compris de ce film, si ce n'est que les Russes ne font pas dans le simple