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    Totally F***ed Up
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    3,8
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    12 critiques spectateurs

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    konika0
    konika0

    21 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juillet 2016
    Je suis allé fouiller dans le fond de l'armoire Araki, cette cour des miracles où l'amour, l'adolescence, la violence, le désir et l'identité sexuelle se livrent une bataille passionnée. Totally F***ed up, c'est la face sombre et un peu cracra, celle qui veut pas vous divertir mais vous envoyer un coup de poing dans le bide. Sous forme de « found footage », d'interviews mises en scène et de plans pornographiques explicites (mais très courts), Gregg Araki tente d'illustrer la statistique selon laquelle le taux de suicide chez les jeunes gays est 4 fois plus élevé que chez les hétéros du même âge. L'intention est louable et le fond est séduisant. Hélas, Araki semble vouloir tenter l'expérimental sans trop bien savoir où il va. De ce fait, on ne comprend pas tout et le récit perd sa force. Il sera bien meilleur dans d'autres réalisations sur des thèmes proches (The Doom Generation et surtout Mysterious Skin à voir absolument).
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    886 abonnés 4 804 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2017
    Constat amer d'une jeunesse qui se cherche.
    On sent la recherche de faire des dialogues et des pensées de ces jeunes un matériau filmique qui exprimerait davantage que les mots. Limite documentaire sur les peurs et les angoisses d'une époque, le style est brut et certaines pensées sont lucides. À noter que le titre veut dire "complètement barrés"
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 février 2017
    Totally Fucked Up est le première volet d'une trilogie, suivi ensuite par The Doom Generation et Nowhere. L'aspect faux documentaire m'a gâché l'appréciation de ce film et je ne me retrouve pas dans les questions que se posent ses jeunes... Surtout dû à un écart de génération, de contexte et de pratique. Personnellement, j'arrête au premier des trois films.
    Le-Droogie
    Le-Droogie

    16 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2011
    Amusant de constater les similitudes qui lient Living End et Totally Fucked Up. Pas seulement au niveau de la thématique, évidemment, mais des acteurs, des décors, jusqu’à cette fameuse affiche d’Andy Warhol, la même qui apparaît dans les deux films.
    Hormis cette anecdote, que retient-on de ce film, basé sur les traits du documentaire ? Et bien, un sacré témoignage d’une jeunesse américaine descendant tout droit de la Génération X que traite Bret Easton Ellis. Une peinture de jeunes adultes qui porte bien le nom du film, Totally Fucked Up/Complètement paumée.
    Araki réalise là un film cru, en proposant, comme stipulé dans les cartons du générique introductif : « Un autre film d’homos par Gregg Araki ». La société conservatrice américaine se prenait ici un véritable missile dans la gueule, et c’est tant mieux !
    Côté réa, on se rapproche du cracra de Larry Clark plus que dans les images poétiques de My Own Private Idaho. Faut aimer, certes, mais une fois qu’on se laisse emporter, c’est par un torrent de doigts levés en direction de la Bush/Texan Attitude. Et ça fait comme qui dirait mal au derch’.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 045 abonnés 7 202 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mars 2023
    Le quotidien d’un groupe d’ados homosexuels à Los Angeles…

    Le film s’ouvre sur une coupure de presse stipulant que, Selon l’institut de santé mentale, 30% des jeunes qui se suicident sont gays, qu’ils estiment avoir échoué dans l’hétérosexualité et ont refoulé leur homosexualité à cause de la société. Cette introduction a le mérite d’être claire, tout comme le générique de début qui stipule que nous nous apprêtons à regarder « un autre film gay de Gregg Araki ». Vous l’aurez compris, avec Totally F***ed Up (1994), il est question d’homosexualité et d’une statistique stipulant que le niveau de suicide chez les ados est plus élevé chez les gays que chez les hétéros.

    Il s’agit ici du premier opus de la trilogie "Teenage Apocalypse", avant The Doom Generation (1995) & Nowhere (1997). Le film oscille entre le cinéma expérimental, queer et le teen movie. D’une durée de 75min, il est composé de 15 chapitres à travers lesquels on découvre la vie et (surtout) l’errance de six adolescents (4 gays et 2 lesbiennes), entre le sexe, la drogue et la peur du sida.

    Gregg Araki (Mysterious Skin - 2004) prend le pouls d’une jeunesse délaissée, incomprise et en proie avec ses angoisses. Filmé avec un mélange de prises de vues en vidéo & 16mm, le tout, alternant entre la fiction et le docu-fiction, le réalisateur peine à convaincre à travers cette immersion chez les adolescents homosexuels. La mise en scène conceptuel n’y est pas pour rien…

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Shawn777
    Shawn777

    444 abonnés 3 298 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2021
    Ce film, réalisé par Gregg Araki, premier de la trilogie de l'apocalypse adolescente, et sorti en 1993, n'est pas mal du tout ! De cette trilogie, je n'ai vu que le dernier, à savoir "Nowhere" mais je suis en revanche un grand fan du travail du réalisateur. Néanmoins, celui-ci m'a toujours un peu laissé de marbre à l'idée de le découvrir car, dans les images que j'ai pu en voir, on sentait trop le côté "amateur" (qui est un effet voulu, je précise), ce qui me dérangeait un peu et surtout, qui me faisait peur. J'ai néanmoins finis par me lancer et j'en suis donc très agréablement surpris ! Le film n'a pas vraiment d'histoire dans le sens où il y n'a pas un début, un milieu et une fin, mais fonctionne plus comme un récit captant un morceau de la vie des jeunes homosexuels présentés. Et, incrustés parmi ce récit, nous avons divers interviews des personnages, captés par un autre personnage voulant réaliser une vidéo sur l'homosexualité chez les adolescents. Je ne peux pas dire pour autant que ce soit spécialement divertissant, il y a même plusieurs temps morts, mais si on adhère à ce style qui se rapproche du documentaire, il ne devrait pas y avoir de problèmes. Comparé aux teen movies disons "classiques", celui-ci à la particularité de ne pas suivre un schéma précis que l'on retrouve dans les principaux films du genre. On s'éloigne ainsi du grand public pour aller vers un public de niche qui sera, oui ou non, sensible à ce genre de cinéma qui peut être, j'en conviens, difficilement accessible. Le film est avant tout un portrait d'une jeunesse américaine des années 90, qui est lasse de la vie et qui tourne en rond, principalement occupée par ses diverses relations amoureuses. Personnellement, j'ai beaucoup apprécié la mise en scène qui se rapproche donc du documentaire et qui confronte alors le spectateur à une certaine réalité. Concernant les acteurs, nous avons un très bon casting et nous retiendrons particulièrement James Duval, que l'on retrouvera par ailleurs dans les deux autres films de la trilogie (et accessoirement dans "Kaboom"). "Totally F***ed Up" n'est donc pas le meilleur film du réalisateur mais il reste tout de même intéressant sur de nombreux points, dont notamment le portrait qu'il dresse de la jeunesse des années 90.
    Vinz1
    Vinz1

    119 abonnés 2 268 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2023
    Le premier film de la « Teenage Apocalypse Trilogy » de Gregg Araki (suivront ensuite l’excellent « Doom generation » et le singulier « Nowhere ») entreprend une approche quasi documentaire de l'environnement des jeunes homosexuels américains dans le Los Angeles des années 90. En quinze courtes séquences tournées en vidéo, le réalisateur américain montre le désarroi de protagonistes mal dans leur peau et leur incapacité à être heureux. Ce n’est certes pas son meilleur film car les effets de caméras sont parfois trop stroboscopiques, qu’il y a quelques temps morts et que certains dialogues sonnent creux, mais dans l’ensemble, il dresse un assez bon portrait de cette jeunesse désœuvrée faisant du surplace, blasée avant même d’avoir commencé à travailler ou même d’avoir une vie de famille, donc d’avoir vécu ! Désolant donc, mais réaliste car ô combien d’actualité 30 ans après !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 juin 2014
    Un film de début de carrière, mais déjà très juste et maîtrisé. Araki a le don de nous mettre dans cette atmosphère glauque, mais néanmoins pas malsaine, pour nous faire suivre le quotidien de ces jeunes homosexuels paumés. Habilement réalisé avec des passages "documentaires" et théâtraux, Araki trouve encore le ton juste pour ne pas nous ennuyer malgré la caricature et la banalité que cette histoire transmet, et non pas dénonce, mais plutôt avise.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    35 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 décembre 2015
    Premier volet d'une trilogie, Totally Fucked Up raconte le quotidien bien terne d'adolescents homosexuels en proie à un mal-être indéfinissable. Si le réalisateur avait su exprimer les tourments de ses personnages avec justesse et authenticité, on aurait pu avoir quelque chose de fort. Malheureusement ce n'est pas le cas, mais quelques éléments permettent au film d'éviter l'échec le plus total. Le long-métrage est entrecoupé d'interviews des personnages, chacun exposant ses questionnements existentiels, ses opinions sur le monde, ses projets futurs, etc. Cela ne développe pas grand chose puisque chaque protagoniste est un quasi-anonyme. Les membres de ce groupe d'ados n'ont pas vraiment de personnalité (en dehors du cliché "rebelle des années 90") et forment plus une masse qu'autre chose. Par conséquent, lorsqu'ils montrent qu'ils sont déprimés et qu'ils pensent au suicide, cela laisse complètement le spectateur de marbre tant cela paraît artificiel et écrit. Pourtant, lorsque qu'ils traînent tous ensemble quelque part, il se passe un truc. Je ne sais pas si cela est dû à l'alchimie des acteurs ou quoi, mais la scène où il jouent à un jeu de société, j'ai trouvé cela totalement crédible. C'est bête de ne pas avoir mis plus de moments de ce genre. De toute évidence, Araki préférait qu'ils explorent chacun de leur côté les problèmes de la communauté LGBT (Sida, infidélités, rapports sexuels à tout-va, etc.), mais tout ce qui est rapporté n'est pas intéressant, on nous expose que des lieux communs et on ne nous apprend rien. Et puis, le côté trash typique du réalisateur sabote tout seul son intention de départ, ça créé un univers faux qui n'existe que dans la tête d'Araki. Finalement, le seul vrai intérêt de Totally Fucked Up c'est son ambiance profondément enracinée dans les années 90. Cela se ressent dans les coupes de cheveux et les vêtements bien sûr, mais aussi dans la sélection musicale qui n'est franchement pas dégueu. Mais bon, ça ne vaut pas le coup de se taper le scénario qui ne va nulle part et tous les clichés LGBT juste pour profiter d'un petit retour en arrière.
    Raphaël P.
    Raphaël P.

    24 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2014
    Premier volet de la teen apocalypse trilogy. Un premier volet qui subit une terrible inspiration de la nouvelle vague et de Godard en particulier. Et ca marche plutot bien. Le film est décale, gay, trash, dote d'une super BO, qu'est ce que vous voulez de plus ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 avril 2009
    Tous simplement la classe se film !
    Émouvant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 mars 2010
    Un film touchant sur un groupe de jeunes gays paumés dans le Los Angeles du début des années 90. Ils se cherchent, se sentent mal dans leur peau et Gregg Araki les suit pas à pas dans leurs désillusions, leurs amours incertaines. Filmé en vidéo, court mais assez lent, ce film a visiblement inspiré tout le cinéma indé des Etats-Unis, à commencer par Larry Clark (Another day in paradise). A voir !
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