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    La question humaine
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    134 critiques spectateurs

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    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 octobre 2012
    A la lecture des critiques, je me suis dit que "La Question Humaine" allait me réconcilier avec le cinéma d'auteur français, après la purge de "Charly" : un drame psychologique mâtiné de fantastique dans le monde de l'entreprise, à mi-chemin entre "Une étrange Affaire" et "Ressources humaines", voilà qui était alléchant.

    Le générique se déroule avec comme fond un long travelling en plongée sur des numéros de places de parking, dont la signification est claire : dans le monde de l'entreprise, on n'est que des numéros, voire pire, des matricules. Puis en voix off, celle si reconnaissable de Mathieu Amalric, le narrateur raconte au passé son métier de psychologue dévoué à cette nouvelle culture patronale dont l'unique objectif est de faire des cadres des chevaliers d'entreprise, au moyen de séminaires de dynamique de groupe où des participants en arrivent à pleurer comme des enfants, alors que défilent à l'écran des images de costards noirs alignés le long d'urinoirs.

    Lumière dure, tombant en trappe, décors froids, pas si éloignés des locaux de la statsi dans "La Vie des Autres", jeu sur la profondeur de champ, découpage du cadre par des portes vitrées, des fenêtres, "La Question Humaine" est formellement aux antipodes de "Charly": tout est soigné, avec une utilisation assumée des moyens du cinéma. Pourtant, 2 (longues) heures et demi plus tard, le résultat est le même : une salle désertée par plus d'un tiers de ses spectateurs, et un ennui doublé d'une gêne qui tourne vite à l'agacement.

    Le jeu de chat et de souris entre Lonsdale et Kalfon (déjà présent il y a 26 ans dans "Une étrange Affaire") suscite d'abord l'intérêt, tout comme l'interpénétration et l'opposition entre musique et économie. Quand Simon égrène la longue liste d'actes pourtant anodins de Jüst (il est resté une heure dans sa voiture sur le parking, il a refusé de prendre les appels pendant une matinée), mais dont la mise bout à bout esquisse un portrait inquiétant, on prend le parti du directeur général ; mais quand celui-ci convoque Simon au milieu d'une soirée et lui demande pourquoi il est allé dans la salle des archives, on comprend que le comportement de chacun est épié, et que tous constituent des dossiers avec une frénésie digne de Clearstream.

    Le délabrement de Simon, d'abord imperceptible, puis de plus en plus éruptif, correspond à un délabrement du processus narratif : étirement de certaines scènes (un flamenco de 8 minutes, et hop, on enchaîne avec un fado, ou une rave interminable), alors qu'au contraire certaines péripéties importantes sont montrées de loin, inaudibles, coupées de toute chronologie.

    Et puis on comprend que tout ça n'est qu'un prétexte à étayer la thése de Nicolas Klotz : "La Shoah est un des actes fondateurs de la modernité, elle a révélé la part maudite de la société industrielle. Elle en fait organiquement partie." A l'élimination méthodique des juifs ukrainiens correspond l'application aveugle d'un plan social ; aux camions à gaz des nazis, font écho les camions passés au détecteur de présence par les douaniers de l'espace Schengen.

    Du coup, on comprend pourquoi la multinationale est allemande : ce n'est pas pour illustrer la mondialisation multipolaire, mais juste pour recycler le vieil axiome : boche = nazi ; et tant pis si on n'est plus à l'époque des "Enchaînés" ou de "Marathon Man", on bricole les nazis de la deuxième génération, ou la réinvention du péché originel. Peu importe que la greffe de ce lien sur l'intrigue initiale soit terriblement capilotractée, de toute façon ça fait un bon bout de temps qu'il n'y a plus d'intrigue.
    Assimiler l'horreur académique à la Shoah est au mieux un raccourci extrêmement simpliste, au pire une entreprise de banalisation du génocide. Moralement ultra contestable, cette théorie achève de faire voler en éclat une narration déjà bien mise à mal. Mais bon, du moment que Le Monde, Les inrocks et Les Cahiers du Cinéma ont aimé...

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Gonnard
    Gonnard

    214 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 mai 2012
    A la fois pamphlet sociétal et réflexion sur la mémoire de la Seconde Guerre mondiale, "La question humaine" séduit par son projet ambitieux. L'association des deux thèmes, qui respire l'idéologie gauchiste à plein nez, peut choquer mais elle s'avère incontestablement originale. Merci donc au roman que je me ferai un plaisir de lire. Seulement voilà, le film se noie dans un océan d'ennui. "La question humaine", c'est 2h15 de déballage pseudo-intellectuel qui tourne en rond et qui finit par écoeurer. Nicolas Klotz réalise visiblement un film pour le club du 3e âge de la commune de Chichignan-les-Oies. Michael Lonsdale a beau être là, tant de mollesse ne peut qu'exaspérer le spectateur. En outre, la lecture in extenso de rapports nazis sur les l'usage du gaz carbonique pour les camions finit par rater l'objectif initial. Passé le choc initial, l'oreille s'insensibilise progressivement jusqu'à devenir sourde. Dommage, le sujet méritait meilleur traitement.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 145 abonnés 7 225 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 septembre 2007
    La Question Humaine nous plonge au cœur d’un complexe pétrochimique, où un psychologue travaillant au département des ressources humaines, est chargé par son directeur d’enquêter sur le patron de la société pour laquelle il travaille.
    Nicolas Klotz nous embarque dans un polar mêlant drame et Histoire, avec une mise en scène complexe, lente et très étrange ! Une lenteur exaspérante nous tire de notre sommeil en seconde partie. Ce n’est pas l’interprétation exceptionnelle de Mathieu Amalric qui nous gène ici, c’est plutôt le traitement du film. On y parle du monde du travail, de la Shoah. Une multitude d’informations dans un montage au ralenti, où des plans fixe s’alternent avec la musique. Durant plus de deux heures, sans ces plans fixes inutiles, le film aurait très largement pu s’en tirer avec seulement un peu plus d’une heure trente au compteur. Au lieu de cela, La Question Humaine endort le spectateur, et ce, malgré la riche distribution qui nous est proposé : Michael Lonsdale & Jean-Pierre Kalfon.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 mai 2009
    Un film assez difficile d'accès, trop sans doute. La réflexion est profonde, l'atmosphère du film en totale adéquation avec le propos tout comme le jeu des acteurs.
    Reste les dialogues, trop soutenu et inapproprié à certaines situations quotidiennes, instaurant une distance entre les spectateurs et le film, rendant ce dernier plus proche de l'œuvre philosophique brute que de l'allégorie, ce qui le rend très difficile à suivre.
    Je pense qu'il y avait moyen de faire aussi bien sans le côté purement intello, d'où le 2 étoiles.
    soliloo
    soliloo

    10 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 mai 2010
    Les dialogues sont très bien écrits. Le jeu est un peu théâtral mais ce n'est pas dérangeant. Les acteurs sont très bons d'ailleurs, Mathieu Amalric le premier. Les décors sont soignés. Le film offre une belle réflexion sur la psychologie et le mental humain.
    Mais il est vraiment trop lent. Et long. Des séquences sont interminables, longues, trop longues, immensément longues, surtout celles qui sont visuellement et auditivement pénibles. C'en est presque insupportable. Qu'elles soient pesantes pour les besoins du film, d'accord. Mais elles auraient dû être plus courtes. C'est vraiment trop. Le film tout entier aurait dû être plus court. Là, on ne s'ennuie pas vraiment mais on n'est pas captivé non plus. On a juste envie que ça s'arrête, que ça finisse vite. Dommage, le sujet était intéressant, mais le traitement rend le film intenable.
    Rik13
    Rik13

    21 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 novembre 2011
    « La question humaine » est un film prétentieux et soporifique, le genre de film qui se pare d’un classicisme chic pour mieux masquer un vide sidéral du point de vu cinématographique. Une narration qui fait du surplace du fait de séquences qui s’étirent à l’infini, des dialogues assommants, une froideur à vous glacer un esquimau sur place. Tout ceci paré d’une mise en scène paresseuse, d’une interprétation sans saveur malgré la présence de Mathieu Amalric et Michael Lonsdale, et d’une photographie glacée dans des nuances gris bleu qui accentuent le côté impénétrable du récit. Le sujet du film était pourtant séduisant, une chronique de l’univers des grands groupes industriels et des perversions du néo-libéralisme. Mais le traitement qu’en a fait Nicolas Klotz est tellement artificiel et pompeux que ceux qui ont tenu jusqu’au bout des 2h20 ont bien du mérite (j’ai personnellement lâché au bout de 1h10, déjà une belle performance). A la vue des critiques dithyrambiques qu’en a fait la presse spécialisée, on reste dubitatif tant le fossé avec le ressenti du spectateur lambda est immense. « La question humaine », c’est le summum du cinéma intellectualisé : lugubre, ennuyeux et désespérant de suffisance. Consternant !
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 septembre 2007
    Déception ! De Nicolas Klotz et du sujet, on s'attendait à un film au minimum intéressant. Quel sujet ? Un film qui se passe dans le monde industriel et riche, un film qui décrit comment de nouveaux fascismes naissent aujourd'hui dans les ruines de l'histoire. Ce film, tiré d'un roman de François Emmanuel, a été présenté à Cannes 2007 à la Quinzaine des Réalisateurs. Pas mal, au début, cette histoire de psychologue d'un complexe pétro-chimique appartenant à un grand groupe allemand (Amalric) à qui le sous-directeur (Kalfon) demande de voir si le directeur (Lonsdale) n'est pas en train de perdre les pédales. Seulement voilà, quand le film s'oriente sur une comparaison entre l'"élimination" des employés de l'industrie avec celle des juifs sous Hitler, c'est non seulement un peu "too much" mais, en plus, les scènes, le plus souvent, sont à la fois trop longues, incompréhensibles et irritantes. Oui, le sujet était intéressant, mais il aurait mérité un traitement plus fin, plus subtil. Dommage !
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 septembre 2007
    Voilà un film qui prétend "en toute simplicité" démontrer que le libéralisme économique a les mêmes fins et les mêmes moyens que le national-socialisme des années 30-40 en Allemagne. L'outrance à la limite de l'ignoble du propos est étayée par une mise en scène boursouflée, prétentieuse. Chaque plan clame : regardez comme je suis original (ex: quand Michale Lonsdale parle, Klotz filme son oreille...). Amalric y est aussi mauvais que d'habitude, s'auto-dupliquant à loisir. Michael Lonsdale est -comme toujours- bon, mais ça fait mal au coeur de voir un acteur de cette trempe se comettre dans une telle cochonnerie. La forme est aussi moche que le fond est putassier.
    Guiciné
    Guiciné

    126 abonnés 1 203 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 septembre 2007
    Ne pas véritablement tenir compte de la note, sachant que le film dans sa forme est bon, mais que mon QI étant ce qu'il est, il me sera toujours difficile d'apprécier un film a l'intellect très évolué. Tant pis pour moi, j'essaie d'évoluer. Avis aux amateurs de masturbage d'esprit.
    al111
    al111

    19 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 septembre 2007
    Le film français d’entreprise devient un genre à lui tout seul, avec de grandes réussites, comme “Violence des échanges en milieu tempéré”, ou “Ressources humaines”. Ce film de Nicolas Klotz semble appartenir, de part son sujet, à cette catégorie. Mais le traitement est un peu abstrait, le milieu décrit très théorique, les questions posées plutôt tirées par les cheveux et finalement assez vaines.
    Le passé douteux des personnages ou de leur famille est exposé pour tracer un parallèle entre la façon dont sont traités les employés dans les entreprises industrielles, et la Shoah. Cette idée, pas complètement incongrue, est développée d’une manière très démonstrative, presque théâtrale. La plongée dans la folie du personnage principal s’accompagne d’une narration de plus en plus floue, au risque de perdre en route de nombreux spectateurs.
    La mise en scène, ambitieuse, crée incontestablement une ambiance froide, cafardeuse, déstabilisante. Les dialogues très (trop ?) écrits sont anti-naturels et le jeu des acteurs, volontairement décalé, accentue le sentiment d’irréalité qui n’aide pas le spectateur à se sentir concerné.
    thewall
    thewall

    12 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 septembre 2007
    Là où l'on attendait un film démontant un à un cette terrible "culture" d'entreprise qui peut quelque peu ressembler à la déshumanisation employée par les nazis à l'époque, on se retrouve face à un film qui hésite sans cesse entre dénonciation et pose auteuriste. Persuadé de l'efficacité de son histoire et de la validité de son dispositif formel, Klotz en oublie le spectateur, forcé de subir un nombre interminable de séquences peu enthousiasmantes et parfois hors propos. C'est peu de dire qu'on s'ennuie ferme au long de ses deux heures et demi qui ne disent finalement pas grand chose de plus que la bande-annonce. Décevant.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 septembre 2007
    Encore un film raté et là, dommage, vraiment dommage parce que c’était un film ambitieux. Hélas, Nicolas Klotz n’a pas les épaules assez larges pour porter François Emmanuel… Pour réussir ce film, il aurait fallu filmer simple, linéaire, le contraire de ce que fait Klotz qui, chichiteux (je suis un intello, moi, Môssieu), égare le film dans des digressions interminables. Ah, le chanteur flamenco ! on croit toujours qu’il va s’arrêter, mourir, en finir quoi, mais non. Ah, la rave electro bien biturée… et les amours pitoyables du héros, on s’en fout ! Mais l’attention se dilue à droite et à gauche, s'éloigne de l'essentiel.
    Mathieu Amalric, acteur bien surfait quoiqu’agréable dans certaines comédies (d’un intérêt discutable d’ailleurs mais c’est un autre débat) est là carrément mauvais -ne trouve pas ses marques –dépassé lui aussi. En fait, à peu près tous les acteurs sont mauvais, sauf notre cher Lonsdale, égal à lui-même, dans ce rôle de directeur dépressif (et même complètement piqué). Maintenant, le Critique de cinéma, qui voit toujours ce qu’il avait décidé de voir avant d’entrer dans la salle de projection, nous chante « passionnant parallèle entre les dures lois du monde de l’entreprise et celles des camps d’extermination ». Ben non ! je défie l’Ingénu n’ayant jamais entendu parler du livre et rentrant vierge dans la salle de voir autre chose qu’un règlement de compte confus entre descendants d’anciens nazis. Pourtant, il y a matière à réflexion : ici, une direction des ressources humaines impulsant la création d’un orchestre dont elle se fout complètement, dans le but de distraire le personnel des problèmes de restructuration ; là des nazis utilisant les capacités artistiques du bétail humain dont il dispose pour organiser entre esthètes des soirées culturelles à base de Schubert et de Beethoven… Où sont les plus cyniques ?
    On peut rêver à ce qu’aurait donné ce film dans d’autres mains, celle d’un Sydney Lumet par exemple… Faut pas rêver, ca fait trop mal.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 septembre 2007
    Voilà un film qui met vraiment en colère. J'avais très envie de le voir en me disant qu'enfin un film français allait s'attaquer au mal ambiant, en nous démontrant que le libéralisme EST le nouveau totalitarisme, et le pire de tous puisqu'il est planétaire. Au lieu de ça, on nous inflige un spectacle abscons, qui a tout faux dès les premières minutes avec une voix off récitant les premières pages du récit dont il s'inspire : à quoi bon adapter un livre si c'est pour le lire à haute voix sur des images ? La démonstration se transforme vite en eau de boudin tant les ficelles sont grosses. Des dialogues improbables, tellement littéraires qu'ils ne passeraient même pas au théâtre, une "enquête" incompréhensible dont on finit par se désintéresser, un personnage principal qui se "transforme" mais dont on se sent de plus en plus éloigné... Un vrai gâchis, d'autant plus regrettable que le film possède de vraies qualités, et son metteur en scène un vrai talent : l'ambiance pesante aux couleurs ternes, allant du gris au marron en passant par le bleu, la composition d'Amalric (toujours bon quoiqu'il fasse) et un sens du cadre très maîtrisé. Mais de beaux plans, de bonnes intentions, une esthétique "cinéphile" ne suffisent pas à faire un bon film. A croire qu'on a ici oublié l'essentiel : pour emporter l'adhésion, un film doit d'abord intéresser.
    Ismael
    Ismael

    63 abonnés 172 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 septembre 2018
    Avant toute chose et contrairement à ce que la bande annonce peut laisser penser, ce film ne traite absolument pas du monde du travail, si ce n'est comme simple cadre ou décor pour son histoire. Il s'agit plutôt d'une sorte de réflexion historique et métaphysique sur les parallèles entre le régime nazi et le monde de l'entreprise d'aujourd'hui.
    Un objectif ambitieux donc, sauf que rien n'est vraiment à la hauteur. Pour commencer c'est lent, terriblement lent et vide. On voit à plusieurs moments des plans fixes qui durent de longues minutes (sur une rue ou encore un gitan en train de chanter), sans qu'elles n'apportent rien au film. Sans oublier de nombreuses scènes (comme celle de la rave) sans rapport avec le reste de l'histoire.
    Mais le plus gros défaut du film c'est que absolument tout sonne faux.. L'entreprise semble tout droit sortie d'un film de science-fiction et les dialogues manquent complètement de spontanéité et de vérité ce qui rend très difficile l'identification aux personnages et aux situations.
    Quant à Mathieu Amalric, qui est par ailleurs un très bon acteur, il semble ici figé dans dans une impassibilité toute bressonienne, ce qui le rend plus inexpressif qu'autre chose.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 septembre 2007
    Avec : Mathieu Amalric, Michael Lonsdale

    Réalisateur : Nicolas Klotz

    Année : 2007

    Un très bon début avec pour cadre le service des ressources humaines dans une grande usine. Des acteurs formidables, un sujet ardu mais intéressant...et plouf, le film se transforme, l'ennui pointe, puis s'installe et là le film vire à 180 degrés pour comparer les méthodes de management au "traitement de la question juive" lors de la seconde guerre mondiale. N'ayant pas lu le livre, je n'ai tout d'abord pas très bien compris l'orientation que prenait le film tandis que les scènes indigestes et d'une longueur interminable me pressaient de partir. Je suis finalement restée jusqu'à l'écoeurement et j'ai quitté la salle dans un profond malaise. Non seulement je me suis copieusement ennuyée, de plus j'ai eu le sentiment de m'être fait avoir avec un sujet affiché qui déborde sur un autre, un amalgame historique effarant et inadmissible. Film odieux.

    Note : 0/10
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