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    Le Feu Follet
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    4,0
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    56 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2017
    En 1963, Louis Malle poursuit imperturbablement son itinèraire, en approfondissant toujours davantage son style, au bènèfice d'une analyse psychologique et sociale très pertinente! Plus pessimiste et plus dèpouillè tu meurs, tel est son "Feu follet", portrait d'un homme suicidaire qui vous donne le bourdon très longtemps après la projection finie! Un film dèpressif et de dèpression qui retrace pèniblement dans les rues grises de la capitale les dernières heures d'un suicide, d'après le livre tout aussi cafardeux de Drieu La Rochelle! Le mal de vivre, qui est presque de tous les plans, est aux antipodes des films français d'aujourd'hui! On serait tentè de dire un chemin de croix pour Maurice Ronet qui porte sur son visage toute la tristesse du monde, les minutes s'ajoutant au minutes et une èmotion se crèant presque uniquement par l'accumulation de gros plans neutres! La photo en noir et blanc est remarquable (c'est à signaler) et le final est brutal, sec: « Je me tue parce que vous ne m’avez pas aimè, parce que je ne vous ai pas aimès...Je laisserai sur vous une tache indèlébile. Je sais bien qu’on vit mieux mort que vivant dans la mèmoire de ses amis. Vous ne pensiez pas à moi, eh bien, vous ne m’oublierez jamais! ». En effet, on ne vous oubliera jamais Maurice Ronet...
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 263 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 septembre 2011
    Un des meilleurs films de Louis Malle (et il partageait cet avis). Les dernières heures d’un alcoolique mondain qui ne veut plus supporter son angoisse existentielle de grand rentier, la vacuité de lui-même, des autres, de cette bourgeoisie qui se regarde vivre avec des airs importants. Un film qui nous touche au plus profond car authentique et humain, même pour des hommes moins velléitaires et plus accaparés par la vie. La maîtrise du noir et blanc, des éclairages du Paris nocturne, du cadrage et des plans est celle d’un chef-d’œuvre. Maurice Ronet, prodigieux acteur bien trop tôt disparu, est admirable ; peut-être sa plus grande interprétation. La musique d’Éric Satie est un choix parfait. Un film bouleversant, dont on est captif malgré la lenteur, un grand film du cinéma français intimiste.
    Antonin T.
    Antonin T.

    37 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2013
    Le meilleur film de Louis Malle, et un des quelque meilleur tout cour.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    224 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2015
    En adaptant le roman éponyme de Drieu La Rochelle (1931), Louis Malle change quelques éléments : l'alcool remplace la drogue en matière d'addiction ; l'actualité des années 1960 affleure ici et là. Mais l'essence du roman est bien transposée : dépression latente, de plus en plus accablante, misanthropie et solitude mélancoliques, sables mouvants d'une réalité médiocre qui engloutit peu à peu tout espoir, tableau sans concession d'une inaptitude à vivre avec soi-même, avec les autres... Le portrait du personnage principal, bourgeois intello plus ou moins oisif, est certes peu aimable, mais il touche profondément par sa noirceur. La composition de Maurice Ronet est mémorable. Louis Malle tourne autour de lui, de son personnage qui titube deux heures durant au bord de l'abîme, avec un mélange de respect trop littéraire (voix off, dialogues très écrits) et de stylisation inspirée. Pour la poétique des gestes et des sons, il se souvient manifestement de son expérience aux côtés de Robert Bresson (dont il fut l'assistant sur le tournage d'Un condamné à mort s'est échappé, 1956). La mise en scène est précise et fluide. Les gros plans sont oppressants. Le noir et blanc fait superbement suinter la tristesse poisseuse du récit. Et les Gymnopédies d'Erik Satie finissent par achever la bête. Lentement. Doucement. Fatalement.
    SebD31
    SebD31

    78 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juillet 2009
    L'interprétation de Ronet, pleine de détresse, est bouleversante. Un chef-d'oeuvre.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2011
    La seule oeuvre de sa pourtant plutôt excellente filmographie pour laquelle Louis Malle avait de l'estime. En tous les cas, il est certain ce film triste et désespérant est une réussite. Paris a rarement été aussi bien filmé, la musique d'Eric Satie et la très grande et authentique interprétation de Maurice Ronet s'intégrent parfaitement à la texture même du film. Quand à la vacuité qui ressort des réceptions parisiennes, elle est décrite avec une acuité qui n'a rien à envier à celle de Fellini pour les soirées romaines dans "La Dolce Vita". Une des plus belles oeuvres de la décennie et peut-être la plus ambitieuse de son réalisateur.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    120 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2011
    Une belle déception pour ce film qui avait tout pour me plaire sur le papier qui ne m'a plus convaincu que ça finalement. Pourtant les qualités y sont à commencer par l'esthétique tout simplement sublime du film. C'est visuellement très beau, la photographie est magnifique et c'est très bien mis en scène en dépit de quelques erreurs techniques (l'équipe de tournage que l'on voit clairement dans le reflet d'une vitre pendant 15 secondes ça passe pas). Mais outre ce genre de ptits détails il n'y a vraiment presque rien à redire sur le plan formel, Le Feu Follet est vraiment très beau.
    L'histoire l'est également et avait tout pour me toucher. Cet homme dépressif qui revient à Paris pour revoir du monde et tenter peut-être de s'extirper de son mal-être c'était une bonne idée de base. Mais en fait la seule chose que je reproche réellement au film c'est son jeu d'acteurs. Il est vanté par les rares personnes qui ont vu le film mais pas par moi... D'un point de vue "je te flingue l'authenticité de la scène" c'est pas mal je l'avoue. Je vais peut-être choquer mais pour moi les seuls moments où Maurice Ronet est bon c'est quand il ferme sa gueule car putain il a un visage qui transmet des choses. Mais quand il récite son texte ça te tue l'effet mais avec une force inouïe.

    Pour rentrer dans ce genre d'histoire j'avais besoin d'un personnage principal en qui croire mais je n'y ai pas cru. Si j'avais cru en ce personnage je pense que j'aurais adoré ce film, comme quoi ça se joue à peu de choses. Là où le film coince c'est au niveau de l'interprétation (et il n'y a pas que lui). D'ailleurs en y réflechissant le début du film est vraiment lourd, cette scène d'introduction sur une scène d'amour vainement esthétisante ne m'a vraiment pas plu. Là c'était gratuit et au même niveau que le jeu d'acteurs: peu authentique. Je n'y croyais tout simplement pas. Ce côté spirale infernale de la dépression m'a pourtant bien plu, j'avais adoré cette séquence du dîner vers la fin du film et la toute fin du film également (même si ça reste encore plombé par une interprétation médiocre), ces scènes ont une force subjective impressionnante comme durant une bonne partie du film d'ailleurs. Je le répète que visuellement c'est un film réfléchi et très beau, même si on a l'impression de sentir un côté de film fait un peu à la va-vite à cause des quelques erreurs techniques. Néanmoins je ne saurais que conseiller ce film aux amateurs du cinéma français, ce film se rapproche un peu de la nouvelle vague mais il ne m'a vraiment pas touché et c'est dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 mars 2011
    Le prototype même de l'oeuvre qu'on aime ou non, à prendre ou à laisser. Très européenne, la tournure de ce film se joue dans les impressions, dans le non-dit davantage que dans les dialogues; et sera donc par-là même difficilement intelligible pour les adeptes du cinoche Us d'aujourd'hui. Pas moins un classique.
    shmifmuf
    shmifmuf

    155 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Le chef d'oeuvre de Louis Malle, avec un Maurice Ronet parfait dans ce film au Spleen très "Baudelairien".
    "Le Feu follet" aura un remake norvégien de grande qualité.
    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2013
    C'est le film le plus personnel de Malle d'ailleurs à l'origine il voulait interpréter le rôle principal et garder le film rien que pour lui mais les producteurs n'ont pas vu cela du même oeil et finalement Malle donna le rôle à Maurice Ronet (entre Ascenseur pour l'échafaud et Le feu follet 4 ans se sont écoulés et l'acteur bouffi par l'alcool a réellement suivi une cure pour maigrir comme son personnage), excellent acteur un peu oublié de nos jours qui trouve certainement ici son meilleur rôle. Son personnage traînera son ton désabusé jusqu'au final fatidique, on le suivra durant une journée d'errance à Paris, journée d'Adieu ; un film sombre mais pas forcément désespéré. Un film qui nous touche pour peu que l'on se sente proche du personnage.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 septembre 2016
    Louis Malle flmer l'errance, l'ennui et le mal-être avec la musique lancinante de Satie et les longs plans sur le vide de son existence: les objets inanimés, l'écriture qui est une noire transposition de son esprit: raturée et barrée.
    "Je voulais que tu m'aides à mourir" dit-il à son ami. "Je ne peux pas toucher les gens" répète-t'il tout du long. Il a en fait une trop haute idée de la vie. C'est comme si il n'en faisait pas partie.
    Balade mélancolique et désespérée dans Paris sous forme d'adieu à la vie façon "Cléo de 5 à 7" avec cette fin inéluctable.
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2017
    "Il est difficile d'être un homme. Il faut en avoir envie." Cette phrase semble résumer le mieux l'esprit du film "Le Fue Follet" de Louis Malle. Réalisé en 1963 et adapté de Drieu La Rochelle, il se penchait sur la question du suicide et du sens de la vie avec l'esprit très transgressif qui le caractérisait. Malgré un sentiment mitigé, le résultat comporte à l'évidence des qualités indéniables. Le cinéaste maîtrise pleinement les thèmes de son film et les englobe de surcroit dans un cadre esthétique de première main. Le noir et blanc est absolument superbe, laissant même entrevoir quelques scènes kafkaïennes. La musique d'Erik Satie colle parfaitement à l'ensemble. Enfin le tout est brillamment porté par un grand Maurice Ronet accompagné de quelques seconds rôles pétillants tels Jeanne Moreau. Pourtant, "Le Feu Follet" n'est pas le film le plus emblématique ni même abouti de Malle. Son plus grand défaut reste son côté emphatique et répétitif avec un personnage passant son temps à exalter sa lassitude et dire qu'il s'en va. C'est cette emphase excessive qui transforme la refléxion du cinéaste en agonie. Au final cela donne un résultat assez inégal, parfois ennuyeux. Le cortège est admirable mais la traversée est longue.
    Eselce
    Eselce

    1 200 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 octobre 2014
    Un homme dépressif et déprimant résume le film en quelques phrases sympathiques : "Ca ne vous ennuie de pas de ne pas avoir beaucoup d'argent ? Moi, ça m'ennuie." "Je tiens à vous dire, Monsieur, que pas plus que vous, je ne trouve drôle de se coucher sur une tombe. Quand il est si facile de l'ouvrir et de se coucher dedans." Voici ce que j'ai retenu du film et de son personnage principal.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2012
    Superbe partition dramatique de Maurice Ronet ; Noir et Blanc proprement rutilant ; sujet fort et propice au cinéma ; on pense à Robert Bresson pour la sécheresse émotionnelle de certains plans, de certains visages ou encore à l'oralité des films d'Eric Rohmer ; Paris est incroyablement bien filmé, la musique de Satie poignante... et pourtant Le Feu Follet de Louis Malle ne convaint pas totalement, faute à un personnage tout sauf véritablement sympathique, se complaisant dans son scepticisme existentiel et sa douleur morale d'un bout à l'autre. Certes le film se présente d'emblée tel une élégie, la préparation d'un départ méticuleusement choisi par le protagoniste mais cette solennité généralisée semble très rapidement se mordre la queue : trop d'emphase tue l'emphase, en somme. Si quelques magnifiques éclats de cinéma sont à relever ( surtout dans cette fameuse chambre visiblement présentée autour d'une date étrange, peut-être même fatidique ) Le Feu Follet reste un film fâcheusement inégal et assez distancié dans ses états. Je préfère la récente variation du très prometteur Joachim Trier qui, avec Oslo, 31 août, est complètement parvenu à m'émouvoir. Une déception.
    Vareche
    Vareche

    35 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2010
    Voilà le plus beau Louis Malle, et la plus belle adaptation littéraire française. Deux raisons, l'impossibilité d'adapter Drieu, écrivain ambigu, aventurier désorienté des mots et des idées, plus grand que Céline et Maurras sur bien des points. Adapter Drieu, c'est volontairement se faire ombrage. Récit calfeutré ou rien n'échappe à la conscience du héro, impossibilité et maquillage des étapes du livres, font du film une entité trés distinctes ou l'esprit de l'auteur de Gilles est miraculeusement sauvegardé. Beaux monologues, mouvements claires et evidents, complexité absolue de la misce en scène, et intelligence, partout...
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