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    Conte de printemps
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    3,3
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    39 critiques spectateurs

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    zhurricane
    zhurricane

    69 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 mars 2019
    Éric Rohmer a sortie 25 films, et ce "conte de printemps" est son 17 ème film. Ce qui frappe c'est que tout ses films semblent des déclinaisons autour de l'amour avec un thème principal qui lui propre, auquel les personnages vont disserter dessus, ce qui donne souvent un style didactique naturaliste. Cela se passe toujours de la même façon, les dialogues sont peu réalistes, parce que ampoulés, les personnages ont beaucoup de questionnements qui passent autour de dialogue, parfois magique, parfois trop artificiel. Et c'est un peu ça qui va faire qu'un film de Rohmer est bon ou moins bon, c'est la passion que l'on éprouve devant les dialogues et devant les histoires d'amours qui se tissent. Parce que tout le reste, les décors et la musique n'ont pas lieu d'être, ils sont minimalistes, la musique n'existe d'ailleurs pas. Alors pour ce film là, je dois dire que l'amour qu'il propose est bien trop fixe, d'ailleurs le film se passe dans une sorte de même lieu, avec une unité de temps très resserré, ce qui n'aide pas vraiment à la passion quand le film ne se veut pas bien mis en scène. Ici les dialogues sont vraiment pas folichon, mis à part le passage sur la philosophie. Je pense notamment au passage du collier qui pour moi est vraiment ampoulé et pas intéressant. Concernant l'histoire et ses personnages c'est vraiment vide, on ne sent pas de passion. Et en plus il faut vraiment que l’artificialité des dialogues nous emmène droit dans le désintérêt total, car les personnages sont mal écris et en plus il y a trop une séparation entre les dialogues, Jeanne parle à son amie, puis au mec de 20 ans de plus, c'est trop didactique pour moi. Donc au final, vraiment un film qui sonne creux et en pus le thème principal sur la différence d'âge dans l'amour n'est qu’effleuré ou alors mal traité on pourrait dire.
    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 mai 2021
    Ce premier conte des quatre saisons se passe au printemps à Paris et en campagne de l'île de France. On y suit deux filles Natacha et Jeanne qui se sont rencontrées par hasard dans une soirée mondaine où toutes deux s'ennuyaient profondément. Elles vont se lier d'amitié et échanger sur l'amour, la philosophie, la musique de Schumann. Certains passages sont intéressants notamment lorsqu'on discute philosophie mais une grande partie du long métrage est ennuyeuse. De plus, les acteurs sont terriblement laids et ont une tenue vestimentaire de très mauvais goût. Un film raté et sans intérêt majeur, je l'ai plus enduré qu'autre chose et j'ai eu de la peine à le finir. A oublier.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2008
    Eric Rohmer est un grand cinéaste. Bien qu’un tel propos, à tort, connote un certain snobisme, Rohmer n’en est pas moins un grand auteur du cinéma. «Conte de printemps» (France, 1989) en présente les raisons. Une jeune fille, Natacha, fait la connaissance au cours d’une soirée d’une femme plus mûre qu’elle, Jeanne. Cette étudiante en musique lie avec cette professeur de philosophie une amitié aussi curieuse qu’elle est rapide. En l’espace d’une seule semaine, les deux femmes nouent une affection telle qu’elles semblent se faire sous nos yeux mère et fille. Au sein de cette estime amicale s’introduit le personnage du père, figure de passage dont la séduction dément le physique banal. Autour de ce personnage, emportant avec son allure débonnaire les rouages dynamiques du récit, apparaît tous les obstacles à la linéarité promise par l’introduction nonchalante. La nonchalance est d’ailleurs le reproche que le plus inattentif des spectateurs pourrait adresser au film. On entendrait dans son discours les qualificatifs «mou», «ennuyeux», «ringard». Or «Conte de printemps» n’est rien de cela, il respire la vie et sa spontanéité. Rare sont ceux qui, aussi bien que Rohmer, prête raison à Walter Benjamin quand, dans «Sens unique», il écrivit : «Seules les images donnent vie à la volonté. Le mot, au contraire, réussit tout au plus à l’enflammer, puis le laisse s’éteindre et se flétrir.». Le cinéma de Rohmer est cela : l’image et le mot, il partage d’ailleurs ce rapport avec Godard. Les espaces dans les œuvres de Rohmer sont des lieux maîtrisés, acquis aux êtres qui les occupent. Découpés nécessairement par soucis de montage, les endroits de l’action sont rendus comme unité par une savante pose du cadre qui, bien qu’octroyant une large place au vide, permet d’amorcer les changements de plan. Le vide à droite prévient un collage de l’espace à ce niveau là. De même pour l’interprétation des acteurs qui, délaissé des émotions, invite à se défaire des afféteries du jeu.
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2013
    Rohmer film des gens, des gens qu'il aime filmer, sentiment que ses films font partager.
    Youli S
    Youli S

    20 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 octobre 2010
    Ce film se veut réaliste, mais la direction d'acteurs est tellement désastreuse qu'elle rend certains dialogues invraisemblables (personnes qui répondent avant même d'avoir entendu la question, impression parfois qu'ils récitent leur texte, etc.). Alors bien sûr ça parle philosophie, mais celle-ci n'est presque pas incarnée : elle est juste un accessoire bourgeois pour "élever le débat" (alors qu'au final on ne parlera que de choses futiles). Restent quelques beaux et originaux phrasés lorsqu'ils ne sont pas trop prétentieux, et un style Rohmer, chiant et agréable comme de la musique de chambre.
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 728 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 avril 2014
    Le premier conte des quatre saisons et sans doute le moins bon, intéressant par instant (lorsque ça parle de philosophie) mais l’intrigue ne décolle jamais et le film pas très abouti.
    Stephenballade
    Stephenballade

    353 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2019
    Avec la sortie de "Conte de printemps", l’année 1990 voit la naissance d’une nouvelle quadrilogie, "Les contes des quatre saisons", une quadrilogie qui va s’étaler sur huit ans. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, et comme en témoigne ma note je n’ai pas trouvé ce premier volet bien terrible. Pourtant le sujet est intéressant, d’autant qu’il est d’actualité et risque fort de l’être toujours d’avantage étant donné que les statistiques mettent en évidence le nombre croissant de séparations… ou de divorces (ce qui revient au même). Pour être puriste, le volume de divorces baisse, mais c’est aussi parce qu’il y a moins de mariages. Bref ! Ce n’est pas tant le problème du divorce ou de la séparation pure et simple qui est mis en avant ici, ni de ses conséquences, mais plutôt de la problématique liée à la perception de ce genre d’événement par les enfants, et plus encore quand ces derniers voient leurs parents refaire leur vie. Malheureusement, et bien avant d’en arriver à l’essentiel du propos, le long métrage est plombé rapidement par une épouvantable longueur avec un plan semi-circulaire dans un appartement dans lequel le plus grand désordre règne et qui nous fera attendre pendant plus de cinq minutes la première réplique. Il n’est donc pas étonnant de voir qu’au-dessus de l’armoire, on puisse voir une véritable caverne d’Ali-Baba, à laquelle il ne faut surtout pas toucher pour ne pas risquer de tout recevoir sur la tête. Mais c’est aussi l’occasion d’apercevoir un certain nombre d’objets qui n’existent plus, comme les encyclopédies Universalis. Certes c’est accessoire, mais cela permet de constater le soin qui a été apporté à la constitution de tout un univers des plus crédibles. En revanche, je regrette que les premières images montrent que le port de la ceinture est boudé. Ah le bel exemple donné ! Surtout par une enseignante ! Ah ben parlons-en de cette enseignante. J’ai toujours songé que les profs de philo étaient bizarres, en tout cas des gens à part. La confirmation m’en a été donnée ici, en voyant Jeanne (Anne Teyssedre ) philosopher sur ses propres pensées avec une parfaite inconnue. Et c’est là que l’histoire perd tout son crédit. Les deux personnages deviennent aussitôt copines, et s’en vont bras dessus bras dessous (façon de parler hein), l’une invitant l’autre à dormir chez elle. Mieux, elles sont devenues instantanément inséparables, au point de passer tout le week-end ensemble. Quelle incrédulité, mais surtout quelle naïveté ! On ne se connait ni d’Adam ni d’Eve mais on se raconte tout. Du côté de Natacha (Florence Darel), on peut comprendre de par ses propres motivations, mais du côté de Jeanne… Mais comme je l’ai dit, l’histoire met le doigt sur quelque chose de sensible : voir ses parents refaire leur vie chacun de leur côté, et le ressenti vécu par la descendance. C’est assez finement montré par l’intermédiaire de Natacha, puisqu’elle met au jour quelques manipulations, les prises à parti, ou même quelques transformations de la vérité par quelques petits aménagements. Mais voilà, qu’est-ce que c’est bavard ! Mais ce n’est pas tellement ça le plus gênant, quoique la longue discussion sur la philosophie au cours d’un repas prend des airs d’éternité. Ça en devient ennuyeux, si ennuyeux que le spectateur risque de décrocher de façon irrémédiable. Et des discussions de ce genre, je veux dire les discussions qui ne mènent à rien ou à pas grand-chose, il y en a quand même beaucoup. Le plus grand problème cependant reste le jeu d’acteur : il est apathique, emprunté (surtout chez Hugues Quester), très théâtral, tant dans la gestuelle que dans l’expression scénique. Pire, on s’occupe souvent les mains comme pour essayer de gérer au mieux le trac lié à la présence de la caméra. Et ensuite, il y a cette fin pour le moins curieuse. Pourquoi dire oui pour ensuite dire non ? Cela est certes expliqué, mais avec une philosophie pas forcément accessible à tous. Pour résumer, le sujet peut donner à réfléchir, mais encore faut-il être apte à réfléchir selon les règles de la philosophie made in Platon ou autres éminents personnages de cet acabit. Pour les autres, ce film aurait gagné en force et du même coup intéressé un plus large public si plus de spontanéité avait été intégrée, autrement dit s’il avait été plus vivant. En ce qui me concerne et en toute franchise, au vu de l'affiche par ailleurs magnifique, j'attendais quelque chose de plus poignant et d'infiniment plus joli.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 octobre 2013
    Premier film de ce réalisateur indépendant qui m'était inconnu, et je suis assez content de cette découverte. C'est un film avec énormément de dialogue (c'est assez incroyable, j'ai plaint le responsable de l'écriture du scénario et des dialogues!), philosophique (l'héroïne est professeur de philosophie) et parlant de problèmes familiaux. Jeanne (l'héroïne) est rentré par hasard dans cette querelle familiale et le montre bien. Ce film est intelligent et les dialogues sont très intéressants malheureusement l'interprétation des comédiens est trop théâtrale, on n'y crois pas un instant. Et tout ça pour un fichu collier (et la trouvaille de celui-ci est ridicule!). C'est dommage, mais il faudrait voir les trois autres films de la même série qui doivent être tout aussi intelligent et bavard!
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2023
    Premier opus du « Cycle des quatre saisons », je retrouve avec plaisir le cinéma élégant, à la fois réservé et ouvert, tout en finesse, de Rohmer : ambiance à la fois pleine de retenue et de liberté, séduction intellectuelle, n’hésitant pas à parler philo (à laquelle je n’ai rien compris), musique raffinée (Beethoven, Schubert), image propre et nette… Une très belle image vers la fin où la petite étudiante remet son collier dans une atmosphère « émeraude ».
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    247 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2008
    Quelle rébellion !..
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    106 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2011
    quel plaisir de se retrouver dans un film de Rohmer...ces personnages nous ressemblent tellement , toutes les situations nous sont connues et pourtant il arrive à nous embarquer et à nous tenir jusqu'au bout de ces petits riens qui font tout
    Najou
    Najou

    11 abonnés 234 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 septembre 2007
    A part Eloise Bennett, qui pour moi joue comme une pata**, les acteurs sont plutôt bons et le film est agréable à regarder, pour ceux qui aiment le style de Rohmer. Le film n'est pas très abouti, dommage ...
    ned123
    ned123

    124 abonnés 1 660 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2023
    J'ai vu un film... bon, mon 2ème Rohmer... Et je n'ai trouvé aucun, mais alors aucun intérêt à ce film, ce faux-film vaudeville... J'avais vu Conte d'été en premier, et je pensais qu'il y avait un ordre... En fait, je n'y ai trouvé aucun intérêt. Il est question de séduction, de déduction, d'éducation, mais aussi de vide... Certains dialogues sont tellement plats... Rien n'aboutit dans ce film, ni les dialogues, ni les situations, ni les relations... Tout est tellement artificiel, loin de moi, que je vais finir par me penser hermétique...
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2012
    Ce conte de Rohmer soulève une nouvelle fois certaines questions avec facilité mais les acteurs font barrière au spectateur. Un Rohmer à visionner à l'occasion.
    Jipis
    Jipis

    32 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2012
    L'espace est une forme à priori de la sensibilité »

    Ce n'est pas pour rien que la photo du plus grand Philosophe du xxeme siècle figure dans l'un des plans de ce conte de printemps essentiellement axé sur le langage et la pensée denrées humaines indispensables pour que le monde continue d'être et que cet opus calme et doux se charge magistralement d'entretenir et de sauvegarder .

    Les conversations sont sensibles et reposantes. Elles apportent quiétudes et apaisements dans des propos appropriés à une thématique simple mais jamais dérisoire malgré les apparences.

    Tout se structure dans le regard et la confidence. Ce n'est qu'une étape, une rencontre entre une voix et une écoute dans une atmosphère bourgeoise, protégée combustible récurrant pour bien comprendre le travail d'Eric Rohmer filmant un univers féminin faussement banal et ennuyeux toujours positionné sur la luminosité des choses baignées de craintes et d'espoirs en alternance.

    Ces belles jeunes filles se parlent longuement dans des environnements culturels et maniérés. Un vrai bonheur pour ceux qui aiment la nature, les livres et surtout la Philosophie le tout dans un contexte chaste et pur.

    A travers ces légers dévoilements sur les craintes d'un présent ou d'un avenir se forme un groupe générationnel tentant avec brio d'atteindre dans un climat léger l'acte pur de pensée dans une ambiance feutrée privilégiant une dialectique saine et protégée loin d'un bruit extérieur obéissant aux déterminations d'un monde pragmatique.
    Les meilleurs films de tous les temps
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