Avis sur Tommy

Dément ce film pas la peine de se shooter mais regardez plutôt Tommy pour avoir un sacré trip, un rock-opéra totalement déjanté digne représentant d'un certain cinéma déluré. Au début on a un peu peur en se disant que tout le film sera chanté mais finalement on se laisse prendre par une excellente musique et le casting est super. Un film extra.

Un bon film. Très bonne musique, beaucoup de guests de l'époque. On ressent beaucoup de choses à travers ce film. A voir.

Opéra-Rock tonitruant basé sur un album (1969) du plus grand groupe de rock de tous les temps The Who. Mis en scène par le réalisateur britannique Ken Russell a qui on doit "Les Diables" (1971) et le prédestiné "Le Messie sauvage" (1972) le récit suit donc le destin de Tommy qui est devenu sourd, muet et aveugle suite à un choc psychologique, jusqu'au jour où sa mère le projette contre un miroir et que le miracle arrive. Tommy devient alors le Messie... Le résultat donne un opéra-rock grandiose et psychédélique sur la musique géniale de The Who avec en prime l'apparition de guest-stars dont Elton John, Eric Clapton, Jack Nicholson et Tina Turner... Délirant, kitsh, sans se prendre au sérieux un opéra-rock qui se distingue des autres (notamment du futur "The Wall" des Pink Floyd) par le fait que l'album n'est pas joué par-dessus le film, les interprètes chantant réellement les titres, d'où quelques différences (réécriture ou nouveautés) vis à vis de l'album originel. Véritable feu d'artifice seventies The Who nous offrent un film musical énorme et mythique.

Absolument splendide, que ce soit la musique, l'image, l'interprétation, les chansons...Hormis un scénario abracadabrantesque (et assez respectueux de l'album des WHO), rien à dire, "Tommy" est parfait !

Chef d'oeuvre du cinéma, film unique en son genre et hypnotisant du départ à la fin.

Un opéra-rock par le plus barje des réalisateurs pour une histoire tout aussi barje donnant ainsi bien évidemment un résultat bien barje. Difficile de comprendre tout surtout pour ce qui est symbolisme et bien qu'en dépit de quelques longueurs et parfois un côté répétitif on se laisse prendre au jeu de la mise en scène très baroque de Ken Russell surtout quand on voit autour du leader des "Who" Roger Daltrey, des visages aussi connus que ceux d'Oliver Reed, la sexy Ann-Margret, de Tina Turner, d'Elton John et même de Jack Nicholson. A prendre comme un très gros trip, sauf qu'il ne peut pas faire de mal lui.

film mythique, délirant, beau, visuel, une musique qui reste dans la tête. et une apparition de jack Nicholson ! que demander de plus ?

Un excelent film. TOMMY est un véritable chef d'oeuvre du cinéma. Il n'est pas obligé d'aimer les WHO pour aprécier ce film. Il y a effectivement d'autre grand nom de la musique telle que Elton John, Eric Clapton ou encore Tina Turner. Les acteurs sont fantastiques dans se film tiré de l'opéra rock du même nom écrit par Pete Townshend.
La scène de Pinball Wizard chanté par Elton John est mémorable, pour ne pas dire culte.
Un film phénoménal.

Ken Russel adapte pour le cinéma « Tommy », l’opéra-rock des Who avec le band jouant des rôles plus ou moins important. Roger Daltrey joue le rôle principal, celui de cet homme sourd, muet et aveugle et c’est son évolution et destin que l’on suivra. Bien évidemment l’intérêt de cette comédie musicale ne se trouve pas dans le scénario, mais bien évidemment dans la succession de « clip » qui tout de même forme une histoire (pas forcément toujours claire) et les chansons. Dans l’ensemble c’est bien fait et on entre facilement dans le trip psychédélique, avec des sommets comme la reprise de « The Acid Queen » avec Tina Turner. On pourra néanmoins regretter des chansons et des clips parfois inégaux et certaines reprises moins bonnes que les originaux du vinyle, comme cette participation d’Elton John sur Pinball Wizard. On se laisse prendre au jeu et on ne ressortira pas indemne de ce gros trip psychédélique !

Un film bizarre, complètement décalé, mais agaçant. Je n'ai pas pu aller au bout de ce film musical, non pas en raison de l'omniprésence de la musique, qui ne cesse à aucun moment, mais en raison de la qualité de celle-ci. Il faut vraiment adorer le synthé et les chansons débiles aux paroles pathétiques pour apprécier "Tommy". Un beau gâchis pour ma part, car l'idée était bonne et la réalisation excellente et originale.

Culte, à mourir de rire, Tommy est un film à prendre au 36ème degré, avec une quinzaine de potes.

Un condensé de pure folie tout droit issue des années 70.Un opera rock d'une sauvagerie monstrueuse que les generations lobotomisées à coup de star'ac risqueraient de ne pas pouvoir comprendre!

Ken recèle toujours de belles trouvailles.
Tommy est l’adaptation ciné d’un concept-album des Who sorti en 1969. C’est une comédie musicale ou plutôt un opéra-rock, genre très en vogue à l’époque. Le film raconte l’histoire de Tommy, jeune môme qui à la suite d’un traumatisme est devenu aveugle, sourd et muet. On suit le désarrois de ses parents, tantôt rongés par la culpabilité, tantôt fatigués par la situation de leur fils. Oui mais Tommy est champion de flipper, en plus d’être beau gosse. Alors autour de lui va grandir une communauté de fans et tout ce beau monde va célébrer un culte à sa personne. Ce synopsis est bien moins décousu que le récit dans le film qui est lui-même plus explicite que l’album. Il faut bien admettre que la première moitie du film est un festival de trouvailles visuelles ! C’est jubilatoire ! Tout ça est rehaussé par la présence des Who eux-même ainsi que de guests prestigieux qui donneront les meilleures scènes du film (L’église, la prostituée avec Tina Turner ou le match de flipper avec Elton John). Tommy est interprété avec perfection par Roger Daltrey, chanteur des Who. Mais au-delà de la première heure, je dois dire qu’on fatigue. Car il ne faudra pas compter sur une pause sonore et visuelle pour se remettre de ses émotions et reposer ses sens, elle n’arrivera pas. De plus, à partir de moment où Tommy retrouve sa conscience, l’histoire devient de plus en plus brouillonne et multiplie les références (christiques surtout). Ça reste percutant mais ça vire un peu au lourdingue. Bien sûr, une des grandes forces du film, c’est sa musique. Les tubes s’enchaînent et on dodeline de la tête comme en plein concert. Alors voilà, l’expérience vaut d’être vécue et on admire toujours le travail sans concession de Russel mais ce coup-ci, on aurait pu retirer 30 minutes de film pour gagner en cohérence et en efficacité. A tenter si vous aimez le genre (ce qui n’est pas mon cas d’ailleurs).

Autant l'album "Tommy" des Who était chiant, autant ce film est une véritable tuerie auditive. Les chansons ont été arrangé pour être interprétées par les acteurs et sont d'une efficacité redoutable. Le film a visuellement beaucoup vieilli, et peut susciter le rire parfois (comme le déluge de haricots ou le vol en deltaplane). Ce film est vraiment le témoin d'une époque, celle des désillusions du rêve hippie, du Flower Power, à travers le regard (c'est pas un mauvais jeu de mots) d'un jeune Candide sourd, muet, aveugle et champion du monde de flipper. Russell et les Who dresse une oeuvre assez caustique du culte voué par les fans aux "Pop Star", considérée comme des Dieux, aini qu'à tout autre forme de divinité. Un film culte et plus que jamais d'actualité.

Décidément, lorsqu’on est artiste, on l’est pour tout. S’il était clair même pour l’inculte que Bob Geldof était juste un acteur dans The Wall d’Alan Parker, le fondateur des Whos fait vraiment illusion dans son opéra rock cinématographié. Les deux films ont en commun d’être musicaux et d’explorer la psyché d’un enfant que la guerre éprouve, et qu’on laisse aux affres d’un baby boom déifié en tant que révolution culturelle à partir de 1968.

Ces films sont les pourquois du flower power, les waller blowers qui vont de l’autre côté du miroir. Comme Tommy, joué donc par Roger Daltrey, un enfant dont le trauma va lui faire passer les années 50 et 60 comme dans un songe, celui-là même qu’en ont conçu les fumées hippies. Traversant ces limbes au rythme de la batterie de Keith Moon (un rythme endiablé… comme son petit rôle, et lui-même en fait), l’opéra prend des airs de sketches, fugacement éclairé par le passage de noms immenses comme Tina Turner, Eric Clapton, Elton John ou Jack Nicholson.

Ils ont tous chanté, apportant leurs pierres parfois mal arrondies à l’immense cathédrale musicale où règne Tommy, qu’on a tenté de guérir à coups de corps du Christ enfermé dans des gélules bleues, ou de son sang en soda. Nulle surprise, en fait, que sa seconde naissance le rende inaccessible à ceux-là même à qui il voulait dispenser l’amour ; c’est d’indifférence qu’il nourrit ses fidèles, des disciples capitalistes désillusionnées où s’expie enfin le crime d’un meurtre guerrier. Les ouailles des Whos (!) sont le rappel, bien nécessaire celui-là, que les grands évènements de l’Histoire ne sont pas des bouées immobiles qu’on laisse dans notre sillage.

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