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    Le Mort-vivant
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    Caine78
    Caine78

    5 991 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 décembre 2011
    Prétendue parabole sur le traumatisme Vietnamien, je dois pourtant avouer avoir trouvé ce « Mort-vivant » d'une banalité affligeante et surtout très premier degré, que ce soit dans la réalisation bien peu subtile d'un Bob Clark que l'on a déjà vu nettement plus inspiré, mais surtout d'un scénario et de personnages sans finesse. Si bien que ce qui aurait pu être un concept très intéressant (le film de zombies associé au retour des troupes du Vietnam) nous apparaît rapidement comme une insignifiante série B, peu efficace et n'exprimant surtout pas grand chose : un véritable échec.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 145 abonnés 7 225 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2008
    Un jeune soldat parti combattre pendant la guerre du Vietnam y laisse sa peau lors d’une attaque. Sa famille reçoit son avis de décès, pourtant, quelques jours plus tard, c’est bel et bien lui qui fait son apparition chez ses parents.
    Devenu distant, silencieux et monolithique, il n’est plus celui que ses parents ont connu, son père le remarque très vite, tandis que sa mère persiste à croire qu’il est normal et que tout va rentrer dans l’ordre. L’amour maternel rend aveugle et on le constate en un rien de temps, avec cette famille qui se disloque lorsque le père commence à avoir des doutes au sujet de son fils.
    Bob Clark, qui réalise ici son second film, nous offre avec Le Mort-Vivant (1974) à la fois un film dramatique, social et horrifique, puisqu’il aborde comme thème principal, le traumatisme engendré par la guerre sur le moral de ses jeunes.
    Ce soldat qui revient d’entre les morts est hanté par la guerre, violent et insensible, cette victime de la guerre devient un meurtrier malgré lui.
    Bob Clark a eu l’excellente idée d’ouvrir son film par des plans en caméra subjective, nous empêchant dans un premier temps de voir à quoi ressemble le personnage principal, c’est une fois qu’il réapparaît au sein de la famille que l’on peut enfin voir à quoi ressemble cet homme si mystérieux.
    Ce qui fait la force de ce film, c’est à la fois l’histoire (originale et intéressante dans le fond), la mise en scène et surtout, l’interprétation des acteurs, à commencer par le héros : Richard Backus, un physique à la Anthony Perkins (Psychose - 1960), à la fois sombre, glacial, à lui seul il s’accapare la camera et ne la lâche plus, une prestation impressionnante, tout comme le film !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    578 abonnés 2 743 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2021
    Si Dead of Night ne constitue pas la plus grande réussite de Bob Clark, à qui l’on doit le formidable Black Christmas (1974), reconnaissons-lui tout de même la pertinence de recourir au mort-vivant – comprenons un mort qui a repris vie et qui se décompose à mesure que le temps passe – comme métaphore de cet état intermédiaire dans lequel erre le soldat, jamais véritablement revenu du front sur lequel il a combattu. Aussi le réalisateur, après une ouverture coup-de-poing, compose-t-il un rythme assez lent qui incarne bien le flottement d’Andy dans une réalité qui se teint de cauchemars, réminiscences de la guerre et des boucheries vécues. Les scènes d’attaques semblent insérées par défaut dans une œuvre qui préfère investir le psychologique, se saisir de la famille comme d’une focalisation au travers de laquelle se révèle progressivement l’étrangeté du fils qui oscille entre présence et absence. Il faut donc voir le long métrage moins pour son aspect horrifique que pour sa dimension politique : il est l’un des premiers réquisitoires contre la guerre du Vietnam et révise justement une créature mythique du cinéma d’épouvante en lui greffant un propos polémique bienvenu. Une curiosité à découvrir.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 décembre 2008
    En pleine guerre du Viêt-nam, Bob Clark réalise la même année que son «Black Christmas», «Dead of Night» (USA, 1974). Le film s’ouvre sur la mort de Charles Brooks, un soldat américain, sur le sol vietnamien. Mort, il revient pourtant dans son foyer familial où ses parents et sa sœur avaient déjà commencé le deuil. Le goût de Clark pour le fantastique et l’horreur ne s’adjoint pas du mauvais goût qui accompagne la majorité de la production du cinéma d’horreur. La nécessité du soldat mort à manger des humains pour survivre et conserver sa jeunesse nourrit le sens politique romero-esque du film. Tué au front, Charles Brooks revient hanter l’arrière-pays et vampiriser ceux qui y habitent. Par ce retour du zombie au pays, Clark traite de la hantise de la guerre dans les foyers amputés d’un fils envoyé à la guerre. Les images traumatiques qui parent les films d’horreur deviennent en l’occurrence les signes de la mort exhalés par la guerre du Viêt-nam. En pleine rénovation du système hollywoodien par de jeunes auteurs, Bob Clark aborde les mêmes thématiques (notamment celle de la révolte du fils contre le père) qui préoccupent le cinéma américain des années 70 et la jeunesse américaine. La photographie de Jack McGowan qui plonge les séquences dans des situations ténébreuses, aussi obscures que la situation politique américaine à cette époque, immerge les quartiers tranquilles de l’arrière-pays dans une atmosphère infernale. La séquence finale où le mort-vivant s’échappe blessé dans une voiture avant d’aller mourir définitivement dans une clairière, porté par sa mère dégage une image si forte qu’elle évoque la Pietà. Cette culture chrétienne à laquelle se rapporte souvent le film déplace le récit dans une dialectique entre le Paradis et l’Enfer. Le Paradis du foyer, lieu de sécurité dans l’absolu, devient le verger de l’Enfer où l’enfant-chéri se métamorphose en mort-vivant, être humain capable de décimer toute une population par soucis de vengeance.
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2014
    Au cinoche, il existe des films qui, pendant que vous les matez, vous font l’effet d’une grande baffe sur le museau. C’Est-ce que j’ai ressenti lors du visionnage de ce « Mort Vivant » des plus insolites. Jamais je n’avais vu un film traitant de la guerre du Vietnam de cette façon. Un jeune soldat est tué au combat, mais il revient chez lui, et à partir de ce retour aussi incroyable qu’inespéré, de drôles de choses se passent… Sans déconner, Bob Clarke a fait très fort sur ce coup là. Aussi loin que je me souvienne, je crois bien n’avoir jamais vu un film faisant autant preuve d’anti américanisme. Que de dénonciations là dedans. Tout d’abord à propos de la guerre du Vietnam qui n’a servi à que dalle si ce n’est à foutre en l’air la jeunesse de milliers d’américains. Mais la dénonciation la plus forte opérée par Clark, c’est celle sur la famille américaine typique: la famille catholique, puritaine comme il se doit, mais qui se montre incapable d’agir convenablement face à une situation d’urgence. Et ne comptez surtout pas sur Clark pour caresser le spectateur dans le sens du poil, car certaines séquences risquent d’en ébranler quelques uns, en particulier celle du cimetière à la fin, celles et ceux qui ont vu le film pigeront pourquoi c’est celle-ci que je cite. Autant vous dire que du début à la fin, on nage dans une ambiance des plus délétères. Ambiance encore plus assombrie par une réalisation en 16mm avec gros grains et des maquillages (signés Tom Savini) assez bluffants pour l’époque. Quel objet singulier !
    AMCHI
    AMCHI

    5 014 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2010
    Ne vous fiez pas au titre si c'est bien un film d'épouvante par contre il n'y a pas de gore ici mais un thriller horrifique à l'ambiance pesante et inquiétante. Cette histoire sous couvert d'épouvante aborde le traumatisme qu'on subit les combattants de la guerre du Vietnam.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    114 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Un mec bien ce Bob Clark, moins pour les Porkie's que pour ses incursions dans le genre horrifique. Dead of Night a ceci d'original qu'il prend au pied de la lettre l'idée qu'un soldat puisse revenir traumatisé de la guerre au point d'en devenir exsangue, mort avant l'heure... Traitement métaphorique des ravages invisibles d'un conflit armé sur les soldats revenus de l'enfer et leurs familles aveuglées, tout à leur joie de les retrouver même en morceaux... Bon voilà, sur le papier, l'idée est franchement géniale, Sur l'écran, faut reconnaître que ça a vraiment vieilli. Reste cette belle idée et la sympathie que m'a toujours inspiré ce satané Bob Clark. Donc à voir quand même pour la place si particulière qu'occupe Dead of NIght sur l'échiquier du film de zombie comme sur celui des films autour de la guerre du Vietnam...
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    248 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2008
    Séquelle assez inattendue dans le genre & parfois confuse concernant les plans d'arrivée au village ; mais au scénario plusieurs fois "copié-collé" depuis...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juin 2011
    Le Mort-Vivant, réalisé en 1974 par Bob Clark, est la belle illustration que le film d'horreur peut-être engagé politiquement, intellectuellement, contre la société de son temps. Magnifique et bouleversant, le stéréotype du cadavre réanimé devient la métaphore d'un homme traumatisé par la guerre du Viêt Nam. Mais ce jeune homme transformé en monstre, paradoxalement, n'effraye pas, ou peu ; c'est plutôt l'incompréhension de sa famille que nous ne comprenons pas. Ainsi, tout est renversé dans le rapport entre le bon et le mauvais. L'allégorie va donc plus loin : la monstruosité ne vient donc plus de cette jeunesse sacrifiée mais d'un monde qui sacrifie sa progéniture. Humaniste et salutaire, le message du réalisateur n'en est pas moins alarmant. L'horreur est redéfinie entièrement, n'étant plus adressée au mort-vivant, mais à une société malade qui ne comprend pas le mal qui la ronge. Certes, on pourra lui reprocher que l'Idée prend un peu trop le pas sur le divertissement, les scènes d'effroi n'atteignant jamais le génie de Romero. Mais c'est justement en prenant à contre-courant le genre que le cinéaste réalise un chef d'oeuvre, démontrant que l'Horreur n'a rien de mineur quand elle le veut. Une belle leçon de cinéma et de liberté.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 août 2012
    Nombreux sont les films d'horreur de la fin des années 60 et du début des années 70 à métaphoriser plus ou moins implicitement la guerre du Vietnam. Bob Clark, avec « Le Mort-Vivant », le fait très explicitement. Cette série B horrifique assez modeste sur la forme (à voir, néanmoins, pour les premiers maquillages de Tom Savini) dresse le portrait d'une Amérique enlisée dans la guerre : il faut écouter les vétérans de 39-45 (représentés ici par le père du personnage principal et le facteur) parler de la guerre comme d'une chose somme toute assez banale, un passage obligé pour tout jeune homme qui se respecte, comme si toute génération se devait de combattre pour la gloire de l'Amérique. Andy, devenu un hybride mi-zombie, mi-vampire, vient récupérer le sang qu'il a versé et symbolise une jeunesse pour qui ces conflits ne veulent plus rien dire, une jeunesse envoyée se faire tuer à l'autre bout du monde par des pères qui préfèrent leur chien à leur fils. Quant à la mère (la meilleure amie d'un jeune homme, dirait Norman Bates), sa dévotion pour son fils n'a d'égale que son peu d'intérêt pour sa fille. Ce qui horrifie ici, c'est bel et bien la très sombre satire d'une Amérique belliqueuse.
    alf38000
    alf38000

    11 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2021
    Sans aucun doute le meilleur film de Bob Clark qui utilise ici la parabole du fantastique pour décrire une horreur bien réelle celle-là, la guerre du Viet-nam.
    Tout est étudié pour plonger le spectateur dans l'ambiance la plus glauque et la plus inconfortable possible, le choix du 16mm, la pellicule a gros grain sans oublier une bande son déstructurée aussi horripilante que le bruit d'une craie sur un tableau noir.
    Bob Clark dénonce et met l'Amérique puritaine et bien pensante en face de son miroir déformant.
    Point d'orgue du film, la séquence finale hallucinante où la mère folle de douleur tente d'empêcher le cadavre de son fils (Richard Backus est impressionnant dans le role) de s'enterrer sous les yeux horrifiés de la population du village.
    Il va sans dire qu’à l'époque le film de Bob Clark avait été extrêmement mal reçu par la critique ainsi que par le public, étant même taxé d'antiaméricanisme.
    Quelques années plus tard Bob Clark récidivera en proposant sa version de Jack l'éventreur dans "Meurtres par décret", version qui heurtera et stigmatisera la bonne société Britannique dans ce qu’elle a de plus cher, la réputation de la royale family.
    Tedy
    Tedy

    210 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 décembre 2008
    "Le Mort-vivant" traite convenablement du traumatisme des soldats engendré par la guerre (ici il s'agit du Vietnam), mais comme film d'horreur, il ne vaut pas un clou.
    Rodrigue B
    Rodrigue B

    18 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2014
    Les horreurs de la guerre du Vietnam transposées dans un film d'épouvante. Un homme est annoncé comme mort à sa famille mais revient quelques jours plus tard. La famille s'en réjouit avant de remarquer, chez lui, un comportement bizarre. Le film est glauque, malsain de bout en bout. Bob Clark est un des rares cinéastes à avoir utiliser le cinéma d'épouvante pour prendre position et dénoncer les abus du système américain. L'ambiance vieillie (accentuée par le choix de pellicule) assure un très grand charme pour les nostalgiques dans l'âme. Le maquillage est très réussi. Il s'agit d'une bonne série b engagée qui souffre de quelques petites longueurs parfois mais que l'on pardonne facilement.
    matt9278
    matt9278

    6 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2012
    Quelle claque ce film ! Il n'y a rien à changer ; l'interprétation de ce "Mort Vivant" - le maquillage de Tom Savini - la musique - l'ambiance étouffante et la mise en scène du drame familliale. Attention tout de même à ceux qui s'attendent à voir un film de zombie (c'était mon cas). Nous ne somme pas vraiment dans un film d'horreur mais bien dans la métaphore (très claire) d'un drame psychologique transformé en histoire fantastique. Personellement je n'ai pas été déçu, bien au contraire ! Certaines scènes sont à la limite du supportable ! Attention aux spoilers ; je pense à la scène ou ce jeune homme s'injecte du sang pour survivre, à son apparition dans la maison familliale ou personne ne lui laisse le temps de prendre la parole (il revient du Vietnam) et bien sûr la scène finale ou les petits gestes de la mère (je n'en dirais pas plus) m'ont arrachés une larme. A voir ; une petite merveille.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 novembre 2011
    parfait film à regarder les debut de tom savini, bien
    Les meilleurs films de tous les temps
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