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weihnachtsmann
886 abonnés
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2,0
Publiée le 25 février 2019
Film bancal à souhait et au final franchement irritant. Ça en devient ridicule ces retournements à gogo. Jusqu’à la dernière scène carrément grotesque. On ne sait pas ce que veut Chabrol. Ce qui est sûr c’est que le style n’est pas là. Peut-être un essai pour un autre cinéma. C’est lassant et ennuyeux
me suis égaré sur la TNT un soir de branlage de burnes et là je tombe sur cette daube immonde, les films me font penser au téléfilm allemand sur france te france 3 : le renard, derrick j'ai fini le film en le regardant aux chiottes c'est bien au moins ça fait chier
Comme souvent, Chabrol a du mal à remplir le contrat jusqu'au bout et signe un film inégal. Tout est parfait excepté la fin exotique et nunuche, où les jeux d'acteurs deviennent outrés (Serrault compris, qui jusque là était toujours dans le bon ton, en témoigne la sublime scène d'intro), et où le réalisateur nous laisse sur notre faim. Dommage, car ce film sur les faux-semblants et les apparences était jusqu'alors intelligemment écrit, que ce soit pour l'intrigue ou les dialogues, brillament réalisé et superbement joué. Partez avant les dernières vingt minutes, et vous aurez vu le meilleur film de Claude Chabrol. Dommage.
Tout va bien ... le temps d'une histoire originale où père et fille son complice dans leurs arnaques, et puis plus rien ne va dès que les mallettes s'échangent et se rechangent en tous sens en même temps que la pelote scènaristique devient indémêlable.
Un tandem d'escrocs a pour habitude de détrousser gentiment des hommes d'affaires fortunés. Jusqu'à ce qu'ils croisent le chemin de Maurice, chargé de transporter une forte somme d'argent depuis la Suisse... "Rien ne va plus" démarre vraiment bien, avec un tandem principal Michel Serrault / Isabelle Huppert très attachant. Les personnages (et le scénario) ont de l'esprit et de l'humour, et l'ensemble se vaut aussi drôle que piquant. François Cluzet campe quant à lui cette cible ahurie qui n'en est peut-être pas une, dans un jeu du chat et la souris où l'on se demande qui est qui. Ce genre de "films à arnaque" se termine souvent par des rebondissements et retournements de situations à la pelle. Or, ici, il faut bien dire que dans le dernier acte... rien ne va plus ! L'intrigue s'avère finalement plan-plan, et les scènes de la dernière demi-heure, censées être inquiétantes, sonnent complètement faux. Le tort revient à des personnages qui arrivent comme un cheveu sur la soupe, des dialogues lourds (à répéter les choses 3 fois, prennent-ils le spectateur pour une andouille ?), et des acteurs qui semblent être dirigés à l'ouest. C'est dommage pour un film qui commençait si bien !
La première heure est très agréable : le scénario et les dialogues sont bien écrits, les comédiens excellents, les sites biens choisis et la dynamique générale entraîne le spectateur. A partir de la fuite aux Antilles, on est un peu noyé, le récit devenant plus approximatif, moins vraisemblable. Grâce à Balmer, formidable et inquiétant à souhait, et - dans une moindre mesure - à Benguigui, on reste cependant en éveil, même si le dénouement est indubitablement bâclé. A voir essentiellement si on apprécie l'association Chabrol-Huppert-Serrault... ce qui n'est pas si mal !
Le film suit un duo atypique : Isabelle Huppert et Michel Serrault, petits escrocs aux plans bien rodés. Ils ont une relation très particulière et très forte, les dialogues entre eux sont plaisants et amusants, ils donnent du rythme à l’ensemble. Toutes leurs combines se déroulent à la perfection, jusqu’au jour où ils décident de s’attaquer à un butin bien plus important. L’interprétation de tous les acteurs est parfaite, les dialogues également. Le film est bien rythmé malgré, à mon sens, une petite baisse de régime au milieu. C’est un film plaisant, le duo malicieux y est pour beaucoup.
Un Chabrol different dans le ton qu il donne à son film . Un vrai mélange de comédie et de polar à l ambiance déjantée. Un vrai plaisir aussi pour les spectateurs de voir les comédiens jubilant à dire leurs répliques . Un film simple et sans fioritures aux dialogues savoureux .
Rien ne va plus est un film moyen de Claude Chabrol. La mise en sècne m’a paru peu présente et effacée par les interprétations des acteurs comme notamment Michel Serrault, Isabelle Huppert et François Cluzet. Le scénario est plat mais fonctionne bien et ne perd rien de son efficacité tout au long du film. En clair on ne s’ennui pas.
Un des films les moins cotés parmi ceux de la collaboration Chabrol/Huppert. Pourtant si "rien ne va plus" n'est pas sans quelques défauts, il présente de nombreuses qualités qui en font un film très très loin d'être négligeable. Il s'agit de l'histoire d'un binôme dépareillé d'arnaqueurs, formé d'un homme âgé et d'une femme plus jeune. Quels sont leurs rapports ? On comprendra que Victor est secrètement amoureux et jaloux de Betty. De même Betty bien qu'indépendante semble plus exercutrice des plans imaginés par Victor que l'inverse. D'où le caractère exceptionnel de l'initiative de Betty dans la seconde partie. Jusqu'au jour où il se retrouvent aux prises malgre eux avec une bande d'arnaqueurs de haut vol et surtout dangereux. La première demi heure est absolument exceptionnelle et on a le sentiment d'être face à un chef-d'oeuvre. Malheureusement le film decrante peu à peu. Selon moi, la faute principale en revient à une faille scénaristique qui apparaît lors de la mise en place de l'arnaque dont va être victime le personnage interprété par François Cluzet. Le film perd alors pendant un moment sa fluidité et c'est dommageable à l'ensemble. J'en veux pour preuve les résumés erronés de cette partie transitive que j'ai pu lire dans la presse professionnelle. S'il y a une morale à ce film qui semble en être dépourvu ( le monde se partage entre les idiots et les affranchis), il souligne que parfois " passer pour un imbécile auprès d'un idiot est un des plaisirs les plus subtils de l'existence " selon la fameuse expression de Talleyrand. Elle pourrait même être complétée par une réplique savoureuse du film, " je ne me fais aucune illusion sur la profondeur de la connerie humaine ". Chabrol pousse la démonstration jusqu'au bout puisque ce regard, cette connaissance des rapports humains peut même aller jusqu'à vous sauver la vie. Victor parvient a embobiner le gang de Monsieur K ( esthète cultivé, fin rhéteur et amateur éclairé d'opéra). On notera aussi que Chabrol nous laisse entendre, selon moi, qu'il ne croit que peu en la conception classique de l'amour et parie beaucoup plus sur l'amitié amoureuse pour pérenniser le couple, comme en témoigne les dernières minutes de "rien ne va plus". A titre personnel, je ne suis pas un admirateur d'Isabelle Huppert, certes actrice de qualité mais dont le physique me semble très éloigné des critères de séductrice , qu'elle a interprété à de nombreuses reprises à ma grande stupéfaction. J'ai souvent pensé que l'explication venait de son union avec le producteur Toscan du Plantier. Mais sans doute ai je l'esprit mal tourné..
Etrange que Rien ne va plus. On a le sentiment que Claude Chabrol se fait plaisir et réalise un film sincère, un de ces films complices qui nous dévoile sa façon de faire du cinéma. Malgré un duo d'acteurs qui fonctionne bien (Serrault et Huppert), une intrigue plutôt bien mené malgré son caractére des plus prévisible, l'on s'ennuie ferme et la sauce ne prend jamais. C'est bien par respect pour Claude Chabrol et pour partager un film qui lui tient à priori a coeur qu'on accepte de le regarder jusqu'au bout.