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Anonyme M
45 abonnés
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2,0
Publiée le 5 février 2022
pas terrible. une réalisation assez incroyable pour l'époque: une sacré mise en scène, acteurs exellent, des tennue d'époque magnifique et un travail de remasterisation hd 1080p au top. mais malhereusement le scénario n'est pas du tout intéressant et traine ENCORE ET ENCORE en longueur ça n'avance a rien l'histoire n'est pas du tout intéressante. dommage.
Adapté d'un roman écrit par Alexandre Dumas. Grande histoire ? Petite histoire ? Qu'importe ... Nous sommes au cinéma et Patrice Chéreau réalise avec "sa" Reine Margot un film magnifique .
De grands et excellents acteurs. Des costumes somptueux, la musique envoutante de Goran Bregovic.
Un bon film bien mis en scène avec une bonne présentation des personnages. La Saint Barthélémy est bien filmee. Par contre au milieu du film la machinevs enrayé et on a l impression qu il n y a plus a racontet
Je pensais pas que ce film était aussi sombre, la première heure du film est de haute qualité (avec comme sommet La Nuit de la Saint-Barthélémy). Des machinations et assassinats, des histoires d'amour et des trahisons à la cour de Charles IX sont au menu du scénario. La mise en scène est très bonne par contre je trouve que la plupart des acteurs surjouent un peu.
La reine Margot bénéficie d'une reconstitution assez remarquable mais pâtit d'une fin qui se fait attendre, spoiler: au moment de l'agonie de Charles IX bien trop étirée en longueur. Mais sinon, de belles prestations d'acteurs (Isabelle Adjani, en particulier) et des personnages très réussis. D'un réalisme cru, le film restera dans la mémoire pour ses scènes spoiler: de massacres de la Saint-Barthélemy , époque où le royaume de France était dirigée par les Medicis, mafia avant l'heure (parallèle évident avec les Borghia).
Sulfureux, passionné, intense, violent, tous les qualificatifs du genre pourraient y passer tant ce film est a la hauteur du sujet qu’il traite ! Le casting est incroyable et nous narre ce passage troublé de l’histoire avec conviction et talent ! Du beau du vrai cinoch en costume
Une des dernières grandes superproductions françaises, une oeuvre intense et baroque, fresque malade, violente et névrosée, traversée d'un souffle épique indéniable et transcendée par la sublime musique de Goran Bregovic.
La reine Margot a le mérite d'offrir une vision probablement plus juste de ce qu'était le 16eme siècle, une vision de la royauté violente froide et manipulatrice, elle a le mérite de se pencher sur un fait historique assez intéressant et qui n'est presque jamais montré au cinéma et aussi d'offrir un jolie casting .
Daniel Auteuil qui n'est pas un acteur que je porte dans mon coeur m'a bien convaincu avec sa dégaine sale, Isabelle Adjani elle fidèle a elle même se contente de son jolie physique mais ni plus ni moins . On a aussi Jean-Hugues Anglade qui aura le mérite de faire rire avec ses cheveux long digne d'une rockstar hasbeen des années 80 . Malheureusement certains acteurs se vautrent complètement .
Les costumes et les décors sont excellents et renforcent l'immersion dans une bande son fort sympathique, par contre coté dialogues ça en fait des tonnes dans ses airs théâtrale ou ça hurler a tout va au point qu'on le ne suive plus ce qu'il se passe, résultat un dialogue sur deux est lourd . L'histoire quoi que très prenante et intéressante au début avec ses tensions politique et religieuse se relâche vite et devient répétitive sur la longue, après 1h l'ennui s'installe et le film devient vraiment long enchainant longueurs et traitement fade pour un scénario peu captivant dans le fond .
Le fameux massacre de la saint Barthélémy offre une violence légère pour un rendu expéditif rempli de figurants "morts" qui bougent et respirent . Sympa mais pas "percutant" comme il aurait du l’être, une séquence qui semble être mise de coté .
Un film intéressant dans son sujet mais ennuyeux et lourd avec ce qu'il y a derrière ( longueurs, dialogues etc ), a voir au moins une fois .
Ce film étant une - très - libre interprétation du livre de Dumas, il ne faut pas s'attendre à une reconstitution historique mais bien à un long métrage romanesque qui taille la part belle à son casting. Certains s'en sortent de façon remarquable comme Isabelle Adjani, Jean-Hugues Anglade ou bien Virna Lisi, d'autres par contre ... Une création divertissante magnifié par les accessoires, notamment les costumes et décors qui sont superbes.
La première scène, excellente, est une cérémonie. Elle donne au film un ton solennel dont on a malheureusement l’impression que ce sera la préoccupation de Chéreau tout au long du film. Au détriment du naturel et de l’émotion. Comme il n’y a pas d’analyse ou de réflexion humaines ou historiques non plus, le film débouche sur du vide. Il s’agit d’une succession de scènes très « théâtrales », le domaine de prédilection du réalisateur, assez mal filmées et sans la fluidité que peut (doit ?) donner le langage cinématographique. Et comme cette fois Chéreau peut s’affranchir de l’obligation de faire jouer les acteurs de façon audible pour un public de théâtre, il opte pour une alternance permanente entre les cris excessifs et les chuchotements inaudibles, ces derniers la plupart du temps couverts par la bande son, soit la bonne musique de Goran Bregovic, soit le brouhaha environnant (même le froissement des robes parvient à couvrir les dialogues). Le film lorgne aussi du côté de l’opéra, sentant l’ambition de grandeur lyrique, mais ne produisant que des situations sans nuances et des comportements surjoués, et de celui de la peinture, certains plans, grâce à une belle photographie, évoquant des tableaux d’époque. Un projet bien ambitieux qui donne un résultat bien décevant.
Film "historique" à gros budget, "La Reine Margot" de Patrice Chéreau ne déçoit pas, ou très peu, sur la forme. Les décors sont très beaux et réalistes, et parviennent à nous plonger au milieu du XVIème Siècle ; les costumes le sont tout autant, et le casting est de grande qualité, avec des prestations exceptionnelles d'Isabelle Adjani, de Jean-Hugues Anglade et de Virna Lisi, notamment. En revanche, certaines scènes sont mal fichues, comme le montage de celle de la partie de chasse... approximatif. Après, j'aurais préféré, soit une reconstitution historique très fidèle, soit un truc plus délirant et moins classique ; on est, avec cette adaptation du roman de Dumas, un peu le derrière entre deux chaises... Toutefois, certains passages sont vraiment captivants et terrifiants, comme Charles IX succombant à sa maladie, et la robe blanche de la Reine Margot immaculée de son sang (très belle affiche au passage), ou encore le Massacre de la Saint Barthélémy - dans une moindre mesure de qualité. Au final, le film vaut surtout par l'approche psychologique, très intéressante, de ces personnages historiques. Théâtral.
Au parti pris esthétisant et laissant de côté la vérité historique, La reine Margaux de Chéreau qui lorgne du côté de Dumas vaut pour la vision wagnérienne du massacre de la Saint Barthélémy et des scènes sur le côté cinglé de la famille Valois (la prestation d’Anglade est remarquable). Pour le reste, il est vrai que le côté théâtralisé fait que trop souvent les dialogues sonnent creux et en décalage avec le bruit et la fureur tant des scènes de massacres que celles de la recherche de sexe de la protagoniste principale. De même, le rythme de la seconde partie (la plus passionnante pourtant) souffre sans doute des coupes choisies et de certaines erreurs de montage (la scène de chasse…). Il n’en reste pas moins que « La Reine Margot » est le dernier grand film baroque que le cinéma français nous a offert.
Un film magistral dans un cadre historique retranscrit de maniere grandiose. La réalisation est parfaite et met en scene une troupe d'acteur resplendissante ménée par l''epoustouflante Isabelle Adjani, habitée du personnage. Du grand film historique francais!
Fresque grandiose pleine de passions et de souillures, La Reine Margot restitue à merveille l’atmosphère poisseuse d’un XVIe siècle finissant que Dumas contribua d’ailleurs à ternir dans son roman. Patrice Chéreau n’a guère l’ambition de rapporter l’histoire dans sa véracité mais d’adapter une œuvre romanesque elle-même adaptée des faits historiques : nous avons sous les yeux un mythe populaire mis en scène avec génie où les passions se purgent dans un vaste théâtre cathartique à découvert. Spectacle de trognes, de sueur et de corps meurtris, le film saisit le spectateur à la gorge par une esthétique solennelle froide et collée aux personnages ; choix qui contribue à diffuser un climat paranoïaque, que la musique d’ailleurs, signée Goran Bregovic, accentue par des sonorités mariant chants funèbres et synthétiseurs pour un effet des plus déconcertants. Chéreau livre ici une reconstitution minutieuse et très inspirée, s’entoure pour cela d’acteurs méconnaissables ; on a l’impression de voyager dans une galerie dont les murs porteraient des toiles de Rembrandt, de Goya et la fameuse peinture de François Dubois, Le Massacre de la Saint-Barthélemy. Massacre qui, avec l’ouverture et la scène de chasse, constituent les morceaux de bravoure d’un long-métrage qui ne souffre que d’un seul défaut : sa légère tendance à se répéter à la longue (on connaît certes la densité de l’œuvre de Dumas), ce qui amoindrit l’impact émotionnel des scènes intermédiaires. Peut-être aurait-il fallu amender l’œuvre de sorte à n’en tirer que la substantifique moelle... Il n’empêche que l’impression de chaos immobile qui se détache de ces deux heures trente fascine. Une révolte esthétique flamboyante.