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    Le Grand saut
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    121 critiques spectateurs

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    Ezhirel
    Ezhirel

    46 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    Je n'ai pas aimé Le Grand Saut plus que ça pour un film des Coen. Je l'ai trouvé sympa, sans plus. La fin sauve un peu le film, à mon sens, qui s'essouffle en cours de route. J'ai largement préféré Arizona Junior par exemple, que j'ai visionné la semaine dernière. Mais alors gros point positif, le film est très beau ! Chaque plan est magnifiquement composé, comme dans The Man Who Wasn't Here.

    Réflexion marrante que je me suis faite, certains plans sur les gratte-ciels semblent à la lisière entre les Batman de Burton et le Spider-Man de Sam Raimi. Qu'elle n'a donc pas été ma surprise de voir Sam Raimi crédité au générique de fin. Je ne sais pas quelle influence il a eu sur le film, ou bien si c'est ce film qui l'a influencé par la suite pour réaliser les plans de ville de son Spider-Man, mais je pense qu'il y a eu connivence quelque part.
    oooooooooo
    oooooooooo

    89 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mars 2020
    Ce film de jeunesse des frères Cohen, qui précède tout juste l’affirmation définitive de leur talent singulier que marquera la doublette Fargo et The Big Lebowski, fut à sa sortie un échec. Un échec financier et critique, le second n’étant pas étranger au premier. En effet après deux films de signature plus auteur dont sont tout aussi capables les frangins, ils revenaient ici avec un film de divertissement absolu (ce qui n’empêche pas la noirceur, celle de l’humour qui a toujours été le leur) dans la lignée de leur premier Arizona Junior (la présence de Sam Raimi en comparse, alors lui aussi bouillonnant, n’y étant probablement pas pour rien).
    Cette marche arrière couplée avec l’association au producteur de blockbuster Joel Silver fut clairement sanctionnée par les critiques. Geste juste impardonnable.
    Car ce film n’a de la jeunesse que les qualités, elles sont là nombreuses, et jamais un si gros bugdet ne fut utilisé avec autant de respect, d’intelligence et d'efficacité (hors Gilliam avec celui que lui avait accordé Arnon Milchan pour son Brazil).
    La débauche de moyens octroyés par Silver se traduit par un film à la plastique renversante. Décors sublimes (y compris les maquettes et les mate-paintings), le moindre objet témoignant d’un souci de conception qui rappelle sans mal Brazil. Photo, mouvements d’appareils magnifiques. Couplés à une des plus belle musique qu’est composée Burwell pour le duo. Un pur casting à la Cohen où aucun second rôle n’est négligé, tous porté par des acteurs à la plastique et au jeu réjouissant. Le film regorge de trouvailles scénaristiques et plastiques (ces mêmes calembours visuels qui peuplaient … Brazil). Et cerise sur la gâteau, le film constitue un des plus gourmands et réjouissant hommage à l’oeuvre de Sir Capra. Réussite totale, de bout en bout. Une gourmandise absolue à réhabilité de toute urgence.
    NeoLain
    NeoLain

    4 268 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 mai 2011
    Je suis pas prêt de refaire un saut sur ce film. Quand je regarde un Coen c'est la plupart du temps tout ou rien. La forme du sujet est accrocheuse, le fond est beaucoup moins. Dès que née l'ennuie, la lassitude s'installe.
    pierrre s.
    pierrre s.

    353 abonnés 3 237 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2021
    Dans l'univers si particulier des Coen, Le Grand Saut, a bien-sûr sa place. Même s'il fait pâle figure comparé à Fargo et autres.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    91 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    Inspiré, décalé, The Hudsucker Proxy démarre comme une comédie qui cohenifie les intrigues souvent explorées qui se tiennent dans les gratte-ciels new-yorkais. Peuplé d'allégories, juste assez caustique pour faire rire sans abîmer la magie de Noël, et assez amoureux de l'architecture et de la photographie (en même temps, c'est Deakins) pour savoir faire de l'immeuble un antre inquiétant pour les loups de la finance, le film a tout ce qu'il faut pour tenir la route en offrant un univers un peu sinistre mais hilarant dont le goût reste longtemps en bouche.

    Cependant il a aussi un schéma. Je ne sais pas qui l'a voulu mais ce n'est peut-être pas un hasard si c'est le seul film tous publics des Cohen : The Hudsucker Proxy *se devait* d'être un film de Noël. Tim Robbins était la tête toute trouvée pour jouer sur les deux tableaux, mais le reste suit docilement. De moins en moins acerbe et de plus en plus conformiste à mesure qu'on progresse, il devient un conte manichéen à laquelle l'inspiration n'aurait peut-être pas manqué si on l'avait autorisée à rester.

    Ce n'est pas tant son côté moral croissant qui pose problème, mais l'attirail qu'il requiert, et ni Robbins ni Jason-Leigh ne sortiront indemnes de cette touche festive envahissante.
    Flowcoast
    Flowcoast

    52 abonnés 1 199 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2013
    Ambiance noire, mais intelligemment décontractante, insolite. Mais beaucoup trop lente pour une comédie, qui se voulait un peu sérieuse. Le Grand Saut pêche par une accumulation de scènes qui sont toutes un peu désordre. Une chose est sûre, c'est que la morale est franchement réussie, mais les défauts du film sont trop importants pour cela.
    Dora M.
    Dora M.

    49 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2020
    Le grand patron d’une riche entreprise se suicide. Les actionnaires (avec à leur tête Sidney Mussburger / Paul Newman) décident de nommer à sa place un homme qu’ils considèrent comme un imbécile (Norville Barnes, interprété par Tim Robbins) afin que les actions chutent et qu’ils puissent les racheter à bon prix. Une journaliste, Amy Archer interprétée par Jennifer Jason Leigh, parvient à devenir la secrétaire de Norville, dans le but de percer le mystère de cette ascension fulgurante.
    J’ai aimé la narration, les idées, l’humour, les personnages, l’esthétique générale et le soin donné à chaque plan, ainsi que le rythme rapide du début.
    En revanche, je trouve que le film s'essouffle un peu, au milieu, j’ai trouvé un peu le temps long, c’est dommage.
    Caine78
    Caine78

    6 041 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2012
    L'un des plus méconnus films des frères Coen, et on se demande bien pourquoi... Sorte d'hommage à Frank Capra (mais sauce Coen), « Le Grand saut » est de ces œuvres qui vous procurent un plaisir constant du début à la fin, justement parce qu'il reprend avec brio les codes de grand classique « Capraien » (« M. Smith au Sénat », « L'Extravagant M. Deeds » pour ne citer qu'eux), mais toujours avec leur patte à la fois si élégante et si méchante. A ce titre, Tim Robbins en digne héritier de James Stewart et Gary Cooper s'avère impeccable, tandis que Paul Newman est irrésistible en patron cynique et sans scrupules (un vrai rôle de composition!) et s'intègrent parfaitement à cet univers oscillant constamment entre pessimisme et humanisme, le tout ponctué par la science des cadrages et l'inventivité constante des frangins. Du coup même la fin moins savoureuse passe comme une lettre à la poste et s'avère même émouvante, tandis que quelques scènes risquent de rester dans les mémoires (le bide de départ du hula hoop jusqu'à son triomphe : JUBILATOIRE) : un très bon cru des deux frérots, bien supérieurs selon moi à leurs dernières prestations en demi-teinte...
    Max Rss
    Max Rss

    170 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 avril 2019
    Ouille. Que ça fait bobo. En ce moment même, je suis en train de me dire que, "O'Brother" était comme un mini coup de bol. Parce que, en repensant à "Burn after reading" et à ce "Grand saur", je me dis que les frères Coen, sont franchement des manches en matière de comédies. Et pourtant, et j'insiste bien là-dessus, ça partait sacrément bien. Pendant un peu plus d'une demi heure, on nous offre un beau festival d'humour noir. Que ce soit dans les répliques ou dans le comique de situation. Le tout emmené par un Paul Newman remonté comme un coucou et qui s'éclate à donf. Le problème, c'est que ça ne dure pas. Passées ces trente et quelques minutes, on n'a plus rien. Le soufflet retombe brutalement. Et le reste ne se résume qu à une descente progressive vers l'ennui. Et, comme pour finir d'enterrer le truc, on a droit à une fin ridicule et bien américaine. Quelqu'un aurait du dire aux frères Coen qu'un long métrage dure quand même plus qu'une trentaine de minutes.
    Grouchy
    Grouchy

    109 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2013
    Délaissant le film de gangsters, les frères Coen s'attaquent au conte de fées mêlé au monde de l'industrie. L'histoire est une véritable fable poétique et critique contre le monde mécanisé, à l'instar de Jacques Tati. Les décors sont droits et froids, renvoyant au style expressionniste. Tout repose sur le thème de l'apparence et de la manipulation, le héros naïf étant considéré comme un pion jusqu'à ce que son univers vu comme inutile par les actionnaires soit enfin reconnu. Il devient alors patron et possédera la même mentalité que ses prédecesseurs : tombé dans l'arrogance, on le traitera de fou, et tentera de se jeter du Paradis qu'il enviait, moyen empêché par le vrai maître des lieux, le nettoyeur de pendules. Les frères Coen fusionnent avec brio la mise en scène et la virtuosité du scénario qu'ils ont impregné de leur rythme vénal ; où ils ont touché à tous les genres, ils se sont très bien adaptés au conte.
    Henrico
    Henrico

    137 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 décembre 2020
    Ce n’est ni le style satirique, ni l’univers de fable réaliste déjantée des frères Cohen qui pose problème dans ce film. C’est l'irrégularité dans le rythme et dans la qualité du choix des ressorts dramatiques du film. Le rythme trépidant des scènes loufoques ralenti brutalement, en même temps que l’intrigue s’enlise. L’intérêt du spectateur n’est ainsi plus maintenu car le «serrage » psychologique des personnages se fait plus flasque. Après avoir atteint l’excellence de « Miller’s Crossing, Barton Fink, » on s’attendait à mieux. Ils se rattraperont heureusement par un génial « Fargo » puis un très bon « Big Lebrowsky ». En analysant l’ensemble de l’œuvre des Cohen, on constate certains dérapages causant l’ennui, comme c’est le cas du « Grand Saut », mais l’excellence demeure. Un autre problème dans ce film : son titre français. S’il a l’intérêt de présenter le suicide comme un acte rituel dans l’entreprise Hudsucker, cette idée passe à côté de celle véhiculée par le titre anglais. « The Hudsucker Proxy » mettait l’accent sur l’aspect machiavélique de l’idée du rusé Mussburger, superbement interprété par Paul Newman : installer un homme de paille par procuration (= proxy) pour reconquérir les parts de l’entreprise Hudsucker. « L’Homme De Paille » sonnait bien, sans trahir. Et qui viendrait se plaindre que ce titre avait déjà été choisi en 1973 pour traduire le titre du nanar réalisé par Robin Hardy en 1973 : « The Wicker Man » ?
    jeremie747
    jeremie747

    38 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Dans l'oeuvre incroyablement dense des frères Coen, "Le Grand Saut", co-scénarisé par Sam Raimi, est d'assez loin le film plus méconnu. Pourtant, on retrouve très vite l'imagination féconde et totalement fêlée de la géniale fratrie dans cette fable pseudo-capitaliste qui traite principalement de la relativité. Relativité du succès, relativité de l'idiotie, relativité du bonheur... Comme point de départ, les cinéastes utilisent un procédé scénaristique dont l'efficacité, quasi-systématique dans leur filmographie, n'est plus à prouver : le plan qui foire. Un des traits les plus forts de l'oeuvre des frères Coen est leur cynisme grandissant et la méchanceté sans concession (et souvent hilarante) avec laquelle ils observent le genre humain. Dans cette optique, il est vraiment passionnant de voir leurs premiers films, comme "Le Grand Saut" ou "Miller's Crossing", et de voir qu'il était une époque où ils avaient encore un tout petit peu foi en l'être humain. Suffisamment en tout cas pour faire surgir un Deux Ex Machina, grand horloger vaguement humaniste, pour assurer un happy end inhabituel. Par ailleurs, ils sont fidèles à ce qu'on aime chez eux : leur goût pour les galeries de personnages aussi stupides que truculents, leur sens du rythme et leur immense talent de réalisation. Les magnifiques décors en carton-pâte ajoutent au plaisir, entre hommage parodique à l'âge d'or du cinéma hollywoodien et mise en scène de l'aliénation de l'individu par un capitalisme galopant.
    Julien D
    Julien D

    1 109 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2010
    Les frères Coen ont réutilisé l'humour cartoonesque de leur première comédie, Arizona Junior, pour s'aventurer dans l'univers des requins du monde des affaires. Ce choix peut sembler étrange mais le résultat, à défaut d'être une attaque crédible des méthodes d'exploitation dans les années 50, est une sympathique reconstitution du New-York de l'époque où retrouver Paul Newman et Tim Robbins est un plaisir.
    this is my movies
    this is my movies

    622 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2016
    Pas le plus connu du duo mais ça ne l'empêche pas pour autant d'être une réussite. Prenant place dans une ville indéterminée (comme dans «Miller's crossing») mais que l'on devine en temps que New York, le long-métrage est pourtant le 1er volet de leur trilogie des Idiots. On va donc suivre les aventures d'un nouvel arrivant propulsé au sommet d'une grosse compagnie afin de couler celle ci. Critique acide du système Wall Street et du capitalisme, le film nous offre de nombreux gags et permet à T. Robbins de signer une prestation impeccable, à P. Newman de nous offrir une prestation loin de ses standards habituels et J. J. Leigh épate en journaliste à la langue bien pendue (et au débit mitraillette) et forte tête. Quelques seconds rôles savoureux, pas mal de rire, une image très soignée (comme toujours), de numéros d'acteurs délicieux sans oublier la très iconoclaste apparition de Dieu himself, un vrai bonheur. Dommage que le scénario ramollisse au milieu (un passage obligé) et que la mise en scène, tous comme les décors et la musique de C. Burwell, prennent parfois des accents un peu trop «burtonnniens». D'autres critiques sur
    loulou451
    loulou451

    107 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2010
    Les frères Cohen alternent le bon et le moins bon... ici, on serait plutôt au creux de la vague... Certes le propos est subversif à souhait, mais l'ensemble trop inégal pour véritablement adhérer à cette histoire plus loufoque qu'intelligible.
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