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    Pour une poignée de dollars
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    357 critiques spectateurs

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    gunbuster
    gunbuster

    355 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 février 2008
    Un peu de jugement critique pour changer : ce film n'est qu'un vaste bouillon, à peine esquissé des futurs chef d'œuvre de Sergio Leone que sont Et pour quelques dollars de plus et Il était une fois dans l'Ouest.
    Le film est incroyablement long malgré ses 1h30. L'histoire est insipide et se traîne, aucune motifs qui sous-tendrais le film comme c'était le cas pour les suivants : la vengeance, l'argent, la femme, le pouvoir.
    Ici, le héros crée une guerre entre deux familles rivales, qui vont s'entretuer sans raisons particulières, juste pour le fun.
    La photographie ne met pas encore en valeur les protagonistes, les duels sont peu aboutis, et la musique, si elle rappelle indéniablement son successeur Et pour quelques dollars de plus, elle est laide à écouter.
    En somme, Sergio Leone, comme tous les grands réalisateurs, a fait des chef d'œuvre, mais également des films ratés voir des navets, et ce, en dépit de l'avis de certains fans qui l'idolâtrent jusqu'à en altérer leur propre jugement (on parle de bouffée délirante).
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 décembre 2012
    Lorsque j’ai vu ce film pour la première fois en 1964, je dois dire qu’il ma réjoui et que je suis sorti heureux de ce spectacle nouveau, insolite, iconoclaste même sans penser une seconde à réfléchir aux conséquences de ce plaisir. Quelques années plus tard, je prenais conscience de l’ampleur des dégâts avec toute la série des pseudo westerns que de nombreux italiens s’empressaient de faire car il y avait de l’argent à gagner facilement et sans risques. A le revoir, je suis atterré devant mon inconscience lors de sa sortie et du mal qu’à fait Leone à l’art cinématographique. Le niveau d’exigence des spectateurs s’est mis à descendre à partir du moment ou les plus jeunes se sont nourris de scénarios sans psychologie pourvu que la violence soit présente et fréquente. Ce film n’est ni fait ni à faire et Eastwood a eut bien du mérite à sortir son cinéma de la médiocrité qui l’a rendu célèbre. Contrairement à Gian Maria Volonte, il n’a pas craint d’afficher son vrai nom, ce courage lui a réussi. Il n’y a absolument rien dans ‘’pour une poignée de dollars’’ pour en dire du bien . Le seul fait positif que je peut faire ressortir est la beauté du couple Marisol et son époux.
    Samuel S.
    Samuel S.

    11 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2013
    L'un des westerns incontournables, qui lança les inoubliables chef d’œuvres de Sergio Leone. Clint Eastwood signe son premier grand rôle au cinéma et la musique d'Ennio Morricone est juste génial..
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    664 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2014
    Premier volet de la trilogie des dollars que l'on doit à Sergio Leone, "Pour une poignée de dollars" n'a rien perdu de sa force 50 ans après sa conception. La mise en scène est absolument génial, Clint Eastwood campe avec une facilité déconcertante le personnage de l'homme sans nom et Gian Maria Volonte est impeccable dans le rôle du méchant Ramon. Quant a la musique d'Ennio Morricone, elle marque toujours autant les esprits. Bref, un très grand film dans le genre que je prend toujours plaisir à visionner.
    Eselce
    Eselce

    1 199 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2015
    Un très bon Western avec Clint Eastwood. Deux familles se déchirent, un étranger arrive. La musique est excellente, les prises de vues également. Un duel de légende dont la scène sera reprise dans la fameuse trilogie "Retour vers le futur".
    moket
    moket

    434 abonnés 4 201 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2013
    Premier volet de la trilogie du dollar : un classique génial ! Interprétation, réalisation, musique, tout est somptueux. Un film culte.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2020
    Même si c’est rare, il arrive parfois qu’un jeune réalisateur donne une leçon à un maître du cinéma. C’est le cas en 1964 quand le réalisateur le plus célèbre du cinéma japonais, Akira Kurosawa, voit son film Le Garde du corps (Yōjimbō) être adapté illégalement par un jeune cinéaste italien qui n’a réalisé officiellement qu’un péplum oubliable (Le Colosse de Rhodes) et été assistant-réalisateur sur une trentaine de productions italiennes ou américaines (parmi lesquels se trouve le Ben-Hur de William Wyler sur lequel il dit avoir dirigé la célèbre course de chars) : Sergio Leone.
    Après un générique animé très réussi (et dont on retrouvera le principe dans le début de celui du Bon, la brute et le truand), ce dernier offre, en effet, un remake extrêmement fidèle mais supérieur à l’original avec Pour une poignée de dollars. En ayant transposé cette histoire de samouraï qui monte l’un contre l’autre deux clans qui ne demandaient que cela dans l’Ouest américain, le réalisateur italien dynamite un genre entier : le western. Fini les personnages propres sur eux et les héros au cœur pur de ce genre si typiquement américain ! Désormais, les personnages sont mal rasés, violents et le héros agît essentiellement pour l’argent (même s’il fait parfois preuve d’humanité et d’esprit de justice), est aussi retors que ses adversaires si ce n’est plus, semble sorti de nulle part et ne pas avoir de passé (à peine a-t-il un prénom cité une fois : Joe). L’Ouest où la justice finit toujours par triompher fait ici place à un univers où la violence est reine. L’influence du néo-réalisme italien se fait sentir sur le cinéaste et modifiera à jamais le genre.
    En outre, Leone réussit à rendre l’histoire plus rythmée, plus claire et plus crédible (notamment dans la séquence de l’évasion du héros) que dans le film original et fait preuve d’une totale maîtrise du cadre, du montage et de l’utilisation de la musique. En effet, il fait appel à un ancien élève de son école qui deviendra dès lors son compositeur attitré : un certain Ennio Morricone ! Ce dernier signe une partition magnifique (écrite après le tournage, contrairement aux suivantes qu’il composera pour le réalisateur) qui plonge le spectateur dans l’univers du western et de la frontière mexicaine. Dès celle-ci, Morricone s’impose comme LE compositeur du genre (on oublie aussitôt les Max Steiner, Dimitri Tiomkin ou Elmer Bernstein). Cette association de génie permet la naissance d’un sous-genre qui sera décliné à l’infini dans les années qui suivront : le western-spaghetti.
    Mais avec Pour une poignée de dollars, Leone ne s’est pas contenté de réinventer un genre et de découvrir un des plus grands compositeurs de l’Histoire du cinéma mais réussit aussi à révéler au monde entier un jeune acteur américain qui semblait cantonné dans son rôle de cow-boy propret de la série Rawhide : Clint Eastwood. En cow-boy énigmatique, solitaire, calculateur et ayant la gâchette facile, le jeune acteur crée un personnage qui le marquera très longtemps en taemps qu’acteur et réalisateur (il suffit de regarder Sierra torride, Les Proies, L’Homme des hautes plaines, Josey Wales, hors-la-loi ou Pale rider, le cavalier solitaire pour constater l’influence que le personnage créé par Leone aura sur lui). Une star est née !
    Pour toutes ces raisons, il est évident que Pour une poignée de dollars est bel et bien un chef-d’œuvre passionnant qui reste toujours aussi grand 55 ans après. Le plus étonnant est que Leone réussira à faire aussi fort voire mieux avec ses films suivants !
    bolt
    bolt

    93 abonnés 798 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2018
    pour une poignée de dollars est un bon western. certes pas le meilleur que j'ai vu, mais tout de même un très bon film. Clint Eastwood est comme à son habitude très à l'aise dans ce type de rôle.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    52 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2013
    Un film en forme de modèle du genre western spaghetti. Leone débute ici un cycle mythique et pose les bases de sa filmographie grâce à des repères déjà reconnaissables. On goûtera avec plaisir les longs plans de regard, les répliques cultes, la musique si parfaitement intégrée au film et le décor apocalyptique. D'ailleurs, tout est apocalyptique ici : les personnages, le désert, la vie tout simplement. C'est bien filmé, un peu surjoué, ça dézingue à tout va, souvent sans aucune raison, mais le seul but est de prendre un plaisir primaire et de s'identifier au vrai héros de l'ouest américain, sans vraiment s'attacher aux implications scénaristiques.
    DarkParadise
    DarkParadise

    101 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2011
    Excellent western réalisé par l'excellent Sergio Leone et emmené par l'excellent Clint Eastwood. Belle B.O, beaux décors et paysages, et scénario aussi bon que bien travaillé. On passe un agréable moment.
    Le Loubar
    Le Loubar

    36 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2018
    Avec "Pour une poignée de dollars", le réalisateur italien Sergio Leone a redéfini les codes du western et fait entrer dans la légende l'acteur Clint Eastwood ! Un cavalier solitaire arrive dans la petite ville mexicaine de San Miguel, qui a des allures de ville-fantôme. En effet, 2 clans rivaux s'y chamaillent depuis quelques temps : les Baxter, trafiquants d'armes, et les Rojo, trafiquants d'alcool. L'étranger va alors vouloir tirer profit de cette rivalité en proposant ses services tour à tour aux 2 bandes pour les amener à se neutraliser l'une l'autre.. Considéré comme le précurseur majeur d'un sous-genre, le "western spaghetti" (surnommé ainsi à cause de ces origines européennes), ce film nous dépeint un Far West rongé par la cupidité et l'individualisme. Les habitants de San Miguel semblent se terrer chez eux par peur de se faire descendre, voire même de se faire lyncher comme en témoigne le nœud coulant accroché à un arbre.. Ici, soit on devient riche, soit on meurt ; les 2 clans qui se disputent la suprématie de la ville font preuve d'une réelle violence, n'hésitant ni à tuer froidement, ni à torturer lentement, ni à prendre en traître. Le manichéisme est totalement absent, chacun n'étant ni tout blanc ni tout noir (même l'Étranger qui semble pourtant être le héros du film semble agir plus pour ses propres intérêts que pour le bien, spoiler: c'est d'ailleurs paradoxalement lorsqu'il permettra à une famille d'échapper à un destin tragique qu'il se fera sévèrement passer à tabac
    ). Si le scénario peut sembler un peu léger, il ne pénalise pas vraiment le film car il permet de réinventer des icônes de l'Ouest américain surtout sur le plan visuel.. Leone multiplie les décadrages (nombreux sont les plans où l'on ne verra qu'un colt ou des jambes), les inserts sur les yeux des protagonistes, les contre-plongées et l'étirement des plans pour faire de ses personnages de véritables icônes de brutalité et de son film un vrai objet de tension sublimé par l'incroyable musique d'Ennio Morricone. Les décors et les costumes rendent ici le Far West plus vrai que nature, comme la superbe photographie qui retranscrit brillamment la chaleur et la tension. Au final, on ne ressort pas de ce film sans avoir été marqué par le charisme des personnages (surtout l'Étranger qui révèlera Clint Eastwood comme l'une des plus grandes icônes du western moderne), par sa brutalité et sa tension, bref un film culte.
    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    14 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 avril 2011
    Le premier film de la trilogie de "L'Homme sans nom" est un bon petit cru, avec déjà un grand Clint Eastwood, même si le style et l'intrigue auraient gagné à être affutés. Heureusement, ils le seront dans les opus suivants...
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2018
    Sergio Leone :

    Ce mot de "spaghetti-western", c'est un des plus cons
    que j'ai jamais entendus de ma vie.

    Sergio Leone, qui hérita de la passion du cinéma par un père metteur en scène et une mère actrice, commença comme assistant-réalisateur, notamment pour Ben-Hur, avant de prendre son envol derrière la caméra en remplaçant Mario Bonnard pour Les Derniers Jours de Pompéi. Un péplum plus tard, il se lança dans Pour une poignée de dollars.

    Après avoir adoré le génial Yojimbo d’Akira Kurosawa, il décide alors d'en faire une transposition dans le western, ce qui lui coûtera d'ailleurs un procès au vu du succès non prévu de ce qui sera l'une des bases du western-spaghetti. Il avouera que son autre inspiration était une pièce de Goldoni, Arlequin serviteur de deux maîtres et le manque de budget le poussa à s'offrir une tête d'affiche méconnue, une jeune vedette de série télévisée du nom de Clint Eastwood, au lieu de comédiens de renoms qu'il voulait comme Henry Fonda ou James Coburn.

    Dès les premières séquences, le style du metteur en scène italien est posé et reconnaissable, avec une bande-originale importante, géniale et fortement présente signée Ennio Morricone ainsi que des plans au plus près des visages des personnages, pour mieux que l'on ressente leurs peurs et tensions. Assez vite, on est transposé dans l'univers de Leone, et on ressent tout ce qui transpire, littéralement parlant, des protagonistes.

    Il laisse planer un certain voile mystérieux sur le personnage de Clint Eastwood, on ne sait rien de lui, que ce soit son passé ou ses intentions, si ce n'est qu'il agit surtout pour l'argent. Il le rend intéressant, notamment par les liens qu'il va entretenir avec les deux familles rivales et on se prend à son jeu, Leone nous tenant en haleine jusqu'au remarquable et inoubliable dénouement final, finissant de donner de nouvelles lettres de noblesses à un genre qui commençait à s’essouffler.

    Au-delà de son scénario, c'est vraiment par son ambiance que Pour une poignée de dollars est marquant, on est happé par la chaleur ambiante, c'est lourd, moite et Leone n'oublie pas de placer une dose de suspicion sur les personnages et enjeux. Il n'en oublie pas une pincée d'humour noir qui s'insère parfaitement au récit, ainsi qu'une intensité presque permanente, sublimée par la bande-originale ainsi qu'un magnifique visuel, nous permettant de ressentir toute la poussière de ces villes désertiques.

    La description des personnages, que Leone n'oublie jamais de sublimer avec sa caméra, est simple, mais ô combien géniale, où l'opposition des deux familles se place sous le signe de la cupidité et de la méchanceté. Et face à eux, le cinéaste italien met en scène un remarquable tireur, assassin et guidé par sa simple volonté et son instinct de survie, ce qui marque une nette rupture avec l'idéal du héros cow-boy que l'on trouvait très souvent dans les films américains. Ce triangle bénéficie d'un traitement simple mais vrai, on y croit, et Leone n'oublie pas d'y inclure une sacrée dose d'intensité, notamment lorsqu'ils seront en face à face, pour des moments inoubliables, et parfois même d'une rare violence.

    La force du cinéma de Leone, c'est de créer une vraie alchimie entre tous les éléments, avec ici une belle et réaliste reconstitution, où l'italien fait aussi preuve d'un certain sens du détail, ainsi qu'une musique omniprésente participant activement à l'ambiance et la réussite du film. Ennio Morricone signe une bande-originale entêtante, parfois glaçante et devenant presque un personnage à part entière. Comme il le fera par la suite, le cinéaste sublime aussi les comédiens, avec un magnétique Clint Eastwood créant magnifiquement et violemment son mythe, face à un surprenant Gian Maria Volonte en tireur d'élite buveur, sournois, cynique et violent.

    En signant Pour une poignée de dollars, Sergio Leone pose vraiment les premières pierres de son cinéma avec une oeuvre âpre, violente et unique, sublimée par son intensité, la bande-originale d'Ennio Morricone et de géniaux comédiens, lui permettant ainsi de donner de nouvelles lettres de noblesses à un genre qui prenait la poussière.
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 août 2013
    Un western spaghetti du maître Leone, véritable père du genre, qui plus est l'un du tiercé gagnant de sa cultissime "trilogie du dollar" : il était temps que j'accroche Pour une poignée de dollars à mon tableau de chasse. Eh bien voilà qui est fait, avec une grande satisfaction. Celle de la découverte d'un réal culte d'abord, et de sa collaboration avec le géant Clint Eastwood, ici pour sa première apparition sous les traits et le poncho de l'homme sans nom. Ennio Morricone n'est pas en reste, et sa participation aux projets de son ami d'enfance révolutionnera l'approche de l'utilisation de la musique au cinéma. Bref, j'ai autant assisté ce soir à un cours d'Histoire ciné qu'à un film, bien que de ce point de vue là aussi je sois amplement satisfait. Leone sert en effet un western populaire et badass, qui va droit au but en ménageant quelques scènes cultes et de jolis moments de mise en scène, alternant sans cesse entre gros plans extrêmes et travellings arrière avec une grande profondeur de champ qui donne une évidente impression d'ampleur et de souplesse à l'ensemble. Sans oublier un scénario qu'il est difficile de bouder, je crois bien pouvoir dire avoir réussi ma soirée ciné. Indémodable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 décembre 2013
    L'un des westerns incontournables, qui lança les inoubliables chef d’œuvres de Sergio Leone. Clint Eastwood signe son premier grand rôle au cinéma et la musique d'Ennio Morricone est juste génial..
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