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    Jeux interdits
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    vive-le-cine123654789
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    80 abonnés 621 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2013
    Un film incroyablement touchant et incroyablement vrai. Un drame bouleversant, une leçon sur l'innocence, la vie, la mort et...à peu près tout. Une histoire qui prend aux tripes, nous compresse le coeur jusqu'au final qui libère la pression et les émotions d'un coup au point de nous submerger. Mais si le film est si efficace, c'est grâce à ces acteurs et notamment aux deux enfants. Tout simplement ahurissant de voir à quel point ils ont été bien castés, mais surtout bien dirigés. Les autres acteurs aussi d'ailleurs, mais ces deux bouts choux sont sans doute l'une des meilleure prestation d'enfant que j'ai pu voir. C'est rare de voir une innocence aussi bien incarnée et retransmise à l'écran. Leurs dialogues entre eux sont tout simplement super ! A côté de ça, le reste du film paraît bien fade mais en réalité, c'est aussi du haut niveau. Une mise en scène superbe, avec un début qui nous plonge très vite dans le bain. La suite reste très sobre et classique, mais on sent la maîtrise, notamment lors de scènes entre les deux enfants. Puis le final conclut en beauté. Et le tout, accompagné par une musique extraordinaire, devenue depuis légendaire et culte. Bref, un film français qui fait honneur à notre cinéma et nous rend fier d'être français ! Dommage que des films de ce niveau se fassent de plus en plus rare dans nos contrées.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    51 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2013
    Charmant et profond, le film peut revêtir différents niveaux de lecture et permet à chacun de s'y retrouver. René Clément délivre une œuvre sensible et délicate sur l'innocence de l'enfance, mais il s'agit en fait d'une critique très bien sentie de la religion et d'un plaidoyer violent sur la guerre et la folie des adultes (magnifiquement retranscrit à travers l'hyperbole que constitue le conflit entre voisins). La mise en scène est juste et très légère et les acteurs sont excellents.
    Pauline T
    Pauline T

    26 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2019
    Jeux interdits fait partie des classiques du Cinéma français (d’ailleurs du Cinéma tout court), il n’obtient pas moins de huit récompenses dont le Lion d’Or à la Mostra de Venise et l’Oscar du meilleur film étranger (je pourrais ajouter également sa musique de début mondialement connue), et on comprend la place qu’il occupe dans ce paysage dès ses premières minutes. Des avions parcourent le ciel de 1940, des populations fuient vers le Sud de la France (la fameuse exode de 1940), les aviateurs tirent sur la foule, les parents de la jeune Paulette meurent. Son petit chien non plus ne survit pas à l’attaque et c’est le départ du film. Tout est centré sur la mort de ce chiot que la fillette ne veut pas accepter. Plus que celle de ses parents, c’est un symbole et bientôt une dérive créée par cette guerre affreuse. Paulette se retrouve dans une ferme où elle y fait la rencontre du petit Michel, un peu plus âgé qu’elle, tout commence.

    Un des meilleurs films sur la guerre, car avant de se concentrer sur les combats et les soldats, il ancre son sujet sur les populations civiles totalement laissées à l’abandon, presque insouciantes des événements et pourtant rudement touchées par eux. Le film commence sur des plans d’avions de guerre et se termine dans un cri de désespoir. Métaphore du destin de chaque personne ayant vécu la Seconde Guerre mondiale.
    Tout au long du film les enfants vont jouer avec la mort sans réellement en comprendre les tenants et aboutissants, bien qu’ils la côtoient de près à plusieurs reprises. Pour eux tout ça n’est qu’un jeu, un défi, le moyen d’exprimer leurs idées et d’expérimenter leur enfance. Ils sont tous les deux complices, la petite blonde aux grands yeux émerveillés et le garçonnet prêt à tout pour qu’elle arrête de pleurer. Et pourtant, c’est bien lui qui la fera le plus pleurer dans cette histoire.

    Pleures complètement déchirant de l’actrice Brigitte Fossey (qui joue la mère dans La Boum) alors âgée de cinq ans et qui nous arrache le cœur à chacune de ses plaintes ou des ses mimiques tristes. Nous aussi on voudrait lui apporter tout et n’importe quoi pour qu’elle nous sourit un peu. Brigitte Fossey et Georges Poujouly ne nous offrent pas une performance d’acteurs, ils jouent tout simplement. Ils s’inventent un monde comme les deux rôles qu’ils interprètent et sont donc d’une justesse affolante. Je pleure au cinéma, mais rarement avec un tel pincement au cœur. La moue triste de Paulette lorsqu’elle explique que ses parents sont morts, lorsqu’elle refuse d’abandonner le cadavre de son chien, et bien plus tard encore dans le film, vous ramènent à vos propres reflets et peurs. Dans chaque larme de Paulette il y a notre angoisse de voir un jour nos parents mourir. La vision de ce visage angélique en devient insupportable tant il met mal à l’aise. Comment diable cette enfant de cinq ans peut-elle réussir à vous transmettre autant de tristesse alors qu’elle sait que tout ceci n’est que du jeu ?! Peut-être parce que les parents de Brigitte jouent leur propre rôle.

    Niveau réalisation nous sommes dans les prémices de la Nouvelle Vague, Clément innove et profite pour tourner en extérieur. Ces femmes et ces hommes qui fuient la guerre, cette vache et ce cheval qui détalent dans la nature, ces enfants qui courent dans les herbes et les cimetières. Le décors réel fait du bien à cette ambiance pesante qu’un tournage en studio aurait rendue étouffante. Nous sommes loin des montages improbables de Godard ou des images tournées sur le vif de Truffaut qui sembleront des années plus tard représenter la Nouvelle Vague. Et pourtant nous sommes déjà à des kilomètres de pellicule des scénarios ou mises en scènes de Marcel Carné. Du renouveau et de la fraîcheur, tant dans les plans et la mise en scène que dans l’histoire et le jeu. Rien n’est surjoué, tout semble vrai, les actions se suivent dans une cohérence, une joie et une tristesse rassurantes. René Clément sait parfaitement dépeindre ce climat de vie paysanne éloignée du centre des affrontements. D’ailleurs le maître saura prendre le parti pris totalement opposé en réalisant quelques années plus tard Paris brûle-t-il ? qui se centre sur les affrontements aboutissant à la libération de Paris en 44. René Clément n’écrit et ne réalise donc pas ce film pour survoler le sujet de la guerre dans une hypothétique peur d’entrer dans le vif du sujet, non, il veut nous en montrer ses dérives et ses impacts sur deux êtres innocents.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    17 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 novembre 2007
    Ayant eu ses parents tués pendant un bombardement lors de l’exode, Paulette, cinq ans, est recueillie par une famille de paysans ; elle lie avec le cadet de la famille une relation forte, ensemble ils monteront un coup pendable.
    Une histoire simple, peignant le monde rural à l’époque de la dernière guerre, et centrée sur les deux enfants dont le jeu est remarquable. La mise en scène est classique, la photo influencée par le néoréalisme italien, avec, entre autres, de nombreux gros plans, et d’intéressants effets d’éclairage. Certaines scènes sont amusantes, d’autres émouvantes, il y a beaucoup de prières; la musique, malheureusement trop jouée, crée le climat nostalgique qui convient.
    Mais l’ensemble reste anecdotique et a beaucoup vieilli. A voir se dérouler ces scénettes de la vie campagnarde aux figures obligées (curé, gendarmes, etc.), on peine à conserver l’intérêt, et seule la brièveté de la conclusion réveille l’attention. Les deux scènes les plus remarquables sont d’ailleurs cette dernière et l’ouverture montrant le bombardement.
    Malgré la conjugaison de deux thèmes chers à René Clément, à savoir la guerre et l’enfance, le film est surévalué, et surpassé par beaucoup d’autres dans la production de l’auteur.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 046 abonnés 4 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2017
    Jeux interdits est un classique du cinéma français des années 50. Un joli film signé René Clément, qui pour ma part ne m’a pas totalement convaincu quand même.
    Dans les très bons points il y a évidemment l’interprétation, et spécialement celle des deux jeunes enfants, puisque les adultes, sans mal joués, sont plus quelconques, tant par leurs personnages que par leur jeu un soupçon théâtral et excessif. Georges Poujouly et Brigitte Fossey forment un duo mémorable, jouant leurs rôles avec un naturel, une conviction et une fraicheur rare. Brigitte Fossey est une véritable poupée de porcelaine que magnifie la très belle photographie en noir et blanc du film. Les deux jeunes acteurs portent des personnages difficiles avec une maitrise impressionnante, et si Jeux interdits a accédé aux plus hautes distinctions, je ne doute pas que c’est aussi en grande partie par les prestations de ces deux interprètes sur lesquels reposent beaucoup le film.
    Autre bon point, Jeux interdits est l’un de ces films anciens à posséder une bande son véritablement réfléchie et identifiable. Trop souvent la musique était alimentaire dans ces films anciens, et peu de compositeur ont réussi à émerger d’ailleurs. Jeux interdits prend un parti très différent avec une musique simple et parfaitement en adéquation avec son ambiance. Tout de suite le film de René Clément gagne en personnalité. Qualité sonore à laquelle s’ajoutent une très belle photographie en noir et blanc, une mise en scène maitrisé de René Clément, et des décors qui prennent pour cadre la campagne française, avec son authenticité affirmée. Malgré tout, ce qui a le plus retenu mon attention du point de vue visuel c’est le travail sur les contrastes lumineux. Jeux interdits est un film de la lumière, surtout dans les scènes d’extérieurs.
    Le défaut finalement que l’on pourra relever dans Jeux interdits c’est un propos assez limité. Après un début fort et excellent, très touchant, le film va tendre à devenir moins puissant et aussi moins marquant par la suite, en suivant une histoire plaisante mais sans grand enjeu. Entre le très bon début et la fin marquante, Jeux interdits s’avère moins puissant, vivotant un peu. Curieusement le film est court mais je suis certain que cette partie centrale qui présente pas mal de scènes un peu anecdotique aurait pu gagner en épaisseur, en travaillant davantage au corps les sentiments, les émotions, et peut-être en se concentrant davantage sur les deux jeunes acteurs. Par exemple, autant l’ouverture est une réussite dramatique, autant l’événement tragique qui suit de peu perd en vigueur et semble presque quelconque.
    Pour ma part Jeux interdits est un film visuellement sans grand défaut et porté par une excellente interprétation de ses deux jeunes acteurs et une musique aussi sobre que pertinente, mais dont le propos reste un peu trop ténu, léger, consensuel, une fois passée l’introduction, et semblant se rattraper uniquement dans sa conclusion. Certains verront peut-être une recherche de subtilité et de finesse de la part de Clément qui évite l’« effet Cosette », pour ma part je crois qu’il y avait des possibilités de frapper plus fort, sans forcément céder au misérabilisme. Après, que cela ne dégoute personne de voir ce film, il y a plein de très jolies scènes, et l’émotion est bien là. 4
    ygor parizel
    ygor parizel

    197 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2012
    Une petite histoire mais devenu mythique. Le début du film est la plus belle partie de l'oeuvre, tout d'abord la petite Brigitte Fossey est bouleversante. La mise en scène simple mais juste, le récit passe du tragique au joli moment de tendresse et de joie parfois en quelques secondes.
    oranous
    oranous

    129 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2009
    « Jeux interdits » est un film très riche. Il parle notamment des rapports de l’enfance avec la mort, de l’enfance avec la guerre et de l’enfance avec la religion. Ce film est finalement centré sur l’innocence des enfants qui vont essayer de faire abstraction de tout afin d’essayer de vivre sans penser aux problèmes des adultes tout en les imitant. Il aborde aussi la différence entre les urbains et les paysans. C’est tendre, touchant et très émouvant. La petite jouant Paulette, Brigitte Fossey y est pour beaucoup est a ce propos merveilleuse, elle dégage une forte émotion. Le garçon Georges Poujouly interprétant Michel est lui aussi très convaincant. Cette histoire ou plutôt cette aventure est très jolie avec un humour noir. Un bijou du cinéma français a mettre entre toutes les mains.
    Seemleo
    Seemleo

    50 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2009
    Après avoir vu plusieurs films des années 50 assez déconcertant de par leur désuétude qui tend au ridicule car tellement mal vieilli, je me suis demandé si un film tient la route après 50 ans. D'où mon envie de revoir ce film que j'avais visionné enfant. Et bien, cette œuvre est comme le bon vin. Elle est toute aussi dense et actuelle qu'à l'époque. La construction, le rythme, la mise-en-scène n'ont pas pris de cheveux blancs. Il n'y a pas de temps mort et chaque plan a sa raison d'être. Voilà encore une preuve que le cinéma est du grand art. Un art qui survit aux générations. A revérifier en 2059 avec "Jeux interdits"....
    hyrule
    hyrule

    65 abonnés 1 480 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2010
    Un très bon film, surtout grâce aux deux enfants, très convaincants, et à la gentille petite musqiue, innocente, tout comme l'idée du film. On y voit les atrocités des adultes, la mort, la guerre, le gros manque de culture des paysans qui ne savent pas quoi faire dans un moment grave, ne savent même pas dire si quelqu'un est mort ou pas, les tensions entre voisins... A travers tout cela, deux enfants, dont les innocences vont se croiser. Un très bon film et une grande scène finale !
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    37 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2014
    J'ai vu un film de René Clément, un court-métrage avec Tati, Soigne ton gauche je crois. Je n'avais pas trop aimé, mais ça ne m'a pas dissuadé de voir ses autres films. Et je profite de la ressortie de celui-ci pour le voir et, une fois n'est pas coutume, pour en dire du bien.

    Ce qui marque forcément dans ce film, c'est à quel point Clément sait diriger ses acteurs et en particulier les enfants, ce qui est une vraie plaie habituellement et qui peut vraiment devenir handicapant. Mais là le jeu des gamins est vraiment bluffant, ils sont drôles, attachants, beaux, de vrais acteurs. Je ne sais pas si ce sont des "pros" ou s'il a été les pêcher dans la nature mais en tous cas c'est vraiment quelque chose.

    Outre cela, le film est vraiment bien et très beau. Si comme moi vous aimez les films sur le quotidien simple et beau d'une famille, un peu à la Pialat (ou Ozu dans Herbes Flottantes, le seul que j'ai vu), vous allez forcément vous retrouvez là-dedans. C'est rare (malgré ma culture cinématographique très limitée) que j'arrive à m'attacher à une morveuse, mais là, elle a beau être une vraie gamine, qui chiale et crie, je l'aime malgré tout ce personnage. Bien évidemment la scène d'introduction aide à l'empathie, sans tomber dans le pathos. C'est pas mal pour un début.

    Le réalisateur arrive à nous faire oublier un temps la guerre et les conflits, et puis soudainement la mort survient au moment où on en s'y attend pas, mais malgré le chagrin la vie doit continuer, et elle continue. Le film est vraiment juste, que ce soit dans la description du quotidien, des rapports entre adultes et surtout dans le traitement des enfants, ce qui est très important dans un film pareil. La musique n'est pas trop lourde pour une fois, mais apporte au contraire une douceur et une mélancolie à l'histoire. Et la fin est vraiment belle, très juste là aussi.

    Je dirais simplement que c'est un film très réussi et qui parvient à nous charmer et à être constamment juste dans tous les domaines des rapports humains. C'est pas rien.
    Thibault F.
    Thibault F.

    43 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2016
    Oscar du meilleur film étranger, Jeux Interdits ne démérite pas le flot de récompense à son égard. Cette douce poésie, terrifiante d'une enfant qui perd ses attaches familiaux durant la 2nd guerre mondiale offre une résonance funèbre. René Clément est un réalisateur aux brillantes idées et à une réalisation atypique qui permet d'entreprendre le monde des adultes vus par des enfants. La jeune Brigitte Fossey ou Georges Poujouly propose une partition sans faille. On découvre de nombreux degrés de face à face entre la petite citadine orpheline et le solide campagnard entouré des siens. La réunion s'opère autour de la mort omniprésente. Finalement, le seul endroit où l'enfance semble préserver reste l'église. Bref, un film aux multples facettes et grilles d'analyse. Une sublime découvert qui s'inscrit avec aisance dans le Panthéon du cinéma français. Chef d'oeuvre!
    Patjob
    Patjob

    18 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2021
    Une magnifique scène, montrant l’exode massif d’une population, l’acharnement destructeur nazi sur les civils, et la rencontre d’une enfant avec la mort, celle de ses parents, et image symbolique de ses rêves, de son chien, ouvre ce film faisant partie du patrimoine Français. La suite n’est pas au même niveau. L’idée des jeux macabres en tant que catharsis est excellente, les relations entre les deux enfants sont bien jolies, et la petite Paulette (Brigitte Fossey remarquablement bien dirigée) très émouvante, mais la place prise par les relations entre les deux familles rivales amoindrit la portée du film. On assiste en effet à une idylle conventionnelle et sans saveur entre les adolescents des familles opposées et à quelques moments de pochade entre ces deux familles arbitrées par le curé qui relèvent presque d’un épisode de Don Camillo. J’ai également trouvé envahissante la musique, universellement connue, de Narciso Yepes. Heureusement, le film retrouve fugacement son ampleur dans la dernière scène qui confère une dimension universelle aux malheurs de la petite.
    titusdu59
    titusdu59

    58 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2011
    C'est l'un des plus beaux films du monde. De la scène de bombardement terrifiante que Clément sert en guise d'introduction à cette fin crève-cœur, triste à mourir, tout est d'une intelligence suprême, d'un charme divin, et aussi d'une cruauté et d'une âpreté terribles dans ce film. La découverte du monde dans ce qu'il a de pire, de plus absurde, de la guerre au mensonge perfide en passant par la confrontation à la mort qu'entreprend le personnage de Paulette (comment ne pas succomber au naturel de Brigitte Fossey?) est décrite avec une justesse hors du commun, et ça n'en est bien sûr que plus émouvant. Et il y a ce thème musical magnifique qui trotte longtemps dans la tête, et qui ramène un paquet d'images sublimes derrière lui: mémorable. Un très grand chef-d'œuvre.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    93 abonnés 2 924 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2020
    Le thème musical est célébrissime représentant parfaitement la teneur du film. Film de 1952 à succès qui est aussi devenu un grand classique quelques années après la guerre avec une poésie toute en retenue due au jeu des deux enfants. Une allure tristounette et guillerette en même temps qui fait une sensibilité toute particulière dans un contexte dramatique.
    bidulle3
    bidulle3

    51 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2010
    pendant la deuxieme guerre mondial, la toute jeune paulette voit ces parent mourir sous ces yeux, ainsi que son petit chien, elle va alors errer seul et va faire la rencontre de michel, enfant de 10 ans vivant avec sa famille dans une ferme, c'est alors qu'entre les deux enfant un jeu va s'installé et une amitié arrivé...
    rené clement realiqe avec jeux interdit un des grand chef d'oeuvre du cinema français recompensé par un lion d'or, un bafta et un oscar emplement merité du meilleur film etranger, c'est avant tout la vision d'une famille par rapport a la guerre, sans aucune mechanceté, sans aucun attendrissement particulier par rapport a la vie a cette epoque et a ces difficulté, tout est montré avec soin avec douceur et amour, une famille qui va acceuillir une petite fille et lui offrir le meilleur de ce qu'il peuve, une amitié entre deux enfant pendant la guerre, ou comment oublié cette tragique epoque... mais jeux interdit c'est surtout un chef d'oeuvre d'emotion et l'inoubliable scene de fin ou la toute jeune brigitte fossey mais si touchante repete plusieur fois de suite "michel, michel, michel", il restera a jamais gravé en memoire aussi le cimetiere fait par les deux enfant pour ls animaux et qu'il ne s'ennui pas tous seul chacun de leur coté, puis la magnifique musique qui donne a ce film une dimension encore plus triste, mais aussi tellement de force a cette oeuvre
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