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    Le Quatrième homme
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    3,8
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    Plume231
    Plume231

    3 469 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2013
    Dernier film du "Hollandais violent" avant un long et très réussi passage au Pays de l'Oncle Sam, "Le Quatrième Homme" se distingue de la filmo antérieure du monsieur car jusqu'alors chantre du réalisme cru très cru là il adopte un style qui vire très vite dans l'abstraction qu'à la fin on ne sait même pas si on a eu affaire à une oeuvre fantastique. On a le droit à un très fort symbolisme catholique, aux thématiques de l'alcoolisme, du sexe (Verhoeven Touch oblige !!!) et à une blonde hitchcockienne ultra-mystérieuse (qui préfigure Sharon Stone dans "Basic Instinct" !!!), tout ça... Bref on ne comprend pas vraiment ce qu'on a vu mais si on a pas l'impression qu'on a visionné le film le plus abouti de Paulo l'ensemble se regarde avec un œil non dénué de fascination. En plus Jeroen Krabbé, acteur suffisamment charismatique pour se faire remarquer face au bulldozer Rutger Hauer dans "Le Choix du destin", excelle en type tourmenté. Franchement pas mal...
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    114 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2013
    Quelques temps avant sa consécration américaine (Robocop, Basic Instinct), le flying dutchman Paul Verhoeven réalisait ce bijou de noirceur, mélange de fantastique et d'horreur, consacrant une inoubliable figure de femme fatale. A (re)découvrir sans tarder...
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2021
    Le ticket vers les States.
    Ce film est le dernier film 100 % néerlandais de Verhoeven avant un bon moment et probablement son premier ticket d’entrée à Hollywood, non sans raison. Gerard Reve est romancier, alcoolique, bisexuel, drôlement cynique, catholique et obsédé par la mort. Il se rend à une conférence à l’invitation d’un cercle de lecture dont la trésorière est une belle et étrange jeune femme. Elle va réussir à le convaincre de rester vivre avec elle. Peu à peu, Gerard se pose des questions sur la raison de sa présence et sur le passé de la demoiselle. On pense immédiatement à de Palma (et donc à Hitchcock) car ce Quatrième Homme à le goût, l’odeur et presque l’esthétique des thrillers depalmiens des années 70-80. C’est donc un bon début. Entre rêves, hallucinations et réalité étrange, on ne sait parfois plus qui est qui ni ce qu’il représente. On navigue dans les délires de Gerard et comme lui, on se laisse séduire par ce ver blanc Russellien. L’intrigue fonctionne donc bien et on se laisse prendre par l’étrangeté et par les quelques effets de style que l’on doit en partie à l’excellent Jan de Bont. A l’interprétation, on a le plaisir de retrouver Renée Soutendijk qu’on avait déjà aimée dans Spetters et on découvre un Jeroen Krabbé très investi. Comme à son habitude, Verhoeven profite de ce climat pour développer le thème de la féminité conquérante et celui de l’ambiguïté sexuelle. Par ailleurs, on pourra repérer ici et là certains plans ou certaines séquences qui seront reproduits pour Basic Instinct dont l’ambiance est assez proche. En bref, un bon thriller paranoïaque, parfois un peu pataud et une prise d’ampleur dans le travail de Verhoeven qui se confirmera par la suite.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2013
    Le Quatrième homme marque clairement une rupture dans la filmographie de Paul Verhoeven. C'est la première fois qu'il quitte le réalisme pur et dur pour aller vers un cinéma de l'imaginaire qui sera une des caractéristiques de sa période hollywoodienne.
    En effet, le film est raconté à travers les yeux d'un personnage qui mélange la réalité et ses fantasmes, ce qui fait que l'on ne sait jamais si ce que l'on voit à l'écran est l'histoire réelle du personnage ou une vision fantasmée de celle-ci (ambiguité que l'on retrouvera plus tard dans Total recall). Ce trouble est renforcé par la magnifique photographie de Jan de Bont, des visions pouvant rappeler celles d'un Bunuel et par l'ambiguité de l'interprétation de l'excellente Renée Soutendijk (déjà présente dans Spetters). Cette dernière préfigure d'ailleurs la Catherine Tramell de Basic instinct, peut-être le meilleur film de la période américaine du cinéaste. Comme le personnage de Sharon Stone, Christine Halsslag interprète une femme trouble et entourée de morts violentes dont on ne sait pas si elle en est la cause ou la victime. La dualité de ces personnages est d'ailleurs peut-être, selon les propos même du cinéaste, à rapprocher de celle du personnage de Kim Novak dans Sueurs froides d'Hitchcock, cinéaste évoqué à plusieurs reprises au cours du film (l'oiseau qui tombe sur Gerard Reve, ce dernier espionnant à travers une serrure comme Norman Bates dans Psychose...).
    L'aspect fictionnel et la grande qualité de l'oeuvre (Grand prix du Festival international du film fantastique d'Avoriaz 1984) font du Quatrième homme un parfait passeport vers Hollywood pour Paul Verhoeven. Il est ainsi tout à fait naturel que le film suivant du cinéaste ait été une co-production néerlando-américaine : La Chair et le sang. Jeroen Krabbé, lui, profitera lui aussi de cette réussite en apparaissant dans d'importants succès comme Jumpin' Jack Flash, Tuer n'est pas jouer, Le Fugitif ou Ocean's twelve. Dommage que Renée Soutendijk, parfaite dans ce film, n'ait pas connu une carrière hollywoodienne aussi brillante.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    69 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2014
    Dernier long-métrage de la période hollandaise de Verhoeven avant son long séjour américain, Le Quatrième Homme est un thriller malsain qui porte en lui tous les germes de Basic Instinct (érotisme, femme fatale, ambivalence sexuelle...) la dimension mystique en plus. Sans être un chef-d'œuvre, ce film n'en marque pas moins un tournant important dans la carrière du réalisateur en introduisant une forte dimension symbolique dans son œuvre (peur de la castration, culpabilité, religion..) là où les précédents opus se contentaient d'un réalisme cru. Bien qu'un peu racoleur, cet exercice de style saura séduire les cinéphiles par son ambiance morbide et sa superbe photographie.
    cylon86
    cylon86

    2 250 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2009
    Verhoeven signe un film intriguant semi-fantastique. L'écrivain interprété par l'excellent Jeroen Krabbe, hanté par ses obsessions va aller au bout de la folie en s'attachant à la troublante Christine. Comme toujours chez le cinéaste, il y a du sexe et du sang et d'ailleurs on peut voir en ce film une préfiguration des thèmes de "Basic Instinct". La mise en scène est bien travaillée mais au final, le film semble inabouti.
    Christianm75
    Christianm75

    7 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2016
    Film noir atypique baignant dans une atmosphere fantastique" Le Quatrième Homme " est le meilleur film de la periode hollandaise de Paul Verhoeven.On y trouve les obsessions que le réalisateur devellopera dans ses futurs films : Sexe et mort, esprit malain et torturé.Un film qui s'il n'est pas inoubliable marque de toute façons les esprits.
    AMCHI
    AMCHI

    5 028 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2008
    Le Quatrième homme est une sorte de Basic instinct avant l'heure mais en plus mystérieux, ce film est très troublant (comme Renée Stoutendjik), l'écrivain incarné à merveille par Jeroen Krabbé oscille sans cesse entre onirisme et réalité. On ne sait plus distinguer le vrai du faux. Le Quatrième homme a quelque chose d'hypnotique.
    Caine78
    Caine78

    6 000 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2017
    Oula... Moi qui suis habituellement très sensible au style Verhoeven, j'avoue avoir été plus dubitatif ici. Drôle de rythme, histoire étrange et traitement qui l'est tout autant : le film ne plaira pas à tout le monde, y compris sans doute certains adorateurs du cinéaste. Reste que si toute cette obsession pour le sexe paraît parfois bien dispensable (la scène particulièrement sulfureuse faisant un lien direct avec la religion exceptée), force est de reconnaître qu'au moins l'œuvre ne laisse pas indifférent. Même si ça n'est pas ce à quoi nous a habitués le « hollandais violent », cet étrange récit où l'on oscille constamment entre fantasme et réalité sans très bien savoir où se trouve la frontière parvient à créer le malaise recherché (trop?), la dernière partie prenant même un virage « parano » suscitant un réel regain d'intérêt. Pas simple de faire la critique d'une œuvre aussi inclassable. Je n'ai pas aimé, je n'ai pas « pas aimé » : je reconnais l'audace, le talent sans y avoir été réellement sensible, ou alors par intermittence. À vous de voir si l'expérience mérite d'être tentée.
    Redzing
    Redzing

    914 abonnés 4 293 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2014
    Pour son dernier film aux Pays-Bas avant d'entamer sa carrière américaine, Paul Verhoeven nous livre un thriller sinueux, qui contient les éléments de base qui seront déclinés autrement dans "Basic Instinct". Ici, un auteur alcoolique et fauché rencontre une veuve mystérieuse dont il s'éprend, et se voit sujet à des visions qui le mettent en garde. L'intrigue de "De Vierde Man" ne semble pas avoir de fil conducteur autre que le cheminement du héros, mais le film parvient à retenir notre attention avec son ambiance étrange. Jeroen Krabbé campe avec conviction ce personnage principal tourmenté, tandis que la photographie est travaillée, et la réalisation de Verhoeven est efficace, avec notamment la question du sexe et de la violence traités sans détour. On notera aussi les multiples passages à la fois oniriques et ésotériques, qui donnent une vision originale du catholicisme, et font parfois penser au surréalisme de Bunuel. En somme, un film assez original, à découvrir.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2014
    C'est un cinéaste un peu amer qui signe son dernier film dans son pays d'origine, avant son départ pour Hollywood. La reconnaissance publique reçue par "le choix du destin" (Soldaat von oranje), numéro 1 du box-office néerlandais en 1977, ne s'est pas accompagnée du même enthousiasme de la part de la critique nationale. Son film suivant "Spetters" sera lui descendu en flammes. Le réalisme cru de Verhoeven rehaussé de ses obsessions sexuelles et de son symbolisme jugé un peu toc a du mal à convaincre l'intelligentsia hollandaise. Pour son film d'adieu à son pays (avant un retour triomphal en 2006 pour "Blackbool"), il adapte le "quatrième homme" de l'écrivain Gerard Reve ou l'auteur homosexuel affirmé, relate par personnage interposé ses fantasmes. Verhoeven qui a l'esprit de troupe fait de nouveau appel à Renée Soutendjik et Jeroen Krabbé ses deux acteurs principaux de "Spetters" qui préfigurent l'autre couple devenu culte de "Basic instinct" formé par Sharon Stone et Michael Douglas" autour du même thème de la veuve noire. L'écrivain joué par Jeroen Krabbé (Gerard Reve) se laisse submergé pars ses fantasmes qu'il sublime à fortes doses d'alcool. A partir des visions de Reve, Verhoeven peut sans trop de risques développer son propre univers fantasmatiques peuplé de références cinématographiques (Bergman, Hitchcock, Bunuel) ou picturales (Bosch, Dali, Magritte). Le subterfuge a fonctionné, Verhoeven trouvant pour la première fois le chemin de la consécration critique dans son propre pays. Habilement, il brouille les pistes nous laissant en permanence perplexes sur la réalité de ce qui est exposé à l'écran. L'esprit de Reve est-il à ce point embrouillé ou la très belle et androgyne Christine Halsslag (Renée Soutendijk) est-elle vraiment une mante religieuse ? Paradoxalement et le réalisateur a bien dû en rire, son cinéma n'a jamais été autant surchargé de kitsch et d'allusions grossières comme les lettres de l'enseigne lumineuse de salon de beauté de Christine S-P-H-Y-N-X dont le H et le X éteints, indiquent SPYN comme l'araignée qui tisse sa toile pour y piéger ses victimes). Mais il lui a suffi transposer son univers dans celui de la création littéraire pour être adoubé par une critique parfois aveugle. Si son film est parfois un peu too much, Verhoeven qui a le chic pour choisir ses acteurs est suffisamment malin pour user des petits trucs qui nous font adhérer à sa démarche.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2009
    P. Verhoeven connaît ses classiques, les premiers films de L. Bunuel et le cinéma surréaliste en général, l'univers de W. Burroughs, avec les distorsions entre fantasmes et réalité, le film noir (le personnage de la femme fatale) et il sait réaliser des scènes choc (un christ comme objet sexuel, les yeux crevés...). Reste que son film apparaît au final fabriqué, pour ne pas dire racoleur, malgré toutes les qualités formelles qu'on peut lui trouver (très belle photo entre autres). Beaucoup de virtuosité, peu d'inspiration authentique.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 938 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2009
    Avec ce dernier film de sa pèriode nèerlandaise,Paul Verhoeven propose une farce dèlirante qui èpouse le point de vue de son hèros, un ècrivain homosexuel en proie a des visions èrotico-mystiques! A travers des images très crues et d'une photographie raffinèe de Jan De Bont, le cinèaste conjugue le sexe, la mort et les affres de la crèation dans une intrigue qui refuse de se prendre trop au sèrieux! Une oeuvre captivante et insolite, sorte de rècit d'une descente aux enfers, interprètè par un excellent Jeroen Krabbe...
    kray
    kray

    45 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2010
    Le quatrième homme est une sorte de préquel à basic instinct . En effet, la trame du quatrième homme servira de base pour le thriller sulfureux avec sharon stone. Toutefois , il s'en dégage une ambiance bien particulière , comme les affectionnait verhoeven lors de sa période hollandaise.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2015
    Écrivain bisexuel obsédé par la mort, Gerard rencontre l'énigmatique Christine lors d'une conférence et va peu à peu se nouer à elle, tandis que ses cauchemars et visions ne font que s'intensifier...

    Pour son sixième film, son dernier en Hollande pendant plus de vingt ans, Paul Verhoeven braque sa caméra sur cet écrivain et retranscrit ses peurs, ses cauchemars et ses hallucinations, de plus en plus présentes lorsqu'il rencontrera Christine et il commencera à y voir des visions de morts et à imaginer qu'il sera peut-être le prochain à mourir. Il laisse régulièrement le doute et le mystère sur les protagonistes et notamment Christine, que l'on découvre à travers les yeux envoûtés de Gérard.

    Avant même le début du film (lors du générique mêlant araignée et croix religieuse) Verhoeven instaure une ambiance bizarre, cauchemardesque et étrange qui va peu à peu s'accentuer et s'intensifier avec un soupçon de mort planant sur le récit. Fidèle à lui-même et n'hésitant pas à filmer de manière cru et naturel, voire même morbide, Verhoeven laisse toujours planer l'ambiguïté entre l'imaginaire et la réalité.

    Alors, entre pulsions, tabou, religion ou encore vision, Verhoeven aborde beaucoup de thèmes et il est parfois trop confus et commet quelques maladresses, notamment vis-à-vis de la religion. C'est aussi dommage que certains personnages ne soient pas ou peu exploités et que la dernière partie du film soit un peu moins convaincante, mais rien empêchant d'être absorbé par l'atmosphère du film et les tourments du personnage principal, très bien interprété par Jeroen Krabbé.

    Bref, sans être un Verhoeven majeur, il n'en reste pas moins fortement intéressant, que ce soit par les thèmes qu'il aborde mais surtout par l'atmosphère mise en place tout le long, oscillant entre étrange, morbide, crue et surnaturelle.
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