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    Killing Zoe
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    2,7
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    123 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 juin 2012
    Ça commence (ou presque) par une scène prodigieuse dans une chambre d'hôtel, où Eric Stoltz et Julie Delpy engagent une conversation de plusieurs minutes, qui montre que le cinéma peut être aussi simple et parfait que l'écriture. Il suffit de trouver le bon cadre, les bons mots, et tout suit alors sans sourcille. Killing Zoe c'est 24h de sang dans Paris. Le sang qu'on recrache après avoir consumé des drogues, ou bien le sang qu'on fait gicler des victimes collatérales d'un braquage de banque. Zed, spécialiste en coffres débarque des États-Unis pour aider son vieux pote Eric à braquer la seule banque ouverte le 14 juillet. Eric et ses potes crèchent dans une piaule moisie, entre les rats et les singes, un Viet, deux québécois, deux français, un british et maintenant un américain. Cette team a l'air de toute sauf de spécialistes et Zed s'en inquiète assez rapidement. Mais Eric contrôle tout, Eric c'est le boss et il lui dit que tout est OK alors tout est OK.

    On pourrait s'attendre à ce qu'à un jour du braquage l'heure soit aux précisions et aux préparations, mais ce n'est pas vraiment le cas. Ceux qui ont vu Ocean's Eleven s'amuseront du contraste. Bref. Eric veut faire découvrir à Zed le vrai Paris, celui des profondeurs, loin en dessous des conneries pour touristes. La caméra suit alors son maître, Eric le barbare, tel qu'il se présente dès sa première apparition. Ceux qui s'attendent à voir un américain déclarer sa flamme d'amour à la France en utilisant des plans aussi banaux que lassants, passez votre chemin. Pas de jolies touristes sur les champs, de Tour Eiffel illuminée, juste des travelos paumés et des drogués au jazz qui font les cons dans une vieille Renault. On est pris dans ce trip auto-destructeur, toujours dans la surenchère, dans les dialogues surréalistes, et plus les minutes passent et plus nous avons cette énorme mal de crâne, Zed way. On en vient presque à regretter la chambre d'hôtel pourrie où on s'est installé en débarquant : au moins il y avait la sublime Zoe, ou Zoey. Oui, je dis on, car en choisissant de filmer ses personnages avec autant de proximité, en jouant sur la première personne, entre hallucinations et déformations sonores, on peut considérer qu'on pénètre presque le subconscient des personnages et qu'on vit avec eux cette folie nocturne. La bande-son est là pour rythmer à merveille le film, et l'expérience sensorielle est donc totale.

    Vient le lendemain matin, sans transition. Gueule de bois dans le camion et pourtant on est déjà devant la banque. Crash, crash, boom, boom, ça pète, ça crie, ça pleure, ça saigne. Une deuxième partie de film qui se révèle être de la pure dynamite, avec une tension qui monte crescendo et qui finit par nous péter à la gueule dans un mélange dégueulasse et jouissif. Rogery Avary était déjà maître de la narration et du montage en 1993, et son style n'a pas grand chose à envier à celui de son vieil ami Tarantino. D'ailleurs, les fans de Reservoir Dogs devraient prendre leur pied avec Killing Zoe, une patte similaire, un délire quasi-commun et un plaisir pour le spectateur à consommer sans modération. Le film est comme une drogue dure, qui, heureusement, dure à jamais...
    cinéman
    cinéman

    21 abonnés 734 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2018
    Ce film se divise en deux parties vraiment distinctes. La première signe un scène avec une prostituée, les retrouvailles de deux amis après 10 ans de séparation, et la préparation d'un casse par un groupe de camés. La seconde se déroule exclusivement dans une grande banque lors du braquage en question. On est pris par le rythme prenant de cette atmosphère glauque (drogues dures, prostitution des "bas fonds" de Paris) et par l'humour noir et cocasse des situations ou des dialogues, avec cette équipe complètement déjantée dont Jean-Luc Anglade s'avère être le leader.Très violent, ce film n'en reste pas moins une belle réussite par un rythme rapide, des dialogues percutants et savoureux , un véritable humour noir pas évident à dégoter au premier abord car très fin, et un Jean-Luc Anglade au sommet de son art dans le rôle d'un anar toxico chef d'un gang de "dingues".
    Gonnard
    Gonnard

    214 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mars 2008
    Un rythme lent, beaucoup de violence, une atmosphère pesante, un peu d'émotion. Pas facile de juger un tel film. Au final l'impression est bonne, mes deux étoiles sont surtout dues à l'accumulation de la violence.
    nymel
    nymel

    24 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2013
    Très bon film dans l'ensemble. Tout n'est pas parfait mais l'ensemble dégage un vent de fraicheur. On se laisse entrainer au fond du gouffre assez facilement. Le film a un bon rythme on ne s'ennuie jamais. J'aime beaucoup cette romance entre les deux personnages. Ca a quelque chose de sincère. Bref j'adore !
    Shidoobie
    Shidoobie

    4 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2008
    Une oeuvre sombre et violente qui laisse sous le choc. Avary est vraiment un grand scénariste et réalisateur. Les acteurs sont en plus époustouflants et les événements laissent sans voix. C'est tout cette atmosphére de sex drogues et violences qui rendent ce film si culte.
    Peregrin
    Peregrin

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 novembre 2011
    Je me demandais quel était le plus mauvais film que j'avais vu récemment ? Ce vieux "Killing Zoé" (que je n'avais jamais eu la chance de visionner) fait parfaitement l'affaire. Réalisé par Roger Avary (ami de Quentin Tarantino), ce film est une compilation de grand n'importe quoi : acteurs soit en roue libre (à qui cabotinera le plus) soit suprêmement mauvais, scénario invraisemblable (aucune situation crédible, comportements aberrants - et il ne peut même pas se targuer d'être surréaliste ou cartoonesque...), dialogues creux et la plupart du temps d'une niaiserie abyssale (la drogue et le désespoirs n'excusent pas tout), violence gratuite que l'on suit dans une indifférence totale (aucun sens de la dramatisation). La bêtise profonde de l'ensemble est étonnante de la part d'un scénariste comme Avary. Pauvre Eric Stoltz qui passe son temps à se demander ce qu'il fout là et nous avec ; pendant tout le film, une seule pensée : "Mais casse toi !! T'es le seul qui a un cerveau dans l'affaire et tu restes avec ces neuneux...???". Bref, une série Z mise en scène et photographiée comme le pire téléfilm de M6 un dimanche après-midi... la violence en plus. Aucun intérêt.
    mehdi2610
    mehdi2610

    21 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 février 2012
    Probablement le pire projet Avary/Tarantino... Très décevant.
    belo28
    belo28

    62 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2010
    Avary est un grand malade!!! C'est un film violent et amoral!! mais il est plaisant et défoulant!! Et dire que ce type à coécrit Pulp Fiction ca fait peur!!
    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 mars 2010
    Quelle daube! Killing Zoe m'a fait pensé à "Tueurs nés" de Oliver Stone, de la violence purement gratuite et affligeante. Ce film ne sert vraiment à rien.
    AMCHI
    AMCHI

    5 014 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 février 2011
    Un film assez emballant à ses débuts mais le passage nocturne ou les malfaiteurs se shootent et sans intérêt et vient enfin la scène du casse pas mauvaise mais comme l'ensemble du film on a l'impression que Killing Zoe est un film amateur qui veut faire branché. Il y avait du potentiel dans Killing Zoe mais parfois ça frise le ridicule, au niveau de l'interprétation Anglade est assez speed, Eric Stoltz plus sobre comme la jolie Julie Delpy. Une déception car cela faisait un bail que je désirais découvrir Killing Zoe et je me rends enfin compte que ce film est tout à fait dispensable à voir.
    janisaire
    janisaire

    75 abonnés 1 895 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2011
    un film moyen je mattendais a beaucoup mieux scenario simple un braquage qui tourne mal et des acteur mauvais
    Caine78
    Caine78

    5 991 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 janvier 2021
    Roger Avary s'est un peu essayé à la réalisation, lui qui reste avant tout LE scénariste du chef-d'œuvre « Pulp Fiction ». D'ailleurs, on sent régulièrement l'influence de maître Tarantino sur le projet, crédité comme producteur exécutif. Hélas, influence n'est pas synonyme de talent, loin s'en faut. Passe encore un début qui, loin d'être génial, expérimente au moins un peu, visuellement et sonorement : ça reste assez creux et gratuit, mais on sent la volonté d'installer une ambiance, d'imaginer une histoire d'amour sortant de l'ordinaire, à l'image de cette référence pour le moins inattendue à « Nosferatu ». Malheureusement, une fois Julie Delpy éjectée (brutalement) du récit, tout part en vrille. Cela commence avec cette interminable et très mauvaise scène du spoiler: club de jazz
    , dont la vacuité n'a d'égale que la laideur et ne débouchant sur strictement rien : un véritable cas d'école niveau remplissage. Vient « enfin » le « morceau de bravoure », à savoir ce braquage se voulant minutieusement organisé mais faisant finalement très amateur, où l'on sent très vite qu'Avary a du mal à tenir la distance tant les situations s'étirent et notre intérêt réduit à néant. À ce titre, difficile de ne pas évoquer l'un des énormes problèmes du film : l'écriture. Le constat est aussi criant concernant des personnages mal pensés (et globalement mal joués, peu aidés par cette idée invraisemblable de faire parler le français à des acteurs manifestement étrangers), peu mis en valeur et empêtrés dans des dialogues souvent indigents, très loin du « cool » et du « stylé » auquel le projet semble aspirer. Même le déroulement s'avère souvent prévisible, tout en trouvant le moyen d'être foireux dans sa construction (la réintroduction dans l'histoire de la fameuse Zoe est incroyablement mal foutue et sa relation avec le héros laborieuse (pour être sympa)). Bref, s'il y avait probablement la volonté de bien faire, si Eric Stoltz limite légèrement les dégâts dans le seul rôle ayant un semblant d'intérêt, difficile pour moi de rejoindre le camp des « pour » vis-à-vis d'une œuvre se loupant dans les grandes largeurs, rendant ses minutes longues, excessives (Jean-Hughes Anglade est en roue libre totale) et souvent vides, à l'image de ce plan final vaguement original mais, là encore, ne débouchant sur rien : comme quoi, ce n'est pas parce qu'on fait différemment que l'on fait forcément mieux...
    Eselce
    Eselce

    1 196 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2020
    Jean-Hugues Anglade mérite ici un oscar dans son rôle de méchant. Film assez cru en deux phases, l'avant braquage et le braquage. La première partie présente, en partie, les personnages. Rien de très intéressant et même plutôt ennuyeux, à l'arrache. La seconde est bien meilleure puisqu'il s'agit d'un casse de banque sans fioriture, très bien joué et clairement loin des productions américaines. Un film qui vaut le détour pour sa deuxième partie et ses braqueurs, surtout pour le rôle de Jean Hugues Anglade dans le rôle du leader.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2023
    En août 1994, le nom de Roger Avary était surtout connu pour avoir collaboré avec Quentin Tarantino sur Reservoir Dogs et plus amplement sur Pulp Fiction qui venait d’obtenir la Palme d’or. Il n’est donc pas surprenant de voir son premier film en tant que réalisateur, Killing Zoé, être coproduit par Tarantino.
    Il ne faut cependant pas penser qu’Avary serait une pâle copie de ce dernier. En effet, s’ils œuvrent tous les deux dans le film de genre violent, leurs styles sont assez différents. Killing Zoé est un long-métrage plus brut avec un style plus européen notamment dans la photographie qui est plus crue et délavée que chez Tarantino. Avary offre donc une réalisation plus réaliste spoiler: (malgré certains effets de mise en scène comme les déformations d’images pendant la scène de drogue, l’effet stroboscopique lors de la bagarre entre Zed et Éric ou le ralenti sur la mort d’Éric)
    . De plus, s’il se permet certaines citations cinéphiles comme son compère spoiler: (les extraits de Nosferatu le vampire de Friedrich Wilhelm Murnau pendant la scène de sexe)
    , Avary signe un scénario nettement moins référentiel et surtout laissant une place nettement moins grande aux dialogues. Alors que le début pouvait laisser augurer un film assez lent, le cinéaste accélère grandement le rythme spoiler: avec sa séquence du braquage (qui occupe toute la deuxième moitié du métrage)
    et surtout amène plus de tension et de violence (le film est tout de même interdit aux moins de 16 ans) spoiler: même si celles-ci étaient déjà présentes dès l’arrivée d’Éric
    . Cette seconde partie est donc la plus prenante mais ne pourra pas pour autant plaire à ceux qui avait été rebuté par l’amoralisme ambient ou la volonté évidente de choquer spoiler: (la présence de drapeaux français ensanglantés en est le symbole parfait)
    .
    Ce film plaira ainsi essentiellement aux amateurs de cinéma de genre et de films violents (on pourra trouver le fond un peu vain si on cherche autre chose) malgré la présence aux côtés d’Eric Stoltz de comédiens français qui aurait pu attirer un plus large public comme Julie Delpy et surtout Jean-Hugues Anglade qui est tout bonnement magistral et qui possède un rôle lui permettant de voler la vedette dès qu’il apparait.
    Servi par la musique entêtante de Tomandandy, Killing Zoé est donc un film de braquage qui devrait plutôt plaire aux amateurs du genre et de films provocants mais ne pas intéresser véritablement le reste du public. Toutefois, on ne pourra pas nier le fait qu’Avary réussit à s’éloigner très largement de l’imposante ombre de Quentin Tarantino, ce qui est déjà un exploit non négligeable.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    69 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Premier long-métrage de Roger Avary – un proche de Quentin Tarantino avec qui il collabora dans les années 90 sur les scénarios de Reservoir dogs, True romance et Pulp fiction avant de se brouiller avec lui – Killing Zoe est une jouissive plongée dans un Paris parallèle, déglingué et déjanté aux côtés d’une bande de junkies qui projette le braquage d’une banque internationale dans les beaux quartiers de la capitale. Porté par un Jean-Hugues Anglade génial et halluciné, mais aussi par une Julie Delpy inspirée, Killing Zoe est un trip tour à tour nihiliste, psychédélique, drôle, flippant, romantique et ultra-violent qui réserve des séquences d’anthologie. Tous les ingrédients d’un film culte.
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