Mon compte
    Les Galettes de Pont-Aven
    Note moyenne
    3,4
    683 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Galettes de Pont-Aven ?

    106 critiques spectateurs

    5
    23 critiques
    4
    24 critiques
    3
    26 critiques
    2
    16 critiques
    1
    10 critiques
    0
    7 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    514 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2010
    Un des films dont le cinéma français à le secret,un petit bijou qui se bonifie encore avec le temps.Entre les gens qui détestent le coté apparemment graveleux et ceux qui adorent pour la partie comédie,le film n’est pas parvenu au rang qu’il mérite.Pourtant c’est une remarquable comédie dramatique d’une grande profondeur ou les hommes retrouvent toutes leurs angoisses existentielles.Les femmes restant plus extérieures aux errances du héros .Marielle y est exceptionnel et quand on aime les acteurs, c’est un regal de le voir jouer devant les parties intimes des dames ou des demoiselles.Il est également aussi pitoyable que possible lors de sa pèriode de solitude glacée,seul l’alcool lui permettant de survivre.Tous les personnages existent et les méchants ou les fous sont bien pires encore dans la réalité...Ce film a des cotés terrifiants car il nous renvoi nos faiblesses et nos tares congénitales.Mais il a aussi de beaux moments d’émotion.La chanson “kenavo” de Théodore Botrel par le duo de 30 ans d’écart a un coté terriblement émouvant...Monsieur Henri qui serre dans ses bras la petite bretonne ,c’est la vie qui passe et qu’on ne peut retenir.Tous les personnages secondaires étant particulièrement soignés par le réalisateur.
    shmifmuf
    shmifmuf

    155 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 août 2012
    "Les galettes de Pont-Aven" est une comédie paillarde à la française comme on en voit plus de nos jours.
    Ce n'est pas toujours réussi ni du meilleur goût mais le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas fade, à l'inverse d'une grande partie des comédies françaises actuelles.
    Un hymne à la femme et aux "beaux culs !!" et non pas un film misogyne, servi par un Marielle épatant.
    Estonius
    Estonius

    2 463 abonnés 5 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2014
    On peut évidemment (et après tout pourquoi pas ?) se limiter à la vision au premier degré et prendre le film pour ce qu'il est aussi, une saine gaudriole dans laquelle les femmes ne sont pas farouches et où les bonnes répliques fusent. Et puis il y a cette scène surréaliste où Dominique Lavanant tapine en bigouden et demande à Jean-Pierre Marielle de "laver son Jésus" le tout avec un impossible accent breton. Mais le film n'est pas que ça, c'est aussi l'histoire d'un homme qui enfoncé dans les conventions sociales n'a que deux échappatoires, la peinture et le cul. Quand les deux se conjuguent simplement tout va bien, mais quand l'amour s'en mêle, c'est le drame et il ne peut compter que sur lui-même. Séria dépeint une société où personne n'est parfait (qui pourrait avoir cette prétention ?), et Marielle ne l'est pas non plus, mais au moins n'est-il pas hypocrite. Alors le sexe comme livre de vie ? Pourquoi pas, mais sans illusions. Chef d'œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 juillet 2010
    chef d'oeuvre inoubliable, superbement écrit, filmé et joué par des acteurs tous excellents. film à conseiller aux deppressifs. on revit.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 938 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2010
    Après "Charlie et les deux nènettes", le cinèaste Joël Seria offre un nouveau rôle sur mesure à Jean-Pierre Marielle dans les magnifiques paysages de la citè des peintres: celui d'un quadragènaire coureur et fan de peinture à ses heures! Cette ode aux plaisir du sexe et au bonheur de vivre fait preuve encore aujourd'hui d'une grande libertè de ton en multipliant les personnages pittoresques, de Claude Pièplu à Bernard Fresson en passant par Andrèa Ferreol qui vont aider le hèros à prendre sa vie en main! A noter que la muse de Seria joue dans le flm: Jeanne Goupil qui a peu tournè en dehors de lui et qui semble dèsormais s'orienter vers la tèlèvision et la peinture! Une comèdie euphorisante et un Marielle dèchainè et prodigieux, ringard et flamboyant...
    Roub E.
    Roub E.

    727 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2016
    C'est formidablement Rabelaisien. Jean Pierre Marielle joue un triste représentant en parapluie coincé dans une vie morne ou il doit débiter des âneries la journée pour vendre sa camelote avant de retrouver le soir une famille qui l'insupporte par son conformisme; alors que lui rêve de peinture et de fesses de femme. À la suite d'un accident de voiture il va se retrouver coincé dans un village breton et va faire voler en éclat cette vie qui l'étouffe. Comment ne pas être fan de Marielle après avoir vu ce film? Présent à l'écran d'un bout à l'autre, on a tour à tour envie de le secouer et de ne plus vivre cette vie qui l'ennuie, puis on a envie de se perdre avec lui dans ses beuveries, de parler peinture et fesses. Il est absolument extraordinaire et sa gouaille se confond avec le ton du film et le sublime. Une ode à la liberté, au bon vivre, très gauloise, jouissive à regarder et qui fait du bien au moral.
    Henri Serin
    Henri Serin

    4 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 août 2013
    Culte, a voir, Marielle a 500%, pas besoin d'en dire plus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 novembre 2008
    Le thème de la vision première du peintre est très bien abordé dans ce film: Jean-Pierre Marielle a une révélation, une illumination, il est ébloui par cette vision sublime de la perfection absolue et... n'arrive pas à la peindre.

    Alors il se voit comme un peintre raté, ne finit plus ses œuvres et se noie dans l'alcool parce qu'il se déteste, tandis que son "opposé", son moi inversé, Émile le peintre méchant et grossier qui avoue peindre des cochonneries pour les gogos pétés de fric, vit heureux et insouciant, en contemplant des corps nus sans même voir leur beauté.
    En gros le bon peintre voit la beauté absolue du nu qui l'éblouit, tandis que le mauvais peintre ne voit que du mauvais porno dont il s'abreuve de manière compulsive.

    Il se déteste car il se voit comme un peintre raté, et poursuit sans relâche sa vision première hallucinatoire comme on poursuit un mirage, s'abrutissant dans l'alcool pour ne pas avoir à affronter cet échec, son incapacité à saisir et représenter le sublime qu'il a dans la tête.
    Je crois que c'est Serge Gainsbourg qui s'est autodétruit comme cela, il me semble que c'était précisément parce qu'il se voyait comme un peintre raté, mais je n'en sais pas plus à ce sujet...

    Bref, il n'y a dans ce film ni grossièreté ni obscénité, il n'y a que l'histoire de ce peintre pur et illuminé lancé à la poursuite d'une nouvelle "origine du monde", et cherchant désespérément à retrouver la source de son illumination. Ceux qui y voient de l'obscénité n'ont rien compris, ne comprendront jamais rien, font l'amour dans le noir en se disant que c'est déjà assez dégoutant comme ça et prennent des mines offusquées quand ils visitent les musées et y voient le derrière des anges. Le spectateur qui refuse de voir qu'il a chez lui un cul (ou plusieurs) est aussi borné que ces bretons qui refusent de voir qu'ils ont des sangliers chez eux.

    C'est ça le message de cette époque: Ouvrez vos esprits, vos yeux, ne refusez plus de voir, ouvrez vous au monde.
    pietro bucca
    pietro bucca

    53 abonnés 1 208 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2012
    Deja rien que Marielle....Quel acteur....Marielle s'amourache,ca change sa petite vie de peigne cul,puis la ftrainée disparait....la decheance....et il se ré-amourache .....il renait....un sacré conte avec un acteur prodigieux
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2014
    C’est sans doute parce qu’il serait aujourd’hui inenvisageable de voir sortir en salles, ou même être diffusé en première partie de soirée sur les chaines hertziennes, un film aussi cru que Les galettes de Pont-Aven qu’il en devient, au fil du temps, un objet filmique intarissable et qu’il trouve sa place dans le patrimoine cinématographique français. Porté par l’excellent Jean-Pierre Marielle, qui trouve là l’un des meilleurs rôles de sa longue carrière grâce au jeu subtilement nuancé de personnage particulièrement ambigu, agrémenté de dialogues écrits avec véhémence, et pointillé de scènes érotiques qui parviennent toutes à être soit comiques soit dramatiques, ce film symptomatique de la libération des mœurs dans les années 70 réussi à faire du parcours de son antihéros une initiation à l’émancipation des plus salutaires. Les rôles secondaires, vigoureusement interprétés par Claude Piéplu, Bernard Fresson ou encore Dominique Lavanant, sont des figures fortes qui apportent au charme rustique de ce long-métrage dément et provocateur.
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2010
    Cette sympathique comédie en phase avec son époque nous offre un Marielle à point dans un rôle sur mesure. Un moment léger et sincère.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2012
    Dewaere a vécu sa Série Noire ; Coluche a eu son Tchao Pantin ; Marielle, quant a lui, a connu son plus beau rôle avec Les Galettes de Pont-Aven : un film tendre, inclassable, coquin ainsi qu'émouvant, bien moins drôle qu'il n'y paraît et plus triste qu'on ne le croit... Car malgré son imperturbable truculence et ses accès grivois le film de Joël Séria cache un terrible désespoir, un désir d'aimer proprement désarmant, une poésie du cul et de la vie explosive et sans détours. Si cet objet unique en son genre manque parfois de rythme certaines scènes demeurent tout à fait incontournables : la prestation du personnage de Henri Serin en représentant de parapluie ; la séquence sexy d'Andréa Ferreol ; celle, plutôt sarcastique, de Claude Piéplu... sans oublier la très belle et poignante chanson de Botrel clotûrant le spectacle ! Mis à part le numéro assez gratuit de Dominique Lavanant Les Galettes de Pont-Aven sont un petit régal dans leur globalité. A voir absolument pour Jean-Pierre Marielle, plus émouvant que jamais dans la peau d'un Serin pas très catholique !...
    7fabcool7
    7fabcool7

    47 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2014
    SUPER film que j'ai découvert avant-hier sur la chaine 'paris - première'. Avant, c'est sur, on pouvait rigoler de tout, et on pouvait faire des comédies avec des dialogues vulgaires (comme j'aime), des femmes souvent NUES. C'est peut être même ci qui fait que les comédies "modernes" sont souvent sans saveur et presque ennuyantes. Un J-P Marielle extra _ peut-être même son meilleur rôle. J'ai hâte de revoir ce film qui fait penser à du Blier & pourquoi désormais on ne réalise plus ce genre de film ; de l'humour, du sexe sans tabou, de l'espoir, etc...De l'exaspérance sans être dans de la pure déprime... Les actrices sont toutes superbes!
    ferdinand75
    ferdinand75

    448 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2016
    Un très joli film , dans la veine d’un certain cinéma naturaliste des années 70, tel Pascal Thomas, ou du Yves Robert d’ « Alexandre le Bienheureux » . Joel Seria est d’un veine un peu plus libertaire, et connu un gros succès sur une dizaine d’année avec sa trilogie très libre , doucement contestataire , comprenant aussi : « Charlie et ses deux nénettes » et « Comme la lune » Marielle est ici un voyageur de commerce représentant en parapluies, peintre amateur à ses heures perdues , qui va tout laisser tomber (femme et enfants) après avoir rencontrer une belle canadienne très libérée. Il part avec elle en Bretagne, en bord de mer. Il est fou de son corps et tout particulièrement de ses fesses. Il y a alors une scène d’anthologie de Marielle qui se pâme devant le derrière de la JF : « Mon dieu que c’est beau , Bo…de M… , c’est magnifique.. ». C’est la version populaire et grivoise du Bardot du « Mépris » et du cultissime « Et mes fesses, elles sont belles.. tu les aimes » . C’est presque aussi fort , dans un registre diffèrent. Marielle est formidable . Mais la belle s’éclipse et l’abandonne , trop libre , et Marielle entame une déprime terrible. Seria nous donne une vison si vraie , si naturaliste de la France profonde de 1974, . C’est touchant de revoir cela en 2016. Les vieux bistrots de campagne, le curé de village, (magnifiquement interprété par Romain Bouteille, figure du comique de ces années là) ) .. Quelques personnages incroyables, sortis de nulle part, truculents et surréalistes : la prostituée bigoudène (formidable Dominique Lavanant),l Le prêcheur fou halluciné interprété par Claude Piéplu que l’on revoit avec plaisir, passé à la postérité pour sa voix dans les « Shadoks » Il y a aussi Andrea Ferréol, magnifique dans son rôle de commerçante adultère. Bresson dans un rôle de faux artiste peintre pervers et libertin. Finalement après beaucoup de beuveries, Marielle retrouvera l’amour grâce à la jeune et vierge Jeanne Goupil ( déjà présente dans "Charlie et ses deux nénettes) . Il tombera encore en extase devant son beau corps et sa petite culotte virginale, ce qui nous vaudra encore une scène d’anthologie. Le film doit beaucoup au talent Jean Pierre Marielle ( sa scène de déprime au bord de la falaise , essayant de peindre, puis se fracassant le cadre du tableau sur la tête, en pleine tempête, est énorme, un monument, ) . Le duo qu'il forme avec Goupil pour chanter "kénavo" est aussi très émouvant et culte.Marielle est formidable et tient là un de ses plus beaux rôles, lâché à son talent , complètement libre, , truculent et salvateur . Un beau moment de cinéma, témoignage de la liberté de ton des années 70.
    Plume231
    Plume231

    3 469 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2013
    Voilà l'exemple-type du film qu'on ne pourrait certainement pas faire aujourd'hui, qui ne se trouve pouvoir qu'être tourné dans cette décennie audacieuse où on avait mis le politiquement correct de côté que sont les années 70. On avait pas peur de tenter des trucs, parfois c'est franchement naze, le réalisateur avait dû sérieusement siffler du cidre (et pas celui à 2° ressemblant à du jus de pomme qu'on trouve en supermarché !!!) avant de tourner la séquence de la pute bigouden (déjà rien que l'idée...!!!) mais globalement cette farce grivoise, qui assume pleinement le fait qu'elle ne fait pas dans la délicatesse (ceux qui sont fans des poncifs bretons seront comblés !!!), fonctionne et a son petit charme. Mais tout de même ça n'aurait pas marché s'il n'y avait eu Jean-Pierre Marielle et sa voix unique qui porte tout le film et qui transforme des dialogues qui n'auraient pu être que vulgarité en sons non dénués d'une certaine poésie.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top