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    The Crow
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    291 critiques spectateurs

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    Ezhirel
    Ezhirel

    46 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2020
    Sorti en 1994 et réalisé par Alex Proyas, le réalisateur du génialissime Dark City, que je vous conseille vivement de voir, le film The Crow est l’adaptation de la série de comics du même nom, réalisée par James O'Barr et sera le témoin temporel d’une époque, comme rarement un film super-héroïque ne l’a été auparavant.

    Alex Proyas, petit réalisateur quasi inconnu à l’époque, n’avait jusqu’alors réalisé que de modestes clips vidéos, court-métrages, et un seul long métrage “Spirits of the Air, Gremlins of the clouds”, petit ovni cinématographique qui ne dépareillerait pas dans la filmographie de Jeunet, d’une beauté ineffable, mais dont l’accueil fut plutôt mitigé au vu de sa nature plutôt déconcertante.

    Autant dire que The Crow allait constituer un défi de taille pour le jeune réalisateur, tout juste trentenaire à l’époque, qui devait encore faire ses preuves et qui signait ici, son premier long-métrage “à gros budget”.

    Et non content d’avoir livré un film très respectable au-delà de toute considération liée à sa nature d’adaptation de comics, Proyas peut également se targuer d’avoir signé l’une des meilleures adaptations de comics super-héroïque de tous les temps, respectueuse et mature, à une époque où les films de super-héros n’étaient pas légion et ne constituaient pas encore un genre à part entière.

    En fait, dans cet exercice de film noir super-héroïque, malgré quelques résultats infructueux comme Darkman de Sam Raimi ou Punisher de Mark Goldblatt, un seul réalisateur avait su tirer son épingle du jeu, à savoir Tim Burton avec ses excellentes adaptations de Batman. The Crow allait donc débarquer comme une nouvelle pierre angulaire du genre.

    James O'Barr lui-même, le créateur de la bande dessinée, apprécia beaucoup l’adaptation de sa BD The Crow, et salua le respect apporté à l’oeuvre. Et n’importe quel amateur de comics sait à quel point il peut être difficile de contenter un auteur, qui trouvera souvent à redire sur les adaptations de leur bébé, même quand elles sont de qualité (qui a dit Alan Moore ?).

    The Crow raconte l’histoire d’Eric Draven, un jeune guitariste de rock, tué la veille d'Halloween alors qu’il s’apprête à épouser l’amour de sa vie, la jeune et belle Shelly Webster. Un an plus tard, tandis que la ville est en proie à une hausse de la criminalité, Eric Draven reviendra d’entre les morts, arraché à l’au-delà par un mystérieux corbeaux, afin de venger la mort de sa petite amie.

    S’il est un aspect que Alex Proyas et son équipe technique ont parfaitement maîtrisé dans cette adaptation de The Crow, c’est la pertinence et la cohérence de l’imagerie globale du film, ainsi que l’atmosphère si particulière qui en découle. Le réalisateur et ses deux compères : Dariusz Wolski et Simon Murton, ont mis un point d’orgue à réaliser une oeuvre, à la fois fidèle et respectueuse du support d’origine, mais également d’une beauté froide et tristement amère.

    L'esthétique gothique omniprésente est une véritable déclaration d’amour à son époque, et Brandon Lee, félin et charismatique avec sa dégaine de rockeur déchu de la fin des années 80 que l’on pourrait aisément confondre avec un certain Alice Cooper, en est sans conteste l’une de ses plus belles égéries. La photographie est savamment pensée de manière à conférer au film une ambiance qui marrie avec brio, sinistrose et romantisme, faisant émerger de cette mixtion paradoxale et oxymorique, la magnificence noire qui caractérise l’art gothique. La colorimétrie met en avant des teintes sombres et rougeâtres, de laquelle il découle tout un symbolisme de l’amour, de la mort, et de la vengeance, dans une valse aux couleurs chatoyantes faite de feu, de sang, et de ténèbres.

    Les plans aériens sont quant à eux l’occasion pour le spectateur de survoler une ville à l’architecture époustouflante et rutilante, à travers les yeux du corbeau. Chaque plan et chaque détail de la mise en scène, reflètent à eux-seuls, la qualité d’une direction artistique qui avait tout compris de la grammaire gothique.

    Les personnages principaux ne font pas exception à la règle et tout dans leur allure et leur écriture dégage un véritable sens de la tragédie et du romantisme. The Crow met en scène la quête vengeresse, quasi-Shakespirienne, d’Eric Draven, esprit vengeur et héros romantique au possible, aux allures christique, véritable phare dans cette Nuit du Diable, qui n’a qu’un seul but, expier les fautes des criminels qui ont violé et assassiné l’amour de sa vie. Le film se terminant lors d'un duel au sommet… d’une cathédrale, symbolique s’il en est, qui ne dépareillerait pas dans un film de capes et d’épées.

    Le film ne se contente pas d’être cohérent esthétiquement, il l’est aussi par ses choix musicaux et notamment par l’utilisation d’une bande-son rock et torturée, à l’image du reste du film.

    Grunge, Metal, Shoegaze, l’ensemble de l’univers musical de The Crow, porté par des groupes mythiques tels que The Cure, Nine Inch Nails, Rage Against The Machines, Stone Temple Pilots, ou encore Medicine, représentent parfaitement une certaine frange de la jeunesse de l’époque, une jeunesse underground, qui a soif de rébellion et de liberté, et dont Eric Draven, et par corollaire, son interprète Brandon Lee, seront de parfaits porte-étendards.

    La musique composée spécialement pour le film, quant à elle, est l’oeuvre du talentueux Graeme Revell, qui signera ici, l’une de ses bande-sons les plus inspirées, et l’une des plus importantes de sa carrière, qui le révélera aux yeux du grand public et qui lui assurera une carrière prestigieuse.

    Néanmoins, la production de The Crow a été parasitée par une malédiction qui s’amplifia de manière crescendo au fil du temps : perturbations climatiques sur le plateau, blessés divers et morts de cascadeurs, jusqu'au point d'orgue de la malédiction, à savoir la fin tragique de Brandon Lee, alors âgé de 28 ans seulement.

    Les circonstances exactes de la mort de Brandon Lee, ont longtemps demeuré pour le moins floues et mystérieuses, et ont alimenté bon nombre de théories conspirationnistes, Pour l’anecdote, Chad Stahelski, le réalisateur de la trilogie John Wick avec Keanu Reeves, était un fidèle ami de Brandon et bien qu’il n’ait jamais été crédité dans le rôle, c’est lui qui a incarné la doublure de l’acteur suite à son décès. Avec un tel talent que le subterfuge ne se voit à aucun moment.

    Bien que tragique, la mort du jeune Brandon résonnera à travers l’ensemble de l’oeuvre comme un écho à l’histoire qu’elle raconte, et ne fera que renforcer sa force et sa profondeur. The Crow possède indéniablement une aura indescriptible, qui transcende sa raison d’être, comme si l’ombre de Brandon planait toujours au-dessus de ce film, et c’est pour cette raison, que le film est si important !

    Je crois qu’il existe une certaine catégorie de rôles au cinéma, tellement forts et symboliques, qu’ils en viennent à outrepasser les frontières de la réalité, jusqu’à empiéter sur le destin de leurs interprètes, marquant par-là même l’histoire du cinéma d’une empreinte funèbre et inaltérable. Comment, ne pas faire un parallèle avec le regretté Heat Ledger, dont la dernière incarnation au cinéma, possède bien des points communs avec Eric Draven.

    Avec tout cela, on peut applaudir Alex Proyas pour être allé au bout de cette aventure, alors qu’il était encore endeuillé par la mort de son comédien et ami Brandon, ainsi qu’à Miramax, pour avoir boosté le budget initial du film, afin de laisser au réalisateur la chance de pouvoir le terminer et ainsi ne pas laisser partir en fumée l’investissement de Brandon dans le film.

    Quoiqu’il en soit, le décès de Brandon Lee fera de lui une véritable icône de sa génération, à l’instar de nombreux autres fabuleux artistes qui nous ont quitté bien trop jeunes (je pense notamment aux membres du "Club des 27"), qui ont marqué leur génération, et dont Brandon Lee faisait inexorablement partie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mai 2009
    Je garde un très bon souvenir de ce film qui a pourtant mal vieilli, comportant certaines sequences lourdes et des acteurs qui surjouent leur rôle.

    Néanmoins l'histoire est très bien, ainsi que la B.O, à condition d'aimer le registre hard rock / metal ect.

    Bref, en principe c'est un film auquel je n'accorderais que une ou deux etoiles en temps normal, mais les sentiments l'emportant,(nostalgie oblige) et Brandon Lee étant vraiment un très bon (bel) acteur à mon goût, note maximale attribuée!

    (notons le cri vraiment hilarant du corbeau dans la VF)
    Antoine D.
    Antoine D.

    34 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2017
    Alex Proyas se fait remarquer en adaptant le super héros tiré d'un comic book de la fin des années 80 c'est d'ailleurs à James O'Barr que son film est dédié en plus de Brandon Lee (fils de Bruce Lee), qui meurt sur le tournage, et à la petite amie de James O'Barr pour qui était dédié le Comic.

    Alex Proyas utilise la dystopie pour créer au mieux l'univers et l'environnement de la vengeance du super-héros complètement anti-héros mais qu'on aime suivre voir se venger. Il se replongera dans la science fiction avec le thriller d'anticipation culte Dark City
    _Royal_
    _Royal_

    108 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2011
    N'est pas Jean-Pierre Jeunet qui veut, et ce n'est pas parce qu'un filtre KONICA JAUNE 77 Y2 SY 48 2C NEUF vaut 25 euros sur E-Bay que n'importe qui peut commencer à se prendre pour un artiste. Mais c'était bien essayé quand même.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 septembre 2009
    Probablement la meilleure adaptation d'un comic-book. Spectaculaire, violent, sombre... et tellement triste.
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    480 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2017
    The Crow traîne un sale boulet derrière lui depuis qu'il est vu comme le film-bourreau de Brandon Lee, l'acteur ayant connu la mort durant le tournage suite à un accident fatal sur le plateau. Quoi de plus morbide pour se rattacher au thème central de la deuxième réalisation d'Alex Proyas, qui n'avait déjà pas de quoi être fière en adaptant un comic-book dont la seule raison d'existence fût l'auteur cherchant à accepter le décès de sa petite amie. Rien de grave dit comme ça jusqu'à ce que le soulagement de conscience passe par la renaissance d'un guitariste profitant de ce miracle pour venger sa compagne. On craint d'avance la quête vide, superficielle, et on ne s'y trompe pas. The Crow est vain, ne creuse pas assez sa tragédie et se termine sur une note trop facile en dépit des idées amorcées. Il se rattrape par contre sur son excellent travail atmosphérique donnant vraiment l'impression de lire des cases de bande dessinée sans que ça ne soit voyant. Le film est contaminé par la pourriture de la ville, les tueurs prennent toute la place, les résidents ordinaires sont mis de côté, le jour est quasi-absent de l'image, Proyas construit de cette façon un règlement de comptes comme unique approche, une vision intéressante renforcée par une patte visuelle originale. Il y avait sûrement mieux à faire avec un anti-justicier revenu d'entre les morts mais présenté tel quel, The Crow a du cachet.
    kray
    kray

    45 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2012
    Lorsque l'on a visionné l'immonde remake ou suite de ce film avec un vincent perez grotesque à souhait , on ne peut qu'apprécier ce petit bijou magistralement mis en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 décembre 2007
    Plaidoyer pour la vengeance de l'homme du bien contre le mal, le propos de The Crow avait de quoi faire rire. Et c'est la cas. Démonstratif, stéréotypé et mal joué, la vision de l'homme et du monde proposé par celle du réalisateur est tellement candide que de ce spectacle minable naît dans le plus profond de ces ténèbres cinématographique, le rire. Involontaire cependant, il n'est que l'unique raison de rester jusqu'à la fin de ce film, sous peine de mourir profondément d'ennuie.
    Tedy
    Tedy

    211 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 septembre 2013
    Cette adaptation du comic éponyme peine à convaincre pleinement, la faute à de nombreuses facilités et un acteur principal (Brandon Lee) pas vraiment talentueux. Ce film arrive malgré tout à nous distraire.
    Nicothrash
    Nicothrash

    291 abonnés 2 918 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2023
    Rôle le plus emblématique (et maudit) du regretté Brandon Lee, fils de l'illustre Bruce Lee, offert par Alex Proyas, The Crow et son atmosphère sombre et gothique reste marquant bien des années plus tard. C'est dans ce décor et cette ambiance très noirs que Eric Draven, revenu d'entre les morts, va exercer sa vengeance. C'est dark et plutôt bien foutu, assez violent également et pas trop long histoire de ne pas tourner en rond. Brandon sur-joue un peu quelque fois et il n'est pas spécialement aidé par les dialogues ni la VF d'ailleurs mais il fait largement le job. Un petit peu de hard rock pour pimenter tout ça (dont ses solos de guitare), un aspect fantastique bien travaillé et malgré un ensemble qui hume très fort le B-movie on prend un réel plaisir à suivre cette épopée vengeresse. The Crow est culte pour bien des raisons et les suites qu'il amènera ne seront jamais au niveau de cet opus original.
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2023
    L'oiseau de mauvaise augure entame sa dernière ronde.
    Un revenge culte des 90’s (mais un peu kitch ajd) à l’univers gothique sombre et violent, resté tristement célèbre pour la tragique disparition de Brandon Lee sur le tournage. 3,25
    eldarkstone
    eldarkstone

    179 abonnés 1 950 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2023
    Revu ce soir, et plus apprécié à sa juste valeur ! Un bijou sombre, violent, et surtout poignant jusqu'à la fin !
    Serpiko77
    Serpiko77

    46 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2023
    "The Crow", film devenu culte à cause de la tragédie subie pendant le tournage par Brandon Lee, est avant tout un monument du genre gothique.
    La photographie très noir, l'atmosphère glauque, les maquillages et les musiques... absolument tout dans ce film est poussé au max pour nous donner une ambiance ultra dark.
    C'est bien du coté formel que ce film tire tout son intérêt car il faut bien reconnaitre que sur le fond, cette histoire de vengeance est assez basique.
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2023
    Vaste programme pour une soirée bière dans la cave

    La carrière d’Alex Proyas revêt une sorte de mystère. Sa filmographie est cohérente par son univers mais contrastée par ses succès, ses réussites et ses échecs, ses ratés. Avec The Crow, on est au cœur de la première catégorie citée et en pleine écriture d’une légende.

    Eric Draven, rockeur métaleux et sa nana sont assassinés par un gang. Un an après leur mort, Eric revient à la vie et il crie vengeance. Par amour, son corbeau et lui vont semer la panique et la désolation dans le milieu du crime.

    Téléportation en 1994. De la thématique à l’esthétique en passant bien sûr par la musique, tout nous ramène au début des années 1990. Ce polaroid d’une époque peut fasciner autant qu’il peut agacer. On aimera ou pas en fonction de la bienveillance qu’on aura vis à vis d’un film daté. Perso, ce n’est pas quelque chose qui me dérange. Les choix musicaux, très inspirés au début du film (The Cure, NIN puis Pantera, The Jesus & Mary Chain …) inscrivent immédiatement une ambiance mais ils ne participent pas à l’installation d’une atmosphère de développement de l’intrigue. Ça peut faire compilation et non bande sonore. L’esthétique emprunte ou prolonge un univers burtonesque à la croisée d’un Batman et d’un Edward, la poésie candide en moins, la violence sourde en plus. L’intrigue est sommaire, trop peut-être. Elle se résume à un vigilante dark. Pour autant, l’esprit de chaos qui règne renouvelle un peu le genre. La dimension romantique ne fonctionne pas à plein et on sera davantage touché par le personnage de l’ado amie d’Eric que par l’histoire d’amour contrariée du couple assassiné. Pour ce qui est des scènes d’action, elles sont nombreuses, dynamiques, inventives, outrancières, souvent drôles, de vraies réussites en somme. On pourra aussi mentionner l’interprétation qui fait le job et dont la célébrité tient surtout au drame en plateau qui a coûté la vie à Brandon Lee, fils de Bruce Lee lui aussi mort en plein tournage. C’est une forme de malédiction qui aura donné pas mal d’aura à un film qui se voulait déjà très dark.

    En bref, point de chef d’œuvre ici mais un instantané complet et engagé, presque un manifeste pour le gothisme des 90’s. Comme souvent, on se méfiera des suites …
    Eselce
    Eselce

    1 200 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2016
    La meilleure version de "The Crow" qui, par la suite, a connu quelques remakes. Ici, l'ambiance est sombre, le personnage est porté par Brandon Lee qui entra dans la légende pour ce terrible accident arrivé sur le tournage qui causa sa mort. Les méchants ont beaucoup de charisme et les voix françaises offrent beaucoup de cachet à ce film gothique qui rappelle les "Batman" de Tim Burton. Toujours aussi bien, 20 ans après.
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