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    The Thing
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    4,2
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    749 critiques spectateurs

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    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    43 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2015
    Pilier du genre SF/Horreur, aux côtés des premiers volets d'Alien et de Predator, « The Thing » de John Carpenter est un quasi huis-clos suffocant où un groupe d'une expédition scientifique en Antarctique va devoir survivre aux éléments et à la folie qui les guette tout en affrontant une créature extra-terrestre diabolique et insaisissable. Car là où Carpenter fait très fort, dans ce qui restera Le chef d'oeuvre de sa carrière, c'est de rendre la Chose impalpable, invisible, presque fantomatique, moléculaire, alors qu'elle est bien présente, très hostile, et va envahir progressivement les têtes et un terrain glacial, isolé, mortel. Avec son sens aigu de la mise en scène, Big John livre un film à l'ambiance unique, aux effets gores réussis et aux décors parfaitement adaptés au contexte de mort latente. Emmené par un excellent Kurt Russell, dans un rôle badass et charismatique, Carpenter réalise plus qu'un simple remake du film de Nyby, il s'en détache, se l'approprie et le sublime, ce qui est assez rare dans ce type d'exercice. Tout simplement l'un des meilleurs films du genre.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2014
    La force des anciens films de Carpenter, c'est d'arriver à créer de véritable atmosphère sombre, angoissante ou encore paranoïaque. Et c'est le cas pour "The Thing" qui nous fait suivre un groupe de chercheurs d'une station isolée de l'Antarctique et qui va se retrouver piéger par une forme de vie extraterrestre capable de s'emparer de leur corps. Dans ce quasi huis-clos on retrouve bien cette atmosphère, angoissante et glaciale, accentué par la musique de Morricone. Carpenter est dans son élément, il maitrise le rythme, la mise en scène les effets spéciaux et visuels ou encore les moments "gores" pour que son film, plutôt macabre, provoque les effets recherchés et souhaités. La tension monte au fur et à mesure que le récit avance et ne faiblit jamais. Les acteurs sont impeccables et notamment Kurt Russell. Un bon film, pour ma part peut être pas le meilleur de Carpenter mais l'objectif est atteint à travers ce huis-clos claustrophobie dont l'atmosphère angoissante et macabre nous tient en haleine de bout en bout.
    Nicothrash
    Nicothrash

    291 abonnés 2 918 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2016
    Remake indispensable de "La chose d'un autre monde" de 1951 et tiré de la nouvelle "Who goes there" à laquelle il est très fidèle, "The Thing" constitue sans doute l'oeuvre majeure de Big John. Plus de trente ans après, son incroyable ambiance anxiogène n'a strictement rien perdu de sa superbe, c'est un véritable sommet de tension, le climat d'angoisse s'installe dès les premières minutes pour ne plus jamais vous lâcher et atteint son paroxysme lors de la scène culte des tests sanguins. Un huit-clos paranoïaque exemplaire au suspens grandissant qui bénéficie d'effets spéciaux de grande qualité, toujours aussi spectaculaires et effrayants après les années, sans oublier une ambiance sonore et un thème musical obsédants. Qu'on le classe dans la catégorie SF, horreur ou fantastique, "The Thing" reste un must de chaque genre et définitivement le chef d'oeuvre de Carpenter. Indémodable.
    kingbee49
    kingbee49

    30 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2017
    Un chien qui court dans la neige, avec à ses trousses un hélico et un type qui lui tire dessus, à travers les grands espaces hostiles et glacés de l'Antarctique, et le chien court, court jusqu'à une station de recherche scientifique, réussissant à éviter les balles... C'est ainsi que commence "The Thing", le diamant rouge sang de la filmographie de "Big" John Carpenter. Bon, c'est vrai, l'époque (1982) était vouées aux méchantes bébêtes venues de l'espace qui adorent exploser les corps des humains naïfs, parqués dans des vaisseaux aux confins de la galaxie ou cloisonnés dans des stations polaires au milieu de nulle part... Quoique, l'arrivée d'E.T. allait changer la donne pour un moment, le gentil extra-terrestre de Spielberg piétinant aux box office le bestiaire cruel de Carpenter... C'est le temps qui rendra justice au film, dont chaque vision le confirme à présent comme une oeuvre absolument sans égale dans son genre. "The Thing" est à la fois à la fois un morceau de bravoure technique (les créatures animatroniques de Rob Bottin), une variation angoissante sur la solitude et surtout, un incroyable trip paranoïaque. Ajouter à ça une direction d'acteur impeccable d'ou émerge le fougueux Kurt Russell, quelques scènes traumatisantes (le chenil, la séquence défibrillation...), une tension qui ne faiblit pas et vous aurez une idée de "la chose" ! D'ailleurs, les scènes de transformation sont à la fois paroxystiques et captivantes, créant des images de cauchemar ou la chair délire et matérialise une peur brutale venue d'on ne sait quel brouillon de Jérôme Bosch ou Francis Bacon. Car, oui, il s'agit bien d'une horreur mutante et démesurément effrayante et glauque, qui imprime la rétine pour longtemps. Bref, "The Thing" est une expérience passionnante de cinéma horrifique, maîtrisée de bout en bout, ou le faux semblant règne jusqu'à la rupture violente. C'est aussi la signature la plus viscérale et la plus sincère d'un réalisateur à son sommet.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    The Thing est un film d'horreur pas mal.
    L'angoisse est bien présente. L'intrigue d'épouvante se double d'un récit presque policier (puisque la chose peut prendre l'apparence de n'importe qui) qui nous maintien très bien en haleine.
    Kurt Russell est bon, les autres acteurs sont bien aussi.
    Les effets spéciaux sont plutôt réussi et demeurent encore assez crédible (malgré un petit coup de vieux). Les métamorphoses de la chose sont toujours particulièrement terrifiantes.
    La musique d'Ennio Morricone, sans être spectaculaire, colle bien à l'atmosphère recherchée.
    Un bon film de la part de John Carpenter.
    Thibault F.
    Thibault F.

    44 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 janvier 2014
    C'est dommage qu'un tel potentiel soit gâcher lors du second et dernier acte de ce film pourtant si mystérieux, si intrigant. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un effroyable moment à commencer par le talentueux John Carpenter qui réalise un remake du plus ou moins réussis de "La chose d'un autre monde". Le lieu choisit, l’Antarctique est un lieu propice et idéal pour frissonner sur une chose venue de l'Espace, capable de prendre l'apparence de n'importe quel être humain. Pour couronner le tout, la station américaine est coupé, depuis une tempête de neige, de toutes communications avec l'extérieur. Si là où le metteur en scène réussit à intriguer le spectateur, celui ci échoue lors de la partie de "cache-cache" entre le monstre et les occupants de la station qui ont tous plus ou moins des réactions étranges et idiotes ! L'atmosphère est là mais cela n'est clairement pas suffisant pour emmener et terrifier le spectateur. Je retiendrai alors deux points satisfaisant, la bande sonore et la qualité des effets spéciaux (dégoûtants et forcément effrayants) de la bête. Vraiment déçu, car je m'attendais à voir un film maître de la science fiction et de l'horreur...
    Barry.L
    Barry.L

    20 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    En 1982 sortirent deux œuvres de science-fiction aujourd'hui mythiques et pourtant fortement dissemblables : « E.T l'extraterrestre » de Steven Spielberg et « The Thing » de John Carpenter. Deux œuvres traitant de l'arrivée d'un extraterrestre sur Terre, certes, mais différentes surtout par la façon d'exploiter ce thème. L'accueil que reçurent ces films n'a lui aussi rien de comparable. Sans surprise, le film de Spielberg qui présente un gentil alien est porté aux nues par l'Amérique bien-pensante de Reagan et devient (comme à peu près toute la filmographie de ce génie de Spielberg) un film culte. Et puis, il y a l'autre film là... signé par un cinéaste de série b... « The Thing » de Carpenter. Les critiques voient le film : c'est un désastre. Le film est jugé trop effrayant (drôle d'argument, vu que c'est un film d'épouvante)... trop dégoûtant (bizarre aussi, « Alien, le 8eme passager » avais déjà quelques scènes assez affreuses). Le film est donc condamné et subi un échec commercial. Mais grâce au développement de la VHS, le film gagnera au fil des années le statut de film culte, considéré comme le meilleur film de Carpenter, et même (sinon le) meilleur film d'épouvante/s-f de tous les temps (si j'en crois ma jaquette de DVD).

    Selon moi, il existe cinq maîtres du cinéma d'épouvante : John Carpenter, Wes Craven, Georges Romero, David Cronenberg et Dario Argento. Chacun se démarque par un quelque chose qui lui est propre. Par exemple, Craven apporte une savoureuse touche d'humour sans jamais vraiment tomber dans la parodie. Carpenter est sans doute le plus marquant par son pessimisme totale. Cette obscurité éclate dans « The Thing » qui marque le premier opus d'une remarquable trilogie de films d'épouvantes, constitué de ce film-ci, du « Prince des Ténèbres » (1987) et de L'antre de la folie » (1994). Trilogie que Carpenter appellera sa « trilogie de l'Apocalypse » (ce nom marque bien le pessimisme du bonhomme).

    L'histoire se passe en Antarctique pendant l'hiver 82. Douze hommes travaillent dans une base américaine isolée. Un jour, ils reçoivent une étrange visite : un chien de traineau, qui semble être traqué par deux Norvégiens. Les deux Norvégiens sont tués, le chien trouve refuge dans la base. Qui étaient les deux Norvégiens ? Tout ce qu'on sait, c'est qu'ils viennent d'une autre base. Deux Américains, dont Mac Ready, le pilote d'hélicoptère (Kurt Russell, synonyme de charisme absolu) se rendent à la base norvégienne et découvrent le camps complètement dévasté. La raison ? Les Norvégiens ont extrait du sol une entité extraterrestre qui a la capacité d'absorber des êtres humains et de prendre leur forme physique. Et cette chose affreuse, elle se trouve dans la base américaine, sous la forme du chien de traîneau. Chien qui a sans doute déjà absorbé et imité quelques américains. Une lutte commence où se mêlent violence et paranoïa (Qui est qui ? Es-tu la chose ? Es-tu humain ?...).

    Voici le résumé. On a beaucoup dit que le film de Carpenter était un remake de « La chose d'un autre monde » (1951) de Christian Nyby (et d'Howard Hawks? On dit que c'est lui le vrai réalisateur). Je pense que cette idée est très contestable. Deux films qui n'ont relativement en commun que le sujet : un extraterrestre arrive en Antarctique et dans une base... c'est tout. Parce qu' en terme de mise-en-scène, de scénario et même d'ambiance (rien que pour l'ambiance, sachez que le film d'Hawks est assez léger, ce qui n'est pas le cas ici). Si l'on devait rapprocher le film de Carpenter, ce serait avec le film « Alien » (1979, Ridley Scott) et le livre « 10 petits nègres » (1939, Agatha Christie). Un croisement détonnant où se mêle avec une grande habilité l'épouvante et le suspense. Ses deux sentiments peuvent se traduire de plusieurs manières (dû donc à la très judicieuse, pour ne pas dire géniale idée du scénariste Bill Lancaster : doter la créature du don d'imitation). La peur naît à cause de la non fiabilité des êtres, on ne sait jamais à qui faire confiance, qui est qui etc. Même l'identité de Mac Ready, personnage principal, nous semble incertaine. Une idée magistrale : alors que les films d'épouvantes présentent souvent un ennemi face à une poignées de victimes, ici le mal se trouve souvent dans le cadre, sans qu'on le sache. On ne sait qui est humain où qui est la chose. Les morts non montrés, les sous-entendus prononcés aux alentour d'une phrase renforcent l'angoisse que nous procure cette œuvre. La Chose est donc uniquement suggérée ? Non, tout cela est rompu par moment, quand la Chose, découverte par les humains, se défend. Ces scènes-là valent pour les incroyables effets spéciaux, signés Rob Bottin (le roi du latex, qui prouvera son immense talent dans des films de Verhoeven, ou encore « Seven » de Finsher), qui ne cessent de nous hanter aujourd'hui. Le film de Carpenter fut l'un des premiers à montrer des chairs qui se déchirent et se métamorphosent. Le mérite revient donc à Rob Bottin, qui, pour l'anecdote, a travaillé sept jours par semaine pendant un an cloîtré dans son atelier : tout cela pour donner vie à sa créature ( ce qui lui vaudra un séjour à l'hôpital). Dans ces scènes de transformation et de mutation, Carpenter montrait pour l'époque l'inimaginable et l'impossible. Ce qui nous offre un paradoxe : le metteur-en-scène nous montre concrètement quelque chose qui ne peut être nommé, car n'ayant pas de forme propre, à tel point que plusieurs critiques disent que la Chose en question est une métaphore du SIDA (qui ravageait le monde dans les années 80). On a donc peur mais Big John ne fait pas qu'un film d'épouvante, mais aussi un film à suspense. Un suspense qui nous fascine et nous laisse cloué sur place : il y a un savant mélange entre horreur (ce qui repousse, venant d' « Alien ») et suspense (ce qui nous prend et nous scotche, venant des « 10 petits nègres) Une scène est restée emblématique et traduit très bien ce mélange : le test sanguin. On est terrifié par ce qu'on va voir, mais on ne peut décrocher car nous sommes très intrigués et nous voulons savoir qui est la Chose.

    « The Thing » est, de nos jours, le chef-d'oeuvre de Carpenter : c'est un fait. Plus terrifiant, plus prenant que ses autres films, « The Thing » est quand même tout-à-fait en cohérence avec l'oeuvre de Big John, qui aborde un thème extrêmement présent dans sa filmographie : le Mal. Mais un Mal abstrait n'ayant pas de forme propre. Ainsi, le Mal se matérialisait sous la forme d'un tueur immortel au masque blanc (« Halloween », 1978), d'un brouillard menaçant (« Fog », 1980), d'une séduisante voiture rouge incassable (« Christine », 1983) et se matérialisera plus tard sous la forme d'un liquide vert prisonnier (« Prince des Ténèbres », 1987), d'une œuvre d'un écrivain (« L'antre de la folie », 1995) ou encore sous la forme de beaux enfants (« Le village des damnées », 1995). Le mal chez Carpenter est un thème très important et s'oppose toujours à l'Homme. Résultat ? Un constat glacial et terrifiant : le mal ne peut être vaincu, simplement retardé par l'Homme, abandonné à lui même (voir « Prince des Ténèbres »). En témoigne les fins de film de Carpenter, souvent ambigues. Le cas se retrouve dans « The Thing » : la Chose semble être vaincue, et pourtant... une musique inquiétante qui se déclenche (signé par Ennio Morricone, rien que pour cela...), un geste étrange d'un personnage... et nous voilà reparti dans la paranoïa : la Chose est-elle vraiment morte ? Ne vit-elle pas dans un des deux personnages restants ? Cette pensée très pessimiste tourne souvent à l'idée fixe, surtout quand on sait que ce film fait partie de la trilogie de l'Apocalypse.

    Réflexion sur le mal, tout autant capable de sommeiller en nous que de surgir d'un coup, « The Thing » est une œuvre majeure et essentielle du film d'épouvante. Bien loin des clichés américains de films d'horreur (que cela fait du bien de ne pas retrouver les clichés du genre, comme la phrase « séparons nous »), l'oeuvre de Carpenter est profondément adulte, loin des films d'épouvantes pour ado. Un film terrifiant et claustrophobique. A noter en conclusion qu'il existe un remake, réalisé en 2011 par Matthijs van Heijningen Jr.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 juillet 2016
    Un très bon film de John Carpenter. Des effets spéciaux très réussis, une musique excellente d'Ennio Morricone,de très bons acteurs, des scènes marquantes et un scénario très bien ficelé comme une sorte de huit-clos à la recherche de l'individu "qui prétend être ce qu'il n'est pas" (Tarantino s'en inspira fortement pour "Les Huit Salopards" ...) font de "The Thing" un film majeur dans le genre de l'horreur qui marque les esprits.
    Truman.
    Truman.

    203 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2013
    The Thing est un film culte du cinéma d'horreur .
    Malgré qu'il date de 1982 il n'a pas vieillit , les acteurs sont bon et on a une ambiance excellente , oppressante
    Pour l'époque les effets spéciaux sont vraiment bon .
    The thing reste un film culte a voir absolument pour tout fan d'horreur !
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    796 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2018
    The Thing est sans aucun doute un des meilleurs films d'horreur de l'histoire ! John Carpenter signe ici son meilleur film, se déroulant dans le froid glacial de l'Antarctique en 1982 dans une base américaine en proie avec un forme de vie extra-terrestre.
    Ce qui frappe en premier lieu, est l'ambiance du film, assez indescriptible mais fascinante. Pour l'époque, les effets spéciaux sont très réussis, et même aujourd'hui on exprime littéralement son dégoût face aux "métamorphoses" insolites et dégueulasses de la Chose.
    Un Kurt Russel excellent, un scénario qui même frissons et paranoïa, une musique d'Ennio Morricone absolument géniale et angoissante...
    Bref un film qui fait date dans l'histoire du cinéma d'horreur, au même titre d'Alien (sans toutefois l'égaler) ! Un incontournable !
    Jake S.
    Jake S.

    67 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2021
    N'étant pas un grand fan du tout premier "Halloween" de Carpenter, j'en attendais beaucoup de son second film le plus réputé. Eh bien je n'ai pas été déçu ! "The Thing" a tout pour plaire : un huis-clos angoissant en Antarctique, une menace qui se grapille du terrain petit à petit et des tensions entre les personnages pour les diviser les uns des autres. Loin de l'horreur synthétique des décennies suivantes, "The Thing" est apparu à une période où l'on "fabrique" encore de l'horreur à la main et je dois dire que ça fait du bien. Alors certes parfois certaines scènes provoquent le rire mais des efforts sont fournis pour nous maintenir dans le feu de l'action avec des personnages qui pètent les plombs un par un. Et puis que dire de cette menace... une entité extra-terrestre qui imite grossièrement l'apparence des êtres vivants qu'elle contamine c'est assez bien trouvé. Il y a de l'idée et c'est ce qu'on attend des films d'horreur.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2019
    Depuis près de 40 ans, trône au sommet de la filmographie de John Carpenter, "The Thing" (1983) remake de "La Chose d'un autre monde" (1951) d'Howard Hawks. Devenu désormais culte, le film a bénéficié du canal vidéo au sommet de sa forme entre 1985 et 2000 pour se frayer un chemin dans le cœur des amateurs de films de genre. Venant après le choc "Alien" (1979) de Ridley Scott , le film sort juste deux semaines après "E.T, l'extra-terrestre" de Steven Spielberg qui par la déferlante de bons sentiments qu'il suscita, ne plaça pas les spectateurs dans les conditions favorables pour plébisciter un film si radical, tant sur le fond que sur la forme. A la tête du plus gros budget de toute sa carrière (15 millions de $), John Carpenter parvenu au sommet depuis "Halloween" (1978), décide de revenir à l'essence profonde de la nouvelle de John W. Campbell, "Who goes there?", faisant de la paranoïa collective l'axe central de "The Thing". Au-delà des magnifiques maquillages et effets spéciaux du tout jeune Rob Bottin (22 ans !), c'est bien son parti pris narratif qui confère encore aujourd'hui toute sa force à ce chef d'œuvre du film d'horreur et d'anticipation. spoiler: Le mal entrant dans la petite station arctique américaine sous la forme à priori anodine d'un chien, va vite fracturer l'unité de l'équipe de douze scientifiques
    dont Carpenter nous présente tout d'abord la convivialité potache qui en régit la vie quotidienne, remède émollient contre l'isolement. Mais le ver est déjà dans le fruit, magnifiquement introduit dans une scène d'ouverture d'anthologie où un hélicoptère menaçant pourchasse sur la banquise un chien loup que rien ne semble pouvoir arrêter. L'ensemble est rythmé par la musique hypnotique d'Ennio Morricone qui délaisse pour une fois les effets baroques et virevoltants qui ont fait sa réputation mondiale. Les choses dès lors s'enchainent très vite et c'est comme un cancer foudroyant qui ronge le groupe. En effet, le monstre d'allure informe possède la faculté après une attaque de prendre très rapidement l'apparence physique de sa victime. Cette capacité à absorber les organismes pour en pervertir la structure sera par la suite interprétée comme une métaphore sur le SIDA (Carpenter ne démentira pas) qui commence à l'époque du film à décimer la communauté homosexuelle masculine. Complètement à son aise grâce à une longue période de préparation, John Carpenter fait monter crescendo la tension pour ne plus laisser le spectateur respirer jusqu'à une fin plutôt ouverte mais ne laissant présager rien de bon pour le devenir de l'humanité, étant pour le coup fidèle au pessimisme qui prédomine chez plus grands auteurs de récits dystopiques ou de science-fiction. Ainsi s'ouvre la trilogie de l'apocalypse de John Carpenter qui se poursuivra avec "Le prince des ténèbres" (1987) et "L'antre de la folie" (1994). L'universalité des peurs que réveille "The Thing" assure à son réalisateur, surtout par les temps qui courent, de ne jamais tomber complètement dans l'oubli. Juste retour des choses.
    Incertitudes
    Incertitudes

    170 abonnés 2 319 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2019
    Malgré le poids des années, l'impact de The Thing est resté le même. Comme pour Assaut, Carpenter se plaît à enfermer ses personnages dans un huis-clos et à observer leur comportement. A ceci près que l'ennemi ne provient plus de l'extérieur. Enfin, il vient de l'espace de par son origine. Mais comme il change tout le temps d'hôte, ça en fait un ennemi indétectable. Tout du moins, quand il le devient, c'est souvent trop tard. Un climat de paranoïa et de claustrophobie s'instaure vite entre ce groupe de scientifiques coupés du monde. Car au dehors, la tempête de neige fait rage. Les communications avec l'extérieur sont coupées et ils ne doivent compter que sur eux-mêmes. The Thing a eu une telle influence qu'un épisode de la première saison de la série X-Files écrit par le futur réalisateur James Wong s'en est fortement inspiré et qu'il est considéré comme un des meilleurs par ses créateurs. Il faut dire que la transformation de la créature est impressionnante. Même encore aujourd'hui. Son responsable a fait fort car elle est particulièrement terrifiante. Et comme il n'y a aucun moyen de savoir de prime abord qui est contaminé (sauf en faisant une analyse de sang), tout le monde est potentiellement infecté. Tout le monde se méfie de tout le monde. Comme quoi, pas besoin d'effets spéciaux incroyables pour faire un chef d’œuvre d'horreur et de science-fiction. Un bâtiment, quelques armes, Kurt Russell, un monstre hideux et invulnérable. Et l'immense John Carpenter évidemment.
    Shaka666
    Shaka666

    55 abonnés 504 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2014
    Ce film du début des années 80 est devenu culte. Sorte de "Alien" se déroulant en huis-clos dans une base en plein Antarctique, "The Thing" possède une vraie atmosphère qui devrait plaîre à tout amateur du genre.
    Roub E.
    Roub E.

    729 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2014
    Carpenter signe la un de ses chefs d œuvre, organique, angoissant, paranoïaque, malin ... Il y a quantité de manières de décrire The Thing. Avec son héros auto destructeur qui va lutter pour sa survie et celle de l ensemble de l espèce humaine, Carpenter s interroge sur les individus, les postures qu ils peuvent prendre et qui ils sont réellement. À côté de ça on a un super film d horreur qui ravira les amateurs d hémoglobine. Un must ? Sans aucun doute.
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