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    Texasville
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    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2012
    Beaucoup moins réputé que l'inoubliable « Dernière séance », « Texasville » m'a pourtant fait l'effet d'une petite bombe, d'autant que je n'en attendais pas grand chose. On a en effet rarement l'occasion de voir un réalisateur se lâcher autant sur ses héros : soit vulgaires, soit alcooliques, soit stupides, voire les trois en même temps, Peter Bogdanovich n'hésite pas à en mettre plein la gueule aux texans, et pourtant... Se dégage du récit une douce mélancolie, comme si, malgré l'image peu flatteuse que le réalisateur dresse des habitants, il y avait quelque chose d'extrêmement sincère derrière chacun, finalement plus là parce qu'ils ne peuvent faire autrement que parce qu'ils sont réellement méchants. Ils se ressemblent d'ailleurs tous un peu : hommes amateurs de conquêtes, femmes ridiculement romantiques... Difficile de trouver quelqu'un pour sérieusement relever le niveau. Pourtant on finit par s'attacher à cette bande de bras cassés, peut-être justement parce qu'ils sont authentiques et ne se font pas d'illusions sur ce qu'ils sont, à l'image d'un héros complètement débonnaire. Parlons-en d'ailleurs de ces retrouvailles entre ce dernier et Jacy Farrow, sa fiancée du premier film : il faut les voir se rencontrer vingt ans plus tard, très loin du côté glamour que l'on pouvait imaginer. Mais là encore c'est cela qui rend le film si particulier, parce qu'il ne va jamais là où on l'attend, parce que les relations entre les différents personnages sont loin d'être celles auxquelles on assiste habituellement, et parce que cet amour de jeunesse retrouvée n'a rien de conventionnel, s'avérant au contraire plus vachard qu'autre chose, la personnalité de Jacy, jouée par une Cybill Sheperd irrésistible, y étant aussi pour beaucoup. Bref, c'est une œuvre étonnante, à la fois méchante, nostalgique et émouvante : les suites de grande qualité sont rares, « Texasville » en fait assurément partie.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juillet 2015
    Vingt après "La dernière séance", les personnages de Larry McMurtry sont de retour pour un nouveau roman qu'encore une fois Peter Bogdanovich, alors au creux de la vague met en scène. Tous les acteurs du film de 1971 sont là, notamment les trois héros, Sonny Crawford (Timothy Buttons), Duane Jackson (Jeff Bridges) et Jacy Farrow (Cybill Shepherd). Nous sommes en 1987, 35 ans ont passé et le petit bourg perdu du Nord du Texas fête son centenaire. Duane Jackson n'est pas resté dans les rizières de Corée et il est devenu un très aisé exploitant pétrolifère qui doit faire face à l'effondrement des cours. C'est lui qui a en charge l'organisation des festivités. Il est resté au fond de lui le jeune homme insouciant d'autrefois et sert d'étalon pour toutes les femmes du pays qui s'ennuient malgré les charges de famille qui se sont accumulées avec les quatre enfants qui garnissent sa résidence cossue avec piscine. L'essor économique que l'on sentait poindre au début des années 1950 s'est bien concrétisé et l'architecture s'en est trouvée bouleversée, éliminant du paysage les quasis masures de l'époque. En contraste avec la nonchalance apparente de Duane, Sonny n'a pas surmonté ses tourments d'adolescent et s'enferme progressivement dans une prostration sans retour. Jacy quant à elle est revenue au pays après une brève carrière de starlette à Rome et la perte d'un enfant. Plus que jamais l'égérie de son village, elle continue de faire chavirer les cœurs. Bogdanovich met à nouveau en relief le passage des ans et la grande roue des générations qui se succèdent, mais le ton est cette fois-ci davantage tourné vers l'amertume, les jeunes pousses d'autrefois ne semblant pas plus que leurs aînés avoir trouvé un sens à leur vie malgré une prospérité leur offrant plus de perspectives. C'est un peu comme si Bogdanovich faisait à travers ce film le triste constat des espoirs envolés de sa propre carrière qui s'est enlisée après avoir suscité peut-être trop d'espoirs. Moins abouti et plus convenu que le premier opus, "Texasville" se déguste malgré tout avec plaisir si l'on à pris la peine de voir ou revoir avant "La dernière séance". Sinon l'exercice pourra vite s'avérer fastidieux. L'incapacité du film à ne pas pouvoir se tenir debout tout seul marque sa faiblesse et son faible succès malgré la présence d'un casting qui a acquis de la renommée depuis 1971, notamment Jeff Bridges bien plus présent sur l'écran.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2016
    Une suite attachante du superbe "The Last Picture Show", rèalisè en bonne et due forme par Peter Bogdanovich! Comme toujours, les rumeurs sont rèpètèes et dèformèes à Anarene! Texasville est la première ville du comtè d'Archer et sa capitale, avec cette saveur si particulière de l'Ouest! Jeff Bridges, excellent, ne broie que du noir! il faut dire qu'il n'y a que ça à faire dans cette petite ville perdue du Texas! Reine de beautè à travers les âges, Cybill Shepherd est belle mais elle a vieilli! On pouvait l'aimer follement à l'èpoque! Causer la perte de l'humanitè est le genre de dèfi qui lui conviendrait aujourd'hui! Bridges et Shepherd sont Adam & Eve dans cette petite ville d'Anarene qui se prèpare pour son bicentenaire où tout le monde est prêt à pèter les plombs! spoiler: Quant à l'èmouvant Timothy Bottoms, son personnage a malheureusement pris un virage important vers la maladie! il est dèjà parti dans le passè, prend des cachets et ne voit plus de films dans le ciel! Les cachetons lui donnent l'impression d'avoir du coton dans la tête!
    Certes, la jeunesse est maladroitement caricaturèe (les mioches jouent comme des cochons) mais il suffit que Bridges et Shepherd soient à l'image pour que le film s'emballe! On soulignera une bonne B.O dans laquelle on peut entendre furtivement Madonna (« Material Girl ») et Culture Club (« Karma Chameleon »)...
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2022
    Vingt-deux ans après « La dernière séance » (1972) , Peter Bogdanovitch retrouve l’intégralité de son casting qui devenu adulte fait le point sur un pays dans lequel les hommes comme les femmes ne semblent pas se reconnaître. Pourtant ce « Texasville » n’est pas une suite formelle aux aventures sentimentales des lycéens d’autrefois . C’est un cadre de vie que Bogdanovitch définit comme un constat à mi-parcours, un bilan de la quarantaine plus ou moins assumée. La famille a bien du mal à s’y retrouver. Les couples se font aussi vite qu’ils se défont, l’infidélité parait être un gage de bonne santé. Bogdanovitch réussit pourtant à nous rendre attachante, voire même parfois sympathique, cette communauté texane, comme une part d’humanité qui n’échappe pas à la norme. Il y a beaucoup d’affection, voire de la tendresse. Et les retrouvailles entre Duane et Jacy, pas forcément celles que l’on attendait. AVIS BONUS Jean-Baptiste Thoret nous raconte l'histoire du cinéma, c'est toujours passionnant
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 395 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mai 2021
    Imaginons que quelqu'un ait écrit un dialecte d'une heure pour chacun des 10 à 20 personnages et leur ait fait réciter chaque partie séparément mais qu'il ait ensuite monté le tout ensemble. Cela ressemble à une mauvaise pièce de théâtre. Il s'agit en fait de se complaire dans l'apitoiement sur soi a l'âge mûr. Les personnages s'adressent les uns aux autres mais se connectent jamais ou même interagissent ensemble car il s'agit juste de dire des répliques faciles. Tous les personnages principaux sont au milieu d'une crise. Le fils adolescent de Bridges sort avec des femmes mariées qui sont les épouses des amis de son père. L'une d'elles veut l'épouser, une autre est enceinte, une autre lui achète une Porsche. Au milieu du film le fils s'enfuit et épouse sa petite amie puis il demande le divorce après s'être disputé avec elle. Je pense que Bogdanovich voulait que ce film soit un examen de la douleur de la vie comme la naissance, la mort, la déception, la folie, la perte de richesse tous ces grands problèmes. Au lieu de cela ce n'est qu'une histoire mal racontée et mal interprétée surtout par Jeff Bridges...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 mai 2013
    Même si l'idée de donner une suite à l'excellent The Last Picture Show me semblait ridicule, j'ai tout de même donné une chance à ce film. Après tout, le casting original est presque entièrement réuni, le réalisateur est le même, il s'agit encore une fois d'une adaptation d'un livre de Larry McMurtry... Les conditions étaient donc réunies pour que Texasville soit, au pire, une suite correcte. Et pourtant, il s'agit ici d'un des plus mauvais films qu'il m'ait été donné de voir. Que s'est-il passé pour qu'un tel accident industriel ait lieu ? L'histoire n'a aucun sens, il n'y a pas de scénario, les dialogues sont lamentables, les acteurs jouent comme des pieds, Timothy Bottons fait de la figuration... Bien que Texasville soit dépourvu de tout intérêt artistique, il est la preuve vivante qu'il vaut mieux éviter de donner une suite à un chef d'oeuvre cinématographique et il devrait, à ce titre, être diffusé dans toutes les écoles de cinéma...
    globi C.
    globi C.

    8 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 avril 2016
    Je ne suis jamais rentré dans ce film ou Jeff Bridges traîne son ennui. Cybill Shepherd arrive malheureusement un peu tard pour nous remettre du coeur à l'ouvrage. Dans le doute je lui colle 2 étoiles tout de même.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 octobre 2009
    L'idée de base avait de quoi séduire : retrouver les protagonistes de "La dernière séance" une trentaine d'années plus tard. Le résultat est assez moyen, plutôt terne même, et décousu. Bogdanovich n'a pas su retrouver la magie d'antan, et le charme du film s'est envolé avec le passage du noir et blanc à la couleur. Un film correct mais sans comparaison avec le petit chef d'oeuvre original.
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