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    If....
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    Davidhem
    Davidhem

    88 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2007
    If est le film qu'on peut appeler le long-métrage symbolique de Mai 68 ce qui explique certainement pourquoi il a réussi à obtenir la palme d'or à Cannes en 1969 cependant devons-nous préciser bien méritée. Le réalisateur Lindsay Anderson décide de s'attaquer aux moeurs et aux institutions anglaises rigides, hypocrites et perverses qui assaillent l'organisation des collèges. Le réalisateur dirige pour la toute première fois un acteur alors inconnu et qui sera repéré par Kubrick pour l'interprétation magistrale qu'il effectue dans cette dénonciation du régime britannique Malcolm McDowell. L'acteur est tout simplement exceptionnel, possédant déjà un regard cynique et provocateur et qui lui vaudra par la suite de tourner dans deux grands films qui exigeront sa forte personnalité: Orange mécanique et Caligula. Le film relate l'histoire normale d'un collège anglais où tous les élèves sont en uniforme et doivent obéir à des règles strictes et souvent dégradantes et humiliantes. Le film est divisé en plusieurs parties distinctes séparées par des chapitres qui montrent petit à petit la tension palpable et malsaine qui monte crescendo avec un esprit de plus en plus rebelle qui s'installe dans la tête des marginaux qui ne supportent pas l'ordre établi. Le scénario est remarquablement bien ficelè, riche, dense, distillant des scènes souvent comiques et réalistes ainsi que d'autres situations qui mettent le spectateur véritablement mal à l'aise en témoigne la sévère fessée que Malcolm McDowell reçoit avec une canne. Le film ne se perd pas en convenances et affiche clairement sa pensée: celle qui affirme qu'un système si répressif, qui interdit tous les plaisirs, qui abuse des pouvoirs, qui humilie finit par exploser. Le dénouement est extrême, violent et dramatique au point qu'il suscite des sueurs froides. Un film qui n'a pas vieilli car témoignant d'une société hostile aux enfants et adolescents, un film poignant,véritable et essentiel qu'on ne peut ignorer ni laisser passer.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2014
    Au sein d’un collège anglais où règne une discipline stricte ; les élèves, soumis, subissent un système éducatif basé sur des valeurs ancestrales. Enseignement autoritaire, discipline rude, rapport de force entre anciens et nouveaux vont générer une révolte de quelques élèves.
    Ce film tourné avant les évènements de 1968 qui ont touchés l’Europe et le monde se révèle visionnaire dans la description d’une jeunesse remettant en cause la société et ses dogmes supposés aliénants et privatifs de liberté. Palmé à Cannes en 1969, il est le témoignage d’une époque mais aussi un des fers de lance du Free Cinema (sorte de Nouvelle Vague britannique). Le réalisateur, Lyndsay Anderson, s’est énormément documenté sur le sujet dans le souci d’en faire un film réaliste. Et sur la description de toutes les formes de sadisme établies et le formatage des esprits plutôt que le souci de former dans ce type d’institution, c’est une réussite tout comme sur l’étude de cette génération à l’initiative de grands changements sociaux. Ce film condamne donc très frontalement un système liberticide et aliénant en prônant la désobéissance. D’autres films suivront, pour moi, beaucoup plus forts : « Orange mécanique » ou « Family life ». Celui-ci est outrancier dans ses excès. Aussi dans son désir de choquer les bourgeois anglais, il montre une relation homosexuelle entre deux élèves dans une scène qui tombe comme un cheveu dans la soupe. En termes de réalisation, certains critiques font leur gorge chaude des passages noir&blanc et couleur en invoquant une volonté du réalisateur du faire passer le spectateur de la réalité au fantasme. Que nenni, de mon côté, j’ai cherché tout au long du film, la clé d’entrée de ces transitions. En fait, Anderson a eu du mal a tourné dans l’Eglise, faute de lumière, et a opté à ce moment pour le noir et blanc ; il a ensuite décidé d’alterner, mais sans trop de cohésion. Et pour finir, la scène finale sous forme de tuerie est assez grand guignol.
    Dans ce film, Malcolm Mc Dowell, 3 ans avant « Orange mécanique », joue un personnage au charisme énorme, animal à la noirceur inquiétante que l’on adorera retrouver dans « Orange Mécanique ».
    Dans ce film, rien de bien original, juste une dénonciation avant-gardiste quelque peu grandiloquente
    Akamaru
    Akamaru

    2 801 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2012
    L'un des films témoins du ras le bol de la jeunesse de la fin des années 60 qui annonçait les révolutions à venir."If..."(1968)obtint la Palme d'or du festival de Cannes,justifiée dans la mesure où son nihilisme désabusé était prophétique.Malcolm McDowell,peu de temps avant "Orange mécanique",était déjà un épatant empêcheur de tourner en rond,cinglé et provocateur.Lindsay Anderson critique ouvertement les "public school" anglaises,qu'il a tant connues.Il montre ce qui arrive lorsque les vices de la discipline et de l'humiliation sont poussés trop loin.Ces ados rabaissés en permanence,restreints,ne peuvent trouver consolation que dans la violence,l'anarchisme et le sexe.La première éclate lors d'une punition collective à la cravache.Le second est représenté par les étudiants se prenant pour des tireurs d'élite incontrôlés.Le troisième est illustré par la rencontre sauvage de McDowell et d'une serveuse.Le film est cependant redondant,guère aimable(ce n'est pas son but,certes...)et se termine de façon trop abrupte.Mais la montée en pression,lente et inéluctable est impeccablement décrite.Frappant,et toujours actuel.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 juin 2008
    Oeuvre emblématique de la génération soixante-huitarde, "If" (L. Anderson) n'est aujourd'hui pas un film ayant gardé une puissance intemporelle. 100% British, cette chronique provocatrice d'un lycée Anglais de la fin des années 60 critique sans équivoque une éducation stricte, aux valeurs conservatrices et religieuses. Le concept de départ est attirant mais le traitement semble incroyablement désuet, ce long-métrage n'ayant visiblement pas traversé l'épreuve du temps. Avec tous les clichés de son époque, il se laisse voir sans réel enthousiasme car prévisible et loin d'être aussi révolutionnaire (à tous les sens du terme) que ne le laissait sous-entendre sa réputation. Les scènes s'enchaînent dans une certaine platitude et seules quelques instants isolés, poétiques et originalement mis en scène laissent le spectateur les yeux ouverts. La photographie est effectivement si ancrée dans les stéréotypes de son époque qu'elle semble désormais kistch et les idées pour un montage dynamique ont souvent du mal à dépasser la facilité et la naïveté superficielle dominant ce film. Bien entendu, on peut lui trouver des qualités, et pas des moindres : Malcolm Mc Dowell et son cynisme glaçant donnent du relief au personnage principal tandis que la fin tristement visionnaire a de quoi élever le débat. Alors, quid de la violence chez les jeunes, quel idéal peut bien envahir les jeunes générations, au nom de quoi, comment ? Cet essai sur la jeunesse avait de quoi frapper à son époque. Malheureusement, quarante ans plus tard, ce sont des sourires qui sont présents sur les moues du public, amusé d'observer un aspect provocateur (les trois bouts de fesses et de seins dans des séquences très soft) complètement dépassé. Afin de ne pas sombrer dans l'ennui, on s'évade occasionnellement, le temps en fait d'instants idéalisés surréalistes qui nous transportent dans un imaginaire décadent et décalé. Pour le reste, on attend patiemment le générique, déçus par le côté très daté de "If".
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2007
    Violence et rèvolution sont les seuls actes purs...Avec "If", Lindsay Anderson montre la rèbellion violente de lycèens anglais contre le système èducatif et la discipline de fer de leur ètablissement, n'hèsitant pas à tirer à l'aveugle dans la foule, le jour de la remise de prix, dans une scène mythique (et clin d'oeil) à "Zèro de conduite" de Jean Vigo! A travers ce grand film tournè en 68, Anderson signe l'attaque en règles contre les valeurs morales ètablies de son pays, qui à ses yeux, ètouffent ses habitants et en particulier sa jeunesse! Le cinèaste anglais n'est pas pour autant un rèvolutionnaire de la dernière heure! L'ècole est dèpeinte ici comme une prison, et la sociètè bourgeoise, l'oppresseur naturel de la jeunesse! Alors que la planète vit une pèriode de troubles, Anderson l'accompagne en stigmatisant les raisons de cette inèvitable explosion et en dressant le portrait d'une gènèration - pas seulement anglaise d'ailleurs - prête à tout pour vivre ses envies (toutes ses envies), politiques comme sexuelles! A la façon du "Cercle des poètes disparus", vingt ans plus tard mais en plus direct et en plus frappant, "If" en appelle au "carpe diem" et son cri du coeur est parfaitement entendu! Une superbe Palme d'or, interprètè par un inoubliable Malcolm Mc Dowell, qui reprèsente magistralement bien cette jeunesse prise au piège de la sociètè bourgeoise anglaise...
    Antonin T.
    Antonin T.

    37 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2013
    Une mis en scène un peu sommaire, mais le film est mener à bien avec une certaine justesse.
    AMCHI
    AMCHI

    5 037 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2010
    Ce film est tout à fait dans le sens du vent de révolte des années 60, Lindsay Anderson nous montre un établissement scolaire britannique aux méthodes d'éducation strictes et dépassées au point qu'un petit groupe d'élèves mené par l'excellent Malcom McDowell décidera de régler ça de manière radicale ; on peut justement regretter que cette fameuse scène soit trop courte et traitée avec un peu trop de légèreté.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 septembre 2010
    Palme d'Or d'une époque, celle d'une date : 1968. If... époque de tous les possibles, de toutes les transgressions. Epoque de la liberté, des esprits rebelles et du sexe tendre. Quarante ans plus tard, le film de Lindsay Anderson semble terriblement hors propos, terriblement ringard et terriblement raté. Projet à sens unique, d'une puérilité plus qu'affolante, la Palme 68 n'en finit pas de flatter l'égo de son spectateur, spectateur hypocritement ébahi face à ce tract à la mode provoc'. Après on pourra toujours dire qu'un tel film est à resituer dans son contexte historique pour en considérer l'impact... c'est bien le seul et unique argument capable d'étayer cette branlette estudiantine, vulgaire pancarte dépourvue d'une quelconque forme de construction idéologique. If... est à mourir d'ennui, prisonnier de sa grossièreté, de son absence d'équilibre et de sa succession de poncifs tous plus ridicules les uns que les autres. Quant à Malcolm Mac Dowell, je vais finir par croire qu'il n'a tourné qu'un seul film - Stanley Kubrick en a sans doute eu la préscience. Je suis certainement injuste, réac et psycho-rigide pour ne pas savourer de tels relents d'optimisme. Maybe... pour le quart d'heure je préfère me conforter dans l'idée que la Palme 68 n'est QUE la Palme 68. Désolé, ça sera sans moi.
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2014
    Film contestataire en phase avec son époque qui reste toujours d'actualité aujourd'hui. Le propos est asséné avec lourdeur certes mais la démonstration est efficace même si la fin est un peu longue à venir et expédiée avec fort peu d'images marquantes. Ça manque de finesse mais c'est surprenant, bien filmé et les acteurs sont tous excellents.
    Acidus
    Acidus

    618 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2015
    "If..." est un film controversé à la fois pour ses scènes de nus que son histoire présentant un groupe d'étudiants en rebellion contre l'ordre établi et les traditions de leur école. Il faut dire que de long métrage est sorti à la fin des années 60 au moment des contestations estudiantines qui ont secouées de nombreux pays à travers le monde. "If..." est donc tout un symbole de cette lutte magnifiquement mis en lumière dans son intrigue. et dans son approche délicieusement iconoclaste. Le seul bémol proviendrait de la mise en scène, un peu trop sage et académique, nuisant à son message. On retiendra cependant deux passages dans lesquels la réalisation de Lindsay Anderson fait des merveilles : celle de l'ébat félin entre Malcolm McDowell et Christine Noonan et celle de la sanction physique. Du très bon !!!
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2021
    François Truffaut, dans une phrase célèbre avait dit que :" le cinéma anglais était une contradiction dans les termes". Chabrol de son côté, ami de Lindsay Anderson, avait de son côté dit de l'oeuvre de son confrère :" Lindsay a réalisé peu de films, mais quels films.! " . La nouvelle vague du cinéma Britannique comporte plusieurs véritables chefs-d'œuvre de l'histoire du cinéma mondial et inspira une décennie plus tard deux réalisateurs exceptionnels que sont Kenneth Loach et Mike Leigh ( certains ajouterons Stephen Frears, Bill Douglas, Alan Clarke et surtout Terence Davies). Apres avoir réalisé deux films, dont "le prix d'un homme " ( à mes yeux un monument), Lindsay Anderson, fondateur de cette fameuse nouvelle vague Britannique avec Karel Reisz, Tony Richardson et John Schlesinger, presente "If..." au festival de Cannes et revient avec la Palme d'or. Nous sommes en 1969. Mai 1968 a eu lieu un an auparavant et l'esprit de révolte, de contestation de l'ordre établi, de l'autorité est à la mode et "if..." arrive à point nommé. Film sur le système scolaire britannique et son fonctionnement qui repose sur l'humiliation pour mettre la jeunesse rebelle dans le rang, il fait mouche même encore aujourd'hui. L'amour, le sexe sont impossibles. Par contre les frustrations en tous genres, ( le rôle parfois ambigu du clergé est déjà souligné, la militarisation de la discipline bat son plein ) sont parfaitement illustrées. Le film qui alternent scènes en couleur avec quelques scènes éparses en noir et blanc, ne manque pas de rythme. Le montage et la réalisation sont à la hauteur et Malcom Mac Dowell est ici dans un de ses premiers rôles ( on le retrouvera peu après dans "Orange mécanique " de Stanley Kubrick qui avait sans nul doute apprécié "if...") ou il est parfait. Les trois petits points à la fin du "if" du titre souligne que cette révolte, ce volonté de changement , de passage dans une nouvelle ère, n'est sans doute qu'un vœu pieux. Selon moi, la nouvelle vague du cinéma Britannique est un courant qui mérite au combien d'être connu, car il recèle des films excellents, certes peu nombreux , mais dont Claude Chabrol avait saisi l'importance. Bertrand Tavernier fit aussi beaucoup pour la redécouverte du cinéma Britannique et notamment des réalisateurs qui précèdent la nouvelle vague du Royaume. Je pense en premier lieu à Michael Powell. En tout cas "if..." n'a pas pris une ride. A voir.
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2009
    N'est pas Tony Richardson qui veut ! Lindsay Anderson en réalisant six ans après "la Solitude du coureur de fond" un nouvel opus sur la jeunesse britannique des collèges anglais n'arrive pas à se hisser au niveau de son aîné. Certes le film est plutôt bien ficelé (sauf cette fin aussi pénible que mal tournée !), mais le scénario recentré sur la condition des étudiants de l'époque, ne parvient pas à faire de cette réalisation autre chose qu'un simple film sur la révolte juvénile. Dommage, car les acteurs sont tous formidables.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mai 2008
    "Un collège anglais dans la plus pure tradition britanique. Une rentrée scolaire qui ressemble à toutes les autres, une vie quotidienne qui se partage entre les études, la chapelle, les sports... Mais peu à peu le mécontentement monte, les traditions se perdent et la faiblesse chronique du directeur ne peut empêcher une véritable rébéllion qui, d'une farce comique, se transforme rapidement en une révolte d'une violence extrème." "If" est sans nul doute un chef d'oeuvre de Lindsay Anderson. Même si à la fin, peut laisser perplexe, avec le recul vous verez que le film vaut sa palme d'or. La prestation des acteurs, les fringues, les coiffures, la cantine, les chambres, les douches, la psychologie des personnages, toutes ces choses ont contribué, à faire de ce film une référence du cinéma des années 60. Vous aimez Mcdowell quand il joue le rôle d'un malade mental et psychopathe, si votre réponse est "oui", vous allez être servi.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 février 2013
    Remake de "Zéro de conduite", l'un des meilleurs films Britannique. Je ne peux dire combien j'adore ce film : il n'y aurai pas assez de place ! Mais par contre je ne comprend pas qu'on ne sorte pas ce chef-d'oeuvre sur support DVD en France ! On sort des films nuls et celui-ci se fait oublier durant les temps qui passent ! Et c'est bête ! Donc ceux qui n'on jamais vu "If..." essayez de le voir malgré tout (en achetant le film depuis l'Angleterre, par exemple !) !!! Des talents d'acteurs admirables, une réalisation parfaite ainsi que provocateur et excellent moment de cinéma sont aux rendez-vous !
    pierrre s.
    pierrre s.

    350 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 novembre 2017
    Sûrement trop "british" pour moi, ce film contestataire au scénario assez léger ne m'a pas du tout convaincu.
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