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    L'Enfance d'Ivan
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    4,2
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    64 critiques spectateurs

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    stillpop
    stillpop

    74 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2012
    Quelle beauté ! Rien que pour le jeune acteur, ce film vaut le coup, en montrant comment la guerre peut confronter la vie dans ce qu'elle a de plus beau et d'émouvant à l'absurde du malheur politique. Dans le même genre, seul le petit séducteur de "Mr Ibrahim et les fleurs du Coran" lui arrive aux chevilles.
    Ca vaut aussi pour les rôles masculins et féminins du film, profils et yeux slaves, le tout en noir et blanc ultra-lumineux ou d'une noirceur totale pour plus de pureté. Rien à voir avec les films de guerre à l'américaine. Tout est montré avec distanciation, un peu d'humour et beaucoup de poésie pour se souvenir que ce sont bien des personnes qui vivent sous l'uniforme.
    C'est donc beau, surtout les scènes dans la forêt de bouleaux, c'est extrêmement triste, à un détail près. La fin n'est pas triste, et c'est un joli pied de nez à l'existentialisme à l'européenne, ici, Tarkovski met une pincée de poésie et de rêve pour ne pas quitter son spectateur sur une note sombre.
    Photo irréprochable, même si la projection au MK2 Parnasse était légèrement décalée, coupant les têtes dans les plans larges. Un beau film sur l'absurdité de la guerre sans la violence démonstrative américaine, tout simplement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 janvier 2012
    Le premier long métrage de Tarkovski narre, comme son nom l'indique, l'enfance d'un jeune garçon de 12 ans, Ivan. Sa famille éliminée par les nazis, il n'a plus qu'un but dans sa vie: se venger.
    Pour un premier film, Tarkovski imprègne déjà son oeuvre par des thèmes poignants, ici, l'enfance durant la seconde guerre mondiale et le manque d'amour du à la perte de la famille. Dans ce film mélangeant habilement le film de guerre et le film social, pas de combat apparent ni d'explosions comme les productions de l'époque le faisaient. La guerre est principalement mentale et c'est chez Ivan qu'elle se manifeste, notamment lors de ces magnifiques séquences de rêves ou Ivan se remémore son passé heureux, séquences aussi belles que mystiques, avant le réveil ou le jeune garçon se retrouve face à la réalité, dure, du monde réel.
    Faisant la part belle au dialogue, "L'enfance d'Ivan" met en scène, par la suite, d'autres esprits durant le conflit mondial face aux armées d'Hitler. L'un des plus interessants est cette parenthèse, dans une forêt, ou la guerre semble loin et ou le colonel flirte avec l'infirmière de la compagnie. Comme si les atrocités se déroulant aux alentours n'était que pure blague.
    Andrei Tarkovski, par un tout ultra philosophique, narre de cette manière la guerre âpre et violente d'un petit garçon plein de colère. Techniquement cependant, malgré une mise en scène fort bien maîtrisée pour un début, un certain manque de fluidité se fait ressentir que ce soit lors de ces longs travellings durant les rêves ou lors de ces longues discutions. A certains moments, le film est entaché de quelque baisse de rythme ce qui est fort dommage.
    Mais qu'importe, la patte Tarkovski subblime une histoire pourtant simple qui n'a, en son absolu rien d'exceptionnel, mais qui parvient à faire ressentir au spectateur une émotion particulière face aux horreurs et à l'absurdité de la guerre, sans passer par une case démago- comme le font la plupart des films traitant du sujet.
    Le comptoir du cinéphage
    Le comptoir du cinéphage

    22 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2009
    Une veritable claque. On suit ivan pendant la deuxieme guerre mondiale. La mise en scene est élégante et presque majestueuse par moment. On se prend souvent a dire : "Merde, comment il a filmé ca??".
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 février 2013
    Tarkovski est un fabuleux faiseur d’images. Il comprenait le sens du mot cinéma : "écrire avec la lumière".
    max6m
    max6m

    61 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 octobre 2006
    Considérons tous les plus grands maîtres de l'histoire du cinéma et leur première oeuvre respective. Pour moi, de toutes, celle de Tarkovski constitue le plus grand chef d'oeuvre. En effet, dès sa première réalisation, Tarkovski nous offre, avec "L'enfance d'Ivan", qui est pourtant un film de commande, une petite perle cinématographique. Le film s'ouvre sur une première séquence de rêve absolument magnifique: on y voit Ivan, heureux, qui joue dans la nature, se cache derrière un arbre pour pouvoir approcher un animal. Puis plan sur un papillon qui permet le raccord mental avec la séquence suivante: on suit le haut du corps de Ivan devant un paysage qui défile nous donnant la sensation qu'il vole au milieu de ce décors (procédé qui sera virtuosement repris à la fin du film avec la décapitation suggérée de l'enfant). Puis brutal retour à la réalité, Ivan (et le spectateur) se réveille en sursaut.
    Cà y est, un immense cinéaste est né et le spectateur est d'emblée plongé dans l'émerveillement et propulsé dans cet au-delà poétique qui caractérise les films de Tarkovski. "L'enfance d'Ivan" offrira ainsi de nombreuses séquences extraordinaires tout en gardant un schéma narratif relativement classique lui donnant en effet un caractère plus directement accessible que les autres oeuvres du cinéaste, au dépens certes d'une plus grande légèreté du propos. Il n'empêche que "L'enfance d'Ivan" garde une place de choix dans la liste des plus grands films que le cinéma nous ait offert.
    thamnophile
    thamnophile

    12 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2008
    Andreï TARTOVSKI nous livre là un superbe film sur la Seconde Guerre Mondiale vue côté soviétique. Il nous en démontre toute la cruauté. En quelques heures, Ivan, enfant insouciant d'une douzaine d'années passera de l'enfance à l'âge adulte. Nicolaï BURLYAVEV est parfait dans ce rôle. Ca doit être en effet très dur à cet âge-là de devoir assumer un rôle si tragique car tout se terminera au bout d'une corde dans une prison allemande à la fin de la guerre. On peut mettre ce film en parallèle avec Stalingrad de Jean-Jacques ANNAUD. Là aussi, un enfant ayant rejoint les Partisans a un sort aussi tragique. Pour en revenir à L'enfance d'Ivan, les images en noir et blanc associées à la VO sous-titrée contribuent beaucoup à la beauté et l'esthétisme du film. Je l'ai alors enregistré en VHS et je le repiquerai en DVD dès que possible. Si vous ne l'avez pas, dépêchez-vous de l'acheter s'il est dans le commerce car vous serez alors sûrs de voir un film poignant qui vous secouera jusqu'au fond des tripes. Après, vous verrez sans doute l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale et les guerres en général autrement.
    nathalie R
    nathalie R

    9 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2014
    J'ai été happée par cette histoire ; tétanisée par la perfection de la photographie. La mise en scène est maitrisée. Le jeune acteur joue avec brio. Il est comme un adulte parmi les soldats. Quelques scènes ironiques (comme l'homme qui se cache derrière la porte de sa maison alors que les murs sont détruits), d'autres tendres (notamment lorsqu'Ivan se rappelle de sa mère), il y a un peu de romantisme avec un magnifique baiser comme en apesanteur ; beaucoup de Génie.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 avril 2007
    Malgré toutes les bonnes choses entendu sur les films de Tarkowski, je n'ai pas réussi à entrer une seule seconde dans "L'enfance d'Ivan". D'un point de vu esthetique, le film est vraiment impréssionant et son réalisateur a vraiment l'air d'être un amoureux de l'image, mais le sujet ne m'a vraiment pas passionné.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 octobre 2010
    Orphelin depuis l'assassinat de sa famille par les nazis, Ivan 12 ans, est devenu éclaireur au sein de l'armée russe. Il accepte une dernière mission alors que ses supérieurs voulaient l'envoyé dans une école militaire.
    C'est le premier film de Tarkovski et c'est déjà un film de maitre, un premier film aussi réussi, je n'ai vu ça qu'avec A bout de souffle.L'on a devant nous une grande tragédie humaine et historique du point de vue d'un enfant.Si le film n'atteint pas la perfection esthétique comme Le miroir du meme auteur, c'est filmé dans un noir et blanc sublime qui donne parfois l'impression de contempler un tableau. La vision de la guerre est atténuée par les visions(songe) de l'enfant ou il reve d'un monde perdue (sa mere) et que l'on peut voir comme l'innocence perdue, la guerre et ces horreurs face aux reves de l'enfant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 janvier 2012
    exellent film de Tark au ski j'ai a dos raie spoiler: manta
    !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 septembre 2014
    Le premier du géant russe...Bien que ce film ai une prétention moindre que ses petits frères, il est tout de même puissant de par le sujet traité.La psychologie du jeune Ivan est mise en avant grâce notamment à des choix de "mise en scène" assez bien choisis. Par exemple spoiler: le moment ou Ivan cède à la folie et simule une attaque ou bien lorsqu'il dors et qu'on voit alors un puis (l'endroit où meurt sa mère)
    Très bon film, relativement simple, mais touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 août 2013
    Ce film est décidemment étrange.
    Il faudrait presque le regarder à l'envers, s'il en perdrait tout son sens, il y gagnerait toute sa force.
    Assez rugueux et hermétique il se laisse regarder, trés beau, bien filmé, parfois il y a quelques longueurs oniriques... puis il y a la scène finale.

    Le film nous avait placé dans une langueur cotonneuse, et puis cette scéne nous fout une grande claque dans la tronche.
    Comme un détonateur qui ferait exploser le reste du film, qui sous des aspects de matiére quasi inerte se révele dés lors un dangereux explosif.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 novembre 2021
    "L'Enfance d'Ivan", premier long-métrage du grand Andreï Tarkovski, n'a rien d'un mauvais film mais dénote un peu de la stupéfiante maturité des premiers court-métrages du cinéaste tant l'histoire du jeune Ivan sonne par moments assez stéréotypée et trop simple pour pleinement exploiter toutes les pistes mises en place. Esthétiquement irréprochable (une qualité qui deviendra un motif TRÈS récurrent du réalisateur russe), l'ami Andreï fait déjà preuve d'une virtuosité certaine de la caméra tant la mise en scène est parfaitement maîtrisée de bout-en-bout. Hélas, au service d'une histoire aussi pauvre qui alterne les brillants moments d'émotion avec les étirements ennuyants, le premier coup d'essai du réalisateur de "Stalker" est très inégal et ne dépasse pas le correct, et ne sera remémoré que pour la symbolique première place qu'il occupe dans l'une des filmographies les plus impressionnantes de l'histoire du Septième Art.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 octobre 2014
    C'est sûr, il y a dans la mise en scène et dans la photographie des choses intéressantes : les lignes des gestes des personnages et la texture de l'image, tout spécialement, m'ont ravi le regard d'un bout à l'autre.
    Je passe sur l'éloge des qualités visuelles et sonores pour en venir directement au point noir : l'histoire n'a pas eu à mes yeux quoi que ce soit de remarquable : si le thème est ô combien délicat et propice aux profondeurs, je suis d'autant plus intransigeant sur les propos banals, les lieux communs des discours/réflexions sur la guerre (j'ai l'impression de voir sans arrêt des films de guerre, surtout sur la SGM, à croire que les grands cinéastes en raffolent). Et malheureusement, ici, hormis Ivan, c'est tout ce qu'on a. Et ni les autres personnages, ni leurs relations, ne sortent des représentations canoniques de la guerre.
    Du coup, toute la puissance est dans le personnage d'Ivan, son entêtement obsédé, sa témérité, quelques facéties ; et surtout, ce qui trouble et fascine, c'est la façon dont il est à la fois enfant (sensible, enthousiaste, énergique, fragile, aimant, apeuré, rêveur) et adulte-soldat (vaillant, entêté, fort de caractère, tenace, autoritaire, de bonne intelligence).
    Oui, mais. Voilà : même ce côté double du personnage principal ne m'est apparût que comme l'incarnation un peu forcée des dualités qu'amène (et qui cause?) la guerre en général, chez le soldat comme chez le civil, et même chez l'humain (c'est la bonne vieille dichotomie bien/mal qui frappe à la porte...). Oh, c'est une chose passionnante que d'en voir une illustration particulière, certes, mais sur laquelle l'on a déjà tant focalisé (et ça ne date pas de la SGM) que ça me fait monter l'amertume aux commissures ...
    Mais ne nous y méprenons pas : ça n'en demeure pas moins poignant et beau à plusieurs égards ; du reste, j'ai bien eu la sensation de voir un chef-d’œuvre ... seulement un peu sous-formé et démeublé.
    Caverneux Boutonneux
    Caverneux Boutonneux

    2 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2022
    Pour son premier long-métrage, Andreï Tarkovski s'attaque à la Seconde Guerre Mondiale. Et si on peut déjà lui attribuer un sens de l'esthétique au point, je ne peux pas en dire autant de cette histoire peu emballante piégée dans une intrigue qui n'avance pas. Dommage car le film sait avoir ses moments de grâce. Correct mais un peu longuet, pour le coup Ivan n'est pas terrible.
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