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    Johnny Guitare
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    3,9
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    81 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 février 2011
    Johnny Guitar est un petit western bien sympathique , qui raconte l'histoire d'un homme : Johnny Guitar de son vrai nom Johnny Logan , retrouvant une jeune femme qu'il avait connu auparavant : Vienna. Elle sera victime d'une jalousie à cause de sa relation avec le grand " dancing king " , et accusée responsable de la mort du frère d'Emma Small. Les décors sont attrayants et l'ambiance western est chaleureuse. Il est d'autant plus plaisant de le voir en version originale.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 août 2008
    Beaucoup de préjugés pénalisent les "vieux films" et sont généralement sous-estimés car "trop vieux" pour être intéressant, fascinant et passionnant... Mais lorsque l'on prend la peine de regarder "un vieux film" l'on s'aperçoit avec étonnement que le vrai cinéma est derrière nous et que leurs précurseurs sont désormais oubliés du "grand public"... Johnny Guitar, réalisé en 1954, en est la preuve vivante, où Nicholas Ray enflamme littéralement l'écran d'une beauté à couper le souffle où l'on suit avec fascination l'histoire, incarnés par des acteurs exemplaires "collés" aux décors tout bonnement sublimes... En somme, un des plus beaux films de tous les temps...
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 janvier 2021
    Je n'aime pas le western. Pour qu'il y ait une chance que ça trouve grâce à mes yeux, il faut que les codes qui régissent le genre soit cassés. Si ce n'est pas le cas, il me faut un truc fort pour que ça marche, sinon, c'est même pas la peine. Pour ce qui est de "Johnny Guitare", les codes sont cassés, et de quelle manière. À moins qu'un autre ne m'échappe, il s'agit là du premier western féministe. Ça veut dire ce que ça veut dire. Ici, ce sont les femmes qui ont le pouvoir. Vienna est propriétaire d'un saloon dans lequel les hommes se tiennent à carreau et Emma possède une banque et est donc riche à souhait. Avec ça, le film avait tout pour me plaire. Et, j'ai été pris par le truc au début, genre la première demi-heure. Après, j'ai complètement lâché. Il faut supporter une tonne de bavardages stériles, l'action n'avance plus et c'est ennuyeux à n'en plus finir. Il faut alors attendre le final, dans lequel les femmes forcent la décision, pour sortir de la torpeur. Quant au casting, parlons-en un peu : c'est une catastrophe. Et commençons par les femmes vu qu'elles sont la raison d'exister du film. Mercedes McCambridge est pitoyable, grotesque, il n'y a qu'au cinéma qu'un personnage aussi mauvais peut être perçu comme une menace. Joan Crawford est stoïque à n'en plus finir et ne sait qu'écarquiller les yeux. Quand on la voit jouer de la sorte, et si c'est la première fois qu'on la voit jouer, on se dit que la remise en cause de ses talents d'actrice par Bette Davis était bien fondée, en réalité, elle ne l'était pas. Tout le monde a droit à une mauvaise performance, ça arrive. Les hommes, même tabac. Les redresseurs de torts sont inexistants. La bande quatre fait peine à voir. Turkey est une crapule de pacotille, Corey est un fantôme, Ernest Borgnine (alias Bart) hérite d'un rôle indigne de son talent et le Dancin' Kid est un chef de bande aussi charismatique qu'une feuille d'essuie-tout détrempée. Même Sterling Hayden est timoré. Alors, quand on en arrive à pareil point, ça veut dire que l'échec est total. Le Sterling Hayden de "L'ultime razzia" et de "Quand la ville dort" est absolument mémorable, celui de "Johnny Guitare" ne l'est pas. Un western culte ? Pour le côté féministe (et donc avant-gardiste et courageux) oui, assurément, mais pour le reste non, il y a trop peu de choses à voir.
    Y Leca
    Y Leca

    20 abonnés 901 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 juillet 2020
    Ça un classique reconnu ? Horriblement daté et caricatural. Pas crédible dans ses péripéties et finalement grotesque. Crawford ne fait qu'écarquiller les yeux et les autres sont inexistants. Surfait.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    216 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2014
    Si ce western est très clairement à part de la production courante à l'époque (importance des rôles féminins en premier lieu), il faut reconnaître qu'il a plutôt mal vieilli, aussi bien le jeu des couleurs que le scénario passant en revue les éléments très basiques du genre. Les acteurs, quels qu'ils soient, ne suscitent pas vraiment l'empathie et la fin est franchement bazardée. Reste une mise en scène plutôt bien troussée et quelques effets de surprise assez bien amenés pour maintenir l'intérêt. Johnny Guitare demeure un objet de curiosité.
    velocio
    velocio

    1 158 abonnés 3 020 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    Un excellent western, tourné dans un environnement magnifique. Une belle parabole du maccarthisme.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    907 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2018
    Ce western est un duel à mort. Tout se dirige vers cette scène cruciale. Le combat qui naît d’une haine farouche contre l’ordre établi. La femme émancipée avec Johnny représentant justement le désir assouvi. Il y a cette scène ultra romantique avec le coucher de soleil et la violence qui n’est pas réservée aux hommes.
    gabdias
    gabdias

    74 abonnés 1 744 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    Un Western qui met en avant 2 femmes fortes sans les clichés habituels de ce genre cinématographique, ce n’est pas courant et la performance des 2 actrices est à mettre en avant. Un vrai film avec un scénario plus fouillé, des valeurs à contre-courant à l’époque mais tellement actuel. Décors, costumes, musique au top. Attention vrai chef d’œuvre du genre.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 717 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2022
    Cette critique manichéenne du Maccarthysme insiste sur sa symbolique didactique de façon outrancière mais pertinente en érigeant en héroïnes deux modèles de pensées incarnant chacune une image de l'Amérique dont les potentielles dérives hypocrites et intolérantes sont écrasées par une impériale Joan Crowford. Cependant la victoire utopique de la morale défendue par Ray atténue la force du propos et déresponsabilise les suiveurs. Vieilli mais intéressant.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 730 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2019
    Le film de N. Ray a ses défauts et les rides de son époque, des couleurs criardes irréelles, une absence de toute séquence d'intro, des faux raccords bien visibles mais… présente en revanche des scènes de grande qualité qui ont inspiré Almodovar dans Femmes au bord de la crise de nerfs. Ainsi celle des retrouvailles entre Johnny et Vienna sur le mode "je t'aime moi non plus" ou plutôt "don't lie to me" est un modèle du genre, n'est-ce pas Monsieur Logan? Et surtout un scénario dominé entièrement par les femmes jusqu'au duel final! On n'échappera, parce que c'est un western, à l'ambiance lynchage expéditif ni à l'arrivée du chemin de fer qui va bousculer les affaires des éleveurs déjà bien établis, mais l'essentiel est ailleurs: une confrontation brutale et sans concession entre deux femmes sur fond de rivalité amoureuse et sociale. Mercedès McCambridge ne pouvait pas sentir Joan Crawford sur le tournage parait-il, eh bien cela se voit à l'écran! Johnny, interprété par Sterling Hayden ( qui sera quelques années plus tard, le général Ripper dans le Docteur Folamour) est beau gosse, mais ne peut lutter à armes égales avec la brune aux yeux bleus. Atypique film dans une Amérique qui commençait à tomber dans le McCarthisme des années 50. Ray passe aux travers des mailles de la censure pour mieux renverser les codes machistes du western. Cinéma2 - mai 2019
    Shawn777
    Shawn777

    456 abonnés 3 312 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2023
    Ce film, réalisé par Nicholas Ray et sorti en 1954, est très bon et je dois dire que j'en suis le premier surpris ! Non pas que je doutais que la qualité du film mais je n’apprécie tout simplement pas vraiment les westerns en règle générale. Je m'attendais donc à m'ennuyer pendant près de deux heures, le seule élément du film qui m'attirait étant la présence de Joan Crawford. car nous suivons ici Vienna qui a fait construire un saloon dans une zone désertique mais qui attise la jalousie du village voisin et notamment d'Emma. On a donc ici un western avec une femme, voire même deux (l'héroïne et l'antagoniste) dans les rôles principaux, chose assez rare, surtout au milieu des années 50 ! De là à dire que le film est féministe, il n'y a qu'un pas et il l'est sur certains points mais recentre très rapidement son histoire sur l'aspect romance. Eh oui car on dehors de cette romance, Vienna est un personnage féminin très masculinisé, notamment de par ses habits et son habilité au tir. De plus, elle se tient souvent face à une horde d'hommes et a réussi à bâtir son empire (ou du moins son début d'empire) toute seule, les hommes étant à son service et non l'inverse. On est donc loin de l'image glamour de la femme que délivrait habituellement le Classic Hollywood des années 30 à 50/60, pour être face ici à une femme forte évoluant dans un univers rude et hostile. Et qui de mieux que Joan Crawford pour interpréter ce rôle qui de par son allure et son regard sévère rend complètement crédible son personnage. Il en est d'ailleurs de même pour Mercedes McCambridge interprétant une femme frustrée mais dirigeant, elle aussi, tout un groupe d'hommes qui interprète magnifiquement cet antagoniste que l'on adore détester. Il est de plus assez amusant de remarquer que, sur le plateau, les rôles étaient inversés puisque Joan Crawford, très jalouse de sa partenaire, lui en faisait baver et déchirait notamment ses costumes. Et d'un côté, c'est plutôt une bonne chose car la haine que se vouaient les deux actrices se ressent réellement à l'écran, ajoutant un plus dans la composition de leur personnage. "Johnny Guitare" est donc un très bon western, tout simplement !
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 576 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2018
    Western révolutionnaire et chef d’œuvre pour certains ; pas convaincu. Baroque, clairement, et c’est fortement dû au procédé TrueColor choisi pour ce long métrage donnant des couleurs irréelles et chatoyantes aussi bien aux paysages qu’au tenues. Au point d’interpréter que Nicholas Ray aurait voulu en faire une sorte de conte, de fantasmagorie de l’Ouest Américain ; idem, pas convaincu qu’à l’époque ce fût son intention. Peut-être certains regardent un film de 1955 avec leurs yeux de 2018 ? Le gros intérêt du film et qui en fait sa particularité réside pour moi dans un seul élément : la place de la femme. Les deux personnages majeurs sont des femmes et ce sont elles qui mènent les hommes, plus ou moins viriles (là aussi ce fût courageux), à la baguette. Une autre façon de voir le western et l’Ouest américain. Attention, il s’agit de l’atout majeur, mais le traitement des deux personnalités féminines se révèlent très manichéen ; une opposition tranchée entre ces deux personnalités bien exposée jusqu’à travers leurs tenues : le blanc de la bonté pour l’une et le noir de la malveillance pour l’autre. Du rythme, il y en a ; on ne s’ennuie pas. Et quelques trouvailles sympas et proches de l’imaginaire enfantin rendent ce western plaisant : le passage sous la chute d’eau, la maison de trappeur perchée avec une vue à 360°, la saloon à flan de rocher. Un western bien agréable... mais c’est tout
    tout-un-cinema.blogspot.fr
    yayo
    yayo

    55 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2013
    Ce film est un Western très intéressant de par sa forme. En effet, ici ce sont les femmes qui sont les protagonistes de l'histoire et tous les enjeux dramatiques tournent autour d'elles. Du coup le film penche parfois vers le genre sentimental (d'ailleurs par moments la photographie rappel Autant en emporte le vent). Au delà de cette singularité, le film aborde beaucoup de sujets de façon assez subtil par moments (parfois non mais tant pis). Même s'il manque pour moi une ou deux choses pour en faire un film parfait, on est quand même ici face à du très grand cinéma.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 161 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2018
    Johnny Guitare est un western réalisé en 1955 et considéré aujourd’hui comme un chef d’œuvre par les cinéphiles. En effet, à l’époque nous attendions du western de grands paysages, des duels virils et peu de blablas. Le long-métrage de Nicolas Ray résonne aujourd’hui dans le genre qui s’est renouvelé avec de longs dialogues et des non-dits pour mieux installer l’action. Vienna tient un saloon. Elle embauche Johnny Logan, un musicien qu’elle a connu autrefois. Ensemble, ils vont être en proie à la haine d’une autre femme, jalouse et surtout suspicieuse que Johnny soit à l’origine de la mort de son frère. Ce western a aussi le mérite de mettre les femmes au premier rôle et ce, quel que soit le côté, bon ou méchant. Les personnages et leurs dialogues sont bien écrits et les acteurs apportent chacun leur touche, soit d’humour, soit de noirceur à ceux-ci. Mais c’est surtout Joan Crawford qui rayonne dans son personnage complexe et charismatique.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Santu2b
    Santu2b

    213 abonnés 1 782 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2017
    Oeuvre maîtresse de Nicholas Ray, "Johnny Guitar" qui deviendra une influence majeure de la Nouvelle Vague. Souvent qualifié de premier western féministe, ce sont en effet des femmes qui se trouvent au premier plan de cette aventure jusqu'au duel final. A commencer par la sublime Joan Crawford. Avec ce rôle sur mesure, celle-ci y incarne la femme persécutée dont la pugnacité finira par payer. La persévérance et la justice semblent figurer en tant que valeurs phares, dans cette oeuvre qui s'affirme en tant que surprenant miroir du maccarthysme. De son côté, le Johnny Guitar ne fait que donner son nom au titre du film. Il reste en retrait et c'est à peine s'il joue de la gâchette ou gratte trois accords de son fameux instrument. Tout est culte dans ce film assez classe ; de l'histoire sans temps morts aux acteurs en passant par la chanson de Victor Young.
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