Très bonne suite. On garde toujours la même atmosphère glauque et froide que le premier. Seulement le premier "Pusher"ressemblait un peu a Scarface version Danoise alors que ce second volet reprend l’idée du portrait d’une jeune frappe mais l’aborde d’une manière très différente. L’aspect film de gangster est laissé de côté au profit du drame, changement de point de vue oblige, du chemin de croix d’un junkie vers une forme d’absolution, d’un cheminement intérieur d’un type sur qui les coups n’arrêtent pas de tomber et qui fait tout pour se relever. Le personnage de Tonny est donc nettement plus attachant que celui de Franck. L'histoire est beaucoup plus émouvante. Et le spectateur est blasé au final.
Renversant!! le meilleur de la trilogie. Une très bonne mise en scène avec des plans caméra exceptionnels, une atmosphère bien retranscrit appuyé par une musique superbe. On est carrément absorbé par ce film. Visuellement très réussi avec encore une fois un très bon final.
Le deuxième épisode de la saga "Pusher", où cette fois, c'est le petit bandit Tonny que l'on évoque... "Pusher 2" est aussi génial que le précédent volet de la trilogie. Mais là où "Pusher" premier du nom suivait une trame bien tracée, ce "Pusher 2" va chercher plus loin dans et creuse en profondeur ses personnages et son histoire. Il s'agit là d'une chronique, celle d'un dealer de bas étage, magnifiquement interprété par Mads Mikkelsen, de sa sortie de prison au nouveau drame auquel il sera confronté. La mise en scène est toujours aussi exceptionnelle, cherchant le coeur même de cette histoire réaliste. Nicolas Winding Refn utilise à merveille un réalisme poignant au service d'une fiction inoubliable. La justesse de ses cadres et de sa direction d'acteurs force le respect. La seconde partie du film rattrape même une première moitié un peu mollassonne. A tel point que le film prend une tournure mystique tout à fait extraordinaire, faisant oublier les longueurs. Des trois films de la trilogie, ce "Pusher 2 : du sang sur les mains" est le plus poétique et le plus touchant. Une sensation remarquable de par le changement de cap qu'a prit le film vers sa moitié. Un petit chef d'oeuvre.
Ce pusher 2 est l'apogée de cette trilogie . Peut être moins d'action que dans le 1 ou 3 mais le réalisme n'en est que plus remarquable . Ce deuxième volet , se repose essentiellement sur tonny , qui sorti de prison , essaye de se refaire une "santé" . Réaliste , social , ce pusher sent le souffre avec son ambiance crade et sombre , sa réalisation coup poing qui prend aux tripes . Les personnages , plus barrés les uns que les autres , sont tous pleins de vices et de violences en eux . Cru et subversif , ce pusher II est un véritable bijou .
Le meilleur de la trilogie selon moi. On prend la même recette que le premier film...une réalisation halletante et une bande son qui dépote. Une ambiance malsaine. ici on suit le parcours de Tony apparu dans le premier opus campé par un Mads Mikkelsen qui contribue à faire de ce film le plus intense de la trilogie...il est tout simplement impressionnant. On a toujours la dimension humaine du premier opus, mais grosse claque et grosse surprise, le film ne se répète pas abordant des sujets radicalement différents du premier opus. Bravo...
Ce deuxième volet est moins accrocheur que son petit frère. On s'attache malgré tout à son protagoniste qui, comme celui du premier, cherche absolument à survivre. Dans le fond, le film ne m'a pas fait penser à un autre polar mais à "Julien Donkey-Boy" de Harmony Korine (!?). La réalisation de Refn est acide et lui vaut largement le titre de "punk" du cinéma danois.
"Pusher II", 8 ans après le premier est similaire à "Pusher" et garde son thème principal : le fric. On a droit à une belle brochette de personnages dont la plupart sont des déchets interprétés par des bons comédiens (Mads Mikkelsen en tête). J'ai légèrement préféré celui la par rapport au premier pour l'histoire qui s'avère intéressante et un peu plus violente grâce à son personnage principal encore moins intelligent que celui du premier, on est hors des sentiers battus, les polars de NWR sont originaux et soignés (la lumière est plus travaillé sur ce film). Un bon film dont la fin est belle à sa façon (bien que je n'aimerais pas être à la place du bébé).
A première vue, il ne passe pas grand chose, mais la force du film est là, l'ordinaire filmé froidement, la relation père-fils finement disséquée, l'humanité au milieu de la plus pure et animale violence. Et M. Mikkelsen très juste!
Oh peuchére que tu me fais plaisir !! ( oui le jeux de mot est pourri mais suis fatigué ce soir ) J'avais lu dans une interview que NWR avait fait ce film sans y être vraiment, occupé par d'autres projets qu'il était. C'est fou de se dire qu'un quasi chef d'oeuvre peut débouler comme ça presque par hasard. Ça interroge pas mal sur la part de mystère et de hasard qui fait qu'un film devient ce qu'il devient entre l’écriture, l'intention et la projection sur la toile du résultat final. C'est fort, c'est brut et sensible à la fois, à l'image de ce héros pommé dans un milieu trop dur pour lui (bien qu'il ne soit pas un ange non plus), immensément seul et que personne ne respecte (ce qui renvoie au tatouage sur son crane), surtout pas son père. La scène terrible de mariage fait froid dans le dos tellement elle s'étire en longueur dans le glauque, le louche, l'alcool mauvais et l'isolement pour son héros. Quel tableau. Après l'irréparable commis, le long travelling final est superbe et fait office de libération, on respire. Et on se demande qui du héros ou du bébé porte l'autre vers un avenir qui s'inscrit en pointillé quand même. Cette fuite reste vraiment désespérée et rien ne nous ai dit sur un éventuel happy-end . Hors de propos ici. On se prend ces images en plein visage et c'est tout. Seul compte le présent, comme pour le héros qui n'a jamais rien construit ( et surtout pas avec ce père détestable ) l'avenir n'est pas de mise. Au moins, pour la première fois, ces actes vont le forcer à se battre ( avec soi même en changeant ? ) pour en envisager peut être un.
Plus nerveux encore que le premier volet, Pusher II est une excellente surprise. C'est un réel plaisir de voir le personnage de Tonny, incarné par Mads Mikkelsen, au centre de l'histoire cette fois. Les nouveaux personnages s'intégrent très bien dans l'ambiance particulière et unique des Pusher, surtout le Duc... Pusher 2 réussit à surpasser de loin son prédécesseur, pourtant déjà très réussi. Respect.
Le second opus de cette trilogie n'est pas meilleur que le premier mais il reste très bon. Ce n'est pas une suite du précédent même si le prénom de Frank fait un brève apparition. Ici, la caméra est concentré sur Tonny, l'associé de Frank. Les principaux ingrédients de la trilogie sont toujours là: violence, drogues, alcool, tout ce qu'il faut pour bâtir l'utopie dans lequel flotte l'univers des camés. Mais le sujet est aussi beaucoup axé sur la relation père à fils et fils qui devient à tour père. Le paternel exerce un pouvoir sans cesse croissant sur son fils, une peur, une certaine autorité, un souffre-douleur que Tonny endosse avec honte et frustration. Cruauté, dureté, c'est ce qui finit par l'étouffer. Les erreurs sont-elles à prendre en compte pour le futur? C'est ce que notre personnage ne cesse de se dire au fond de lui. Il regarde autour de lui et voit l'univers dans lequel il rampe. Triste sort. Nicolas Winding Refn continue son chemin et nous dévoile d'autres horizons sans perdre son sujet de vue. Un peu mois frais que son premier bijoux, mais tout de même brillant.