Avis : Mon nom est Tsotsi - Page 6

Un film très touchant à l'image de son acteur principal. Nous voici plongé au sein des bidonvilles de Johannesburg, où un chef de gang apparemment sans cœur va voir sa vie bouleverser en recueillant un nourrisson. La réalisation est de bonne facture, il est néanmoins dommage que l'intrigue paraisse si utopique et manquant clairement de nuances. Moins réaliste que la cité de Dieu, mais néanmoins très intéressant et passionnant.

Un bon film, qui m'a pourtant laissé un sentiment un peu mitigé. Le sujet est beau, la mise en scène incisive, la description de la pauvreté Africaine remarquablement rendue, mais j'ai trouvé qe le coté "rédemption" du jour au lendemain d'un chef de gang particulièrement déplaisant au départ n'est vraiment pas très convaincante. Et a travers tout cela, on a du mal a être ému par certains moment alors qu'on devrait être presque en larmes. A noter la remarquable interprétation de l'interprète principal, au jeu intense et a la présence assez stupéfiante. Même si ce film n'est pas une réussite totale, il faut tout de même largement encourager ce genre d'entreprise, particulièrement courageuse et qu'il serait bon d'étendre qux quatre coins du monde.

Le film expose une très belle histoire et tout est cohérent et beau et même émouvant. On reprochera juste une coloration un peu trop hollywoodienne au film qui nous éloigne du coup un peu trop de la réalité de l'Afrique du Sud.

Le film à Oscar est un genre en soi et fait généralement très peur. Pourtant, "Tsotsi" étonne fréquemment durant la projection par son étrangeté : n'allant jamais vraiment là où on l'attend, le cinéaste compose un portrait assez bouleversant d'un gamin des bidonvilles. Enorme fable à caractère psychologique, "Tsotsi" est un faux polar et un faux film social. Il étonne surtout par le brio extrême de sa mise en scène, inspirée de bout en bout. Pourtant, ce brio entraîne un revers de médaille sévère : comme dans "la cité de Dieu" auquel il est comparé, le cinéaste réussit à rendre esthétique la misère, ce qui n'est pas à son honneur. Ce décalage entre l'esthétisme des images et les horreurs montrées est l'énorme point faible de ce film pourtant fort sympathique et épisodiquement bouleversant.

Une excellente surprise qui est malheureusement passée inaperçue en France.
Récompensé de l'Oscars du meilleur film étranger en 2005, Tsotsi bénéficie d'une histoire saisissante qui mise sur la prestation de ses comédiens plutôt que sur de l'action en abondance.
Ici, pas de gunfights endiablés, de scènes gores traumatisantes, juste l'histoire d'un jeune homme (Tsotsi) vivant dans un bidonville d'Afrique du Sud et vivant au jour le jour alliant combines douteuses et meurtres de sangs froids pour survivre.
Le film nous raconte sa prise de conscience à travers le kidnapping d'un nourrisson et son éveil paternel.
Le final est émouvant, saisissant de réalité et ne tombe pas dans le cliché que l'on redoutai tant.
Tsotsi est une fable terriblement efficace.

L'histoire violente et âpre de ce personnage mi-enfant mi-adulte est poignante de sincérité et de justesse. Une peinture sans concessions d'une Afrique du Sud sombre et désespérée. Photographie sublime, excellente bande originale surtout concernant les morceaux de rap. Dur, impitoyable mais tellement magnifique. Une vraie bonne surprise, une claque.

Le succès de l'extraordinaire Cité de Dieu n'est certainement pas étranger à l'arrivée de Tsotsi, qui dresse également un portrait de la délinquance, mais dans un bidonville de l'autre côté de l'Atlantique, en Afrique du Sud. Tsotsi est un petit caïd sans scrupules, qui tue pour quelques kopecks et tabasse ses subalternes pour peu qu'ils fassent montre d'un esprit un peu trop critique à son goût. La découverte d'un nourrisson dans une voiture qu'il a volée va-elle adoucir notre coriace héros ? La comparaison du film avec son homologue brésilien est difficile à éviter, et ne tourne bien évidemment pas à l'avantage du premier : si la réalisation est ambitieuse et la photo travaillée, on est encore loin du niveau de la fresque de Mereilles. Sans être mauvais, Mon nom est Tsotsi ne mérite peut-être pas autant que ça le concert de louanges dont il a bénéficié à sa sortie.

Une énorme déception , je suis complètement passé à coté du film . Moi qui attendais de le voir depuis longtemps . Je me suis franchement Ennuyé , j'ai trouvé le scénario pas top , c'est du vu et revu ..Les acteurs sont pas mal mais le film manque cruellement de rythme !
J'ai faillit m'endormir , c'est pour dire .. je ne suis pas rentré dans l'histoire , dommage car je pensais apprécier le film .

Ce film sud africain (ce qui est assez rare déjà) parle d'un tsotsi (voyou) qui se retrouve avec un bébé sur le dos. car il a volé une voiture mais sur la banquette arrière se trouvait un bébé. La scène se situe dans le township de Soweto. Ce film joué avec justesse par Presley Chweneyagae n'est rien d'autre que l'oscar du meilleur film étranger lors de la 78ème Cérémonie des Oscars. Gavin Hood(réalisateur) nous livre donc un film poignant, dénonçant aussi les mauvaises conditions de vie des populations pauvres d'afrique du sud.

Très bon moment de cinéma. Voici un film prenant, passionnant, rythmé, bien interprété, qui nous tient en haleine du début à la fin et nous faisant réfléchir après son visionnage. On a ici la représentation du difficile quotidien de plusieurs milliers de personnes en Afrique du Sud. Ce long-métrage nous donne des frissions car il parait véritable, réaliste et malgré tout humain. Quant aux acteurs, ils sont époustouflants de justesse (en particulier Presley Chweneyagae qui est magnifique dans son rôle de Tsotsi). Un petit chef-d'œuvre que je conseille vivement.

Tsotsi est un adolescent sud-africain haineux et violent, un voleur et un tueur. On découvre l'orphelin en petit caïd sortant, avec ses jeunes complices, de sa banlieue-bidonville pour commettre un crime crapuleux dans le métro de Johannesbourg.
Si on attendait du film de Gavin Hood une chronique sociale et urbaine de l'Afrique du Sud, une peinture réaliste des ghettos noirs -de la nature de celles évoquant les favellas brésiliennes par Fernando Meirelles- on est forcement déçu.
Le film prend vite une tournure romanesque (probablement celle du livre dont le film est l'adaptation) dès lors que Tsotsi, après le braquage d'une automobiliste, se retrouve avec un bébé sur les bras. En moins de temps qu'il nen faut pour le croire, Tsotsi, l'ado brutal et mutique, s'humanise, se met en quête de nourriture pour l'enfant, s'y attache comme un père, suivant un scénario "à l'américaine", sentimental et moral, pathos en un mot. Sa "rédemption" est le coeur du sujet et le ghetto n'est plus qu'un décor superficiel, ses habitants des silouhettes. Le contexte social s'estompe au profit d'un personnage assagi dont, hélas, on n'éprouve pas, faute de vérité psychologique, les nouvelles émotions ni le désarroi.

Je ne connais pas ce monde et ses règles. Mais je sais appréier ses qualités. Elles sont ici montré avec brio, ou dans l'adversité, l'espoir enfin renait. Voila qui pourrait résumer ce film, dur tranhant et pourtant si plen de vie.

Les acteurs sont tres bon l'histoire est tres prenante. Film à voir c'est sur

Impressionnant c'est le mot qui vient à l'esprit quand on voit Presley Chweneyagae "vivre" le rôle de Tsotsi, vivre sa remise en question. Le film est emouvant, touchant. Bref à voir sans conteste!

"Mon nom est tsotsi"est une plongée vertigineuse
dans les ghettos de Johannesburg.Apre, violent mais souvent sensible.
Le film confirme l'emergence d'un nouveau cinema sud-africain.
Oscar du meilleur film étranger
et prix du public du festival de Toronto.