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Un visiteur
4,0
Publiée le 27 avril 2008
Au nom de la liberté ou comment on fabrique un terroriste ? Il est l'intéressante de voir chez cet homme ce qu'il a poussé a tout abandonné pour défendre une cause. Le film reste très classique dans sa forme mais très bien dosé.
L'Afrique du sud, terre de passion et d'histoire qui, à travers le récit de CHAMUSSO, nous apporte un scénario authentique sur le régime de l'apartheid. Mais scénario n'est pas film, surtout quand celui-ci est produit par une entreprise étrangère. L'avantage de films à gros budget, c'est qu'on ne lésine pas sur les moyens visuels et sonores, et c'est avec bonne humeur qu'on se laisse porter par les chants (merci aux techniciens) et danses. Clairement, les images sont léchées; belles couleurs et décors réalistes (notamment pour la raffinerie), c'est très joli quand on a un travelling ou plan général. Il est en est autrement pour les sessions de torture, toujours agréable à regarder, mais ce n'est pas ce que l'on attend. Le spectateur est là pour accompagner la douleur, la comprendre et atteindre une dimension psychologique: comment cet homme peut tenir? C'est le point faible de ce film, qui à force de bon sentiment, en oubli les mauvais. La faute est imputable au jeu des deux acteurs, malgré la justesse de ROBBINS (spoiler: son interrogatoire avec le fond noir ) l'alchimie ne colle pas alors qu'elle devrait être palpable entre un bourreau et sa victime. Mais également au scripte, on attend plus de méchanceté, surtout pour LUKE qui est borné dans le rôle du gentil taciturne; prenant compte des souffrances endurées, et de sa mission dans le film (faire payer son bourreau), JE l'ai trouvé bien perdant.
Un film qui ressemble un peu à un documentaire sur les derniers moments de l'apartheid en Afrique du Sud. Tim Robbins et Derek Luke qui joent les deux principaux protagonistes nous font une bonne interprétation et notamment Tim Robbins qui se montre assez ambigu et dont les sentiments par rapport à la situation du pays sont parfois difficiles à cerner. Un bon film dans l'ensemble, pas génial mais qui se laisse regarder.
"Au nom de la liberté" nous plonge au coeur des conflits entre blancs et noirs en Afrique dans les années 1970-1980. Une fois de plus, c'est un combat coup pour coup où la vengeance se mèle à la rebellion. Au final, l'emotion est bien retranscrite et c'est un très bon film que nous dévoile ce réalisateur.
Une esquisse bienvenue mais partielle de l'Apartheid en Afrique du Sud qui se perd en démonstration et néglige l'émotion. Qui trop embrasse mal étreint ...
L'horreur de l' apartheid ou comment transformer un homme tout ce qu'il y de plus humain, en l'humiliant et en humiliant sa femme, en homme obligé de sacrifier sa vie pour une cause juste. Film touchant et tiré d'une histoire vraie ce qui le rend encore plus humain! à voir pour comprendre un peu...
Un nouveau film, pour ne pas oublier le drame de l'apartheid. Personnellement, "Cry freedom" m'avait bien plus sensibilisé sur le sujet en 1988. Je ne sais pas si on peut apprécier ce genre de film, à la limite du documentaire, qui relate de faits tellement lourds pour la pensée humaine collective. Disons que l'on peut juger de la justesse avec laquelle le réalisateur aborde le problème. Ici, l'humilité est de rigueur face au conflit opposant deux hommes de convictions différentes. Après, on se fait sa propre idée du respect d'autrui.
Encore un film qui nous fait réfléchir et nous fait découvrir de sombres aspects de l'histoire de l'humanité. L'émotion est présente à la fin avec à l'image la personne qui a inspiré le film. On retiendra également le rôle ambigue de Tim Robbins.
Encore un film sur l'Afrique noire, çà commence à faire beaucoup en ce début 2007, après Blood diamond et Le dernier roi d'Ecosse. Mais c'est bien orchestré, on sent que c'est vrai, et la présence à la fin du film, du vrai héros de l'histoire, rend ce film attachant.
Le film traite d'un sujet peu abordé par le cinéma, l'Apartheid, et il le fait bien. Pas de violence gratuite ici, le réalisateur sait rester humble. Un peu trop peut-être, car le "méchant" n'est pas un véritable salaud comme il est probable que les policiers sud-africains l'étaient. Une mention spéciale aux acteurs, très à l'aise. Ils ont sans doute conscience que le sujet abordé est d'importance, et ils se gardent bien de surjouer.
excellent film. je me suis rendu dans la salle par hasard. mais au sortir de ce film c'est un pur ravissement. Vraiment très bon film sur un sujet touchant.