Mon compte
    Monika
    Note moyenne
    4,2
    365 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Monika ?

    40 critiques spectateurs

    5
    8 critiques
    4
    20 critiques
    3
    8 critiques
    2
    2 critiques
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2023
    En 1953, Ingmar Bergman livre ce drame sentimental basé sur une histoire d’amour fulgurante qui se termine mal. Bien que le thème soit récurrent au cinéma, c’est le traitement révolutionnaire qu’en fait le réalisateur suédois qui doit être souligné. Premièrement, le scénario renverse les codes moraux de l’époque avec cette jeune femme (Harriet Andersson) qui prend seule et contre tous son destin en main. Deuxièmement, les plans de paysage qui ponctuent le déroulement du film sont totalement innovants. Bref, même si l’ensemble est rempli de justesse, les longueurs finissent par étouffer les émotions.
    Guillaume182
    Guillaume182

    120 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2012
    Monika une jeune femme de 17 ans en quête de liberté s'enfuit de chez parents.

    Elle entraine avec elle son petit copain de 19 ans.

    Pendant tout un été, ils vont vivre ensemble sur une île déserte.

    Ils vivent de ce qu'ils trouvent et de vols de nourriture.

    Pourtant, tout a bien, enfin ils se sentent libres.

    Sauf que l'été ne dure pas et qu'ils seront bien obligés de rentrer quand cela arrivera.

    Un nouveau chapitre s'ouvre celui des responsabilités, le tout est de savoir si le timide jeune homme et la fougueuse jeune fille vont arriver à consolider leurs couples.

    Le film est classique, histoire, scénario et décors simples.

    Le véritable coup de maître c'est la mise en scène et les cadrages de la caméra.

    Une véritable leçon de cinéma.

    Bergman, amène le spectateur à juger les personnages.

    Deux êtres différents, même s'ils s'entendent ne sont pas forcément fait pour vivre ensemble.

    Et c'est peut être la leçon qu'il faut tirer de ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 octobre 2012
    Un film que nous avons vu en cours ce matin. Je connaissais Bergman de nom mais je n'avais jamais vu un seul de ses films. Le scénario est simple, cette histoire semble somme toute classique mais au fur et à mesure que le film avance, il gagne en substance et devient vraiment intéressant. Certes le film à vieillit et aujourd'hui ce qu'il présente est perçue comme beaucoup moins subversif qu'à l'époque (le film date de 1953). Intéressant à voir, intéressant à analyser, le film est vraiment riche et suscite pas mal de questions pour comprendre la véritable finalité de cette histoire. Très bon de ce cinéaste largement reconnu qu'était Ingmar Bergman.
    DarkPaulus
    DarkPaulus

    34 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 mars 2007
    Même si le film est très bien tourné, il a néanmoins beaucoup vieilli. Les décors sont banals, les acteurs mous, le scénario dénoué d'intérêt, certaines sont trop, beaucoup trop longues. Mais bon, comme il faut avoir vu un Bergman dans sa vie...
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2020
    Deux jeunes amoureux décident de tout quitter pour une île sauvage.
    Dans ce film présenté comme érotique à sa sortie, Bergman livre une vision utopiste des premières idylles, soutenue par une mise en scène sublime et une interprétation remarquable.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 728 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2021
    Une relecture de Mme Bovary qui présente donc les rêves d'une jeune femme bercée d'illusions cinématographiques et bornée par une situation socio-familiale qui l'entraînent dans une fuite de la réalité quitte à se perdre dans une inconscience vaine tout en détruisant elle-même toute possibilité d'un bonheur banal associé à une petite bourgeoisie étriquée. Pour relire Flaubert, Bergman s'appuie dès cette œuvre de jeunesse sur une maîtrise technique en construction, notamment au niveau des lumières et des détails symboliques. Assisté par un duo d'acteurs au diapason, il tisse le portrait de doux rêveurs dont la confrontation aux contingences les mènera sur deux voies incompatibles; le bonheur commun rêvé s'incarne avec maestria dans leur gros plan respectif, lui se souvenant de l'été d'insouciance, sa fille dans les bras, le regard perdu au loin, elle provoquant la caméra avant de laisser poindre son désespoir, telle une âme en peine vouée à la frustration. Un grand crû.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2018
    "Un été avec Monika" peut être encore considéré comme une œuvre de jeunesse d'Ingmar Bergman qui n'a que 34 ans au moment du tournage et une petite dizaine de films à son actif. Selon ses dires, il rencontre dans la rue l'écrivain Per Ander Fogelström qui lui raconte le roman éponyme en train de se faire. Les deux hommes décident presque immédiatement d'en faire un film dont ils écrivent à toute hâte le scénario. Bergman vient de rencontrer la jeune Harriet Andersson dont il est amoureux. Il pense immédiatement à elle pour tenir le rôle de Monika, jeune fille tout à la fois rêveuse et aventureuse qui rêve de quitter Stockholm et la vie monotone qu'elle y mène. Elle rencontre Harry (Lars Ekborg) qu'elle séduit immédiatement. Les deux jeunes amants en perte de repères familiaux profitent de l'absence du père d'Harry pour lui emprunter son petit bateau et longer les canaux afin de rejoindre les petites îles de l'archipel qui borde Stockholm. L'insouciance, les rêves d'avenir et la découverte de la sexualité pour Harry vont combler un temps ces Robinson improvisés. L'hiver approche et Monika étant enceinte, il leur faut retourner vers la grande cité et ses servitudes. Leur amour naissant va se fracasser face à celles-ci et les tempéraments radicalement différents de Monika et d'Harry vont mettre à jour la méprise que constituait dès leur union soumise à la durée. Rien de très novateur dans le propos, Bergman en conviendra lui-même qui retiendra du film surtout la plénitude amoureuse du tournage qu'un incident technique (une rayure sur toute la pellicule) heureux viendra prolonger fort à propos. Mais au-delà de la simplicité de l'histoire c'est la modernité avec laquelle Bergman traite le sujet qui séduit encore aujourd'hui. Monika parfaitement interprétée par Harriet Andersson qui deviendra une des actrices fétiches du grand réalisateur, offre un saisissant mélange entre sensualité et candeur additionné à une cruauté sans équivoque dès qu'elle sent sa liberté de mouvement entravée. Il aurait été facile pour le réalisateur de recourir au pathos en développant quelques intrigues secondaires qui auraient servi à tirer les larmes en donnant des excuses à Monika ou à amplifier le désarroi d'Harry. Rien de tout cela, le génial réalisateur ayant considéré que la force de la trajectoire de ce couple d'adolescents trop tôt mis face à des responsabilités d'adultes, se suffisait à elle-même. Une initiative heureuse qui pare le film d'une dimension intemporelle qui lui permet de traverser sans dommage les décennies. On remarquera la superbe photographie de Gunnar Fischer que Bergman connait bien pour l'avoir déjà dirigé dans six de ses précédents films. On retiendra aussi le plan face à la caméra de Monika alors qu'elle s'apprête à briser la trajectoire de l'amour pur que lui offrait Harry. Un plan dont Godard disait de manière un peu pompeuse qu'il était "le plus triste de toute l'histoire du cinéma". Un plan dont on s'attendrait à ce qu'il conclut le film. Une option que n'a pas choisie Bergman, préférant nous en dire un peu plus sur la destinée de chacun des deux amants d'un été. Peut-être a t-il eu tort ?
    Dora M.
    Dora M.

    48 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2020
    Monika et Harry sont jeunes, ils tombent rapidement amoureux et décident de fuir leurs familles et leur quotidien. Ils partent en bateau passer l’été sur une île.
    Ce film dépeint bien l’insouciance et la folie de la jeunesse, mais aussi, dans la dernière partie du film qui est pour moi la plus intéressante, spoiler: la dégradation de leur relation avec le retour au quotidien et aux obligations qu’il implique
    .
    Les plans - surtout ceux en extérieur - sont beaux et soignés. Le thème de la relation amoureuse et de son évolution dans le temps est bien traité, c’est un sujet intemporel. L’interprétation des acteurs est très crédible, Monika est agaçante mais cela fait partie de son rôle et Harry est le parfait “aveugle” amoureux.
    J'ai aimé ce film même si j'aurais préféré que l'évolution de la relation avec le retour au quotidien dure un peu plus longtemps.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2024
    Après " jeux d'été" , " Monika" est sans aucun doute le premier titre majeur de Bergman. On sait aujourd'hui l'influence que ce film eut sur la nouvelle vague française, même si à sa sortie il passa inaperçu.

    Redecouvert lors d'une rétrospective à la cinémathèque française en 1958, " Monika" est sans doute un portrait de l'artiste lui même dont son rejet à l'égard de ses propres enfants n'est pas une légende.

    La seconde partie a souvent été mise en avant par les commentateurs et il est vrai que cette image d'une vie paradisiaque est merveilleuse.

    Certains ont vu dans " Monika" une image de la liberté féminine. C'est surtout ( selon moi) un film sur le rejet de l'enfant de la part de ses parents.

    Pialat traitera le sujet du destin des enfants rejetés ou négligés par leurs parents ( " l'enfance nue", "la maison dans les bois" notamment).
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    163 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2020
    Deux jeunes gens se retrouvent réunis par une liaison sentimentale et décident de partir en vacances, solitaires sur une île éloignées de la capitale suédoise. Or, lorsque la saison estivale s'achève, le temps se refroidit et s'assombrit, les vivres viennent à manquer, et ils sont contraints de rentrer, de retrouver la grande ville d'où ils viennent, de reprendre leur place dans les cycles du travail et de la famille... d'autant que la femme, Monika, apprend qu'elle est enceinte. À la fin de cet "Été avec Monika", sorti en 1953, se ferme sa parenthèse solaire : les deux jeunes protagonistes, Harry (Lars Ekborg) et Monika (Harriet Andersson), ont vécu comme Adam et Eve, c'est-à-dire à l'état de nature. Les voici donc chassés d'un certain paradis. La mer s'agite, et le ciel est terne. On assiste à un constant jeu expressionniste, relevant d'une ambiance romantique, par le biais des éléments naturels, ces derniers s'accordant aux sentiments et à la destinée de ses personnages. De retour à Stockholm, l'aspect planant sur la capitale est maussade, voire menaçant. Un parcours entre deux lieux concrets de vie, l'île déserte et Stockholm, deux environnements se rencontrent, un "monde pour eux" et un autre plus étriqué, amorçant ainsi la naissance de l'enfant du couple. Tout le long du métrage, certains personnages sont maintenus hors-champ: en choisissant de ne pas les personnifier, Ingmar Bergman fait de leur voix, non celle de personnages en chair et en os, mais plutôt celle de la fonction qu'ils occupent, par exemple, le pasteur de la dernière demi-heure. C'est avant tout la voix d'une institution ! Harry est un héros infantile dont la déconnexion avec le monde réel se manifeste à maintes reprises. Il connaît son moment fort dès la séquence du retour, moment clé du récit. "Monika" nous rend ainsi sensible à la coexistence de deux dimensions humaines, au sein d'une même position sociale.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 janvier 2011
    Après plus d'un demi siècle le film garde encore toute sa fraicheur. Une réalisation de toute beauté, un scénario plus simple mais dans la lignée des futurs oeuvres de Bergman.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mars 2008
    Plus je découvre puis approfondis ses oeuvres, plus Ingmar Bergman est un cinéaste qui me subjugue voire par instants me bouleverse. "Monika" qu'il réalisa en 1953 est aujourd'hui encore l'un de ses longs-métrages les plus adulés, 55 ans après avoir été reconnu comme extrêmement important par un Jean-Luc Godard encore journaliste aux "Cahiers du Cinéma". Venons-en au fait : ce film a un scénario très classique construit en trois actes narrant la rencontre, la cavalcade puis la décomposition d'un très jeune couple insouciant et aventurier. Je dois avouer que le début m'a laissé sceptique avec une entrée en matière quelque peu superficielle, trop rapide, ne décrivant absolument pas le contexte ni les personnages dont les émotions seront par la suite et par conséquent le fruit de fulgurances et d'une inspiration artistique sans faille à défaut de résulter d'un travail mûrement réfléchi. En outre, le caractère visuel du film m'a semblé critiquable dans sa première partie, notamment lors de transitions parfois grossières et à cause d'une utilisation récurrente et lassante des fondus. Ensuite, tout s'envole : l'échappée lyrique est bel et bien présente, le paradis spirituel se fait sentir, les sentiments sont très forts et le cinéaste semble alors en paix avec lui-même. Aussi se permet-il de nombreuses audaces et présente, brièvement, quelques-uns des plus beaux plans de toute son oeuvre. "Monika" n'est pas un film qui transpire la continuité, plutôt un essai parfois maladroit, souvent habile et quelquefois également tout à fait formidable. Comme beaucoup de créations, il est inégal mais comporte plusieurs éléments importants, offrant en outre quelques grands moments. Bergman a également superbement dirigé son duo d'acteurs et conclu sur un psychodrame aux résonances sociales extrêmement moderne et surprenant pour son époque. "Monika" est un long-métrage libre à ressentir et apprécier malgré quelques temps faibles. Un bon Bergman, soit un très bon film.
    SebD31
    SebD31

    78 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2009
    Un chef-d'oeuvre de Bergman, décrivant à merveille la passion, puis le déchirement d'un couple se cherchant. Plastiquement splendide et infiniment profond.
    Patjob
    Patjob

    19 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2020
    Peut-être le premier grand Bergman, où le cinéaste l’emporte sur l’homme de théâtre. Dès les premières scènes, on est impressionné par le choix des plans, les mouvements de caméra et le montage. Comme ensuite par les images de la nature lumineuse de l’été Suédois. Cette forme soignée est au service d’une histoire simple : deux adolescents tombent amoureux, rompent avec la vie sociale « normale » pour vivre une relation idyllique le temps d’une saison, puis sont ramenés à la réalité des contraintes de la vie, des travers de la personnalité et des difficultés relationnelles. On peut voir sous cette trame le résumé ou le symbole de l’itinéraire affectif de beaucoup d’hommes et de femmes ; Bergman y met la conscience et le souvenir positif, dans une fin magnifique, des moments de félicité absolue d’un idéal éphémère. C’est beau d’avoir pu vivre un rêve.
    kinophil
    kinophil

    19 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2012
    Histoire simple et très classique d’une idylle estivale dont on devine d'avance que l'issue ne sera pas heureuse, tant le caractère de ces jeunes gens est passionnel et réactif, elle en féline écorchée vive qui aime trop la liberté pour s’attacher, lui en ado mal dans sa peau qui veut jouer au dur. La fin pessimiste de cette ode à l’amour est inéducable. Bergman filme superbement ce rêve d’amour libre et sauvage dans une nature généreuse. La mise en scène est remarquable, la photographie est sublime, et l’actrice rayonnante.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top