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C.Dervaux
121 abonnés
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0,5
Publiée le 28 décembre 2009
L'homme sans age marque mon entré,bien qu'un peu tardive,dans le monde de Francis Ford Coppola,un monde dans lequel l'ennui semble etre le moteur clé de sa réussite.N'ayant pas vu le Parrain,je m'abstiendrai de toute référence à ce sujet. Ce film en question est lourd,incompréhensible d'objectif, et trompeur. Le sujet pretait à attention, la fatigue a fait le reste,tentative loupée !
Les sujets du film sont intéréssants voir passionnants.La psychose d'un des personnages soulève bien des questions.Hélas le scénario devient vite ambigu et on est noyé dans toutes les questions.Du coup on se perd un peu dans une intrigue trop complexe.Il faut se le dire COPPOLA nous avait habitué à mieux.
Du texte de Mircea Eliade, spécialiste des mythes et des langues, Francis Ford Coppola a tiré un scénario touffu et compliqué, mêlant tonalités fantastiques, historiques, mélodramatiques, et brassant trop de thèmes : l'éternelle jeunesse, le double, les origines du langage, l'amour à travers les âges... Le projet est intéressant et ambitieux, mais le mélange de fiction et d'érudition ne prend pas vraiment. Et même si le réalisateur n'est pas un manchot avec sa caméra, l'ensemble finit par lasser. À trop vouloir embrasser de pistes dramatiques ou symboliques, le récit ne développe rien de façon convaincante. Dommage.
Fourbi de science fiction, le dernier Coppola est bien filmé, avec de bons acteurs et de superbes décors. Il manque quand même une intrigue accrocheuse et un peu de rangement dans ces détails, ce qui rend le film long et peu intéressant. Un film long, trop long et peu intéressant.
Une histoire déroutante défiant le temps et la physique, dans un monde encore timide face aux extravagances de la nature. La réalisation est un peu brouillonne, mais révèle des perles d'ingéniosité une fois passé ce cap!
Un film vaniteux avec les inquiétudes d'un viel homme, le réalisateur. Pseudo-science à l'honneur, orientalisme. L'histoire est globalement en deux parties, ce pourrait être un double téléfilms ou deux films dans lesquels il y a une recherche absurde de l'origine du langage, et alors quoi qu'est ce que ça donnerait ? spoiler: on ne le saura pas, un peu un faux-spoil, désolé c'est de l'ironie . spoiler: Il y a aussi ne sorte de mystérieux double qui fait film d'horreur ou alors j'ai pas compris mais franchement c'est pas bien clair . Bon, c'est réalisateur sénile (non l'adjectif n'est pas trop fort au vu du film et de la fin du film) mais un bon réalisateur et malgré une obsolescence du propos ça se laisse regarder jusqu'au bout. Souvent c'est du délire d'intellectuel plus que de la science-fiction ou une vrai recherche de quelque chose aussi c'est tout juste moyen et rattrapé par les acteurs, le rythme et une mise en scène de qualité.
Un film brillant, non sans défaut, mais qui plonge le spectateur dans une formidable introspection explicitée à la fin par le rêve du paillon de Tchouang-tseu. Coppola nous offre un conte philosophique aux allures de film noir dont la profondeur vertigineuse ne peut être explorée par le cinéaste lui-même. Le film raconte la vie d'un fou dont l'œuvre est celle d'un génie, le film est fou, Coppola est un génie.
N'ayant pas lu le livre original, je ne pourrai m'attarder sur sa fidélité. Néanmoins, l'histoire de cet homme happé par la foudre est passionnante. Le film est très poétique avec une sensualité débordante. Certains plans sont géniaux avec une mise en scène particulièrement efficace et des fondus enchaînés sont très réussit. Le film bénéficie d'une lumière particulièrement soignée qui donne une image somptueuse par moment. On est éblouit par autant de finesse et de justesse. Seulement, passé la première heure du film, tout s'évapore. L'histoire devient confuse, presque bâclée. Tim Roth oscille entre une interprétation appréciable et une autre alarmante. La musique qui conférait une ambiance particulière au départ commence à devenir agaçante, tout comme la narration qui finit par nous lasser. Utiliser Matt Damon est une terrible erreur de casting pour ma part même pour une simple apparition. La fin arrive cependant à sauver l'embarcation de la noyade totale. L'Homme Sans Age ne cesse d'osciller entre ingéniosité et médiocrité : de la part d'un cinéaste de renom comme Francis Ford Coppolla, on était en droit d'exiger un peu plus.
Fini les grandes fresques comme la saga du « Parrain » ou les films épiques comme « Apocalypse Now » . A l’approche de ses soixante dix ans et après une période de vaches maigres, Coppola choisit d’aborder des thèmes plus existentiels comme le temps qui passe ou les origines de l’homme. Son film un peu inabouti soulève plein de questions. La foudre telle une volonté divine s’abat sur ce vieil homme inquiet de ne pas pouvoir finir l’œuvre de sa vie : retrouver les origines de l’homme à travers l’étude de ses langages les plus primitifs. Un rajeunissement soudain lui donne une nouvelle chance de poursuivre son étude tout en attisant la convoitise des nazis dont on sait qu’ils étaient friands d’expériences sur le sujet. Passée cette période trouble, il trouvera un sosie de sa fiancée de jeunesse elle aussi frappée par la foudre. Ce choc donnera à la jeune fille la possibilité de remonter par catalepsie dans le temps et d’y lire les langages les plus primitifs. Cette faculté soudaine n’est pas sans prix et elle fait le chemin à l’envers de son amoureux en vieillissant prématurément. On approche alors de la fin du film. Et si tout ceci n’était qu’un rêve ? Ce film bizarre et parfois compliqué possède malgré tout un charme envoûtant renforcé par les cadrages de Coppola parfois à la limite de l’expressionnisme et par le jeu très habité de Tim Roth pas mécontent de retrouver ici l’occasion de sortir des seconds rôles. L’utilisation de bleus saturés contribue à l’impression d’étrangeté. Au final ce film de la maturité de l’ex-trublion d’Hollywood s’avère une bonne surprise ou plutôt un bon cru pour rester dans le domaine viticole cher au réalisateur.
Francis Ford Coppola nous revient en grande forme avec ce film métaphysique a l'esthétique recherché et la direction d'acteur sans faille. Seul regret un scénario pas toujours compréhensible. A voir une deuxième fois.
On sait bien que Coppola s'essaye à changer de style d'écriture à chaque fois, mais on se demande vraiment si ce dernier film est bien destiné à que l'on appelle communément "le public" ou seulement à une petite frange d'intellos. Rythme très inégal, scènes de "transe-liguistique" dix fois trop nombreuses et surtout trop longues qui n'aident pas le spectateur à ne pas déserter la salle, ce qui s'est produit quand je l'ai vu mais, heureusement, le génial Tim Roth, hélas, trop souvent absent de nos écrans, m'a tenu la main jusqu'à ce que je vois apparaître, avec un ouf de soulagement, le mot "The End". En conclusion, moi qui étais quasiment une inconditionnelle de Coppola, je pense que je ferai fonctionner mon cerveau avant que l'on m'y reprenne !
Oeuvre assez étrange de Coppola. C'est l'histoire d'un homme qui, frappé par la foudre, rajeunit d'une trentaine d'années. Ça se passe en Europe (Roumanie) pendant la seconde guerre mondiale, et il est poursuivi par les nazis. Tiré d'une oeuvre de Mircea Eliade, le scénario est plutôt complexe et se déroule parfois d'une manière incohérente, mais est-ce voulu ? L'intérêt reste la réalisation de Coppola qui est excellente. Un langage cinématographique très riche maintient l'intérêt du cinéphile qui ne peut reprocher qu'un manque de suspens dans le scénario et surtout une finalité assez obscure dans le thème général du film. Réincarnation, métempsycose, dédoublement, irrationalité, on a du mal à jouer le jeu d'un scénario alambiqué. L'intrigue amoureuse plutôt mièvre n'arrange rien. Reste de belles images sans beaucoup d'émotion. Et parfois cela frôle le ridicule. La fin est terriblement longue...