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Francois D.
5 abonnés
32 critiques
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4,0
Publiée le 2 janvier 2008
Benoît Mariage réutilise un fait divers des années 80,le braquage d'un bus scolaire par un jeune se revendiquant de gauche. Benoît poulvoorde est un journaliste raté qui veut remonter le fil de ce fait divers pour créer un docu-fiction, son 'oeuvre'. Mais il est figé dans sa propre vision de cette réalité...son couple bat de l'aile (excellent J. Depardieu), le preneur d'otage est à présent gigole, à mille lieus de ses idéaux d'antan. Poulvoorde ne voit pas ses otages tels qu'ils sont devenus. Dans ce fill, on ne se sent rassuré par l'évolution du personnage principal que dans la dernieère scéne, chorale...le reste est une démonstration de du cercle vicieux de la perte d'identité...en filmant Poelvoorde faisant son film avec ces figurants/acteurs qu'il choisit de mettre en scène plutôt que réellement observer/filmer, on se pose la question de savoir si B. Mariage n'émet pas son autocritique, auteur qu'il est des fameuses émissions strip-tease...
Ce film s'inscrit superbement dans les longs métrages sur la dépression (last days,control)et la cruelle désillusion des utopistes (gone baby gone,into the wild). Le héros se heurte violemment à l'individualisme de la société libérale d'aujourd'hui où l'espoir de changer les choses est révolu. Benoît Poelvorde offre sa meilleure prestation après "Podium",le film montre à merveille les limites silencieuses de notre système avec un humour belge décalé de grande qualité. Un des 5 grands films de l'année 2007
Voila du Poelvoorde comme on l'aime, et on sent qu'il est dans son élément, à l'inverse des grosses productions françaises. Je pense sincèrement que la paire Mariage-Poelvoorde laissera une belle trace indélébile dans l'histoire du cinéma belge (à l'instar d'autres bien sur). Le film en lui même est très réussi. Je me suis demandé pendant de longues minutes vers quoi nous nous dirigions...une comédie, du cinique, un drame, de l'historique...et au final, on obtient un peu de tout, un mélange très réussi. A noter également l'excellente prestation de Gilbert Melki, et une association Poelvoorde - Damiens assez agréable, qui mériterait d'être réitérée.
Une comédie dramatique sensible et bourrée d'humour belge au diapason. Mélangeant nostalgie et quête d'identité, Benoît Mariage nous raconte l'itinéraire d'un homme qui fait le point sur la vie, qui cherche sa place dans une société en décrépitude, l'histoire d'un homme qui veut aller au bout de ses idées , le tout saupoudré d'une bonne dose d'humour sarcastique et une pointe d'humanisme. Mariage soigne également ses seconds rôle et n'hésite pas à donner uen portée sociale à sa chronique, il offre surtout à son ami Benoit Poelvoorde, certainement son plus beau rôle à ce jour. Il démontre une nouvelle fois le génie absolu qui l'a en lui, et qui en fait un des meilleurs acteurs de sa génération. Une oeuvre originale et profonde qui fonctionne de bout en bout."Cowboy" prouve une nouvelle fosi al qualité du cinéma belge actuel.
Un film grave où Poelvorde à vraiment sa place. C'est un road movie de la vie avec ses problèmes. Un vraie atmosphère règne tout au long du film qui finit par etre pesante puis on se libère avec la chanson de fin, tout ceci grâce à un montage et une mise en scène excellents.
Je me suis ennuyé à un point tel que je me suis endormi peu après le début du film et que j'ai pensé quitter la salle comme d'autres l'ont fait. Un film chiant, sans beaucoup d'intérêt sinon celui de démontrer que la vie peut être d'une tristesse infinie. Je le conseille malgré tout à tous ceux qui, proches de la dépression, veulent y tomber définitivement.
Cronique aigre douce d'un journaliste enfermé dans son passé et dans ses croyances . Peut etre est ce son chemin vers la redemption . Malgré un scenario habile on a un peu de mal à y croire et beaucoup de scenes trainent en longueur . Les acteurs sont trés bons .
Partant d'une idée de départ à laquelle il est très difficile de s'intéresser et filmé quasiment comme un documentaire, les premières minutes sont bien longues à supporter. Sans le casting de haut niveau mené par un Poelvoorde de qualité soutenu par Melki et Damiens, le film ne serait qu'un documentaire sans intérêt, voir même, n'aurait sans doute pas existé. En tout cas, que vous soyez fan de Poelvoorde ou pas, ne vous attendez a rire, ce film n'est absolument pas une comédie. A éviter à moins que le sujet ne vous passionne.
Encore une fois, Benoit Poelvoorde est excellent. Il est bien le seul à tenir l'attention du spectateur. C'est d'ailleurs le parcours de son personnage qui importe, les autres étant sacrifiés et peu esquissés. Dommage, on reste spectateur d'une remise en question sans vraiment se soucier du reste. Et on a le droit de s'ennuyer.
Un film noir ou Benoit Poelvoorde excelle. Il paraît qu’il fait actuellement une dépression; après ce film, c’est un peu normal. Ce film met en lumière (sous l’angle du verre à moitié vide) ce que peut être la vie d’un homme de 40 ans. Il en profite également pour égratigner les médias, c’est sans doute de là qu’ils ont décidé d’appeler ce film une comédie … L’humour est présent, même s’il est grinçant. Enfin, j’ai aimé retrouver ce morceau des années 70 des Poppys. Un très grand film à voir, mais pas un jour ou ca va mal.
Que je me suis ennuyé dans ce film, il plaira certainement à certaines personnes, hélas hormi quelques bons jeux de mots, le film est lent, ennuyeux, avec des acteurs dépassés, un françois damiens moins mauvais que d'habitude. Bref pas suffisamment pour faire un bon film
Voilà un film qui brille surtout par son propos. La réalisation bien que correcte vient surtout servir un fond qui constitue véritablement l'essence du film. On nous offre l'histoire d'un journaliste, qui voulant faire vivre un voyage initiatique (et par la même occasion réaliser un reportage) aux acteurs d'un événement qui conditionna sa manière de percevoir le monde, s'heurtera à la réalité et verra le monde qu'il s'était construit s'effondrer. Une construction brillante du scénario vient parfaitement illustrer le propos et nous amène à prendre du recul sur les événements qui ont marqué nos propres vies et sur la vision du monde que nous nous sommes construite à partir de ceux ci.
Outre un humour belge toujours sympathique, un bon jeu d'acteurs, c'est le fond qui me pose problème, et qu'on trouve résumer sur la jaquette arrière du dvd : "Daniel finira-t-il par comprendre qu'il faut assumer ses désillusions pour se retrouver ?". C'est au fond plus le film dudit Daniel que des otages et du Tony. Le bonus, un documentaire de Benoit Mariage sur le vrai 'Tony', Michel Strée, se concentre également sur le personnage, en oubliant complètement le fond et sa cause de révolte à 20ans; lui donnant l'image d'un jeune idéaliste (il le dit lui même) qui dans sa fougue rêve l'impossible, qu'il comprendra plus tard, trouvant une quiétude à sa vie (mais ceux pour qui il criait en faisant sa prise d'otage, ils triment toujours et rien n'a changé ...). "Qui a le goût de l'absolu renonce par là au bonheur" Louis Aragon