Les scènes de combats de par leurs qualités restent la principale raison de voir le film. Yuen Woo-Ping est parfaitement à l'aise dans ces chorégraphies relativement classiques, mais dont l'intensité s'adapte parfaitement aux capacités de Jet Li. Plusieurs des combats retiennent l'attention avec une préférence pour celui dans l'auberge dont la mise en scène reflète bien la confusion du personnage. Mais ce serait une erreur de limiter l'intérêt de Fearless à ses combats car ce qui le distingue réellement de productions précédentes de Jet Li est son avénement comme acteur. Pour la première fois, d'un bout à l'autre du film, il livre une interprétation confirmant ainsi sa continuelle progression dans ce domaine depuis ses débuts américains. Il faut avouer que pour ceux qui comme moi estiment l'évolution de Jet Li, l'appréciation de son jeu vient combler les temps morts de l'histoire. Associé aux bonnes scènes de combats, ces deux raisons justifient amplement de voir le film...
ce film est une pure merveille est les paysages sont tres beaux.jet li a son meilleur role de sa cariére.les scénes de combats sont impréssionnantes que dire un excellent film
Le film est très bien. On s'attache au film dès le début grâce aux combats contre les quatre représentants de la chambre des commerces. On ne peut s'ennuyer tout au long du film: il y a toujours de l'action!!
Quand on se lance dans le visionnage de ce genre de film, on s'attend avant tout à voir des combats de qualité et sur ce point là, Le Maître d'armes réussi bien son affaire. Tout est extrêmement bien chorégraphié et on ne se dit pratiquement jamais qu'ils ont abusé sur les effets spéciaux. Au delà de ça, l'histoire est agréable à suivre et Jet Li est très convainquant dans la peau d'un personnage d'abord arrogant puis qui se dirige vers l'humilité en traversant plusieurs stades émotionnels. On peut même ajouter que certains décors sont très beaux. En somme, un bon film d'arts martiaux.
Le scénario du film est assez conventionnel avec ce retour en arrière mais c'est efficace. Les scènes d'armes martiaux et de combats sont très bien chorégraphiés. Jet Li interprète très bien le rôle du personnage principal. On passe un bon moment devant ce film sur le destin d'un homme. note 6.2/10
Un retour aux sources pour Jet li qui revient tourner dans sa Chine natale. Un film d'art martiaux magistral avec des combats magnifiquement chorégraphiés. A voir.
Critique de "Le maître d'armes". Un excellent film d'arts martiaux avec des combats très spectaculaires.Les acteurs sont crédibles et parfaits dans leur rôle. Les amateurs d'arts martiaux seront épatés. Attention vous allez en avoir plein la vue... 5/5
Un film avec de très bonnes ficelles, sachant composer voire renouer avec les traditions des films de kung-fu, et alliant modernité et maîtrise de l'image. Cet aspect peut paraître par moment déroutant, néanmoins il en reste un très bon divertissement agrémenté par l'Histoire et servi par un Jet Li plutôt convaincaint.
Joli film! J'aime beaucoup les raports que l'homme a avec la beauté de la nature dans ce genre de film dont fait également partie "Le secret des poignards volants"; Cependant, la beauté est l'élégance des images sont les seules choses qui m'ont marquées dans "Le maître d'arme". En effet, l'histoire manque d'un je-ne-sais-quoi qui ferait la différence entre un beau film et un film de combat classique... Dommage! Mais à voir tout de même!
Bof, bof, bof, ça ne casse pas des briques!! Je me suis quand même assez ennuyé lors du visionnage. Le scénario est fade, fastidieux et moralisateur. La psychologie des personnages est très basique et pas très convaincante. Au niveau de l'action, je m'attendais à voir quelque chose de plus percutant, des scènes de combat plus éblouissantes, impressionnantes et ce n'est pas le cas. Ceux-ci sont vraiment gâchées par trop d'effets spéciaux, trop de ralenti, trop d'effet à la "matrix". A lire certaines critiques, je me demande si on a bien vu le même film... Bref, grosse déception!
Le Maître d’armes rappelle que la sagesse n’est pas un acquis délivré par une naissance avantageuse, mais constitue le fruit d’un long et pénible apprentissage. La dialectique principale entre vengeance aveugle et rédemption spirituelle vise la discussion des grands mythes fondateurs : doit-on perpétuer la violence endémique souvent à l’origine des États ? Telle est la conviction initiale de Huo Yuanjia. Il lui faut restaurer le déshonneur essuyé dans l’enfance et devenir le premier. Devenir un héros, une gloire nationale et individuelle. Le film montre ainsi que le succès occasionne une forme de paranoïa axée sur l’irrépressible soif de vengeance et la peur de tomber de son podium, de perdre son précieux titre. Le film montre ainsi la naissance, dans le cœur d’un jeune garçon, du fanatisme le plus pur, au sens religieux du terme. Entre désillusions et repentance, Le Maître d’armes suit une structure dramatique on ne peut plus conventionnelle mais qui a l’avantage de rendre son récit lisible et universel, en dépit de l’ancrage culturel strictement chinois. Il est aidé par des combats mis en scène avec une certaine efficacité, qui réussissent à faire ressentir le danger constant. Et si l’œuvre de Ronny Yu ne brille guère par sa subtilité, elle a le mérite de revivifier les codes du film de sabre tout en les insérant dans une réflexion, certes de surface, sur la montée des nationalismes et l’entrée d’un art chinois sur la scène internationale. Ou comment un art martial se voit utilisé à des fins patriotiques et politiques, au risque de perdre tout ce qui faisait de lui un art, au risque de le changer, lui-même, en instrument d’un fanatisme étatique.
Un film de kung-fu assez loin d'un "tigre et dragon" ou d'un "hero". Les combats sont plus réalistes et l'esthétique plus brute et moins travaillée. Il y a moins de poésie et plus de dureté. Un personnage également bien loin d'un Wong Fey Hong (il était une fois en chine), maître sage et irréprochable : Huo Yuanjia cherche la gloire, il veut être le meilleur et craint de tous, confondant crainte et respect. Son parcours vers la sagesse sera long et difficile, semé ; d'épreuves, alors que Wong Fey Hong semble être né avec... Le scénario est bon et les combats parfaitement chorégraphiés. Le film est dur, loin de la fréquente naïveté inhérente au genre. Seuls bémols : un doublage très moyen et des personnages secondaires qui ont tendance à être surjoués.